Je marcherai léger

Fruit confus
Extirpé
Violé
Je suis mort
Au jardin
Des funérailles de l'infante
assassinée.

J'ai
Dans le crâne
Un grenier
Que je promène
Avec ses toiles
Ses pinceaux de poussière
Coulés de la lucarne
Et
Dans le sac qui me courbe l'échine
Des années de plomb
Des siècles de silence
Et quelques brassées d'or.

Je dépose aujourd'hui mon bagage
Je marcherai léger
Sur la fin
De l'histoire.

Celle qui m'attend
Foule le raisin
Du vin
De nos épousailles.



Loran (septembre 2011)

Que 'est bien ! Que c'est bon !
Je vais essayer de m'en inspirer pour écrire un poème d'approchant !

La majesté de la simplicité dans l'approche avec finesse

Il y a du Rimbaud de "Sensations" là dedans...
Pauvre grenade... (ce fruit confus)

sur la fin de l'histoire
marcher léger
l'âme paisible et le coeur songeur

j'aime votre poème

Merci pour vos commentaires ! J'aimerais que Eschyle me dise ce qui dans ce poème lui fait penser au poème de Rimbaud.

j'ai bcp aime
tes tres beaux mots
la conclusion,
où le charme de la vie se renouvelle,
donne un elan particulier au poeme

bibi 2011

merci !!!