suite d'Aîcha

Aicha ma fille chérie, voilà l’époux que je te destine
tu peux encore dire non, mais saches qu’une fois prise
Ta décision alors ne pourra plus jamais être remise
ta parole est sacrée comme le veut la sainte doctrine

Aicha timide baissa la tête en signe d’assentiment
les deux pères se serrèrent la main chaleureusement
Et lurent le contrat pour établir le montant de la dot
Qui serait livrée le jour du mariage avec la cagnotte

Et pendant trois longues semaines la maison bruissa
Des allées et venues des familles et l’on put voir Aïcha
Aller tous les jours faire ses prières à la grande mosquée
Accompagnée de sa mère et d’une tante qui était l’ainée

Le jour du mariage, on appliqua dès le petit matin
À la jeune épousée qui se laissait épiler et parfumer
Le henné en des savantes arabesques sur les mains
Mais elle, restait silencieuse plus qu’à l’accoutumée

Elle n’avait aperçu son futur mari que cette fois-là
Où il était venu avec ses parents pour faire sa demande
Et elle se souvenait de ses grands yeux noirs en amande
Et de sa démarche féline lorsqu’il traversa la pergola

j'attends la suite
ton conte est beau
je ne trouve de mots