Tsunami sur le lac des signes

Une brise aux fragrances de chrysanthème
Flotte en ce jour où meurent mes poèmes*
Ne reste à écrire que les cris sourds
Des semaines passées sans ressentir ton amour

Des corbeaux ont remplacé les fragiles colombes
La musique ressemble à une symphonie pour bombe
Ne rester qu'à siffler la marche funèbre
Pour espérer ne jamais être célèbre

Mes mains flottent dans mes poches
Pendant que je renifle, je sais c'est moche
Je fais des ricochets avec mon cœur
Sur le lac profond de mes derniers pleurs

Les cordages sont tellement usés
Que je n'arrive plus à lever
Les grandes voiles de l'amour
J'ai si longtemps et si souvent ramé
Que je n'arrive plus à avancer, au secours !!

A vivre dans l'ombre de ta vie
Ma peau lentement a blanchi
Sur l'étang passent les signes
Dans mon pédalo je reste digne
Regarde moi, tu vois je souris

L'orage fait des photographies
Des pellicules tombent des mes cheveux
Un tremblement de cœur déclenche un tsunami
Sur ces eaux qui s'étaient profondément endormies
Mince , on dirait qu'il pleut !!!!!!!!!!!!!

*un terme grandiloquent pour désigner mes trucs …..

que d'amertume et de désespoir en tes mots, crois en l'avenir parfois on ne sait jamais de quoi sera demain
bon courage
MurmuresS

Plume perdu dans le vaste amertume
Que trace l'encre ancrée dans l'esprit
Dévoilant les maux mûrs du sang
Sous phrases délicatement sublimes
Nous ouvre, non pas une plaie mais une âme qui nous plait

Au plaisir...

Ouvrir les ailes aux vents
La régénération se fera toute simple et assurée
Mes amitiés poétiques

A mer tu me tues....Le nuage s'écarte, la pluie cesse de tomber,l'horizon se dégage pour l'âme du poète....Le rêve ressuscite l'élan!
imagine...
Et même quand on est (cantonné) l'homme d'un seul amour....

les commentaires sont forts et donc !
mes mots hésitent et ne savent comment dire qu'ils trouvent ton écrit vraiment magnifique

chaque signe à ses facteurs déclencheurs et ses chiffres à décoder

ravie de vous lire

Laisser passer les ras de marée.
Jeter les mots sur le papier...rien à attendre de plus que le soulagement de l'écriture, dont on ne pourra jamais renier les bienfaits.
Le poème par lui-même compte moins que l'aiguille qui perce la douleur dilatée.

Seul(e) regarder sa vie et voir que ne demeure que le calme revenu.

Merci Poète !

Le futur trépas attend patiemment.
Serait-ce la fin de son agonie ?
Enfin l’expiation de ses tourments ?
Voilà dès lors le bonheur infini !

Le répit d’un calvaire récursif…
Le malin fut beaucoup trop abusif.
Le futur trépas aspire à la suite,
Curieux, il procède au « dit » illicite !

La solitude du dernier instant :
Agir, vite, seul, efficacement !
Le voici prêt, sans tergiversation,
L’unique maître de la situation

Que peut le mot contre un homme qui médite seul, face à la mer des signes ?

bonjour

Je vous remercie tous très sincèrement pour vos commentaires qui me touchent particulièrement
bon week end à tous
alain

Sur les carreaux des maux et de l' amer
Se creusent des rides profondes
L’existence est vague abonde
Rien ne comblent les vides éphémères