La marche
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La marche
Un pied devant l'autre, juste histoire de marcher. Vous me direz quoi que de plus normal, mais si je ne le faisais pas, je ne marcherais pas, et ne pourrais vous décrire ces instants plaisir que j'ai, voir que vous avez, de marcher, contempler, suer lors de ces escapades entrecoupés de pauses.
Un sac à dos, qui comme son nom l'indique, est sur l'arrière du marcheur, et qui frotte sur nos épaules grâce à ses bretelles mais si nécessaire au maintient au corps. Le dos transpire tout en mouillant nos vêtements et une partie de ce sac. Celui ci est bien utile, il transporte nos besoins et envies. Casse croûte, eau, serviette, changes. Pas le change pécuniaire dont on a besoin aux frontières, quoique si ce sac est pris comme bagage, cela se pourrait. Mais là nous sommes à marcher, pas à voyager, quoique quelque part marcher est voyager. Les distances ne sont pas les mêmes, certes mais le principe, en dehors des transports, est bien le même.
Marcher fait fonctionner la tête. L'esprit vagabonde au bout d'un moment, les pieds avancent par habitude, les muscles lentement se durcissent, la chaleur moite se mêle aux vêtements, le regard se floute, un autre monde est en nous. Marcher est comme un replie sur soi, le chemin de Compostelle un moyen, mais il n'est pas le seul. Je ne parle pas de marcher une heure ou deux, je parle de celles se réalisant sur cinq ou six heures, ou le gite, l'arrivé, le bivouac sont salvateurs. Il est possible, voir probable, de faire un travail de l'esprit, de se déconnecter, de se nettoyer de l'intérieur. Marcher est pourtant un mouvement de notre cerveau reptilien, c'est inné. Un homme, au sens large, marche pour se mouvoir. Nos civilisations ont inventés moult moyens d'éviter d'abimer les pieds et les jambes, et pourtant c'est essentiel pour rester droit. Nous redécouvrons cet effort lorsque notre corps crie au secours par la prise de poids, l'impression de n'être plus aussi mobile, l'envie de se respecter. Marcher est un moyen aussi de rouvrir nos yeux faces aux dimensions exceptionnelles de la nature, de notre nature d'homme.
Parfois des marches se mettent en travers de notre chemin, quoi de plus difficile que de lever un pied après l'autre pour réussir à grimper 50 ou 100 marches, quoi que de plus difficile que de monter un dénivelé ou chaque pas, chaque levé de jambe est un calvaire, sans parler des descentes ou les rotules crissent, les pieds glissent. Marcher est donc aussi un moyen de repousser ses limites, encore une autre façon de se redécouvrir, de se mobiliser, de croire en soi.
Un sac à dos, qui comme son nom l'indique, est sur l'arrière du marcheur, et qui frotte sur nos épaules grâce à ses bretelles mais si nécessaire au maintient au corps. Le dos transpire tout en mouillant nos vêtements et une partie de ce sac. Celui ci est bien utile, il transporte nos besoins et envies. Casse croûte, eau, serviette, changes. Pas le change pécuniaire dont on a besoin aux frontières, quoique si ce sac est pris comme bagage, cela se pourrait. Mais là nous sommes à marcher, pas à voyager, quoique quelque part marcher est voyager. Les distances ne sont pas les mêmes, certes mais le principe, en dehors des transports, est bien le même.
Marcher fait fonctionner la tête. L'esprit vagabonde au bout d'un moment, les pieds avancent par habitude, les muscles lentement se durcissent, la chaleur moite se mêle aux vêtements, le regard se floute, un autre monde est en nous. Marcher est comme un replie sur soi, le chemin de Compostelle un moyen, mais il n'est pas le seul. Je ne parle pas de marcher une heure ou deux, je parle de celles se réalisant sur cinq ou six heures, ou le gite, l'arrivé, le bivouac sont salvateurs. Il est possible, voir probable, de faire un travail de l'esprit, de se déconnecter, de se nettoyer de l'intérieur. Marcher est pourtant un mouvement de notre cerveau reptilien, c'est inné. Un homme, au sens large, marche pour se mouvoir. Nos civilisations ont inventés moult moyens d'éviter d'abimer les pieds et les jambes, et pourtant c'est essentiel pour rester droit. Nous redécouvrons cet effort lorsque notre corps crie au secours par la prise de poids, l'impression de n'être plus aussi mobile, l'envie de se respecter. Marcher est un moyen aussi de rouvrir nos yeux faces aux dimensions exceptionnelles de la nature, de notre nature d'homme.
Parfois des marches se mettent en travers de notre chemin, quoi de plus difficile que de lever un pied après l'autre pour réussir à grimper 50 ou 100 marches, quoi que de plus difficile que de monter un dénivelé ou chaque pas, chaque levé de jambe est un calvaire, sans parler des descentes ou les rotules crissent, les pieds glissent. Marcher est donc aussi un moyen de repousser ses limites, encore une autre façon de se redécouvrir, de se mobiliser, de croire en soi.
ressilap- Nombre de messages : 558
loisirs : muscu, lecture, vtt, marche, ...
Date d'inscription : 29/11/2010
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