Les hauts des bas chemins

Les hauts des bas chemins


Le temps subrepticement se courbe
ondule sous l’instinct de la lumière
drapé de vent sur les brisures folles
du miroir de la vie

J’assemble les tissus épars
pièces souples de mes rêves-Arlequin
et j’enfile cette robe bigarrée

Le monde est bleu et rouge et gris
jaune est le bain qui le peigne
de ses rayons cristallins

Le temps nonchalamment se concentre
dans une larme de lumière
et les instants se comptent en éternité
sur les aiguilles molles de la montre

Le cœur inlassablement veille
il trace un chemin sauvage
depuis l’espace obscur
d’où il ramène à nos mémoires
les champs désertés de l’oubli

Ainsi progresse sur l’air de la terre
la lumière dans une perle d’eau
la lumière d’eau
la lumière
..... Ô


.

Très poétique.
Les mots dansent telle une lumière

Nous avons appris à compter le temps, point à le dompter : il ne s'arrête jamais, lui, lumière, vie, précédant l'obscur du souvenir...

Rugir contre le temps,
S'abreuver d'amour,
Se gausser en vers .
Il plaira, face à la vie,
D'écrire
De goûter,
Sans crainte,
Au panier des envies
Des lumières et des vers .

cristopher-cris a écrit:Très poétique.
Les mots dansent telle une lumière

Merci cristopher-cris. Je les laisse libres, ces mots...parfois ils se cachent, mais comme je ne suis pas joueuse, ils se fatiguent avant moi et reviennent
miroiter devant moi.