DES HEURES FANEES…
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DES HEURES FANEES…
DES HEURES FANEES…
…Je décline mon identité séculaire
Une carte qui sent la naphtaline
Une photo ridée avant terme
Et je m’en vais
Brandissant ce bout de papier
On me ferme les portes de l’accès
Je ne suis plus moi – même
Un autre visage vient de surgir
Et de l’inconnu je suis l’inconnu
Les jours s’en vont sans se détourner
Telles les eaux chargées de souvenirs
Temps de l’absence décimée
Je ne fais que me remémorer
Sur la plateforme d’un quai
Où je deviens l’étranger
Misère de l’être sans l’être
De cette parade de décors
Je parais l’anonyme déambulant
Qui croise une image rabougrie
Sur les vitres de l’heure
Et puis je souris
Suis-je devenu l’exclus
Des archives de la nature
De l’arbre qui ne donne plus de vie
Une main se suspend à mon épaule
Je détourne les yeux
Recueille en plein visage
L’éclat d’un ancien séjour
Dans les ruelles escarpées de ma cité…
Je relis dans les prunelles
Les mille messages émergés
Des escapades, nos amours, nos espérances
Et la ville nous ouvre les bras
Pour sentir le parfum déversé
Par des gens qui nous ressemblent
Dans la quête de vivre leurs vies…
kacem loubay
Mardi 26 Avril 2011
Khénifra – maroc
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Le poète de l’autre rive
…Je décline mon identité séculaire
Une carte qui sent la naphtaline
Une photo ridée avant terme
Et je m’en vais
Brandissant ce bout de papier
On me ferme les portes de l’accès
Je ne suis plus moi – même
Un autre visage vient de surgir
Et de l’inconnu je suis l’inconnu
Les jours s’en vont sans se détourner
Telles les eaux chargées de souvenirs
Temps de l’absence décimée
Je ne fais que me remémorer
Sur la plateforme d’un quai
Où je deviens l’étranger
Misère de l’être sans l’être
De cette parade de décors
Je parais l’anonyme déambulant
Qui croise une image rabougrie
Sur les vitres de l’heure
Et puis je souris
Suis-je devenu l’exclus
Des archives de la nature
De l’arbre qui ne donne plus de vie
Une main se suspend à mon épaule
Je détourne les yeux
Recueille en plein visage
L’éclat d’un ancien séjour
Dans les ruelles escarpées de ma cité…
Je relis dans les prunelles
Les mille messages émergés
Des escapades, nos amours, nos espérances
Et la ville nous ouvre les bras
Pour sentir le parfum déversé
Par des gens qui nous ressemblent
Dans la quête de vivre leurs vies…
kacem loubay
Mardi 26 Avril 2011
Khénifra – maroc
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Le poète de l’autre rive
Re: DES HEURES FANEES…
heureusement que l'écriture ne ferme jamais ses portes à nos mots
elle nous laisse la possibilité de nous exprimer quand on le désire
elle nous laisse la possibilité de nous exprimer quand on le désire
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: DES HEURES FANEES…
Rita-kazem a écrit:heureusement que l'écriture ne ferme jamais ses portes à nos mots
elle nous laisse la possibilité de nous exprimer quand on le désire
Bonsoir Rita-kazem
...Hélas des fois, même l'écriture n'est pas au
rendez-vous. Etre poète nous met devant des
circonstances plus au moins difficiles. On n'écrit
pas sur mesure, on est contraint souvent à
attendre ce simple déclic pour laisser l'encre
suivre son cours.
Mes amitiés de l'autre rive " marocaine "
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