La danse à travers le temps
Page 1 sur 1
La danse à travers le temps
La danse la plus ancienne et la plus simple est sans conteste la ronde, qui se pratique sous diverses variantes depuis la nuit des temps et continue à animer nos cours d’école.
Mais les danses de l’Ancien Régime, en revanche, nous semblent terriblement compliquées, qu’il s’agisse des danses de salon, nécessitant un professeur de danse dans les bonnes familles, ou des danses régionales, dont l’apprentissage communautaire n’était pas moins long.
Sur trois siècles, du XVIIIe siècle à nos jours, une tendance continue se dessine : celle de la simplification de la danse.
Il est toujours possible aujourd’hui d’effectuer des figures complexes, mais cela n’a plus rien d’obligatoire. On apprend à danser de plus en plus vite et de plus en plus facilement.
Branle, contredanse, courante, chaconne, passacaille, cotillon, gaillarde, menuet, pavane… Voici les danses qui se pratiquaient couramment au XVIIIe siècle.
Les figures étaient nombreuses et devaient s’apprendre par cœur.
La contredanse par exemple se danse en carrés de quatre couples, en alternant neuf "entrées" différentes (le rond, la main, les deux mains, le moulinet des dames, le moulinet des hommes, le rond des dames, le rond des hommes, l’allemande, et à nouveau le rond pour terminer) et un "refrain", c’est-à-dire une figure spécifique à chaque type de contredanse (il en existe une bonne vingtaine), figure qui s’interprète entre chaque "entrée".
Le tout est très joli à regarder, beaucoup moins facile à exécuter.
On pourrait se dire que les danses régionales, celles que le peuple dansait dans chaque province de France, sans l’assistance d’un professeur, étaient plus simples.
Bourrée, gigue, gavotte, guimbarde, rigodon, passe-pied, tambourin… Elles ont toutes des pas qui ne sont finalement pas si rudimentaires.
La bourrée par exemple peut se danser à six ou à huit, en ronde, en ligne droite, en carré, en carré croisé, sur deux, trois, quatre ou cinq temps selon les endroits.
Seule la bourrée d’Auvergne semble un peu plus improvisée, moins rigoureuse dans son déroulé.
Les jeunes gens des campagnes n’avaient pas de cours de danses donnés par un précepteur, mais des assemblées fréquentes, voire hebdomadaires, où se retrouvait, sous la surveillance des anciens, toute la jeunesse du pays ; on y apprenait les pas "sur le tas", par la pratique.
Le quadrille, héritier direct de la contredanse de l’Ancien Régime, est la danse de bal par excellence pendant tout le XIXe siècle.
Galop, mazurka, pastourelle, scottisch, polka, boston, marche, valse… avec les nouvelles danses, la tendance profonde est à la simplification.
Les danses du Second Empire sont plus faciles à apprendre et à pratiquer que celles du Premier Empire.
Le galop, danse tournée venue de l’Est dans les années 1820, pratiquée sur un rythme rapide à deux temps, est plus simple que le quadrille.
Même chose pour la mazurka, originaire de Pologne et passée dans les salons puis dans le répertoire populaire au XIXe siècle.
La valse est encore plus facile car les pas ne sont que trois. Encore faut-il bien suivre le tempo pour ne pas écraser les pieds de son partenaire, mais l’apprentissage est quand même nettement plus aisé !
Et si la valse a fait scandale lors de son apparition en France au XIXe siècle, ce n’était pas à cause de sa simplicité mais à cause du tête-à-tête dans lequel se trouvaient placés les danseurs : il n’y avait plus quatre, six couples ou plus, comme dans les formes de danses plus anciennes, avec alternance des cavaliers, mais danse en couple, avec une proximité de l’homme et de la femme jugée parfois inacceptable.
Charleston, claquettes, fox-trot, java, paso-doble, rumba, swing, tango…
Après la Première Guerre mondiale, les danses ne nous viennent plus de l’Est mais d’Amérique du Nord, du Sud… ou de France !
Le charleston, originaire des États-Unis, se danse en groupe, en couple mais aussi, grande première ! en solo (comme le swing aussi).
Les claquettes, venues d’Irlande via le Nouveau Monde, sont popularisées en Europe par les films de Fred Astaire et, comme le fox-trot, nécessitent quand même quelques cours pour être pratiquées correctement.
En revanche, née à Paris dans les milieux populaires des accordéonistes de la rue de Lappe, la java est une danse simplissime, à petits pas dandinés, et qui nécessite bien moins de place que la valse (car les dancings encombrés n’ont rien à voir en superficie avec les salles de danse des palais…).
Venu d’Espagne, le paso-doble n’est pas plus compliqué car il part d’une simple marche en couple.
Le tango reste en revanche plus complexe, et l’intimité du couple y est encore plus grande.
Les danses des années 1950
Avec les années 1950, toutes les danses se font en couple (le succès des fameux slows date de cette époque).
Parmi les nouveautés, rumba, manbo, salsa, cha-cha-cha… sont des danses latines aux pas assez simples, mais où il est possible d’ajouter ses propres chorégraphies aux figures prévues : une tendance à la liberté qui va s’accentuer dans les décennies suivantes.
Même liberté de mouvement pour le rock’n’roll, qui arrive en maître sur des rythmes endiablés.
Les danses des années 1960
Avec les années 1960 apparaissent des danses qui se pratiquent en solitaire : le jerk, le madison, le twist…
Un développement sans doute lié à la liberté plus grande des jeunes gens, qui ne vont plus nécessairement danser en famille ou en couple, mais peuvent se retrouver dans une assemblée où ils ne connaissent personne ou pas grand monde.
Que la première discothèque soit née en 1963, comme nous l’indiquions en introduction, est un signe.
Les danses des années 1980-1990
Aux danses précédentes s’ajoutent la samba et le reggae, mais on assiste surtout au développement de ce que l’on va appeler péjorativement "disco", danse en solitaire, totalement libre, le principal étant de suivre le rythme de la musique, quels que soient les mouvements des bras, des jambes ou du corps.
Une façon assez efficace pour repérer rapidement qui a de l’oreille et qui n’en a pas, qui sait faire joliment bouger son corps et qui se dandine comme un ours.
L’avantage, c’est qu’on peut quand même danser même si la salle est bondée (impossible pour du rock’n’roll par exemple, sans assommer ses voisins avec les gestes rapides des bras !).
Mais les danses de l’Ancien Régime, en revanche, nous semblent terriblement compliquées, qu’il s’agisse des danses de salon, nécessitant un professeur de danse dans les bonnes familles, ou des danses régionales, dont l’apprentissage communautaire n’était pas moins long.
Sur trois siècles, du XVIIIe siècle à nos jours, une tendance continue se dessine : celle de la simplification de la danse.
Il est toujours possible aujourd’hui d’effectuer des figures complexes, mais cela n’a plus rien d’obligatoire. On apprend à danser de plus en plus vite et de plus en plus facilement.
Branle, contredanse, courante, chaconne, passacaille, cotillon, gaillarde, menuet, pavane… Voici les danses qui se pratiquaient couramment au XVIIIe siècle.
Les figures étaient nombreuses et devaient s’apprendre par cœur.
La contredanse par exemple se danse en carrés de quatre couples, en alternant neuf "entrées" différentes (le rond, la main, les deux mains, le moulinet des dames, le moulinet des hommes, le rond des dames, le rond des hommes, l’allemande, et à nouveau le rond pour terminer) et un "refrain", c’est-à-dire une figure spécifique à chaque type de contredanse (il en existe une bonne vingtaine), figure qui s’interprète entre chaque "entrée".
Le tout est très joli à regarder, beaucoup moins facile à exécuter.
On pourrait se dire que les danses régionales, celles que le peuple dansait dans chaque province de France, sans l’assistance d’un professeur, étaient plus simples.
Bourrée, gigue, gavotte, guimbarde, rigodon, passe-pied, tambourin… Elles ont toutes des pas qui ne sont finalement pas si rudimentaires.
La bourrée par exemple peut se danser à six ou à huit, en ronde, en ligne droite, en carré, en carré croisé, sur deux, trois, quatre ou cinq temps selon les endroits.
Seule la bourrée d’Auvergne semble un peu plus improvisée, moins rigoureuse dans son déroulé.
Les jeunes gens des campagnes n’avaient pas de cours de danses donnés par un précepteur, mais des assemblées fréquentes, voire hebdomadaires, où se retrouvait, sous la surveillance des anciens, toute la jeunesse du pays ; on y apprenait les pas "sur le tas", par la pratique.
Le quadrille, héritier direct de la contredanse de l’Ancien Régime, est la danse de bal par excellence pendant tout le XIXe siècle.
Galop, mazurka, pastourelle, scottisch, polka, boston, marche, valse… avec les nouvelles danses, la tendance profonde est à la simplification.
Les danses du Second Empire sont plus faciles à apprendre et à pratiquer que celles du Premier Empire.
Le galop, danse tournée venue de l’Est dans les années 1820, pratiquée sur un rythme rapide à deux temps, est plus simple que le quadrille.
Même chose pour la mazurka, originaire de Pologne et passée dans les salons puis dans le répertoire populaire au XIXe siècle.
La valse est encore plus facile car les pas ne sont que trois. Encore faut-il bien suivre le tempo pour ne pas écraser les pieds de son partenaire, mais l’apprentissage est quand même nettement plus aisé !
Et si la valse a fait scandale lors de son apparition en France au XIXe siècle, ce n’était pas à cause de sa simplicité mais à cause du tête-à-tête dans lequel se trouvaient placés les danseurs : il n’y avait plus quatre, six couples ou plus, comme dans les formes de danses plus anciennes, avec alternance des cavaliers, mais danse en couple, avec une proximité de l’homme et de la femme jugée parfois inacceptable.
Charleston, claquettes, fox-trot, java, paso-doble, rumba, swing, tango…
Après la Première Guerre mondiale, les danses ne nous viennent plus de l’Est mais d’Amérique du Nord, du Sud… ou de France !
Le charleston, originaire des États-Unis, se danse en groupe, en couple mais aussi, grande première ! en solo (comme le swing aussi).
Les claquettes, venues d’Irlande via le Nouveau Monde, sont popularisées en Europe par les films de Fred Astaire et, comme le fox-trot, nécessitent quand même quelques cours pour être pratiquées correctement.
En revanche, née à Paris dans les milieux populaires des accordéonistes de la rue de Lappe, la java est une danse simplissime, à petits pas dandinés, et qui nécessite bien moins de place que la valse (car les dancings encombrés n’ont rien à voir en superficie avec les salles de danse des palais…).
Venu d’Espagne, le paso-doble n’est pas plus compliqué car il part d’une simple marche en couple.
Le tango reste en revanche plus complexe, et l’intimité du couple y est encore plus grande.
Les danses des années 1950
Avec les années 1950, toutes les danses se font en couple (le succès des fameux slows date de cette époque).
Parmi les nouveautés, rumba, manbo, salsa, cha-cha-cha… sont des danses latines aux pas assez simples, mais où il est possible d’ajouter ses propres chorégraphies aux figures prévues : une tendance à la liberté qui va s’accentuer dans les décennies suivantes.
Même liberté de mouvement pour le rock’n’roll, qui arrive en maître sur des rythmes endiablés.
Les danses des années 1960
Avec les années 1960 apparaissent des danses qui se pratiquent en solitaire : le jerk, le madison, le twist…
Un développement sans doute lié à la liberté plus grande des jeunes gens, qui ne vont plus nécessairement danser en famille ou en couple, mais peuvent se retrouver dans une assemblée où ils ne connaissent personne ou pas grand monde.
Que la première discothèque soit née en 1963, comme nous l’indiquions en introduction, est un signe.
Les danses des années 1980-1990
Aux danses précédentes s’ajoutent la samba et le reggae, mais on assiste surtout au développement de ce que l’on va appeler péjorativement "disco", danse en solitaire, totalement libre, le principal étant de suivre le rythme de la musique, quels que soient les mouvements des bras, des jambes ou du corps.
Une façon assez efficace pour repérer rapidement qui a de l’oreille et qui n’en a pas, qui sait faire joliment bouger son corps et qui se dandine comme un ours.
L’avantage, c’est qu’on peut quand même danser même si la salle est bondée (impossible pour du rock’n’roll par exemple, sans assommer ses voisins avec les gestes rapides des bras !).
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Re: La danse à travers le temps
Hip-hop, breakdance, street-dance, popping, tectonique…
Les nouvelles danses ne chassent pas celles de la fin du XXe siècle, mais s’y superposent.
Danses de pros, danses de compétition aux mouvements libres, elles ne peuvent se pratiquer que si l’on est réellement un bon danseur, seul ou en groupe, avec des chorégraphies parfois complexes.
Les nouvelles danses ne chassent pas celles de la fin du XXe siècle, mais s’y superposent.
Danses de pros, danses de compétition aux mouvements libres, elles ne peuvent se pratiquer que si l’on est réellement un bon danseur, seul ou en groupe, avec des chorégraphies parfois complexes.
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
l'historique de la danse
La danse au fil des âges
Depuis longtemps, la danse a été mise en avant par toute autre forme d’art : en poésie, en musique, en peinture, en sculpture, au cinéma,…
Les premières traces (peintures) évoquant des danses primitives datent de la Préhistoire (Paléolithique).
A cette époque, la danse était exécutée par les tribus, qui entraient en état de « transe », au cours des cérémonies rituelles pour invoquer les bonnes grâces d’une quelconque Divinité : danse de la pluie pour conjurer le sort, danse de la guerre ou de la chasse pour donner du courage, danse pour plaire aux Dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine).
Durant l’Antiquité, on retrouve plutôt la danse comme moyen de distraction.
La danse est au cœur de nombreux spectacles et rassemblements, et la beauté de la danse acquiert une valeur prédominante, donnant un sens et des émotions à cet art dont les codes vont évoluer avec les époques et les civilisations.
Danses Antiques : Cordax, Choréa, Pyrrhique
Au Moyen Âge, les danses Médiévales se développent un peu partout. On y retrouve notamment la Carole, l'Estampie, le Saltarello(XIIIe siècle), la Tresque, le Branle, la Tarentelle,….
Les danses de l’époque de la Renaissance se diversifient peu à peu et certaines codifications viennent encadrer l’art de la danse. Diverses danses de cour et de bal sont dansées et se voient attribuer des chorégraphies et des noms variés.
C’est également à cette époque que les premiers maîtres de danse apparaissent. Ils enseignent plusieurs matières, dont danse et les bonnes manières.
Danses de la Renaissance : le Ballet de cour, la Canarie, la Volte, la Pavane, la Gaillarde, la Courante, l’Allemande, la Villanelle,…
Aux 17 et 18ème siècles, les auteurs tel que Molière sont très en vogue. Le Ballet de cour, suivit de l’Opéra-ballet et de la Comédie-ballet sont des divertissements incontournables.
Ensuite, avec l’arrivée du 18ème siècle, la danse Baroque (appelée Belle danse) fait son apparition : la Loure, la Forlane, la Gigue, le Tambourin, le Passpied, le Menuet,…
La danse exprime alors les émotions, les maux de l’âme, le langage corporelle prend là toute son importance.
Au 19ème siècle, la danse se veut romantique. Légèreté et danse aérienne sont de mise dans les ballets. La danse classique est en plein essor.
Le tango apparaîtra à la fin du 19ème siècle.
Au début du 20ème siècle, différentes danses font leur apparition, et notamment les danses de couples : le Lindy hop (ancêtre du Rock, 1920), le balboa (1930), la Bachata,…
Les danses solos se développent également : charleston, danse moderne,…
Parallèlement, la danse classique connaît un renouveau : le style néo-classique.
Vers la moitié du 20ème siècle, la danse contemporaine fait son apparition. En constante évolution, la danse contemporaine plus que toute autre danse exprime des idées et une philosophie bien marquées.
Ensuite, dans la dernière moitié du 20ème siècle, le Hip Hop, le Break dance, et une multitude d’autres danses font leur apparition.
Le 21ème siècle est plus que jamais l’ère de la danse. Partout dans le monde, des milliers de personnes dansent, des cours sont dispensés, des ethnies dansent pour de fructueuses récoltes, les soirées sont endiablées, le folklore d’un pays est représenté par une danse et les compétitions offrent de nouveaux champions dans chaque style. Que ce soit la Salsa, le Rock, le Tango Argentin, la Capoeira, la danse classique, le Modern Jazz, le Kazatchok, la Valse,…chacun trouve son moyen d’expression et la raison de sa danse et fait que ce magnifique art perdure encore et toujours.
Depuis longtemps, la danse a été mise en avant par toute autre forme d’art : en poésie, en musique, en peinture, en sculpture, au cinéma,…
Les premières traces (peintures) évoquant des danses primitives datent de la Préhistoire (Paléolithique).
A cette époque, la danse était exécutée par les tribus, qui entraient en état de « transe », au cours des cérémonies rituelles pour invoquer les bonnes grâces d’une quelconque Divinité : danse de la pluie pour conjurer le sort, danse de la guerre ou de la chasse pour donner du courage, danse pour plaire aux Dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine).
Durant l’Antiquité, on retrouve plutôt la danse comme moyen de distraction.
