Elle, la femme

Semblant naître d’un moule de la plus fine argile,
Sa peau paraît poudrée de terre de kaolin.
On la croit de tout temps infiniment fragile
Et tout homme amoureux rêve de ses câlins

Le Dieu qui l’a faite ainsi, Elle la femme
Lui inventa un corps délicieux et charmant
Où il fixa un cœur pour enfermer son âme
Et des yeux brillants comme étoile au firmament

Jeune-fille en fleur son perçant regard du reste
Vous laisse deviner ce qui soudain déclenche
Sa moue ou son sourire, et alors d’un geste preste
Elle refuse ou donne en cadeau sa main blanche

Et puis un jour, nimbée par la blancheur du voile
Elle dit un oui timide à l’ardent épousé
Qui impatient attend de voir nue son étoile
Dans leur première nuit de jeunes mariés

S'apercevant que virginité s'était envolée depuis bien des lustres,
Il fût du oui au mariage,dupé,le fruit avait connu bien des rostres,
De vouloir apprendre des choses à la belle,c'est lui qui en a apprit,
De son manque de savoir faire,déçue,l'infidéle autres mâles a prit.

Les apparences sont souvent trompeuses.

je crois moi aussi au mariage
mariage , mariage d'amour
pourtant rien ne garantit l'amour
comme l'a si bien dit Goethe...

bibi 2008

bibi a écrit:je crois moi aussi au mariage
mariage , mariage d'amour
pourtant rien ne garantit l'amour
comme l'a si bien dit Goethe...

bibi 2008

L'Amour véritable se garantit de par lui-même,même dans la peine,
Si tu l'aimes,il faut que tu comprennes les élans que créent la passion,
Les besoins qu'a le corps de se définir en une naturelle extériorisation,
Alors prendre les valeurs de l'Âme avant celles d'une vie qui nous méne.

replace toi dans le contexte d'il y a 51 ans dans quelques jours. Le premier octobre j'étais une jeune épousée de dix-huit ans, innocente et tendre. Naîve et idéalisant le mariage et la maternité que j'allais expérimenter deux ans après de justes noces.

TITEFEE a écrit:replace toi dans le contexte d'il y a 51 ans dans quelques jours. Le premier octobre j'étais une jeune épousée de dix-huit ans, innocente et tendre. Naîve et idéalisant le mariage et la maternité que j'allais expérimenter deux ans après de justes noces.

Je sais la Miss,j'ai l'art et la maniére d'être continuellement dans le contexte d'autrui,et je respecte tes dires avec grande civilité,tu peux m'en croire,mais il faut que j'ajoute un interméde,histoire de voir l'aujourd'hui pour qui veut bien le lire...La vie a bien changée depuis ce temps.
Quand nous nous sommes mariés,ma Marquise n'avait pas encore 17 ans,mais le contexte n'est point le même,les intérêts non plus et la période plus récente,la naïveté laissant la place au libre arbitre.Je te donne en gage d'amitié mes salutations distinguées,Madame TITEFEE.

Les premiers vers
Iront bien avec la nouvelle peinture d’henry

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""Semblant naître d’un moule de la plus fine argile,
Sa peau paraît poudrée de terre de kaolin.
On la croit de tout temps infiniment fragile
Et tout homme amoureux rêve de ses câlins

Le Dieu qui l’a faite ainsi, Elle la femme
Lui inventa un corps délicieux et charmant
Où il fixa un cœur pour enfermer son âme
Et des yeux brillants comme étoile au firmament""