Femmes je vous aime...

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Femmes, je vous aime!


Là-bas, encore enfantes,
votre intimité on sacrifie
pour oter, pauvres innocentes,
votre avenir de femme, votre vie.

Sous d'autres cieux, voilées,
à la société soustraites
sans image sans identité,
vous glissez, ombres discrètes.

Plus loin, vous êtes défigurées
pour avoir refusé les hommages
d'un impudent qui pour se venger
a le droit de gommer votre visage.

Ailleurs, vous êtes lapidées
pour une faute prétendue
pour un hypothétique pêché
et c'est votre vie qui est perdue.

Chez nous, en démocratie,
vous n'êtes que battues
violées ou meurtries
par des bourreaux repus.

Femmes quand on vous violente
c'est ma mère qu'on blesse
ma soeur qu'on tourmente
ma fille qu'on agresse.

Femmes je vous aimerai toujours
de l'homme vous êtes l'avenir
comme le chante le troubadour
voici mon coeur pour vous servir.

ddp

Ô !!

Ô femme-fleur aux pétales flamboyants
de rires en éclats de senteurs ambrées,
en éclats de couleurs
des jardins extraordinaires,
au cœur-pistil à fleur de tige,
au sentiment-pollen nourrissant,
vivifiant, enivrant,
aux coroles multicolores,
odoriférantes d’amour… Je t’aime !

Ô femme-oiseau aux ailes de pigeonne,
abandonnées à l’azur,
duveteuses écharpes,
au sourire d’hirondelle effleurant,
d’une extrémité de plume,
une harpe d’où s’echappent
des évasions muettes
de mouette éperdue,
au souffle de colombe en quête
de futur… Je t’aime !

Ô femme-pierre-précieuse
aux facettes amoureuses :
en rubis sur l’ongle nu de la vie,
rougeoyante d’avenir transcendant,
en diamant aux multiples carats,
en amétiste de désirs,
en saphir de plaisirs,
en éclatante perle de rires parsemés,
beaux comme un coucher de soleil,
en rayon d’émeraude espérance… Je t’aime !

Ô femme-fruit au regard
en amandes écarlates
vers l’éternelle floraison,
au doux toucher de pêche immodérée,
à la soif des nectars envoûtants
de l’agrume sans amertume,
aux saveurs de la mangue,
enfouies par-delà les délices délirants,
à rondeurs sucrées et sacrées
dans l’arbre inaltérable des printemps, je t’aime !

Ô femme-insecte aux toiles mystérieuses,
aux fourmillements inlassables
aux butinements en mots de miel,
aux mille pattes tendues, comme des mains
ouvertes vers les aurores de rosée cordiale,
au sourire de libellule frêle,
suspendue au vol du temps,
aux bondissements de nèpe,
mesurés, sur l’étang des passions
calmes, émouvantes, je t’aime !

Ô femme-poème aux douceurs parfumées
des rythmes de l’amour d’un moyen âge,
étincelant d’éclats d’yeux de liberté,
en villanelle d’accents, dispensés
en brassées d’épaules soyeuses,
en acrostiche de la tendresse
du partage des refrains de frénésie,
en sonnet du courage insufflé,
en rondeaux redoublés d’espérance
en ode de poésie inimitable, je t’aime !

Ô femme-musique aux rythmes d’océan,
en andante aux ardeurs de croches,
en triolet « amour-délires-poésie »,
en vibrato de bruissements d’émotions,
en moderato du cœur ouvert
battant sans mesure,
en allegreto de rires éclaboussants,
en fortissimo de rondes, perlantes
de nacre perlées,
en soupirs et point d’orgue, je t’aime !

Ô femme-guitare à l’âme de violon,
aux harmonies de rires en symphonie
aux doigts vibrants en cordes frêles
aux galbes sinueux de tendresse partagée
aux pincées d’accords en sable de dune
au sillet vacillant en vibrato fébrile,
aux mi, si, sol, ré, la, mi
envoûtant les notes des musiques,
en chanterelle de sourires inépuisables,
en rosace résonnant d’espoirs en arpèges je t’aime !

Ô femme-arbuste aux couleurs mordorées,
buisson à ardeur d’automne, genêt
des sentiers maritimes et chauds,
baigné par la houle de la forêt des mots
qui bruissent, bruyère mauve aux clochettes
qui rient, bougainvillée aux branches embrassées,
Chèvrefeuille où se cueille la joie
en frais parfum de résonance,
Nerprun au feuillage noir envoûtant,
Flamboyant camélia-Dame, je t’aime !

Ô femme-voile à douceur diaprée de la brocatelle,
aux sentiments en soieries de baisers de fils,
tissés en points de Venise, pour fraise soyeuse,
ornant les cous de leur chaleur, aux rires
de bougran fusant en fuseau, au regard
de lampas somptueux, incendiant les cœurs
de ses reflets de moire et de sa transparence
de lamés aimants, aux doigts offerts
en doupion d’étamines, aux bras de cachemire,
aux pensées intenses en volutes de mousseline d’organdi, je t’aime !

Ô femme-couleur, aux reflets de tendresse pastel,
aux volatiles effluves envoûtantes violine,
à l’éclat de mots de tréfonds tango,
aux effusions fusionnantes incarnat,
aux rires qui tintent en embruns corail,
au serrement de doigts de velours terre de Sienne,
aux cris de passion créatrice vermillon,
aux battements de saveur d’amour émeraude,
aux yeux fruités de sourires châtains,
arc-en-ciel inventé dans l’azur de la félicité,
Je t’aime !

Ô femme-femme à tendresse de la caresse
des mots murmurés, éclatants, délirants,
des pensées de vérité,
des silences en soupirs d’océan,
magnifique, lointain,
des horizons galactiques,
des demains...
En femme-femme,
à douceur des mains ouvertes,
en cœur offert aux pleurs et aux rires, je t’aime !

gepetto

le texte
&
le com-texte

au plaisir de vous lire.

deux textes parfaits
un vrai double plaisir !

Femmes je vous aimerai toujours
de l'homme vous êtes l'avenir
comme le chante le troubadour
voici mon coeur pour vous servir.

Ferrat disait la femme est l'avenir de l'homme et Brel disait n'être pas certain



Réal

Quelquefois
Si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces...

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui...difficiles

Quelquefois
Si drôles
Sur un coin d'épaule
Oh oui...Si drôles
Regard qui frôle...

Quelquefois
Si seules
Parfois ell's le veulent
Oui mais...Si seules
Oui mais si seules...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Vous êt's ma mère, je vous ressemble
Et tout ensemble mon enfant
Mon impatience
Et ma souffrance...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C'est que je n'ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
O...Femmes...

Julien Clerc ( Femmes je vous aime)

"Femmes je vous aimerai toujours
de l'homme vous êtes l'avenir"
pas de femme
pas d'amour
pas de vie
la famme c'est l'Amour & la vie

Nous les femmes on vous aime aussi vous les hommes, même si vous nous donnez plus d’amertumes que d’amour sublime .