La danse est au cœur de nombreux spectacles et rassemblements, et la beauté de la danse acquiert une valeur prédominante, donnant un sens et des émotions à cet art dont les codes vont évoluer avec les époques et les civilisations.
Danses Antiques : Cordax, Choréa, Pyrrhique
Au Moyen Âge, les danses Médiévales se développent un peu partout. On y retrouve notamment la Carole, l'Estampie, le Saltarello(XIIIe siècle), la Tresque, le Branle, la Tarentelle,….
Les danses de l’époque de la Renaissance se diversifient peu à peu et certaines codifications viennent encadrer l’art de la danse. Diverses danses de cour et de bal sont dansées et se voient attribuer des chorégraphies et des noms variés.
C’est également à cette époque que les premiers maîtres de danse apparaissent. Ils enseignent plusieurs matières, dont danse et les bonnes manières.
Danses de la Renaissance : le Ballet de cour, la Canarie, la Volte, la Pavane, la Gaillarde, la Courante, l’Allemande, la Villanelle,…
Aux 17 et 18ème siècles, les auteurs tel que Molière sont très en vogue. Le Ballet de cour, suivit de l’Opéra-ballet et de la Comédie-ballet sont des divertissements incontournables.
Ensuite, avec l’arrivée du 18ème siècle, la danse Baroque (appelée Belle danse) fait son apparition : la Loure, la Forlane, la Gigue, le Tambourin, le Passpied, le Menuet,…
La danse exprime alors les émotions, les maux de l’âme, le langage corporelle prend là toute son importance.
Au 19ème siècle, la danse se veut romantique. Légèreté et danse aérienne sont de mise dans les ballets. La danse classique est en plein essor.
Le tango apparaîtra à la fin du 19ème siècle.
Au début du 20ème siècle, différentes danses font leur apparition, et notamment les danses de couples : le Lindy hop (ancêtre du Rock, 1920), le balboa (1930), la Bachata,…
Les danses solos se développent également : charleston, danse moderne,…
Parallèlement, la danse classique connaît un renouveau : le style néo-classique.
Vers la moitié du 20ème siècle, la danse contemporaine fait son apparition. En constante évolution, la danse contemporaine plus que toute autre danse exprime des idées et une philosophie bien marquées.
Ensuite, dans la dernière moitié du 20ème siècle, le Hip Hop, le Break dance, et une multitude d’autres danses font leur apparition.
Le 21ème siècle est plus que jamais l’ère de la danse. Partout dans le monde, des milliers de personnes dansent, des cours sont dispensés, des ethnies dansent pour de fructueuses récoltes, les soirées sont endiablées, le folklore d’un pays est représenté par une danse et les compétitions offrent de nouveaux champions dans chaque style. Que ce soit la Salsa, le Rock, le Tango Argentin, la Capoeira, la danse classique, le Modern Jazz, le Kazatchok, la Valse,…chacun trouve son moyen d’expression et la raison de sa danse et fait que ce magnifique art perdure encore et toujours.
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
la danse
Dans son acception la plus générale, la danse est l'art de mouvoir le corps humain constitué d'une suite de mouvements ordonnés, souvent rythmés par de la musique (chant et/ou instrument).
Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements dénués de signification propre, comme souvent dans le ballet ou les danses traditionnelles européennes, soit sur une gestuelle inspirée par une symbolique laïque ou religieuse, tendant parfois vers une sorte de mime ou de pantomime, comme dans de nombreuses danses asiatiques. Parfois elle vise à entraîner la transe.
Selon les danses, les peuples et les époques où elles sont ou ont été exécutées, la danse a des motifs distincts et des façons différentes de se pratiquer, très révélatrices du mode de vie et de la société
La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement. Elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. La danse a en général un rapport direct dans l'histoire avec les autres arts (musique, peinture, sculpture, etc.)
Le corps peut réaliser toutes sortes d'actions comme tourner, se courber, s'étirer, ou sauter. En les combinant selon des dynamiques variées, on peut inventer une infinité de mouvements différents. Le corps passe à l'état d'objet, il sert à exprimer les émotions du danseur à travers ses mouvements, l'art devient le maître du corps.
« La danse est le premier-né des arts. La musique et la poésie s'écoulent dans le temps ; les arts plastiques et l'architecture modèlent l'espace. Mais la danse vit à la fois dans l'espace et le temps. Avant de confier ses émotions à la pierre, au verbe, au son, l'homme se sert de son propre corps pour organiser l'espace et pour rythmer le temps »1.
Dans le roman de Joseph Malègue, Augustin ou le Maître est là, Henri Bergson est mis à contribution dans une scène où est soulignée à quel point le philosophe de l'Intuition pensait que la danse est liée à ce qu'est en profondeur la beauté féminine.
Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements dénués de signification propre, comme souvent dans le ballet ou les danses traditionnelles européennes, soit sur une gestuelle inspirée par une symbolique laïque ou religieuse, tendant parfois vers une sorte de mime ou de pantomime, comme dans de nombreuses danses asiatiques. Parfois elle vise à entraîner la transe.
Selon les danses, les peuples et les époques où elles sont ou ont été exécutées, la danse a des motifs distincts et des façons différentes de se pratiquer, très révélatrices du mode de vie et de la société
La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement. Elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. La danse a en général un rapport direct dans l'histoire avec les autres arts (musique, peinture, sculpture, etc.)
Le corps peut réaliser toutes sortes d'actions comme tourner, se courber, s'étirer, ou sauter. En les combinant selon des dynamiques variées, on peut inventer une infinité de mouvements différents. Le corps passe à l'état d'objet, il sert à exprimer les émotions du danseur à travers ses mouvements, l'art devient le maître du corps.
« La danse est le premier-né des arts. La musique et la poésie s'écoulent dans le temps ; les arts plastiques et l'architecture modèlent l'espace. Mais la danse vit à la fois dans l'espace et le temps. Avant de confier ses émotions à la pierre, au verbe, au son, l'homme se sert de son propre corps pour organiser l'espace et pour rythmer le temps »1.
Dans le roman de Joseph Malègue, Augustin ou le Maître est là, Henri Bergson est mis à contribution dans une scène où est soulignée à quel point le philosophe de l'Intuition pensait que la danse est liée à ce qu'est en profondeur la beauté féminine.
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
origine de la danse
Les premières indications sur l'exécution de danses datent de la Préhistoire, au paléolithique, où des peintures rupestres attestent de l'existence de danses primitives.
Il s'agit avant tout d'un acte cérémoniel et rituel, adressé à une entité supérieure afin de:
conjurer le sort (danse de la pluie)
donner du courage (danse de la guerre ou de la chasse)
plaire aux dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine)
La danse primitive, couplée aux chants et à la musique, avait aussi probablement la capacité de faire entrer les participants dans un état de transe.
Le Centre Pompidou propose en 2012 une exposition consacrée à la danse, retraçant l'historique de cet art sur plus d'un siècle, de 1900 à nos jours
Il s'agit avant tout d'un acte cérémoniel et rituel, adressé à une entité supérieure afin de:
conjurer le sort (danse de la pluie)
donner du courage (danse de la guerre ou de la chasse)
plaire aux dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine)
La danse primitive, couplée aux chants et à la musique, avait aussi probablement la capacité de faire entrer les participants dans un état de transe.
Le Centre Pompidou propose en 2012 une exposition consacrée à la danse, retraçant l'historique de cet art sur plus d'un siècle, de 1900 à nos jours
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Re: La danse à travers le temps
L'acte rituel devient distraction : l'esthétisme et la communion deviennent prépondérants lors des spectacles et des rassemblements. La danse devient donc un art dont les codes évolueront avec les sociétés qui la pratiquent.
Le XVIIe siècle
C'est le siècle du ballet de cour par excellence, puis de l'opéra-ballet et de la comédie-ballet initiés par Lully et Molière.
Le XVIIIe siècle
C'est le siècle de la danse baroque, appelée à l'époque la « Belle danse ». Le premier théoricien de la danse, Jean-Georges Noverre, préconise une danse exprimant les sentiments de l'âme, dépouillée de tout artifice, et réforme le ballet en édictant les règles du ballet d'action
Le XIXe siècle
Avec La Sylphide apparaît le ballet romantique et la prééminence de la danseuse légère, éthérée, aérienne.
La danse classique se codifie, notamment par les soins de Carlo Blasis et Enrico Cecchetti.
Déclin du ballet en France, développement des grands ballets classiques en Russie, en Scandinavie et en Italie.
À la fin du XIXe siècle, dans le Río de la Plata, naît le tango.
Le XXe siècle
Merce Cunningham
La danse classique se renouvelle avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev et ensuite, avec la naissance du style néo-classique (Serge Lifar en France et George Balanchine aux États-Unis).
En Allemagne et aux États-Unis apparaît la danse moderne (modern dance).
Dans les années 1920, aux États-Unis, naît le Lindy Hop, ancêtre du rock. De manière générale, le XXe siècle sera marqué par un fort développement des danses en couple (social, compétition ou spectacle).
Après la Seconde Guerre mondiale naît la danse dite contemporaine, héritière de Merce Cunningham, qui prend plus largement son essor à la fin des années 1970 pour se développer jusqu'à aujourd'hui. Des liens s'établissent avec tous les arts. La danse s'éloigne de la virtuosité pour rejoindre le rang d'art polémique en plaçant le corps comme principal médium d'expression. C'est le temps de la performance. La recherche instaurée par le jeune Vaslav Nijinski, ou par Isadora Duncan, semble continuer de dévoiler d'autres modes d'expression via le corps. Le XXe siècle change la donne avec la danse contemporaine, qui met en avant un désir de se renouveler sans cesse. La danse rejoint définitivement, et sur leurs propres avant-gardes, la littérature, la peinture, la sculpture et parfois même la politique et la philosophie. De nombreuses expérimentations sont aujourd'hui menées pour appréhender le champ des possibles d'un corps.
Dans les années 1970, aux États-Unis, naît le contact improvisation.
Depuis 1982, le 29 avril est la journée internationale de la danse, en hommage à l'anniversaire de naissance de Jean-Georges Noverre (1727-1810), considéré comme le créateur du ballet moderne
Le XVIIe siècle
C'est le siècle du ballet de cour par excellence, puis de l'opéra-ballet et de la comédie-ballet initiés par Lully et Molière.
Le XVIIIe siècle
C'est le siècle de la danse baroque, appelée à l'époque la « Belle danse ». Le premier théoricien de la danse, Jean-Georges Noverre, préconise une danse exprimant les sentiments de l'âme, dépouillée de tout artifice, et réforme le ballet en édictant les règles du ballet d'action
Le XIXe siècle
Avec La Sylphide apparaît le ballet romantique et la prééminence de la danseuse légère, éthérée, aérienne.
La danse classique se codifie, notamment par les soins de Carlo Blasis et Enrico Cecchetti.
Déclin du ballet en France, développement des grands ballets classiques en Russie, en Scandinavie et en Italie.
À la fin du XIXe siècle, dans le Río de la Plata, naît le tango.
Le XXe siècle
Merce Cunningham
La danse classique se renouvelle avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev et ensuite, avec la naissance du style néo-classique (Serge Lifar en France et George Balanchine aux États-Unis).
En Allemagne et aux États-Unis apparaît la danse moderne (modern dance).
Dans les années 1920, aux États-Unis, naît le Lindy Hop, ancêtre du rock. De manière générale, le XXe siècle sera marqué par un fort développement des danses en couple (social, compétition ou spectacle).
Après la Seconde Guerre mondiale naît la danse dite contemporaine, héritière de Merce Cunningham, qui prend plus largement son essor à la fin des années 1970 pour se développer jusqu'à aujourd'hui. Des liens s'établissent avec tous les arts. La danse s'éloigne de la virtuosité pour rejoindre le rang d'art polémique en plaçant le corps comme principal médium d'expression. C'est le temps de la performance. La recherche instaurée par le jeune Vaslav Nijinski, ou par Isadora Duncan, semble continuer de dévoiler d'autres modes d'expression via le corps. Le XXe siècle change la donne avec la danse contemporaine, qui met en avant un désir de se renouveler sans cesse. La danse rejoint définitivement, et sur leurs propres avant-gardes, la littérature, la peinture, la sculpture et parfois même la politique et la philosophie. De nombreuses expérimentations sont aujourd'hui menées pour appréhender le champ des possibles d'un corps.
Dans les années 1970, aux États-Unis, naît le contact improvisation.
Depuis 1982, le 29 avril est la journée internationale de la danse, en hommage à l'anniversaire de naissance de Jean-Georges Noverre (1727-1810), considéré comme le créateur du ballet moderne
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Principaux types de danse (en Occident)
Principaux types de danse (en Occident)
Ballet
Danse moderne
Danse jazz
Danse contemporaine
Contact improvisation
Danse de société
Danse de bal
Danses folk (Polka, Scottish, Mazurka, etc.)
Tango, Milonga, Valse criollo, Technique du tango dansé
Danses swing : Lindy Hop, Balboa, Boogie, Charleston, Rock, West Coast Swing, Danses acrobatiques (Rock sauté, Rock acrobatique)
Danses latines : Samba, Cha cha, Rumba, pasodoble, Jive, Bachata, Merengue, Zouk, Lambada, Mambo, Salsa, Broca.
Voir aussi les articles Bal et Bals de Paris
Danse de salon et Danse sportive
Danses standard (Valse anglaise ou Valse lente, Valse, Valse viennoise, Slow fox, Quickstep)
Danse hip-hop : Break dance, B-boying, Popping, Locking, house, Hip-hop, etc.
Danse traditionnelle ou Folklorique
Danse electro
Tecktonik
Freestep
Jerk
Jumpstyle
Old-School
Hardjump
TekStyle
Ownjump
Sidestyle
Danse en chaîne fermée (rondes) ou ouverte
Danse de couple
Danse individuelle ou en solo
Danse orientale
Danses classiques de l'Inde
Danse indonésienne
Danse rituelle
Danse archaïque
Danse martiale
Danse sensuelle
Danse synchronisé
Natation synchronisée
Kuduro
Madison
Patinage artistique et danse sur glace
Gymnastique rythmique
Pole dance
Danse Haïtienne: le compas
Ballet
Danse moderne
Danse jazz
Danse contemporaine
Contact improvisation
Danse de société
Danse de bal
Danses folk (Polka, Scottish, Mazurka, etc.)
Tango, Milonga, Valse criollo, Technique du tango dansé
Danses swing : Lindy Hop, Balboa, Boogie, Charleston, Rock, West Coast Swing, Danses acrobatiques (Rock sauté, Rock acrobatique)
Danses latines : Samba, Cha cha, Rumba, pasodoble, Jive, Bachata, Merengue, Zouk, Lambada, Mambo, Salsa, Broca.
Voir aussi les articles Bal et Bals de Paris
Danse de salon et Danse sportive
Danses standard (Valse anglaise ou Valse lente, Valse, Valse viennoise, Slow fox, Quickstep)
Danse hip-hop : Break dance, B-boying, Popping, Locking, house, Hip-hop, etc.
Danse traditionnelle ou Folklorique
Danse electro
Tecktonik
Freestep
Jerk
Jumpstyle
Old-School
Hardjump
TekStyle
Ownjump
Sidestyle
Danse en chaîne fermée (rondes) ou ouverte
Danse de couple
Danse individuelle ou en solo
Danse orientale
Danses classiques de l'Inde
Danse indonésienne
Danse rituelle
Danse archaïque
Danse martiale
Danse sensuelle
Danse synchronisé
Natation synchronisée
Kuduro
Madison
Patinage artistique et danse sur glace
Gymnastique rythmique
Pole dance
Danse Haïtienne: le compas
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Ballets célèbres
Ballets célèbres
La Bayadère (1877)
La Belle au bois dormant (1890)
Casse-noisette (1892)
Cendrillon (1893)
Coppélia (1870)
Don Quichotte (1869)
La Fille mal gardée (1789)
Giselle (1841)
Le Lac des cygnes (1877)
L'Oiseau de feu (1910)
Petrouchka (1911)
Raymonda (1898)
Roméo et Juliette (1940)
Le Sacre du printemps (1913)
La Sylphide (1832)
Sylvia ou la Nymphe de Diane (1876)
La Bayadère (1877)
La Belle au bois dormant (1890)
Casse-noisette (1892)
Cendrillon (1893)
Coppélia (1870)
Don Quichotte (1869)
La Fille mal gardée (1789)
Giselle (1841)
Le Lac des cygnes (1877)
L'Oiseau de feu (1910)
Petrouchka (1911)
Raymonda (1898)
Roméo et Juliette (1940)
Le Sacre du printemps (1913)
La Sylphide (1832)
Sylvia ou la Nymphe de Diane (1876)
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
La danse orientale
La danse orientale, qui comprend de nombreuses danses folkloriques fort différentes, est plus souvent connue par le style très savant et noble dit sharqi et d'un autre plus populaire appelé baladi ou encore le saïdi sans oublier le tsifteteli grec, danse guerrière masculine à l'origine et reprise par les femmes, se caractérisant par l'usage de cannes et de nombreux sauts de jambes. Mais ces styles sont loin de représenter comme on le croit souvent toute la danse dite orientale et qui englobe de nombreuses danses plus ou moins locales, comme les danses berbères du Maroc ou encore les danses tsiganes d'Égypte, etc. Bref cette danse ancestrale semble être commune à quelques différences près à tous les peuples d'Asie, d'Afrique du Nord et aussi traditionnellement à tous le bassin méditerranéen.
