Le blaireau, le lynx et le renard (fable)
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Le blaireau, le lynx et le renard (fable)
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Le blaireau, le lynx et le renard
Bien avant que sur la vaste forêt, l’hiver précoce ne tombe
Son manteau blanc couvrant, l’ample et appauvri territoire
Du Sieur Lynx ; Des lieux richissime propriétaire notoire
Qui fut saisi sans grand souci, d’une demande prompte
¤
Sieur Blaireau soucieux cherchait, à mettre subtil à l’abri
Sa famille en obtenant de déterrer une place pour son terrier
Il demanda à Sieur Lynx gérant du fait: - Où puis-je louer !
Un lopin de terre libre, sur votre vaste territoire dénutri
¤
- Maître Lynx! Le bon prix que vous seriez à me demander
J’en ferai mien, je vous paierai à bon terme votre échéance
Je puis même volontiers, si votre confiance n’a suffisance
Vous apportez caution d’un ami, réputé et très fortuné
¤
Le Lynx lui répondit quiet : ‘ - Repassez en ce demain
Je vous donnerai pondéré, réponse à votre satisfaction
Si votre caution convient prospère à cette situation
Qui puis-je! Car seul ne pourriez vous engager du certain
¤
Le Blaireau rencontra au matin frais, son ami le Renard
Et lui demanda soulagé: - Je cherche caution pour louer
Dans le territoire de Sieur Lynx, un lopin de bon terrier
Pourrais-tu m’être profitable, tu n’es pas un froussard
¤
- Que crains- tu l’ami! Puisque de terrier tu ne l’occupes
Qu’en grande sécurité et que tu te plais à en changer
Quand de gîte en gîte au grès de ta fuite
Te rattraper alors en est-il usé
A ne pouvoir jamais te situer, à l’heure de la dispute
¤
- Saches l’ami que Sieur Lynx, ne pourra ainsi me déloger
Quand l’hiver sera venu, bien trop inquiet à sa survie
Ainsi je pourrai passer, la mauvaise saison bien à l’abri
M’aideras- tu à blesser cet être qui est ton ennemi déclaré
¤
Le Renard trop fier de tromper le Sieur Lynx s’enquit :
- Tu n’auras qu’à lui dire : Ma garantie sera de mille poules
Que je conserve au grand fond, de mes mille terriers qu’il foule
Et je les lui donnerai quand au fond de l’hiver, il sera amaigri
¤
Le lendemain Sieur Blaireau, s’en revint tout émoustillé
D’avoir convaincu Sir Renard, de sa ruse envers Sir Lynx
Qu’il retrouva au creux, d’un champ forestier incertain
Où il ne pourrait deviner du duo, la supercherie décidée
¤
Le Blaireau s’entretint avec Sir Lynx : - Sir lynx je mande
A votre digne personne, l’acquis de ce loyer encor ajourné
Que vous soit-il possible de me l’allouer ; Je viens déclarer
La caution de Sir Renard qui vous donne une sûreté éminente
¤
Sir Lynx sentant la tromperie, dit : - Cher Blaireau je ne puis
Vous louer ce champ, si en contrepartie vous m’eussiez payé
A juste prix le du de ce loyer; Voyez vous en cette requête pressée
Survenant avant l’hiver; Sa superbe démontre qu’elle vous trahi
¤
Quant à votre caution, si bien est-elle éminente ! Elle n’a pour elle
Que le leurre de ce Renard trop zélé que je connais dans sa lâche fuite
Quand vient l’heure de payer, la garantie posée de l’échéance fortuite
Je n’aurai d’aise à votre découverte de ne tirer profit de mon bien naturel
¤
Bonnes gens si vous acceptez caution pour garantir le du d’un bien
Préservez-vous en vérifiant l’exactitude de flatteries prononcées
Pour mieux abuser de votre bonté et par la ruse, du délit vous soudoyer
Faites preuve de grande prudence pour vous éviter risques malsains.
ƒC
Bien avant que sur la vaste forêt, l’hiver précoce ne tombe
Son manteau blanc couvrant, l’ample et appauvri territoire
Du Sieur Lynx ; Des lieux richissime propriétaire notoire
Qui fut saisi sans grand souci, d’une demande prompte
¤
Sieur Blaireau soucieux cherchait, à mettre subtil à l’abri
Sa famille en obtenant de déterrer une place pour son terrier
Il demanda à Sieur Lynx gérant du fait: - Où puis-je louer !
Un lopin de terre libre, sur votre vaste territoire dénutri
¤
- Maître Lynx! Le bon prix que vous seriez à me demander
J’en ferai mien, je vous paierai à bon terme votre échéance
Je puis même volontiers, si votre confiance n’a suffisance
Vous apportez caution d’un ami, réputé et très fortuné
¤
Le Lynx lui répondit quiet : ‘ - Repassez en ce demain
Je vous donnerai pondéré, réponse à votre satisfaction
Si votre caution convient prospère à cette situation
Qui puis-je! Car seul ne pourriez vous engager du certain
¤
Le Blaireau rencontra au matin frais, son ami le Renard
Et lui demanda soulagé: - Je cherche caution pour louer
Dans le territoire de Sieur Lynx, un lopin de bon terrier
Pourrais-tu m’être profitable, tu n’es pas un froussard
¤
- Que crains- tu l’ami! Puisque de terrier tu ne l’occupes
Qu’en grande sécurité et que tu te plais à en changer
Quand de gîte en gîte au grès de ta fuite
Te rattraper alors en est-il usé
A ne pouvoir jamais te situer, à l’heure de la dispute
¤
- Saches l’ami que Sieur Lynx, ne pourra ainsi me déloger
Quand l’hiver sera venu, bien trop inquiet à sa survie
Ainsi je pourrai passer, la mauvaise saison bien à l’abri
M’aideras- tu à blesser cet être qui est ton ennemi déclaré
¤
Le Renard trop fier de tromper le Sieur Lynx s’enquit :
- Tu n’auras qu’à lui dire : Ma garantie sera de mille poules
Que je conserve au grand fond, de mes mille terriers qu’il foule
Et je les lui donnerai quand au fond de l’hiver, il sera amaigri
¤
Le lendemain Sieur Blaireau, s’en revint tout émoustillé
D’avoir convaincu Sir Renard, de sa ruse envers Sir Lynx
Qu’il retrouva au creux, d’un champ forestier incertain
Où il ne pourrait deviner du duo, la supercherie décidée
¤
Le Blaireau s’entretint avec Sir Lynx : - Sir lynx je mande
A votre digne personne, l’acquis de ce loyer encor ajourné
Que vous soit-il possible de me l’allouer ; Je viens déclarer
La caution de Sir Renard qui vous donne une sûreté éminente
¤
Sir Lynx sentant la tromperie, dit : - Cher Blaireau je ne puis
Vous louer ce champ, si en contrepartie vous m’eussiez payé
A juste prix le du de ce loyer; Voyez vous en cette requête pressée
Survenant avant l’hiver; Sa superbe démontre qu’elle vous trahi
¤
Quant à votre caution, si bien est-elle éminente ! Elle n’a pour elle
Que le leurre de ce Renard trop zélé que je connais dans sa lâche fuite
Quand vient l’heure de payer, la garantie posée de l’échéance fortuite
Je n’aurai d’aise à votre découverte de ne tirer profit de mon bien naturel
¤
Bonnes gens si vous acceptez caution pour garantir le du d’un bien
Préservez-vous en vérifiant l’exactitude de flatteries prononcées
Pour mieux abuser de votre bonté et par la ruse, du délit vous soudoyer
Faites preuve de grande prudence pour vous éviter risques malsains.
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