Jardinier de tes heures

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Jardinier de tes heures

Tu es cette lueur dans ma vie dans le vent
Ton corps fait de satin sur ma peau se « dentelle »
Tu es fleur un duvet tu es mienne ma Belle
La muse de mes vers la prose de mon sang

Le souffle d’un baiser par le tôt qui se lèvre
Dans la nuit l’édredon pour nos chairs pour l’hiver
Une cache où l’ennui ne connaît plus l’hier
Se marier au pré vert d’où saveurs de mièvre

Cette valse en ce jour au doigté qui nuance
Une note portée le silence est en pause
Rendez-vous pour le chœur qui ici fait l’osmose
Et ce phare en printemps d’éternelle romance

Je me vêts de tes pas jamais ne serai deuil
Sachant que l’ici-bas fera fuir ce trépas
Je me vêts de tes bras ton épaule pour seuil
Nous serons aux marais nous y sommes déjà

Une perle à mes yeux scintillant sous l’hiver
Une pupille au lieu de meubler mon sommeil
Ses rêves pour mes soirs mes songes pour la mer
Nénuphars se tissant au sentier d’un éveil

Ton étoile serai tu seras ma faïence
Rimerai le destin sous l’agile impatience
Cueillerai toutes fleurs jardinier de tes heures
Écrivant sur l’écrin la tendresse d’un pleur

L’émoi de tes larmes sur ma rive est encré
Serai soie à l’orée pour sécher tes enjeux
De nos joies d’un bonheur si radieux pour t’aimer
Je ferai cette loi à jamais pour nous deux