Histoire:
La danse orientale (le terme « danse du ventre » vient du "rite de fertilité" mais en réalité tout le corps travaille) ou baladi (terme utilisé chez les Canadiens français) est une danse originaire du Moyen-Orient et des pays arabes, dansée essentiellement par des femmes, mais aussi, depuis toujours (et de plus en plus) par des hommes, à travers le monde. Ce sont les hommes qui sont les principaux "maitres" : Zaza Hassan, Tito, Mayodi, Wael Mansour. Ils ont souvent davantage de technique et de puissance et transmettent volontiers leurs connaissances.
En arabe, elle est appelée Raqs al sharqi (littéralement : danse orientale) et en turc Oryantal dansı, qui a donné le terme de « danse orientale ». Elle est reconnue comme l'une des plus anciennes danses du monde, surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban, Égypte, Turquie, Grèce, Syrie, Irak) et du Maghreb.
On pense que l'origine de cette danse remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l'ésotérisme[réf. nécessaire]. Très peu de sources valables d'informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour de l'origine et de l'évolution de cette danse. Elle se développe particulièrement en Égypte au Xe siècle avec l'arrivée d'une population d'Inde.
Suzanne de Soye : "Du temps des pharaons, les prêtresses sacrées faisaient tournoyer leur corps et ondulaient leur ventre afin que la déesse de l’amour et de la fécondité, vienne prendre possession d’elles ; ensuite la divinité qu’elles étaient devenues, s’offrait aux hommes."
C’est en 1926 que fût ouvert au Caire par la danseuse et actrice syrienne Badia Massabni, le premier cabaret égyptien “Le Casino Opéra”. Si de nos jours c’est la forme égyptienne qui domine dans les cours et spectacles, c’est en raison de la notoriété acquise par les danseuses égyptiennes lorsque le Caire devint capitale du spectacle dans les années 30.
On danse par inspiration ou par élévation (pour les Derviches, les chamans, les druides…).
Sa gestuelle rappelle celles des moudras indiens. Il n’existe pas de documents précis concernant les pas, la codification ou la chorégraphie.
Au sens large, le terme désigne la danse orientale sous toutes les formes qu'elle connaît aujourd'hui.
La danse orientale est adulée, aimée, reniée, voire interdite dans certains pays dont ceux d'origine. Les danseuses égyptiennes sont considérées comme des prostituées tandis qu'en Occident, les jeunes générations présentent cet art dans les théâtres.
Elle soulève parfois le voile du tabou et du sacré.
Les Français ont découvert la danse orientale lorsque les soldats de Bonaparte débarquèrent pendant la campagne d'Égypte. Venant d'une société relativement pudibonde, la moindre nudité leur était alors perçue comme un puissant aphrodisiaque[réf. nécessaire]. En voyant ces femmes se déhancher langoureusement, ils assimilèrent la danse orientale à une invitation à la prostitution et il est vrai que certaines prostituées se sont improvisées danseuses causant de graves préjudices à l'art. Plusieurs fois interdite, la danse du ventre devint dans les années 1930 le morceau de bravoure des comédies musicales égyptiennes.
Histoire:
La danse orientale (le terme « danse du ventre » vient du "rite de fertilité" mais en réalité tout le corps travaille) ou baladi (terme utilisé chez les Canadiens français) est une danse originaire du Moyen-Orient et des pays arabes, dansée essentiellement par des femmes, mais aussi, depuis toujours (et de plus en plus) par des hommes, à travers le monde. Ce sont les hommes qui sont les principaux "maitres" : Zaza Hassan, Tito, Mayodi, Wael Mansour. Ils ont souvent davantage de technique et de puissance et transmettent volontiers leurs connaissances.
En arabe, elle est appelée Raqs al sharqi (littéralement : danse orientale) et en turc Oryantal dansı, qui a donné le terme de « danse orientale ». Elle est reconnue comme l'une des plus anciennes danses du monde, surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban, Égypte, Turquie, Grèce, Syrie, Irak) et du Maghreb.
On pense que l'origine de cette danse remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l'ésotérisme[réf. nécessaire]. Très peu de sources valables d'informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour de l'origine et de l'évolution de cette danse. Elle se développe particulièrement en Égypte au Xe siècle avec l'arrivée d'une population d'Inde.
Suzanne de Soye : "Du temps des pharaons, les prêtresses sacrées faisaient tournoyer leur corps et ondulaient leur ventre afin que la déesse de l’amour et de la fécondité, vienne prendre possession d’elles ; ensuite la divinité qu’elles étaient devenues, s’offrait aux hommes."
C’est en 1926 que fût ouvert au Caire par la danseuse et actrice syrienne Badia Massabni, le premier cabaret égyptien “Le Casino Opéra”. Si de nos jours c’est la forme égyptienne qui domine dans les cours et spectacles, c’est en raison de la notoriété acquise par les danseuses égyptiennes lorsque le Caire devint capitale du spectacle dans les années 30.
On danse par inspiration ou par élévation (pour les Derviches, les chamans, les druides…).
Sa gestuelle rappelle celles des moudras indiens. Il n’existe pas de documents précis concernant les pas, la codification ou la chorégraphie.
Au sens large, le terme désigne la danse orientale sous toutes les formes qu'elle connaît aujourd'hui.
La danse orientale est adulée, aimée, reniée, voire interdite dans certains pays dont ceux d'origine. Les danseuses égyptiennes sont considérées comme des prostituées tandis qu'en Occident, les jeunes générations présentent cet art dans les théâtres.
Elle soulève parfois le voile du tabou et du sacré.
Les Français ont découvert la danse orientale lorsque les soldats de Bonaparte débarquèrent pendant la campagne d'Égypte. Venant d'une société relativement pudibonde, la moindre nudité leur était alors perçue comme un puissant aphrodisiaque[réf. nécessaire]. En voyant ces femmes se déhancher langoureusement, ils assimilèrent la danse orientale à une invitation à la prostitution et il est vrai que certaines prostituées se sont improvisées danseuses causant de graves préjudices à l'art. Plusieurs fois interdite, la danse du ventre devint dans les années 1930 le morceau de bravoure des comédies musicales égyptiennes.
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
La danse orientale
La danse orientale est traditionnellement pratiquée par les femmes, qui expriment par cet art leur féminité, leur vitalité, mais aussi leurs sentiments, joies et peines. Il en existe plusieurs styles, dépendant du pays d'origine, et aussi de multiples fusions émergentes. De façon générale, cette danse se caractérise par la dissociation des parties du corps (isolations) qui peuvent bouger indépendamment l'une de l'autre. Cet art compose aussi bien avec les rythmes saccadés que lents et fluides. Elle peut utiliser comme accessoire un voile (ou deux : double voile voire plus), des ailes d'isis (voile plissé), canne (Saadi: parodie de la danse des hommes (rasq tahtib) avec leurs bâtons), Melaya Leff (grande étoffe séparée au milieu par une broderie et décorée avec des paillettes dorées ou argentées), sagattes, Shamadan (candélabre porté sur la tête) ...
La pratique de la danse orientale est apparue en Europe et en Amérique dans les cabarets au milieu des années 1930 et années 1940, d'où est issu l'étincelant costume deux pièces brodé de pierres et de paillettes. Depuis les années 1990, cette danse connaît un essor fulgurant partout dans le monde.
Contrairement à ce que l'on peut penser, la danse orientale ne se limite pas à des mouvements du bassin. En effet, elle sollicite souplesse et tonicité du buste, des épaules, des bras, des mains, du bassin et du ventre. Elle permet de tonifier les cuisses, d'assouplir les articulations, de bien développer les abdominaux et d'entretenir le dos. Certains mouvements amples demandent une souplesse extrême du dos mais l'essentiel réside dans la contraction musculaire, si bien qu'on peut pratiquer cette danse à tout âge en fonction des limites de chaque danseuse ou danseur. En France on peut citer parmi les talents actuels: Sandra à Nice chorégraphe de renommée, enseigne et donne des stages dans le monde depuis plus de 25 ans, Fatima Chekkour et Leila Haddad sur Paris. Le célèbre danseur étoile Patrick Dupont a récemment dansé "oriental" à l'IMA et déclaré "Il est temps aussi que L’Orient et l’Occident se tiennent la main et que l’Orient puisse envahir les théâtres et montrer que la danse orientale n’est pas qu’une danse de cabaret mais plutôt une danse sacrée." Une chance inouïe que Patrick Dupont a pu offrir à l’Orient grâce à son nom
La pratique de la danse orientale est apparue en Europe et en Amérique dans les cabarets au milieu des années 1930 et années 1940, d'où est issu l'étincelant costume deux pièces brodé de pierres et de paillettes. Depuis les années 1990, cette danse connaît un essor fulgurant partout dans le monde.
Contrairement à ce que l'on peut penser, la danse orientale ne se limite pas à des mouvements du bassin. En effet, elle sollicite souplesse et tonicité du buste, des épaules, des bras, des mains, du bassin et du ventre. Elle permet de tonifier les cuisses, d'assouplir les articulations, de bien développer les abdominaux et d'entretenir le dos. Certains mouvements amples demandent une souplesse extrême du dos mais l'essentiel réside dans la contraction musculaire, si bien qu'on peut pratiquer cette danse à tout âge en fonction des limites de chaque danseuse ou danseur. En France on peut citer parmi les talents actuels: Sandra à Nice chorégraphe de renommée, enseigne et donne des stages dans le monde depuis plus de 25 ans, Fatima Chekkour et Leila Haddad sur Paris. Le célèbre danseur étoile Patrick Dupont a récemment dansé "oriental" à l'IMA et déclaré "Il est temps aussi que L’Orient et l’Occident se tiennent la main et que l’Orient puisse envahir les théâtres et montrer que la danse orientale n’est pas qu’une danse de cabaret mais plutôt une danse sacrée." Une chance inouïe que Patrick Dupont a pu offrir à l’Orient grâce à son nom
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Re: La danse à travers le temps
raqs al sharqui Sur la trace des Tziganes
Dans les villages égyptiens, on appelle une danseuse professionnelle une "raqasa" (de "raqs al sharqui" (raqasa, qui est aussi une insulte) oughaziya ("envahisseuse des coeurs" et au pluriel, ghawazi) ou . À l'origine, les ghawazi étaient des Tziganes. C'est maintenant un terme générique qui désigne les danseuses en général, et non plus une tribu particulière ou des tribus comme autrefois. Le rôle important qu'ont joué les tziganes dans l'évolution des danses profanes se retrouve dans la langue turque où le vieux terme de danseuse (cengi) vient de cingene (tzigane). « La vie est comme une Ghaziya, elle ne danse qu'un instant pour chacun. » (proverbe égyptien).
En Arabe égyptien, ghawazi signifie envahisseur ou étranger, et il est vrai que les Tziganes ont toujours vécu à la périphérie des villes et en marge de la société.
Leur origine fait polémique, mais il semble qu'elles venaient d'Inde, de la tribu des Nawar ("gitan" en arabe).
Dans les villages égyptiens, on appelle une danseuse professionnelle une "raqasa" (de "raqs al sharqui" (raqasa, qui est aussi une insulte) oughaziya ("envahisseuse des coeurs" et au pluriel, ghawazi) ou . À l'origine, les ghawazi étaient des Tziganes. C'est maintenant un terme générique qui désigne les danseuses en général, et non plus une tribu particulière ou des tribus comme autrefois. Le rôle important qu'ont joué les tziganes dans l'évolution des danses profanes se retrouve dans la langue turque où le vieux terme de danseuse (cengi) vient de cingene (tzigane). « La vie est comme une Ghaziya, elle ne danse qu'un instant pour chacun. » (proverbe égyptien).
En Arabe égyptien, ghawazi signifie envahisseur ou étranger, et il est vrai que les Tziganes ont toujours vécu à la périphérie des villes et en marge de la société.
Leur origine fait polémique, mais il semble qu'elles venaient d'Inde, de la tribu des Nawar ("gitan" en arabe).
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
la danse en Egypte
En Égypte, trois formes principales de la danse traditionnelle sont associées à la danse orientale : la danse populaire, la danse classique et la danse de cabaret. Les termes souvent utilisés sont, respectivement, Sha'abi, Baladi (ou Beledi) et Sharqi.
Le baladi est un style populaire des tribus arabes qui s'installèrent dans le nord de l'Égypte. Cependant, ce terme s'est vu attribuer une utilisation distincte pour la danse populaire qui continue à être exercée par les classes travailleuses de l'Égypte urbaine. Le style de danse qui tente plus rigoureusement de retenir les traditions populaires de la campagne ou des tribus est souvent appelée Ghawahzee. Les danseurs Ghawahzee ont aussi été connus pour être au cœur du conflit en Égypte sur la bienséance des danses performées en public. Les sœurs Mazin sont généralement réputées pour être les dernières pratiquantes authentiques de la danse Ghawahzee. Khayreyya Mazin est en 2009 la dernière de ces danseuses à continuer l'enseignement et la pratique du Ghawahzee1.
Le sharqi est basé sur le style baladi mais fut développé par Samia Gamal, Tahia Carioca, Neima Akef et d'autres danseurs dont la célébrité s'établit pendant l'âge d'or de l'industrie du film égyptienne. Ce style vint à être considéré comme le style classique de la danse égyptienne. Ces danseurs furent célèbres non seulement pour leurs rôles dans les films égyptiens, mais aussi pour leurs performances à l'« Opera Casino » ouvert en 1925 par Badia Masabni. Il s'agissait d'un endroit apprécié par les musiciens et choréographes d'influence d'Europe et des États-Unis qui s'engagèrent dans les performances et carrières des danseurs ; beaucoup des développements de l'âge d'or qui y furent conçus peuvent être considérés comme de nouveaux développements de la danse. Les danseurs suivants qui basèrent leurs styles en partie sur la danse de ces artistes sont Sohair Zaki, Fifi Abdou, Nagwa Fouad. Ils devinrent célèbres entre 1960 et 1980 et sont toujours populaires aujourd'hui. Quelques-uns de ces danseurs furent les premiers à choréographier et pratiquer des danses avec un « orchestre » complet et une mise en scène, ce qui a eu une grande influence sur ce qui est considéré comme le style « classique ».
Bien que les mouvements à la base du Raqs Sharqi n'aient pas changé, la forme de la danse continue à évoluer. Nelly Mazloum et Mahmoud Reda ont incorporé des éléments du ballet dans leurs danses et leur influence s'est fait sentir chez les danseurs égyptiens modernes.
Malgré le fait que les danseurs occidentaux voient l'Égypte comme le berceau de la danse orientale, les danseurs en Égypte ne sont pas bien vus par la société 2. Les Égyptiens ne considèrent pas la danse orientale comme une profession respectable et la plupart des danseurs donnant des performances pour les touristes en Égypte aujourd'hui sont des étrangers. Les danseurs n'ont pas le droit de pratiquer certains mouvements ou de travailler au sol et les danseuses doivent désormais cacher leur nombril. La télévision d'État égyptienne ne transmet plus de danse orientale. Un projet pour établir un institut d'État afin d'entraîner les danseurs en Égypte fut lourdement attaqué car, d'après le membre du parlement Farid Esmail, il « compromet sérieusement les traditions de la société égyptienne et viole clairement la constitution »3.
À cause de l'action des religieux et de certaines danseuses égyptiennes plus dénudées encore que les occidentales, qui se prostituent et offrent un spectacle lascif, parfois même vulgaire elles se font rejeter. La vision occidentale a heureusement changé la donne grâce notamment aux spectacles dansés dans les théâtres, cabaret et cinéma (Kaouther ben amor dans "Hors la loi") et aux cours (loisirs) enseignés dans les salles de sport.
Le baladi est un style populaire des tribus arabes qui s'installèrent dans le nord de l'Égypte. Cependant, ce terme s'est vu attribuer une utilisation distincte pour la danse populaire qui continue à être exercée par les classes travailleuses de l'Égypte urbaine. Le style de danse qui tente plus rigoureusement de retenir les traditions populaires de la campagne ou des tribus est souvent appelée Ghawahzee. Les danseurs Ghawahzee ont aussi été connus pour être au cœur du conflit en Égypte sur la bienséance des danses performées en public. Les sœurs Mazin sont généralement réputées pour être les dernières pratiquantes authentiques de la danse Ghawahzee. Khayreyya Mazin est en 2009 la dernière de ces danseuses à continuer l'enseignement et la pratique du Ghawahzee1.
Le sharqi est basé sur le style baladi mais fut développé par Samia Gamal, Tahia Carioca, Neima Akef et d'autres danseurs dont la célébrité s'établit pendant l'âge d'or de l'industrie du film égyptienne. Ce style vint à être considéré comme le style classique de la danse égyptienne. Ces danseurs furent célèbres non seulement pour leurs rôles dans les films égyptiens, mais aussi pour leurs performances à l'« Opera Casino » ouvert en 1925 par Badia Masabni. Il s'agissait d'un endroit apprécié par les musiciens et choréographes d'influence d'Europe et des États-Unis qui s'engagèrent dans les performances et carrières des danseurs ; beaucoup des développements de l'âge d'or qui y furent conçus peuvent être considérés comme de nouveaux développements de la danse. Les danseurs suivants qui basèrent leurs styles en partie sur la danse de ces artistes sont Sohair Zaki, Fifi Abdou, Nagwa Fouad. Ils devinrent célèbres entre 1960 et 1980 et sont toujours populaires aujourd'hui. Quelques-uns de ces danseurs furent les premiers à choréographier et pratiquer des danses avec un « orchestre » complet et une mise en scène, ce qui a eu une grande influence sur ce qui est considéré comme le style « classique ».
Bien que les mouvements à la base du Raqs Sharqi n'aient pas changé, la forme de la danse continue à évoluer. Nelly Mazloum et Mahmoud Reda ont incorporé des éléments du ballet dans leurs danses et leur influence s'est fait sentir chez les danseurs égyptiens modernes.
Malgré le fait que les danseurs occidentaux voient l'Égypte comme le berceau de la danse orientale, les danseurs en Égypte ne sont pas bien vus par la société 2. Les Égyptiens ne considèrent pas la danse orientale comme une profession respectable et la plupart des danseurs donnant des performances pour les touristes en Égypte aujourd'hui sont des étrangers. Les danseurs n'ont pas le droit de pratiquer certains mouvements ou de travailler au sol et les danseuses doivent désormais cacher leur nombril. La télévision d'État égyptienne ne transmet plus de danse orientale. Un projet pour établir un institut d'État afin d'entraîner les danseurs en Égypte fut lourdement attaqué car, d'après le membre du parlement Farid Esmail, il « compromet sérieusement les traditions de la société égyptienne et viole clairement la constitution »3.
À cause de l'action des religieux et de certaines danseuses égyptiennes plus dénudées encore que les occidentales, qui se prostituent et offrent un spectacle lascif, parfois même vulgaire elles se font rejeter. La vision occidentale a heureusement changé la donne grâce notamment aux spectacles dansés dans les théâtres, cabaret et cinéma (Kaouther ben amor dans "Hors la loi") et aux cours (loisirs) enseignés dans les salles de sport.
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
la danse "tsifteteli"
Le bien connu "tsifteteli" vestige de l'occupation de 400 ans du territoire grec par les Turcs et des vague successives d'immigration des grecs d’Anatolie qui ont quitté leur terre millénaire pour se réfugier en Attique. ils ont également ramenés des traditions très vivantes connu comme le "smyrneika". Le "tsifteteli" pourrait être considéré comme une forme légère de la danse du ventre. Il est caractérisé par des mouvements très sensuels suivant le rythme greco-orientale, pas de règles spécifiques mais une musique et une danse très anatolienne qui rappellent immanquablement le passé moyen-oriental de la Grèce.
Plus précisément le tsifteteli ( grec : τσιφτετέλι, turc : Çiftetelli), est un rythme et de danse de l'Anatolie et des Balkans avec un motif rythmique de 2 / 4. La danse est probablement d'origine turque d’ailleurs en turc cela signifie «double cordes ». Il y a également des suggestions que la danse existait déjà dans la Grèce antique, connue sous le nom de danse d'Aristophane. La musique byzantine au niveau de la danse est évidente. Il est répandu dans la Grèce et la Turquie, mais aussi dans l'ensemble des région de l'ancien Empire ottoman (Arabes du Moyen-Orient et du Maghreb) .
Plus précisément le tsifteteli ( grec : τσιφτετέλι, turc : Çiftetelli), est un rythme et de danse de l'Anatolie et des Balkans avec un motif rythmique de 2 / 4. La danse est probablement d'origine turque d’ailleurs en turc cela signifie «double cordes ». Il y a également des suggestions que la danse existait déjà dans la Grèce antique, connue sous le nom de danse d'Aristophane. La musique byzantine au niveau de la danse est évidente. Il est répandu dans la Grèce et la Turquie, mais aussi dans l'ensemble des région de l'ancien Empire ottoman (Arabes du Moyen-Orient et du Maghreb) .
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Les danses classiques de l'Inde
Les danses classiques de l'Inde sont les formes de danses décrites par le traité Nâtya-shâstra, c'est-à-dire :
* le Bharata natyam
Le bharata natyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l'Inde. L'origine du nom Bharata natyam provient de Bharata, le nom indien de l'Inde et de natyam, le mot tamoul pour danse (en réalité bharatanatyam signifie "danse musique theatre" mais ce mot réunissant les trois n'a pas d'équivalent en français). C'est l'une des plus anciennes danses indiennes. Art martial à la base, elle était liée aux pratiques religieuses dès son origine. Avec le temps, elle fut interdite sous la domination anglaise, mais autorisée dans les comptoirs français (Sud du pays).
Elle a été sauvée, au début du XXe siècle, d'un oubli presque total. Rukmini Devi Arundale (1904-1986), qui lança en 1936 la Fondation Kalakshetra près de Chennai, a ainsi joué un rôle majeur dans la sauvegarde de cet art millénaire.
Le bharata natyam est une danse de soliste dont l'apprentissage est très difficile et très long. Souvent enseignée aujourd'hui aux jeunes filles, elle est restée ouverte aux garçons
* l'Odissi
L'Odissi est répertoriée comme danse classique de l'Orissa. Les danses classiques indiennes, dont le bharata natyam, se réfèrent à la dramaturgie antique indienne, dont un des textes clé est le Nâtya-shâstra, et revendiquent leur spécificité selon des styles régionaux. Cette catégorie de "danse classique indienne", née au cours du XXe siècle dans le cadre de la montée des mouvements nationalistes indiens, s'appuie sur l'idée d'une pratique de la danse dans l'Inde antique dans les temps anciens, largement documentée par des vestiges archéologiques.
Ainsi, les bas-reliefs de Khandagiri et Udaygiri près de Bhubaneswar, dans lesquels plusieurs scènes de danse sont clairement visibles, ont servi à appuyer l'idée que la pratique de la danse en Orissa était en vogue il y a plus de 2000 ans. Par ailleurs, l'Odissi se réfère largement au culte local de la divinité Jagannath (Krishna). C'est ainsi qu'elle se revendique l'héritière des danses des maharis (servantes du temple de Jagannath à Puri au même titre que les devadâsî) et des danses de jeunes garçons nommés gotipua. Toutefois, c'est en parallèle avec le "revival" ou "renouveau" de la danse Odissi aux alentours des années 1950, que les maharis ont graduellement cessé d'assurer leur relève dans le temple de Jagannath, et leur tradition est peu à peu entrée dans l'histoire.
Au cours du "revival", à partir des années 1950, c'est à partir des manuscrits oriya traitant de la danse, et de l'étude des représentations des temples, notamment celles du hall de danse du temple de Sûrya de Konârak, mais aussi de traditions vivantes comme la danse des gotipua, que les chorégraphes ont créé la danse Odissi dans sa forme actuelle. L'Odissi doit sa reconnaissance de danse classique au fait qu'elle soit considérée conforme aux traditions chorégraphiques de textes dramaturgiques anciens comme le Natyashastra.
Une de ses positions saillantes est le tribhang: le corps de la danseuse est divisé en trois parties. Par ailleurs, au cours de la danse, la tête, le buste et le torse exécutent des mouvements complexes et raffinés, et l'expression des émotions est un élément important, car l'Odissi est accompagné d'un récital poétique sur le thème de l'amour entre Krishna et Radha. Tout cela demande une forte aptitude physique de la part des danseuses. La musique est régionale, du type "odissi", en contraste avec les musiques carnatiques et hindoustanies.
Aujourd'hui un centre de recherche, l'Odissi Research Center, à Bhubaneswar, est consacré à cette forme de danse, et de nombreux festivals, dont le festival de Konarâk, lui procurent des plateformes publiques.
* le Mohiniattam
Le Mohiniyattam (également appelé Mohiniattam ou mohiniattom), littéralement « danse de l’enchanteresse », est une danse sacrée pratiquée dans le sud-ouest de l'Inde. C'est une des huit formes de la danse classique indienne. Le terme Mohiniyattam provient des mots "Mohini" qui signifie "la femme qui charme la vue" et "attam" qui désigne la grâce des mouvements. Ainsi, «Mohiniyattam» peut être traduit par "danse de l'enchanteresse".
Jadis, le Mohiniattam était pratiqué par les devadâsî dans les temples du Kerala. Le mohiniattam retrace deux histoires de la mythologie hindoue, mettant en scène le dieu Vishnou. Dans la première, Vishnou prend la forme d'une mohini pour ensorceler les démons asura qui avaient volé aux dieux le nectar d'immortalité. Devant les démons fascinés, Vishnou distribue l'amrita aux autres dieux. Dans un autre récit, Vishnou se transforme en mohini pour troubler l'esprit de Bhasmasura et délivrer le dieu Shiva retenu prisonnier par le démon.
Le mohiniattam se caractérise par des mouvements amples et délicats, et des gestes extrêmement gracieux de la tête et des mains. Les mouvements des yeux et l'expression du regard ont une importance particulière, car la danseuse doit ensorceler l'esprit sans éveiller la sensualité. On rencense une quarantaine de mouvements spécifiques au mohiniattam, dont l'ensemble est dénommé atavukal. La danseuse est généralement vêtue d'un sari blanc à bordure dorées, le kasavu.
* le Kuchipudi
Le kuchipudi est une danse indienne, née dans le village de Kuchipudi dans l'État de l'Andhra Pradesh (sud de l'Inde). Comme la plupart des danses classiques indiennes, il se jouait dans les temples et en groupe. Autrefois cette danse était réservée aux brahmanes qui tenaient aussi les rôles féminins. Aujourd'hui, le kuchipudi peut être dansé par les femmes et même en solo. Son apprentissage dure environ 7 ans.
De manière générale, le kuchipudi commence toujours par des prières et des offrandes traditionnelles. Les danseuses, caractérisées par leur maquillage et leur costume, se présentent par le Daru. C'est une scène dansée qui met en valeur l'habileté des danseurs.
Le kuchipudi tient sa renommée à la fluidité des mouvements des danseurs. Il est accompagné d'une musique du type carnatique très rythmé. La chorégraphie est constituée de gestuelle rythmique et de mouvement du visage. On peut apercevoir des dialogues entre les danseurs.
L'orchestre qui les accompagne est lui composé de musiciens, d'un chanteur et d'un nattuvanar (la personne qui dirige l'orchestre et le chanteur).
Parmi les nombreuses figures qui composent cette représentation, on peut noter la présence du tarangam. C'est une figure que l'on qualifie d'interprète danse qui danse autour du plateau en balançant un pot rempli d'eau…
Célèbres interprètes de kuchipudi : Yaamini Krishnamurthy, Swapnasundri, Radha et Raja Reddy.
On y inclut parfois les danses classiques de l'Assam :
* le Sattriya
la danse Savaguwa et Rang-guwa Ojapali
le Dewgharar Dev-Natir Nritya
* le Kathak, la danse de l'Inde du Nord d'origine perse.
Le kathak est une danse pure et narrative, traditionnelle du nord de l'Inde.
D'origine religieuse, le kathak évolua durant la période islamique vers une forme plus divertissante. Le kathak actuel est ainsi une synthèse de deux sources : sacrée et séculière. Le mot kathak nom est dérivé du mot sanscrit katha qui signifie histoire, ou de katthaka qui signifie celui/celle qui raconte une histoire.
Les conteurs (kathakara) étaient attachés aux temples dans l'Uttar Pradesh, où naquit Krishna. Les textes sacrés, le Ramayana ou la Bhagavad-Gita, étaient chantés et mimés pour être transmis à un public illettré. Après l'introduction propitiatoire, les passages de danse pure et narrative alternent, et les mouvements circulaires des mains et des poignets confèrent à cet art un style caractéristique. La danse commence progressivement et le rythme s'accélère. Moins rigide que le Bharata natyam, le kathak ne laisse néanmoins que peu de place à l'improvisation. Le danseur doit posséder de grandes qualités physiques tout en gardant une certaine grâce malgré la vitesse d'exécution de sa danse. De plus le kathak s'appuie tout autant sur les mouvements des pieds que ceux des mains. La kathak est également caractérisé par des mouvements de pirouettes et différentes postures dites "statuesques".
Au nombre des interprètes célèbres du kathak, on compte Shambhu Maharaj, Sunder Prasad, Birju Maharaj, Damayanti Joshi, Gopi Krishan et plus récemment le danseur et chorégraphe contemporain britannique Akram Khan.
( ( Il y a beaucoup de similarités entre le Kathak et le Flamenco.
* Le Manipuri
Le manipuri est originaire de l'État de Manipur (nord-est de l'Inde). C'est une danse locale et traditionnelle jouée dans les temples.
La tenue des danseuses de manipuri constitue un élément à part entière. Elles sont vêtues de voiles et d'une robe très large sur laquelle sont posés de petits miroirs circulaires. Cette danse se veut plus théâtrale que les autres danses traditionnelles indiennes. Elle est basée sur un rythme lent ; le visage de la danseuse reste immobile, affichant un regard insouciant et un sourire satisfait. La danseuse est accompagnée d'un musicien percussionniste qui danse lui aussi tout en jouant de son instrument. Il est torse nu, et contrairement à la danseuse, ses mouvements sont beaucoup plus rapide, plus rythmés, ce qui crée un fort contraste entre les deux danseurs.
* le Bharata natyam
Le bharata natyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l'Inde. L'origine du nom Bharata natyam provient de Bharata, le nom indien de l'Inde et de natyam, le mot tamoul pour danse (en réalité bharatanatyam signifie "danse musique theatre" mais ce mot réunissant les trois n'a pas d'équivalent en français). C'est l'une des plus anciennes danses indiennes. Art martial à la base, elle était liée aux pratiques religieuses dès son origine. Avec le temps, elle fut interdite sous la domination anglaise, mais autorisée dans les comptoirs français (Sud du pays).
Elle a été sauvée, au début du XXe siècle, d'un oubli presque total. Rukmini Devi Arundale (1904-1986), qui lança en 1936 la Fondation Kalakshetra près de Chennai, a ainsi joué un rôle majeur dans la sauvegarde de cet art millénaire.
Le bharata natyam est une danse de soliste dont l'apprentissage est très difficile et très long. Souvent enseignée aujourd'hui aux jeunes filles, elle est restée ouverte aux garçons
* l'Odissi
L'Odissi est répertoriée comme danse classique de l'Orissa. Les danses classiques indiennes, dont le bharata natyam, se réfèrent à la dramaturgie antique indienne, dont un des textes clé est le Nâtya-shâstra, et revendiquent leur spécificité selon des styles régionaux. Cette catégorie de "danse classique indienne", née au cours du XXe siècle dans le cadre de la montée des mouvements nationalistes indiens, s'appuie sur l'idée d'une pratique de la danse dans l'Inde antique dans les temps anciens, largement documentée par des vestiges archéologiques.
Ainsi, les bas-reliefs de Khandagiri et Udaygiri près de Bhubaneswar, dans lesquels plusieurs scènes de danse sont clairement visibles, ont servi à appuyer l'idée que la pratique de la danse en Orissa était en vogue il y a plus de 2000 ans. Par ailleurs, l'Odissi se réfère largement au culte local de la divinité Jagannath (Krishna). C'est ainsi qu'elle se revendique l'héritière des danses des maharis (servantes du temple de Jagannath à Puri au même titre que les devadâsî) et des danses de jeunes garçons nommés gotipua. Toutefois, c'est en parallèle avec le "revival" ou "renouveau" de la danse Odissi aux alentours des années 1950, que les maharis ont graduellement cessé d'assurer leur relève dans le temple de Jagannath, et leur tradition est peu à peu entrée dans l'histoire.
Au cours du "revival", à partir des années 1950, c'est à partir des manuscrits oriya traitant de la danse, et de l'étude des représentations des temples, notamment celles du hall de danse du temple de Sûrya de Konârak, mais aussi de traditions vivantes comme la danse des gotipua, que les chorégraphes ont créé la danse Odissi dans sa forme actuelle. L'Odissi doit sa reconnaissance de danse classique au fait qu'elle soit considérée conforme aux traditions chorégraphiques de textes dramaturgiques anciens comme le Natyashastra.
Une de ses positions saillantes est le tribhang: le corps de la danseuse est divisé en trois parties. Par ailleurs, au cours de la danse, la tête, le buste et le torse exécutent des mouvements complexes et raffinés, et l'expression des émotions est un élément important, car l'Odissi est accompagné d'un récital poétique sur le thème de l'amour entre Krishna et Radha. Tout cela demande une forte aptitude physique de la part des danseuses. La musique est régionale, du type "odissi", en contraste avec les musiques carnatiques et hindoustanies.
Aujourd'hui un centre de recherche, l'Odissi Research Center, à Bhubaneswar, est consacré à cette forme de danse, et de nombreux festivals, dont le festival de Konarâk, lui procurent des plateformes publiques.
* le Mohiniattam
Le Mohiniyattam (également appelé Mohiniattam ou mohiniattom), littéralement « danse de l’enchanteresse », est une danse sacrée pratiquée dans le sud-ouest de l'Inde. C'est une des huit formes de la danse classique indienne. Le terme Mohiniyattam provient des mots "Mohini" qui signifie "la femme qui charme la vue" et "attam" qui désigne la grâce des mouvements. Ainsi, «Mohiniyattam» peut être traduit par "danse de l'enchanteresse".
Jadis, le Mohiniattam était pratiqué par les devadâsî dans les temples du Kerala. Le mohiniattam retrace deux histoires de la mythologie hindoue, mettant en scène le dieu Vishnou. Dans la première, Vishnou prend la forme d'une mohini pour ensorceler les démons asura qui avaient volé aux dieux le nectar d'immortalité. Devant les démons fascinés, Vishnou distribue l'amrita aux autres dieux. Dans un autre récit, Vishnou se transforme en mohini pour troubler l'esprit de Bhasmasura et délivrer le dieu Shiva retenu prisonnier par le démon.
Le mohiniattam se caractérise par des mouvements amples et délicats, et des gestes extrêmement gracieux de la tête et des mains. Les mouvements des yeux et l'expression du regard ont une importance particulière, car la danseuse doit ensorceler l'esprit sans éveiller la sensualité. On rencense une quarantaine de mouvements spécifiques au mohiniattam, dont l'ensemble est dénommé atavukal. La danseuse est généralement vêtue d'un sari blanc à bordure dorées, le kasavu.
* le Kuchipudi
Le kuchipudi est une danse indienne, née dans le village de Kuchipudi dans l'État de l'Andhra Pradesh (sud de l'Inde). Comme la plupart des danses classiques indiennes, il se jouait dans les temples et en groupe. Autrefois cette danse était réservée aux brahmanes qui tenaient aussi les rôles féminins. Aujourd'hui, le kuchipudi peut être dansé par les femmes et même en solo. Son apprentissage dure environ 7 ans.
De manière générale, le kuchipudi commence toujours par des prières et des offrandes traditionnelles. Les danseuses, caractérisées par leur maquillage et leur costume, se présentent par le Daru. C'est une scène dansée qui met en valeur l'habileté des danseurs.
Le kuchipudi tient sa renommée à la fluidité des mouvements des danseurs. Il est accompagné d'une musique du type carnatique très rythmé. La chorégraphie est constituée de gestuelle rythmique et de mouvement du visage. On peut apercevoir des dialogues entre les danseurs.
L'orchestre qui les accompagne est lui composé de musiciens, d'un chanteur et d'un nattuvanar (la personne qui dirige l'orchestre et le chanteur).
Parmi les nombreuses figures qui composent cette représentation, on peut noter la présence du tarangam. C'est une figure que l'on qualifie d'interprète danse qui danse autour du plateau en balançant un pot rempli d'eau…
Célèbres interprètes de kuchipudi : Yaamini Krishnamurthy, Swapnasundri, Radha et Raja Reddy.
On y inclut parfois les danses classiques de l'Assam :
* le Sattriya
la danse Savaguwa et Rang-guwa Ojapali
le Dewgharar Dev-Natir Nritya
* le Kathak, la danse de l'Inde du Nord d'origine perse.
Le kathak est une danse pure et narrative, traditionnelle du nord de l'Inde.
D'origine religieuse, le kathak évolua durant la période islamique vers une forme plus divertissante. Le kathak actuel est ainsi une synthèse de deux sources : sacrée et séculière. Le mot kathak nom est dérivé du mot sanscrit katha qui signifie histoire, ou de katthaka qui signifie celui/celle qui raconte une histoire.
Les conteurs (kathakara) étaient attachés aux temples dans l'Uttar Pradesh, où naquit Krishna. Les textes sacrés, le Ramayana ou la Bhagavad-Gita, étaient chantés et mimés pour être transmis à un public illettré. Après l'introduction propitiatoire, les passages de danse pure et narrative alternent, et les mouvements circulaires des mains et des poignets confèrent à cet art un style caractéristique. La danse commence progressivement et le rythme s'accélère. Moins rigide que le Bharata natyam, le kathak ne laisse néanmoins que peu de place à l'improvisation. Le danseur doit posséder de grandes qualités physiques tout en gardant une certaine grâce malgré la vitesse d'exécution de sa danse. De plus le kathak s'appuie tout autant sur les mouvements des pieds que ceux des mains. La kathak est également caractérisé par des mouvements de pirouettes et différentes postures dites "statuesques".
Au nombre des interprètes célèbres du kathak, on compte Shambhu Maharaj, Sunder Prasad, Birju Maharaj, Damayanti Joshi, Gopi Krishan et plus récemment le danseur et chorégraphe contemporain britannique Akram Khan.
( ( Il y a beaucoup de similarités entre le Kathak et le Flamenco.
* Le Manipuri
Le manipuri est originaire de l'État de Manipur (nord-est de l'Inde). C'est une danse locale et traditionnelle jouée dans les temples.
La tenue des danseuses de manipuri constitue un élément à part entière. Elles sont vêtues de voiles et d'une robe très large sur laquelle sont posés de petits miroirs circulaires. Cette danse se veut plus théâtrale que les autres danses traditionnelles indiennes. Elle est basée sur un rythme lent ; le visage de la danseuse reste immobile, affichant un regard insouciant et un sourire satisfait. La danseuse est accompagnée d'un musicien percussionniste qui danse lui aussi tout en jouant de son instrument. Il est torse nu, et contrairement à la danseuse, ses mouvements sont beaucoup plus rapide, plus rythmés, ce qui crée un fort contraste entre les deux danseurs.
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Le flamenco
Le flamenco est un genre musical et une danse, créé par le peuple andalou, sur la base d'un folklore populaire issu des diverses cultures qui s'épanouirent au long des siècles en Andalousie. Le flamenco date du XVIIIe siècle.
À l'origine, le flamenco consistait en un simple chant a cappella (cantes a palo seco (en)) dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Les claquements des mains pour accompagner s'appellent palmas, la danse, el baile (bailaor pour le danseur), la percussion se fait souvent avec le cajon, avec les pieds (zapateado, une sorte de claqué) et avec les castagnettes. La guitare classique en français est la guitare flamenca. La musique peut être nommée le toque.
Le flamenco a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO le 16 novembre 2010
Il existe de nombreuses théories concernant la genèse exacte du terme « flamenco ».
Blas Infante dans son livre Origines du flamenco défendait l'hypothèse que le mot « flamenco » dérivait des termes arabes felah-menkoub, qui associés signifient « paysan errant ». Il reprenait une terminologie déjà proposée à partir du mot fallah, et déclinée aussi en felahikum ou felagmenku. Cependant les flamencologues ont rejeté cette thèse, remarquant que le mot flamenco n'est apparu qu'au XIXe siècle à une époque où l'influence arabe sur la langue espagnole avait disparu2.
Une autre théorie affirme que le flamenco était le nom d’un couteau ou d’un poignard. Dans la saynète El Soldado Fanfarrón, écrite par González del Castillo au XVIIIe siècle, on peut lire: El melitar, que sacó para mi esposo, un flamenco (« Le militaire, qui sortit pour mon époux, un flamenco »). Dans une autre copla (chanson) reprise par Rodríguez Marín, il dit : Si me s’ajuma er pescao (« Si le poisson brûle) / y desenvaino er flamenco (« et si je dégaine mon flamenco) / con cuarenta puñalás (« avec 40 coups de poignard ») / se iba a rematar el cuento (« l'histoire allait se terminer »). Cependant, cette hypothèse ne s’est jamais faite une place.
L’hypothèse selon laquelle le nom avait été donné au genre pour l’oiseau appelé flamenco (Flamant rose) est due à Rodríguez Marín. Il justifia sa position en argumentant que les chanteurs interprétaient le chant avec une veste courte, qu’ils étaient grands et brisés à la taille. C’était la raison majeure pour laquelle ils ressemblaient à l’échassier du même nom.
De même que les précédentes, la théorie dirigée par des experts tels que Hipólito Rossy ou Carlos Almendro dans laquelle on affirme que nous devons le mot flamenco à la musique polyphonique de l’Espagne au XVIe siècle qui se serait développée sous l'influence des Pays-Bas, c’est-à-dire, avec les anciennes Flandres (flamenco étant la traduction espagnole de flamand), n’a toujours pas été vérifiée. Cette théorie fut également défendue, bien que nuancée, par le voyageur romantique George Borrow et par Hugo Schuchard, entre autres. Selon ces écrivains-là, on croyait dans le passé, que les Gitans étaient d’origine germanique. Cela explique la raison pour laquelle ils auraient pu être appelés Flamencos.
Enfin, il existe deux hypothèses moins engagées. Antonio Machado et Álvarez Demófilo disent que « Les Gitans appellent les Andalous gachós et que ceux-ci appellent les Gitans flamencos, sans savoir la cause de cette dénomination ». Manuel García Matos, quant à lui, affirme : « Flamenco provient de l’argot employé à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle pour cataloguer tout ce qui signifie ostentatoire, prétentieux ou fanfaron ou, comme nous pourrions le déterminer d’une façon très andalouse, echao p’alante ("débrouillard") ». Pour ce même auteur, ce serait un mot germanique qui signifierait « flamboyant », « ardent ».
Historique et influence:
Le flamenco, selon certains auteurs, trouverait son origine dans trois cultures : arabo-musulmane, juive et andalouse chrétienne. L'origine arabo-musulmane est démontrée. Bien que les conquérants Berbères almohades préconisaient l'orthodoxie religieuse, ils ont emporté avec eux l'art du flamenco. L'origine de cette musique doit aussi être recherchée dans l'ethnologie du peuple qui l'a conservée et transmise, c'est-à-dire le peuple Gitan. Les Gitans, originaires de l'Inde, ont conservé de larges franges de leur culture d'origine, à savoir la langue (le Calé) et la musique. Une étude comparative de la danse indienne (Bharata natyam, Mudras et surtout Kathak) et la danse flamenca (par exemple Carmen Amaya) permet de dégager des similitudes exactes. Exégètes, musicologues, chercheurs, s'accordent à penser aujourd'hui que Triana (quartier de Séville), est le berceau du flamenco. C'est en effet dans cette ville que poètes et musiciens trouvèrent refuge vers le XVIe siècle. D'autres sources, telle la bibliothèque de Séville, fait remonter la venue de troubadours « réfugiés » en raison de persécutions au XIIIe siècle.
Il est souvent dit que le flamenco est né des Gitans. Ce qui, comme le souligne Michel Dieuzaide n'est pas tout à fait exact, et de nuancer : « Le flamenco ne se confond pas avec les Gitans, il s'en faut ; les payos (ou gadgé pour les Roms), y jouent un rôle important, mais les Gitans lui donnent son style ». Certains historiens considèrent que les Gitans par nomadisme, ont fortement contribué à la diffusion du flamenco en arrivant en Espagne, au début du XVe siècle. Ils ne furent pas seulement les diffuseurs de cet art, mais les importateurs de la sémantique flamenca, dont la source est indienne, aussi bien pour la danse que la musique.
Selon certains musicologues, les Gitans intégrèrent les diverses sonorités musulmanes, telles que nous pouvons encore les entendre de nos jours, avec el Hadj Abdelkrim Raïs 1, tout en en modifiant le rythme. Mais il se pourrait que le mimétisme ait opéré en sens contraire, et que le flamenco devenu populaire en Espagne, ait été influencé par la culture arabe qui en a reproduit les intonations. Il est en effet connu (Ibn' Khaldun) que le monde arabe a exercé une vive influence en Espagne, à la fois par ses auteurs, penseurs et musiciens. Les meilleurs locuteurs arabophones au XVIe siècle étaient, du moins l'affirme l'historien Ibn' Khaldun, les andalous. Ainsi, c'est en Espagne que le monde musulman a eu ses meilleurs philosophes et penseurs. La musique flamenca, produit typique de la terre d'Espagne, exerça son influence en terre d'Islam lors des exils (décret d'Alhambra en 1610). Il convient donc légitiment de s'interroger : qui influence qui dans l'élaboration d'un art et ne point passer sous silence l'influence indienne directe qui conditionne la culture Gitane. Les Gitans s'inspirent également des cantiques liturgiques chrétiens mozarabes, ou « rites mozarabes », dont la présence est attestée dès le début du IXe siècle. Ces liturgies seront remplacées (pour ne pas dire interdites) vers le début du XIe siècle par les papes qui se succéderont, ainsi que par les rois de Castille et d'Aragon. Elles seront de nouveau autorisées au XVIe siècle par l'évêque Cisneros de la cathédrale de Tolède, qui voit là une bonne façon de ramener au bercail les « Infidèles ». Le Mozarabe apparaît pleinement dans la poésie des troubadours appelée « muwachchaha », terme que l'on retrouve déformé dans la langue Rom sous la forme « muvaachaha ».
À la fin du XVIIe début du XVIIIe, le flamenco commence à être reconnu et revendiqué par les exclus et les déshérités. Le chant seul, comme dans la tonà servait à dissimuler des remarques et critiques d'ordre politique. Ce n'est qu'au milieu du XVIIIe et au XIXe siècle, que ce dernier commencera à être reconnu, et à avoir un rôle social et culturel, qui s'exprimera d'abord dans les lieux de travail, entre amis, ou dans les réunions familiales. Il est parfois écrit que le flamenco fut popularisé à la fin du XVIIIe siècle à Jerez-de-la-Frontera en Andalousie, par Tio Luis el de la Juliana. C'est en transportant de l'eau depuis la source des Albarizones jusqu’à Jerez que le cantaor créait ses chants. Son nom a créé de nombreux conflits entre les flamencologues d’antan, car sa biographie n’a jamais pu faire l’objet d’un consensus. Aujourd’hui, cette discussion n’a plus la même perfection car il est toujours impossible de démontrer le fait même qu’il ait existé. C'est à Triana, que s'ouvriront les premiers tablaos, ancêtres des cafés-concerts. Mais le succès du flamenco a aussi son revers. Il perdra dans les années 1920, jusqu’à environ 1950 - date de son renouveau - son âme. Mêlé à un pseudo folklore de « bas étage », il ne servira qu'à plaire à un public toujours plus nombreux, en recherche de trivialités.
Il faudra attendre les années 1950, afin que soit entrepris un travail important pour faire découvrir aux amateurs, les plus belles et vibrantes pages du flamenco passé, notamment par la première grande anthologie du flamenco éditée par Ducretet-Thomson qui obtint le prix Charles-Cros en 1956. Mario Bois, propose en 1985 à « Chant du Monde » de créer une anthologie. Les archives discographiques des plus grands interprètes couvrent une vingtaine de volumes. Pour ce dernier, le travail a été très difficile : « Comment trouver cette musique dans le labyrinthe de l'édition ? On peut dire que 80 % de ce que l'on entend est médiocre, 15 % est de « bonne volonté », mais le reste, rarissime, est d'une force, d'une flamboyance fascinantes ».
À l'origine, le flamenco consistait en un simple chant a cappella (cantes a palo seco (en)) dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Les claquements des mains pour accompagner s'appellent palmas, la danse, el baile (bailaor pour le danseur), la percussion se fait souvent avec le cajon, avec les pieds (zapateado, une sorte de claqué) et avec les castagnettes. La guitare classique en français est la guitare flamenca. La musique peut être nommée le toque.
Le flamenco a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO le 16 novembre 2010
Il existe de nombreuses théories concernant la genèse exacte du terme « flamenco ».
Blas Infante dans son livre Origines du flamenco défendait l'hypothèse que le mot « flamenco » dérivait des termes arabes felah-menkoub, qui associés signifient « paysan errant ». Il reprenait une terminologie déjà proposée à partir du mot fallah, et déclinée aussi en felahikum ou felagmenku. Cependant les flamencologues ont rejeté cette thèse, remarquant que le mot flamenco n'est apparu qu'au XIXe siècle à une époque où l'influence arabe sur la langue espagnole avait disparu2.
Une autre théorie affirme que le flamenco était le nom d’un couteau ou d’un poignard. Dans la saynète El Soldado Fanfarrón, écrite par González del Castillo au XVIIIe siècle, on peut lire: El melitar, que sacó para mi esposo, un flamenco (« Le militaire, qui sortit pour mon époux, un flamenco »). Dans une autre copla (chanson) reprise par Rodríguez Marín, il dit : Si me s’ajuma er pescao (« Si le poisson brûle) / y desenvaino er flamenco (« et si je dégaine mon flamenco) / con cuarenta puñalás (« avec 40 coups de poignard ») / se iba a rematar el cuento (« l'histoire allait se terminer »). Cependant, cette hypothèse ne s’est jamais faite une place.
L’hypothèse selon laquelle le nom avait été donné au genre pour l’oiseau appelé flamenco (Flamant rose) est due à Rodríguez Marín. Il justifia sa position en argumentant que les chanteurs interprétaient le chant avec une veste courte, qu’ils étaient grands et brisés à la taille. C’était la raison majeure pour laquelle ils ressemblaient à l’échassier du même nom.
De même que les précédentes, la théorie dirigée par des experts tels que Hipólito Rossy ou Carlos Almendro dans laquelle on affirme que nous devons le mot flamenco à la musique polyphonique de l’Espagne au XVIe siècle qui se serait développée sous l'influence des Pays-Bas, c’est-à-dire, avec les anciennes Flandres (flamenco étant la traduction espagnole de flamand), n’a toujours pas été vérifiée. Cette théorie fut également défendue, bien que nuancée, par le voyageur romantique George Borrow et par Hugo Schuchard, entre autres. Selon ces écrivains-là, on croyait dans le passé, que les Gitans étaient d’origine germanique. Cela explique la raison pour laquelle ils auraient pu être appelés Flamencos.
Enfin, il existe deux hypothèses moins engagées. Antonio Machado et Álvarez Demófilo disent que « Les Gitans appellent les Andalous gachós et que ceux-ci appellent les Gitans flamencos, sans savoir la cause de cette dénomination ». Manuel García Matos, quant à lui, affirme : « Flamenco provient de l’argot employé à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle pour cataloguer tout ce qui signifie ostentatoire, prétentieux ou fanfaron ou, comme nous pourrions le déterminer d’une façon très andalouse, echao p’alante ("débrouillard") ». Pour ce même auteur, ce serait un mot germanique qui signifierait « flamboyant », « ardent ».
Historique et influence:
Le flamenco, selon certains auteurs, trouverait son origine dans trois cultures : arabo-musulmane, juive et andalouse chrétienne. L'origine arabo-musulmane est démontrée. Bien que les conquérants Berbères almohades préconisaient l'orthodoxie religieuse, ils ont emporté avec eux l'art du flamenco. L'origine de cette musique doit aussi être recherchée dans l'ethnologie du peuple qui l'a conservée et transmise, c'est-à-dire le peuple Gitan. Les Gitans, originaires de l'Inde, ont conservé de larges franges de leur culture d'origine, à savoir la langue (le Calé) et la musique. Une étude comparative de la danse indienne (Bharata natyam, Mudras et surtout Kathak) et la danse flamenca (par exemple Carmen Amaya) permet de dégager des similitudes exactes. Exégètes, musicologues, chercheurs, s'accordent à penser aujourd'hui que Triana (quartier de Séville), est le berceau du flamenco. C'est en effet dans cette ville que poètes et musiciens trouvèrent refuge vers le XVIe siècle. D'autres sources, telle la bibliothèque de Séville, fait remonter la venue de troubadours « réfugiés » en raison de persécutions au XIIIe siècle.
Il est souvent dit que le flamenco est né des Gitans. Ce qui, comme le souligne Michel Dieuzaide n'est pas tout à fait exact, et de nuancer : « Le flamenco ne se confond pas avec les Gitans, il s'en faut ; les payos (ou gadgé pour les Roms), y jouent un rôle important, mais les Gitans lui donnent son style ». Certains historiens considèrent que les Gitans par nomadisme, ont fortement contribué à la diffusion du flamenco en arrivant en Espagne, au début du XVe siècle. Ils ne furent pas seulement les diffuseurs de cet art, mais les importateurs de la sémantique flamenca, dont la source est indienne, aussi bien pour la danse que la musique.
Selon certains musicologues, les Gitans intégrèrent les diverses sonorités musulmanes, telles que nous pouvons encore les entendre de nos jours, avec el Hadj Abdelkrim Raïs 1, tout en en modifiant le rythme. Mais il se pourrait que le mimétisme ait opéré en sens contraire, et que le flamenco devenu populaire en Espagne, ait été influencé par la culture arabe qui en a reproduit les intonations. Il est en effet connu (Ibn' Khaldun) que le monde arabe a exercé une vive influence en Espagne, à la fois par ses auteurs, penseurs et musiciens. Les meilleurs locuteurs arabophones au XVIe siècle étaient, du moins l'affirme l'historien Ibn' Khaldun, les andalous. Ainsi, c'est en Espagne que le monde musulman a eu ses meilleurs philosophes et penseurs. La musique flamenca, produit typique de la terre d'Espagne, exerça son influence en terre d'Islam lors des exils (décret d'Alhambra en 1610). Il convient donc légitiment de s'interroger : qui influence qui dans l'élaboration d'un art et ne point passer sous silence l'influence indienne directe qui conditionne la culture Gitane. Les Gitans s'inspirent également des cantiques liturgiques chrétiens mozarabes, ou « rites mozarabes », dont la présence est attestée dès le début du IXe siècle. Ces liturgies seront remplacées (pour ne pas dire interdites) vers le début du XIe siècle par les papes qui se succéderont, ainsi que par les rois de Castille et d'Aragon. Elles seront de nouveau autorisées au XVIe siècle par l'évêque Cisneros de la cathédrale de Tolède, qui voit là une bonne façon de ramener au bercail les « Infidèles ». Le Mozarabe apparaît pleinement dans la poésie des troubadours appelée « muwachchaha », terme que l'on retrouve déformé dans la langue Rom sous la forme « muvaachaha ».
À la fin du XVIIe début du XVIIIe, le flamenco commence à être reconnu et revendiqué par les exclus et les déshérités. Le chant seul, comme dans la tonà servait à dissimuler des remarques et critiques d'ordre politique. Ce n'est qu'au milieu du XVIIIe et au XIXe siècle, que ce dernier commencera à être reconnu, et à avoir un rôle social et culturel, qui s'exprimera d'abord dans les lieux de travail, entre amis, ou dans les réunions familiales. Il est parfois écrit que le flamenco fut popularisé à la fin du XVIIIe siècle à Jerez-de-la-Frontera en Andalousie, par Tio Luis el de la Juliana. C'est en transportant de l'eau depuis la source des Albarizones jusqu’à Jerez que le cantaor créait ses chants. Son nom a créé de nombreux conflits entre les flamencologues d’antan, car sa biographie n’a jamais pu faire l’objet d’un consensus. Aujourd’hui, cette discussion n’a plus la même perfection car il est toujours impossible de démontrer le fait même qu’il ait existé. C'est à Triana, que s'ouvriront les premiers tablaos, ancêtres des cafés-concerts. Mais le succès du flamenco a aussi son revers. Il perdra dans les années 1920, jusqu’à environ 1950 - date de son renouveau - son âme. Mêlé à un pseudo folklore de « bas étage », il ne servira qu'à plaire à un public toujours plus nombreux, en recherche de trivialités.
Il faudra attendre les années 1950, afin que soit entrepris un travail important pour faire découvrir aux amateurs, les plus belles et vibrantes pages du flamenco passé, notamment par la première grande anthologie du flamenco éditée par Ducretet-Thomson qui obtint le prix Charles-Cros en 1956. Mario Bois, propose en 1985 à « Chant du Monde » de créer une anthologie. Les archives discographiques des plus grands interprètes couvrent une vingtaine de volumes. Pour ce dernier, le travail a été très difficile : « Comment trouver cette musique dans le labyrinthe de l'édition ? On peut dire que 80 % de ce que l'on entend est médiocre, 15 % est de « bonne volonté », mais le reste, rarissime, est d'une force, d'une flamboyance fascinantes ».
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Danses latines
Danses latines :
**Samba, La samba est un genre musical et une forme de danse populaire du Brésil. Les amateurs de samba sont appelés sambistes.
Il y a plusieurs hypothèses sur l'origine du mot samba.
Il pourrait venir du terme semba, qui signifie vraisemblablement nombril dans la langue bantou, qui est une des langues des esclaves originaires de ce qui est actuellement l'Angola. Dans ce contexte, samba veut dire « danser avec gaieté ». Le terme semba est ainsi associé à l'umbigada, une invitation à la danse qui consistait à se frotter nombril contre nombril sur des rythmes binaires.
En umbundu, autre langue de la région d'origine des esclaves, samba signifie « être animé, excité ». Des historiens ont remarqué la similitude de la samba avec des danses béninoises, pays dont sont issus de nombreux esclaves déportés au Brésil.
La samba est née dans les bidonvilles de Rio de Janeiro au début du XXe siècle. En effet, à la fin du XIXe siècle, avec l'abolition de l'esclavage, beaucoup d'anciens esclaves se sont dirigés vers cette grande cité (à l'époque capitale du pays) pour travailler dans les docks, comme vendeurs de rue ou comme domestiques. Ils ont amené avec eux leurs danses et leurs percussions africaines.
La première samba enregistrée fut Pelo telefone (« Au téléphone »), en 1916, par le chanteur Donga. Les premières sambas étaient très influencées par d'autres rythmes de l'époque, comme le maxixe (un rythme très rapide) et la marcha (un rythme simple, binaire et vivace).
Des artistes talentueux tels que Pixinguinha, Donga, Heitor dos Prazeres et Sinhô ont peu à peu inventé les bases de la samba : une musique à 2/4 ou 4/4 dont la structure rythmique peut se réduire à 2/4, le temps fort étant sur le deuxième temps, avec un accompagnement riche en lignes mélodiques syncopées. Le rythme est donné essentiellement par les instruments de percussion, la guitare et le cavaquinho.
**Cha cha, Le Cha-cha-cha est une danse relativement simple à apprendre, mais le pas de base est un petit peu plus compliqué que celui des danses apparentées (rumba, mambo, salsa...). Sa principale caractéristique réside en effet dans le chassé effectué sur le « quatre-et-un » du décompte de la danse. Comme dans toutes les danses latines, c'est le garçon qui guide la fille.
Le pas de base : 1
temps 2 : le danseur avance son pied gauche en transférant le poids du corps vers l'avant (danseuse recule pied droit)
temps 3 : le danseur retransfère le poids du corps vers l'arrière (le pied droit - danseuse : pied gauche)
temps 4 et 1 (ou « cha-cha-cha ») : le danseur exécute un chassé vers la gauche (la danseuse vers la droite)
On recommence alors en inversant les rôles entre danseur et danseuse.
Une autre façon de danser le cha-cha est le "carré" qui consiste à avancer d'abord le pied droit deux fois puis avancer le pied gauche à la même hauteur, puis reculer le pied droit d'un pas, puis reculer le pied gauche deux fois, puis le pied droit d'un pas puis avancer le pied gauche d'un pas et recommencer avec le pied droit comme au début et ainsi de suite.
Le Cha-cha-cha est une musique entraînante, qui se caractérise par un décompte original : on compte "deux-trois", "quatre-et-un", ce dernier correspondant au "cha-cha-cha" ayant donné son nom à cette danse.
Le tempo du Cha-cha-cha tourne le plus souvent autour de 100/120 pulsations à la minute.
Pierre Lavelle, un professeur de danse anglais parti à Cuba a simplifié les pas et appelé la danse cha-cha au lieu de Cha-cha-cha.
**Rumba, La rumba naît dans les patios des solares et les docks du port à La Havane (yambù et guaguanco) et à Matanzas (Siguirya et Columbia) au cours des années 1800 dans les milieux afro-cubains.
Le terme (peut-être dérivé de l'espagnol rumbo, en route…) désigne les fêtes nocturnes où on se rassemble (souvent dans les cours d'immeubles, les « solares ») pour chanter et danser.
C'est une musique faite de chants et de percussions. Au tout début, on utilisait les tiroirs des armoires (cajónes) ou des cageots de morue, les caisses des voiles des navires, les boîtes de cigares frappées à mains nues ou au moyen de petites cuillères en bois (cucharas), mais aussi les congas (appelées à Cuba, tumbadoras).
Congas
Les tumbadoras étant les tambours d'origine congolaise servant aux rituels d'origine bantoue (palo, makuta, garabato). Transformation de barriques, sans les fonds et sur lesquels sont tendues des peaux animales séchées.
L'influence des ethnies d'origine Nkua (abakua, efi, efo…) est également prépondérante dans la rythmique, le chant et la danse de la rumba.
Il en existe quatre formes :
La plus ancienne et la plus rapide est la Siguirya, terme que l'on retrouve dans la nomenclature flamenca, ce rythme est à 6/8, extrêmement rapide et se jouait sur les tambours congos. C'est un dérivé de ce qu'on nomme aujourd'hui Palo Congo.
Pelladito[Qui ?] était un des rares à savoir le jouer encore. Depuis son décès [Quand ?], plus personne ne pratique cette forme musicale. Seuls les hommes, détenteurs du Malembé, force, énergie originelle, avaient le droit de la danser.
Columbia : Ancienne forme, dont le rythme est en 6/8. Née à Matanzas. Expression des travaux agraires et de la sexualité virile, elle est aussi un danse-mime de l'esclave se libérant de ses entraves.
C'est originellement une danse d'hommes virtuose, au rythme rapide. Elle peut servir de joute, chacun son tour montre son habileté aussitôt suivi par un autre qui essaiera de le surpasser.
Yambú : Le terme dérive de Yambula, la "tierra de les remolinos", terre des tourbillons. Souvenir des terres africaines des collines Briyumba où les tourbillons aériens ne sont pas rares encore aujourd'hui.
D'où sa danse traditionnelle qui consiste en tours sur soi, aussi bien des hommes que des femmes. A n'en pas douter, tourner sur soi-même provoque un état modifié de conscience que les populations africaines interprétaient comme le possession par l'esprit des ancêtres. Cette danse un passée de mode est préservée par les générations anciennes, aussi, leur danse est comme eux, fatiguée ! Les plus jeunes qui s'y osent imitent par conséquent les maladresses physiques de l'âge. Il est également mimé sur ce rythme le Saint Lazare-Babalu Aye-Coballende, divinité protectrice des malades et lui-même atteint de la lèpre, cheminant en tremblant appuyé sur des béquilles. Le Yambu débute par une assez longue introduction appelée « diana », appel de tambour et arpèges de voix, à l'imitation des sonneries militaires clairon-caisse roulante et également souvenir du lalaeo des gitans d'Andalousie. Puis, le "gallo" (le coq) chante une décima, forme poétique issue du romance andalou, dix vers octosyllabiques, puis c'est le montuno qui progresse jusqu'à sa conclusion par des chœurs de plus en plus courts et une accélération réelle du tempo, évocation des tourbillons sus-mentionnés.
Guaguancó : la plus populaire des formes de la rumba à présent.
Les textes narratifs traitent de la vie quotidienne : politique, amour… La danse s'articule autour du « vacunao » à signification érotique, symbolisé par un geste du danseur ou par un foulard qui va attraper la danseuse, et que celle-ci cherche à éviter tout le long de la danse. Dans le guaguancó, le rythme est en 2/2.
Ces trois formes musicales sont construites autour de la clave, originairement en 6/8, puis ayant dérivé en 2/2, de par le "remplissage" polyrythmique en 4 débits sur trois décompositions du temps. Par ailleurs et au contraire, dans la columbia, le discours "soliste" du quinto marque fréquemment 4 débits sur la décomposition ternaire des pulsations La rumba est un des genres les plus andalou-africains de Cuba.
**pasodoble, Le paso doble fut à la mode dans les années 1920. C'est l'une des danses les plus simples à apprendre au départ. Le pas de base est en effet un pas de marche (le danseur part du pied droit, la danseuse pied gauche en arrière. L'inverse est possible, mais le code anglais fait loi et enlève toute originalité). La tenue du couple est classique, mais il faut ensuite, pour adopter le style typique du paso, se souvenir que le danseur y joue le rôle du torero et la femme, celui de sa muleta. C'est pour cela que l'habit de lumière et l'attitude macho correspond bien au cavalier et la robe rouge et l'attitude provocante correspond à la cavalière. La scène finale du film Ballroom Dancing symbolise bien cet état de fait.
C'est dans le contexte des corridas d'Espagne (qui existent depuis le XVIIe siècle) qu'il faut situer les origines du paso-doble. L'entrée des toreros dans l'arène était accompagnée d'une musique au rythme marqué et au style martial. Au début du XIXe siècle, une danse se développa sur cette musique et dans cet esprit de corrida, lutte entre l'homme et le taureau. L'ensemble de la danse consiste donc en un jeu entre le danseur, sa danseuse et le taureau de combat imaginaire.
Le paso-doble passe rapidement les frontières de l'Espagne pour se développer et prendre tout son essor dans le sud de la France d'où il conquiert le reste du pays. C'est pour cette raison que de nombreuses figures de base du paso-doble portent des noms français : « sur place », « le huit », « la cape », etc. Ce n'est que plus tard que la codification du paso-doble a été internationalisée par les Anglais. C'est cette codification qui est utilisée dans le cadre des compétitions de danse sportive.
**Jive, La cinquième des cinq danses latines en compétition de danse sportive, le jive, y tient la place correspondant au rock'n'roll en danse de salon.
Généralement très appréciée des compétiteurs, cette danse leur demande toutefois une énergie particulière, dans la mesure où, dansée sur un rythme rapide et reposant sur des jeux de jambes assez fatigants, elle clôture généralement les compétitions de danses latines.
Descendant du Lindy Hop, elle est devenue populaire en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale par la musique swing de Benny Goodman, Artie Shaw, Tommy Dorsey et Glenn Miller, ce après avoir d'abord conquis l'Ouest, puis les médias du Nouveau Monde, en 1940, sous le nom de Jitterbug. Le boogie, le rock & roll ont aussi influencé cette danse, qui est très rapide.
Dans le contexte de compétition, les danseurs doivent prouver qu'après quatre danses, ils sont encore capables d'efforts physiques intenses.
**Bachata, La bachata est un rythme dansant originaire de République dominicaine, plein de folklore. On peut le considérer comme un mélange de boléro (surtout, le boléro rythmique) avec d'autres influences musicales d'origine africaine et avec d'autres styles comme le son, le merengue, le cha-cha-cha et le tango.
La bachata est jouée par plusieurs guitares (deux ou trois), accompagnées de percussions (bongo, maracas, güira) et une basse. On parle aussi de bolero campesino, bolero antillano ou cancion del amargue, une musique associée pendant longtemps aux couches sociales les plus défavorisées de Saint-Domingue1.
Au tout début, la bachata était dédaignée car c'était une musique qui provenait des classes sociales basses.
À ses débuts, elle était très peu diffusée en radio. Mais l'intérêt a surgi à partir des années 1980, avec l'expansion des moyens massifs de communication, le développement du tourisme, et l'effort de quelques compositeurs qui ont remarqué qu'avait surgi un nouveau genre. Les auteurs comme Juan Luis Guerra et Víctor Víctor dans les années 1990, et de Luis Días depuis 1980, ont apporté une vision plus moderne et urbaine.
L'expansion du tourisme en République dominicaine dans les années 1980 a offert à la bachata une popularité internationale, qui est alors devenue un symbole de la République dominicaine.
**Merengue, Le merengue est un genre musical et une danse née en République dominicaine (région de Cibao) vers 1850, et aujourd'hui interprété également par des artistes portoricains. Une des hypothèses serait qu'il viendrait d'une danse appelée la upa habanera qui comportait un pas de danse appelé « merengue » mais en fait il est né d'un rythme appelé la mangulina.
Le merengue folklorique (merengue típico ou perico ripiao), utilise un accordéon, une güira, une tambora (en) et un petit tambour à double tête, parfois un marimba, ainsi que le bandurria qui fut supplanté par l'accordéon.
Le merengue est resté une danse de la campagne, critiqué par la bourgeoisie qui préférait la tumba jusqu'à ce que le dictateur Rafael Leonidas Trujillo Molina ne le déclare « danse nationale officielle ».
Dans les années 1970, le merengue s'est modernisé et, sous l'influence de la salsa, les groupes ont incorporé le piano, des cuivres (trombone) et des bois (saxophone), puis le synthétiseur et basse électrique.
En France, Patrick Sébastien a permis la découverte du merengue par sa reprise du titre El Venao qu'il a adapté en français sous le nom La Fiesta.
Juan Luis Guerra a fait connaître internationalement le merengue en 1990 avec Ojalá que llueva Café.
Suavemente du portoricain Elvis Crespo est un des plus grands succès.
En 2004, Papi Sánchez, en mélangeant le merengue avec le rap, a connu un succès international avec son titre Enamorame.
Depuis 2009, on voit aussi apparaître un nouveau genre appelé merengue electronico, fusion de merengue et d'electro, le pionnier est Omega avec Que Tengo Que Hacer (repris par Daddy Yankee), et parmi les succès on compte Shakira et ses hits Loca (2010) puis Rabiosa (2011), Juan Magan et Bailando por ahi (2011); plusieurs tubes sont aussi remixés de cette façon : Party Rock Anthem de LMFAO, Danza Kuduro de Don Omar et Lucenzo, Tonight I'm Loving You d'Enrique Iglesias
**Zouk,Le zouk est un genre musical des départements français d'Amérique (Guadeloupe, Guyane et Martinique) créé au début des années 1980. Cette musique rapide de carnaval a été populariseé en Europe par le groupe Kassav avec ses tubes Zouk la sé sèl médikaman nou ni, Siyé Bwa.
-Zouk vient du Créole « zouke », « souke » ou « soukwe », une traduction du verbe français « secouer », introduit par les artistes Haitiens qui ont tourné aux Antilles Françaises durant les années 1970 et 1980
**Lambada, La lambada est une danse et un genre musical du Brésil, très populaire en 1989, qui mélange carimbo, reggae, salsa et merengue. Lors de cette danse un couple, corps contre corps, ondule des hanches et des épaules et place de temps en temps un de ses genoux entre les jambes du partenaire. La lambada (danse) continue aujourd'hui de se développer au Brésil et ailleurs au travers de son évolution : le lambada-zouk
-Le mot "lambada" signifierait littéralement "balayage" (sous-entendu par une partie du corps) en portugais.
**Mambo, Le Mambo est originaire de l'île de Cuba. Son plus proche parent est le Danzon, lui-même dérivé de la Charanga ou de la tumba francesa qui fut introduite à Cuba par des Haïtiens fuyant la révolution (on s’accorde à dire que ce genre musical est devenu Danzon dans les années 1920). En 1938, Orestes Lopez composa un Danzon intitulé "Mambo" qui se terminait par une improvisation sur un rythme rapide (section musicale jusque-là inconnue dans le Danzon). Arcaño (leader du groupe dont Orestes Lopez faisait partie) modifia aussi quelque peu la composition instrumentale habituelle des groupes jouant du Danzon (pour l’essentiel, il remplaça la basse usuelle par une basse de Son), créant ainsi ce qui devait rapidement être connu sous le nom Danzon-Mambo. Mambo se référait alors à la section rapide placée à la fin du morceau, tandis que Danzon se référait aux deux sections traditionnelles de la musique du même nom. Le Mambo devait naître en tant que genre musical à part entière, lorsque furent enregistrés des morceaux ne jouant que la section finale. Enfin précisons que cette musique, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est le fruit de nombreux raffinements qui ont eu lieu notamment en Amérique du Nord, à qui l’on doit l’introduction d’instruments provenant du jazz.
En 1937, Orestes López, joueur de violoncelle cubain du conjunto de danzón « Antonio Arcaño y sus Maravillas » avec à la contrebasse son petit frère Israel « Cachao », compose un morceau nommé « Mambo » à partir du Nuevo ritmo du danzón.
Mambo est un mot d'origine bantoue qui signifie « voix en chœur ». Au Congo, il désigne des berceuses ou des chants sacrés.
Influencés par le Jazz de Stan Kenton et Dizzy Gillespie, les frères López vont transformer leur « conjunto » en orchestre incorporant :
4 saxophones, 4 trompettes, piano, basse, maracas, congas, timbales.
Dámaso Pérez Prado, pianiste de l'"Orquesta Casíno de la Playa" fut alors emballé par ce rythme, mais ne rencontrant pas le succès à Cuba, il part au Mexique, où il rencontre Benny Moré.
On le surnommera « El Rey del Mambo » (le roi du mambo).
C'est avec Francisco « Machito » Grillo et Pérez Prado que la danse Mambo (dérivée de la rumba) naît dans les night-clubs « Los Angeles Dance » de Mexico et « La Tropicana » de la Havane en 1943, avant de conquérir New York en 1949, au « Park Plaza Hotel Ballroom » de Harlem d'abord, puis dans les clubs Palladium, China Doll, Havana Madrid et Birdland.
Le Palladium était une immense salle de bal pouvant accueillir mille couples, située à l'angle de Broadway et de la 53ème rue.
Le Mambo a été programmé d'abord le dimanche matin, puis les mercredi soir et enfin tous les jours, avec les orchestres de Tito Puente, Tito Rodriguez et Jose Curbelo.
En 1954, le Mambo connaît une grande popularité aux États Unis grâce aux succès de Perry Como (Papa Loves Mambo) et Rosemary Clooney (Mambo Italiano). En France, ces morceaux seront repris par Dario Moreno.
La mode du Mambo (Mambomania ou Mambo Craze en anglais) va durer jusqu'à l'arrivée du cha-cha-cha en 1954.
Suite au succès de Lou Bega en 1999 qui avait repris « Mambo No. 5 » de Perez Prado façon dance, d'autres groupes ont mélangé le mambo avec la Dance : Shaft Mucho Mambo (Sway)', reprise de Quien sera (Sway) et Mambo Italiano...
**Salsa,La salsa est une danse improvisée qui respecte des pas de base, qui se danse généralement à deux, où le garçon guide la fille (parfois mal interprété comme une forme de machisme), mais que l'on peut pratiquer également seul, ou à plusieurs : en ligne (comparsa, salsa suelta), à plusieurs couples (rueda de casino), ou encore un leader et deux partenaires (plus rarement deux leaders et une partenaire)
**Samba, La samba est un genre musical et une forme de danse populaire du Brésil. Les amateurs de samba sont appelés sambistes.
Il y a plusieurs hypothèses sur l'origine du mot samba.
Il pourrait venir du terme semba, qui signifie vraisemblablement nombril dans la langue bantou, qui est une des langues des esclaves originaires de ce qui est actuellement l'Angola. Dans ce contexte, samba veut dire « danser avec gaieté ». Le terme semba est ainsi associé à l'umbigada, une invitation à la danse qui consistait à se frotter nombril contre nombril sur des rythmes binaires.
En umbundu, autre langue de la région d'origine des esclaves, samba signifie « être animé, excité ». Des historiens ont remarqué la similitude de la samba avec des danses béninoises, pays dont sont issus de nombreux esclaves déportés au Brésil.
La samba est née dans les bidonvilles de Rio de Janeiro au début du XXe siècle. En effet, à la fin du XIXe siècle, avec l'abolition de l'esclavage, beaucoup d'anciens esclaves se sont dirigés vers cette grande cité (à l'époque capitale du pays) pour travailler dans les docks, comme vendeurs de rue ou comme domestiques. Ils ont amené avec eux leurs danses et leurs percussions africaines.
La première samba enregistrée fut Pelo telefone (« Au téléphone »), en 1916, par le chanteur Donga. Les premières sambas étaient très influencées par d'autres rythmes de l'époque, comme le maxixe (un rythme très rapide) et la marcha (un rythme simple, binaire et vivace).
Des artistes talentueux tels que Pixinguinha, Donga, Heitor dos Prazeres et Sinhô ont peu à peu inventé les bases de la samba : une musique à 2/4 ou 4/4 dont la structure rythmique peut se réduire à 2/4, le temps fort étant sur le deuxième temps, avec un accompagnement riche en lignes mélodiques syncopées. Le rythme est donné essentiellement par les instruments de percussion, la guitare et le cavaquinho.
**Cha cha, Le Cha-cha-cha est une danse relativement simple à apprendre, mais le pas de base est un petit peu plus compliqué que celui des danses apparentées (rumba, mambo, salsa...). Sa principale caractéristique réside en effet dans le chassé effectué sur le « quatre-et-un » du décompte de la danse. Comme dans toutes les danses latines, c'est le garçon qui guide la fille.
Le pas de base : 1
temps 2 : le danseur avance son pied gauche en transférant le poids du corps vers l'avant (danseuse recule pied droit)
temps 3 : le danseur retransfère le poids du corps vers l'arrière (le pied droit - danseuse : pied gauche)
temps 4 et 1 (ou « cha-cha-cha ») : le danseur exécute un chassé vers la gauche (la danseuse vers la droite)
On recommence alors en inversant les rôles entre danseur et danseuse.
Une autre façon de danser le cha-cha est le "carré" qui consiste à avancer d'abord le pied droit deux fois puis avancer le pied gauche à la même hauteur, puis reculer le pied droit d'un pas, puis reculer le pied gauche deux fois, puis le pied droit d'un pas puis avancer le pied gauche d'un pas et recommencer avec le pied droit comme au début et ainsi de suite.
Le Cha-cha-cha est une musique entraînante, qui se caractérise par un décompte original : on compte "deux-trois", "quatre-et-un", ce dernier correspondant au "cha-cha-cha" ayant donné son nom à cette danse.
Le tempo du Cha-cha-cha tourne le plus souvent autour de 100/120 pulsations à la minute.
Pierre Lavelle, un professeur de danse anglais parti à Cuba a simplifié les pas et appelé la danse cha-cha au lieu de Cha-cha-cha.
**Rumba, La rumba naît dans les patios des solares et les docks du port à La Havane (yambù et guaguanco) et à Matanzas (Siguirya et Columbia) au cours des années 1800 dans les milieux afro-cubains.
Le terme (peut-être dérivé de l'espagnol rumbo, en route…) désigne les fêtes nocturnes où on se rassemble (souvent dans les cours d'immeubles, les « solares ») pour chanter et danser.
C'est une musique faite de chants et de percussions. Au tout début, on utilisait les tiroirs des armoires (cajónes) ou des cageots de morue, les caisses des voiles des navires, les boîtes de cigares frappées à mains nues ou au moyen de petites cuillères en bois (cucharas), mais aussi les congas (appelées à Cuba, tumbadoras).
Congas
Les tumbadoras étant les tambours d'origine congolaise servant aux rituels d'origine bantoue (palo, makuta, garabato). Transformation de barriques, sans les fonds et sur lesquels sont tendues des peaux animales séchées.
L'influence des ethnies d'origine Nkua (abakua, efi, efo…) est également prépondérante dans la rythmique, le chant et la danse de la rumba.
Il en existe quatre formes :
La plus ancienne et la plus rapide est la Siguirya, terme que l'on retrouve dans la nomenclature flamenca, ce rythme est à 6/8, extrêmement rapide et se jouait sur les tambours congos. C'est un dérivé de ce qu'on nomme aujourd'hui Palo Congo.
Pelladito[Qui ?] était un des rares à savoir le jouer encore. Depuis son décès [Quand ?], plus personne ne pratique cette forme musicale. Seuls les hommes, détenteurs du Malembé, force, énergie originelle, avaient le droit de la danser.
Columbia : Ancienne forme, dont le rythme est en 6/8. Née à Matanzas. Expression des travaux agraires et de la sexualité virile, elle est aussi un danse-mime de l'esclave se libérant de ses entraves.
C'est originellement une danse d'hommes virtuose, au rythme rapide. Elle peut servir de joute, chacun son tour montre son habileté aussitôt suivi par un autre qui essaiera de le surpasser.
Yambú : Le terme dérive de Yambula, la "tierra de les remolinos", terre des tourbillons. Souvenir des terres africaines des collines Briyumba où les tourbillons aériens ne sont pas rares encore aujourd'hui.
D'où sa danse traditionnelle qui consiste en tours sur soi, aussi bien des hommes que des femmes. A n'en pas douter, tourner sur soi-même provoque un état modifié de conscience que les populations africaines interprétaient comme le possession par l'esprit des ancêtres. Cette danse un passée de mode est préservée par les générations anciennes, aussi, leur danse est comme eux, fatiguée ! Les plus jeunes qui s'y osent imitent par conséquent les maladresses physiques de l'âge. Il est également mimé sur ce rythme le Saint Lazare-Babalu Aye-Coballende, divinité protectrice des malades et lui-même atteint de la lèpre, cheminant en tremblant appuyé sur des béquilles. Le Yambu débute par une assez longue introduction appelée « diana », appel de tambour et arpèges de voix, à l'imitation des sonneries militaires clairon-caisse roulante et également souvenir du lalaeo des gitans d'Andalousie. Puis, le "gallo" (le coq) chante une décima, forme poétique issue du romance andalou, dix vers octosyllabiques, puis c'est le montuno qui progresse jusqu'à sa conclusion par des chœurs de plus en plus courts et une accélération réelle du tempo, évocation des tourbillons sus-mentionnés.
Guaguancó : la plus populaire des formes de la rumba à présent.
Les textes narratifs traitent de la vie quotidienne : politique, amour… La danse s'articule autour du « vacunao » à signification érotique, symbolisé par un geste du danseur ou par un foulard qui va attraper la danseuse, et que celle-ci cherche à éviter tout le long de la danse. Dans le guaguancó, le rythme est en 2/2.
Ces trois formes musicales sont construites autour de la clave, originairement en 6/8, puis ayant dérivé en 2/2, de par le "remplissage" polyrythmique en 4 débits sur trois décompositions du temps. Par ailleurs et au contraire, dans la columbia, le discours "soliste" du quinto marque fréquemment 4 débits sur la décomposition ternaire des pulsations La rumba est un des genres les plus andalou-africains de Cuba.
**pasodoble, Le paso doble fut à la mode dans les années 1920. C'est l'une des danses les plus simples à apprendre au départ. Le pas de base est en effet un pas de marche (le danseur part du pied droit, la danseuse pied gauche en arrière. L'inverse est possible, mais le code anglais fait loi et enlève toute originalité). La tenue du couple est classique, mais il faut ensuite, pour adopter le style typique du paso, se souvenir que le danseur y joue le rôle du torero et la femme, celui de sa muleta. C'est pour cela que l'habit de lumière et l'attitude macho correspond bien au cavalier et la robe rouge et l'attitude provocante correspond à la cavalière. La scène finale du film Ballroom Dancing symbolise bien cet état de fait.
C'est dans le contexte des corridas d'Espagne (qui existent depuis le XVIIe siècle) qu'il faut situer les origines du paso-doble. L'entrée des toreros dans l'arène était accompagnée d'une musique au rythme marqué et au style martial. Au début du XIXe siècle, une danse se développa sur cette musique et dans cet esprit de corrida, lutte entre l'homme et le taureau. L'ensemble de la danse consiste donc en un jeu entre le danseur, sa danseuse et le taureau de combat imaginaire.
Le paso-doble passe rapidement les frontières de l'Espagne pour se développer et prendre tout son essor dans le sud de la France d'où il conquiert le reste du pays. C'est pour cette raison que de nombreuses figures de base du paso-doble portent des noms français : « sur place », « le huit », « la cape », etc. Ce n'est que plus tard que la codification du paso-doble a été internationalisée par les Anglais. C'est cette codification qui est utilisée dans le cadre des compétitions de danse sportive.
**Jive, La cinquième des cinq danses latines en compétition de danse sportive, le jive, y tient la place correspondant au rock'n'roll en danse de salon.
Généralement très appréciée des compétiteurs, cette danse leur demande toutefois une énergie particulière, dans la mesure où, dansée sur un rythme rapide et reposant sur des jeux de jambes assez fatigants, elle clôture généralement les compétitions de danses latines.
Descendant du Lindy Hop, elle est devenue populaire en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale par la musique swing de Benny Goodman, Artie Shaw, Tommy Dorsey et Glenn Miller, ce après avoir d'abord conquis l'Ouest, puis les médias du Nouveau Monde, en 1940, sous le nom de Jitterbug. Le boogie, le rock & roll ont aussi influencé cette danse, qui est très rapide.
Dans le contexte de compétition, les danseurs doivent prouver qu'après quatre danses, ils sont encore capables d'efforts physiques intenses.
**Bachata, La bachata est un rythme dansant originaire de République dominicaine, plein de folklore. On peut le considérer comme un mélange de boléro (surtout, le boléro rythmique) avec d'autres influences musicales d'origine africaine et avec d'autres styles comme le son, le merengue, le cha-cha-cha et le tango.
La bachata est jouée par plusieurs guitares (deux ou trois), accompagnées de percussions (bongo, maracas, güira) et une basse. On parle aussi de bolero campesino, bolero antillano ou cancion del amargue, une musique associée pendant longtemps aux couches sociales les plus défavorisées de Saint-Domingue1.
Au tout début, la bachata était dédaignée car c'était une musique qui provenait des classes sociales basses.
À ses débuts, elle était très peu diffusée en radio. Mais l'intérêt a surgi à partir des années 1980, avec l'expansion des moyens massifs de communication, le développement du tourisme, et l'effort de quelques compositeurs qui ont remarqué qu'avait surgi un nouveau genre. Les auteurs comme Juan Luis Guerra et Víctor Víctor dans les années 1990, et de Luis Días depuis 1980, ont apporté une vision plus moderne et urbaine.
L'expansion du tourisme en République dominicaine dans les années 1980 a offert à la bachata une popularité internationale, qui est alors devenue un symbole de la République dominicaine.
**Merengue, Le merengue est un genre musical et une danse née en République dominicaine (région de Cibao) vers 1850, et aujourd'hui interprété également par des artistes portoricains. Une des hypothèses serait qu'il viendrait d'une danse appelée la upa habanera qui comportait un pas de danse appelé « merengue » mais en fait il est né d'un rythme appelé la mangulina.
Le merengue folklorique (merengue típico ou perico ripiao), utilise un accordéon, une güira, une tambora (en) et un petit tambour à double tête, parfois un marimba, ainsi que le bandurria qui fut supplanté par l'accordéon.
Le merengue est resté une danse de la campagne, critiqué par la bourgeoisie qui préférait la tumba jusqu'à ce que le dictateur Rafael Leonidas Trujillo Molina ne le déclare « danse nationale officielle ».
Dans les années 1970, le merengue s'est modernisé et, sous l'influence de la salsa, les groupes ont incorporé le piano, des cuivres (trombone) et des bois (saxophone), puis le synthétiseur et basse électrique.
En France, Patrick Sébastien a permis la découverte du merengue par sa reprise du titre El Venao qu'il a adapté en français sous le nom La Fiesta.
Juan Luis Guerra a fait connaître internationalement le merengue en 1990 avec Ojalá que llueva Café.
Suavemente du portoricain Elvis Crespo est un des plus grands succès.
En 2004, Papi Sánchez, en mélangeant le merengue avec le rap, a connu un succès international avec son titre Enamorame.
Depuis 2009, on voit aussi apparaître un nouveau genre appelé merengue electronico, fusion de merengue et d'electro, le pionnier est Omega avec Que Tengo Que Hacer (repris par Daddy Yankee), et parmi les succès on compte Shakira et ses hits Loca (2010) puis Rabiosa (2011), Juan Magan et Bailando por ahi (2011); plusieurs tubes sont aussi remixés de cette façon : Party Rock Anthem de LMFAO, Danza Kuduro de Don Omar et Lucenzo, Tonight I'm Loving You d'Enrique Iglesias
**Zouk,Le zouk est un genre musical des départements français d'Amérique (Guadeloupe, Guyane et Martinique) créé au début des années 1980. Cette musique rapide de carnaval a été populariseé en Europe par le groupe Kassav avec ses tubes Zouk la sé sèl médikaman nou ni, Siyé Bwa.
-Zouk vient du Créole « zouke », « souke » ou « soukwe », une traduction du verbe français « secouer », introduit par les artistes Haitiens qui ont tourné aux Antilles Françaises durant les années 1970 et 1980
**Lambada, La lambada est une danse et un genre musical du Brésil, très populaire en 1989, qui mélange carimbo, reggae, salsa et merengue. Lors de cette danse un couple, corps contre corps, ondule des hanches et des épaules et place de temps en temps un de ses genoux entre les jambes du partenaire. La lambada (danse) continue aujourd'hui de se développer au Brésil et ailleurs au travers de son évolution : le lambada-zouk
-Le mot "lambada" signifierait littéralement "balayage" (sous-entendu par une partie du corps) en portugais.
**Mambo, Le Mambo est originaire de l'île de Cuba. Son plus proche parent est le Danzon, lui-même dérivé de la Charanga ou de la tumba francesa qui fut introduite à Cuba par des Haïtiens fuyant la révolution (on s’accorde à dire que ce genre musical est devenu Danzon dans les années 1920). En 1938, Orestes Lopez composa un Danzon intitulé "Mambo" qui se terminait par une improvisation sur un rythme rapide (section musicale jusque-là inconnue dans le Danzon). Arcaño (leader du groupe dont Orestes Lopez faisait partie) modifia aussi quelque peu la composition instrumentale habituelle des groupes jouant du Danzon (pour l’essentiel, il remplaça la basse usuelle par une basse de Son), créant ainsi ce qui devait rapidement être connu sous le nom Danzon-Mambo. Mambo se référait alors à la section rapide placée à la fin du morceau, tandis que Danzon se référait aux deux sections traditionnelles de la musique du même nom. Le Mambo devait naître en tant que genre musical à part entière, lorsque furent enregistrés des morceaux ne jouant que la section finale. Enfin précisons que cette musique, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est le fruit de nombreux raffinements qui ont eu lieu notamment en Amérique du Nord, à qui l’on doit l’introduction d’instruments provenant du jazz.
En 1937, Orestes López, joueur de violoncelle cubain du conjunto de danzón « Antonio Arcaño y sus Maravillas » avec à la contrebasse son petit frère Israel « Cachao », compose un morceau nommé « Mambo » à partir du Nuevo ritmo du danzón.
Mambo est un mot d'origine bantoue qui signifie « voix en chœur ». Au Congo, il désigne des berceuses ou des chants sacrés.
Influencés par le Jazz de Stan Kenton et Dizzy Gillespie, les frères López vont transformer leur « conjunto » en orchestre incorporant :
4 saxophones, 4 trompettes, piano, basse, maracas, congas, timbales.
Dámaso Pérez Prado, pianiste de l'"Orquesta Casíno de la Playa" fut alors emballé par ce rythme, mais ne rencontrant pas le succès à Cuba, il part au Mexique, où il rencontre Benny Moré.
On le surnommera « El Rey del Mambo » (le roi du mambo).
C'est avec Francisco « Machito » Grillo et Pérez Prado que la danse Mambo (dérivée de la rumba) naît dans les night-clubs « Los Angeles Dance » de Mexico et « La Tropicana » de la Havane en 1943, avant de conquérir New York en 1949, au « Park Plaza Hotel Ballroom » de Harlem d'abord, puis dans les clubs Palladium, China Doll, Havana Madrid et Birdland.
Le Palladium était une immense salle de bal pouvant accueillir mille couples, située à l'angle de Broadway et de la 53ème rue.
Le Mambo a été programmé d'abord le dimanche matin, puis les mercredi soir et enfin tous les jours, avec les orchestres de Tito Puente, Tito Rodriguez et Jose Curbelo.
En 1954, le Mambo connaît une grande popularité aux États Unis grâce aux succès de Perry Como (Papa Loves Mambo) et Rosemary Clooney (Mambo Italiano). En France, ces morceaux seront repris par Dario Moreno.
La mode du Mambo (Mambomania ou Mambo Craze en anglais) va durer jusqu'à l'arrivée du cha-cha-cha en 1954.
Suite au succès de Lou Bega en 1999 qui avait repris « Mambo No. 5 » de Perez Prado façon dance, d'autres groupes ont mélangé le mambo avec la Dance : Shaft Mucho Mambo (Sway)', reprise de Quien sera (Sway) et Mambo Italiano...
**Salsa,La salsa est une danse improvisée qui respecte des pas de base, qui se danse généralement à deux, où le garçon guide la fille (parfois mal interprété comme une forme de machisme), mais que l'on peut pratiquer également seul, ou à plusieurs : en ligne (comparsa, salsa suelta), à plusieurs couples (rueda de casino), ou encore un leader et deux partenaires (plus rarement deux leaders et une partenaire)
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Re: La danse à travers le temps
Déjà, les civilisations de l’Antiquité connaissent bien la danse. Dans l’Égypte ancienne, ce sont les esclaves qui distraient les gens par leurs représentations artistiques. Chez ce peuple, pour qui la religion est un élément prépondérant, la danse marque les fêtes importantes reliées aux dieux, à la mort ou à l’agriculture.
Les Grecs, quant à eux, utilisent la danse pour entraîner leurs soldats ou égayer leurs mises en scène théâtrales. Il n’est pas rare d’assister à une tragédie dans laquelle on retrouve des danses et des chants. Du côté des Romains, on voit surgir des artistes itinérants qui pratiquent la danse et le mime, jonglent ou font des acrobaties.
Au cours du Moyen-Âge, l’Église catholique, qui domine le monde occidental, juge la danse comme immorale, ce qui n’empêche toutefois pas le peuple d’organiser des fêtes et des célébrations. Au cours de la Renaissance, les danses de la cour mènent à la création du ballet, qui devient rapidement l’un des symboles de la danse occidentale.
Les Grecs, quant à eux, utilisent la danse pour entraîner leurs soldats ou égayer leurs mises en scène théâtrales. Il n’est pas rare d’assister à une tragédie dans laquelle on retrouve des danses et des chants. Du côté des Romains, on voit surgir des artistes itinérants qui pratiquent la danse et le mime, jonglent ou font des acrobaties.
Au cours du Moyen-Âge, l’Église catholique, qui domine le monde occidental, juge la danse comme immorale, ce qui n’empêche toutefois pas le peuple d’organiser des fêtes et des célébrations. Au cours de la Renaissance, les danses de la cour mènent à la création du ballet, qui devient rapidement l’un des symboles de la danse occidentale.
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Danses du Maroc
Danses du Maroc
-Ahwach:
Musique et danse berbère collective , elle est pratiquée dans le haut-Atlas et l'Anti-Atlas à l'occasion de festivités. Elle varie selon les régions, les villages, les tribus etc. Un rang d'hommes et un autre de femmes se font face guidés par un soliste qui chante une "tawala". La danse débute par "l'imsaq", chant dialogué, suivie de la "tawala", puis du "derst", la partie dansée et se termine par une improvisation.
-Ahidous:
Danse collective du centre du pays, elle est pratiquée à l'occasion de festivités, moussems etc. Les danseurs forment un cercle ou se font face, ou alternent un homme et une femme, tous épaule contre épaule. Ils sont guidés par un chef d'orchestre. Les danseurs flechissent les jambes et exécutent des gestes précis.
-Chelha (style chikhat)
Danse des berbères de la partie occidentale du Haut-Atlas, du Souss et du Draa. Ici des femmes improvisent sur de la musique chleuh. La danse masculine est caractérisée par des frappes de pieds. Il y a également des tremblements d'épaules, des saluts etc. Souvent ces danses ont la forme des Ahwach et Ahidous.
-Danse du Souss/Chelha
--Allaoui
-
-Reggada: style de musique et de danse proche du Allaoui. C'est une danse traditionnelle à l'origine guerrière, née dans les montagnes du Maroc oriental et plus particulièrment dans les tribus berbères des Béni Snassen (region de Berkane Ahfir Tafoughalt Zaio) dont la capitale est Berkane, et des Izennayene dont la capitale est Ajdir (région d'Ajdir Midar Ain-zohra Aknoul) puis s'est répandue dans les montagnes voisines du Rif et de l'autre côté de la frontière algérienne. On la danse avec des mouvements d'épaules, un fusil (ou un bâton), en cognant ses pieds contre le sol au rythme de la musique. Les guerriers dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil, les frappes de pieds au sol symbolisant l'appartenance à la terre. Cette musique est fortement rythmée par le "bendir" (tambourin) et la "ghayta" ou le "Zamar" (sorte de flûte à deux cornes)-cf.archive mois d'octobre sur les instruments de musique. Une ville dans la région de Berkane (du nom de son wali Sidi Ahmed Aberkane) portant le nom d´Ain-Reggada (la source qui dort, en raison de son caractère capricieux) a donné son nom à cette danse
-Taskiouine
Danse guerrière du haut-Atlas caractérisée par une vibration des épaules. Sur le rythme des "taârijas", les hommes évoluent sur des pas cadencés.
--Tissint:
Danse du poignard, du sud d'Agadir.
--Danse du Sahara
-Danse des Chikhats
Les Chikhats, danseuses (de métiers) et musiciennes, animent les moments festifs et autres célébrations qui rythment la vie des gens.Elles évoluent sur du shaâbi marocain.
--Taktouka jbayliya
--Gnawas
-
-Ahwach:
Musique et danse berbère collective , elle est pratiquée dans le haut-Atlas et l'Anti-Atlas à l'occasion de festivités. Elle varie selon les régions, les villages, les tribus etc. Un rang d'hommes et un autre de femmes se font face guidés par un soliste qui chante une "tawala". La danse débute par "l'imsaq", chant dialogué, suivie de la "tawala", puis du "derst", la partie dansée et se termine par une improvisation.
-Ahidous:
Danse collective du centre du pays, elle est pratiquée à l'occasion de festivités, moussems etc. Les danseurs forment un cercle ou se font face, ou alternent un homme et une femme, tous épaule contre épaule. Ils sont guidés par un chef d'orchestre. Les danseurs flechissent les jambes et exécutent des gestes précis.
-Chelha (style chikhat)
Danse des berbères de la partie occidentale du Haut-Atlas, du Souss et du Draa. Ici des femmes improvisent sur de la musique chleuh. La danse masculine est caractérisée par des frappes de pieds. Il y a également des tremblements d'épaules, des saluts etc. Souvent ces danses ont la forme des Ahwach et Ahidous.
-Danse du Souss/Chelha
--Allaoui
-
-Reggada: style de musique et de danse proche du Allaoui. C'est une danse traditionnelle à l'origine guerrière, née dans les montagnes du Maroc oriental et plus particulièrment dans les tribus berbères des Béni Snassen (region de Berkane Ahfir Tafoughalt Zaio) dont la capitale est Berkane, et des Izennayene dont la capitale est Ajdir (région d'Ajdir Midar Ain-zohra Aknoul) puis s'est répandue dans les montagnes voisines du Rif et de l'autre côté de la frontière algérienne. On la danse avec des mouvements d'épaules, un fusil (ou un bâton), en cognant ses pieds contre le sol au rythme de la musique. Les guerriers dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil, les frappes de pieds au sol symbolisant l'appartenance à la terre. Cette musique est fortement rythmée par le "bendir" (tambourin) et la "ghayta" ou le "Zamar" (sorte de flûte à deux cornes)-cf.archive mois d'octobre sur les instruments de musique. Une ville dans la région de Berkane (du nom de son wali Sidi Ahmed Aberkane) portant le nom d´Ain-Reggada (la source qui dort, en raison de son caractère capricieux) a donné son nom à cette danse
-Taskiouine
Danse guerrière du haut-Atlas caractérisée par une vibration des épaules. Sur le rythme des "taârijas", les hommes évoluent sur des pas cadencés.
--Tissint:
Danse du poignard, du sud d'Agadir.
--Danse du Sahara
-Danse des Chikhats
Les Chikhats, danseuses (de métiers) et musiciennes, animent les moments festifs et autres célébrations qui rythment la vie des gens.Elles évoluent sur du shaâbi marocain.
--Taktouka jbayliya
--Gnawas
-
mikaela- Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 07/03/2011
Sujets similaires
» Badal Ravo
» Mon moi à travers ma foi
» Poésie:Maurice Rollinat
» À travers le miroir
» Guillaume APOLLINAIRE
» Mon moi à travers ma foi
» Poésie:Maurice Rollinat
» À travers le miroir
» Guillaume APOLLINAIRE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum