Le malheur de Sophie

C’était un bel après midi d’été
Quelque part sur l’autoroute du sud
La route de beaucoup d’vacanciers
Transformée ce jour là en triangle des Bermudes

Dans une voiture toute retournée
Son dernier souffle elle a poussé
Un morceau de ma vie s’est arrêté
Sans que j’y puisse rien changer

Elle qui aimait tellement la vie
Qui la croquait à pleine dent
Pourquoi la lui avoir repris
Et nous laisser dans le néant

Son rire me manque tellement
Que souvent j’ai envie d’pleurer
Et même si elle est au firmament
Je n’m’en sens pas pour autant apaisé

Elle qui aimait tellement le soleil
Qui avait une si jolie candeur
Nous enlever cette merveille
C’est comme nous avoir transpercé le cœur

Mais elle incarnait un si bel hymne à la vie
Que continuer à vivre comme elle l’aurait fait
Honorera sa mémoire dans ses moindres replis
Et cautérisera un peu cette plaie qui ne se refermera jamais

Comme nous l’a dit souvent sa mère
« Va où tu veux, meurt où tu dois »
Même si en nous gronde la colère
Ayez son courage, et respectez cette maxime là

Bien sûr que mourir rime avec souffrir
Et qu’elle nous a laissé un grand gouffre
Mais taisez vous et entendez son rire
Il sera pour vous comme un deuxième souffle

Un hymne au courage...d'ailleurs peut-on guérir d'une telle douleur...juste continuer de vivre comme elle aurait aimé, poussé par la force du souvenir....

Même si je ne suis jamais arrivé à le lire à haute voix, l'avoir écrit et le relire m'aide. Merci de vos beaux commentaires.
Amitiés

Marti a écrit:C’était un bel après midi d’été
Quelque part sur l’autoroute du sud
La route de beaucoup d’vacanciers
Transformée ce jour là en triangle des Bermudes

Dans une voiture toute retournée
Son dernier souffle elle a poussé
Un morceau de ma vie s’est arrêté
Sans que j’y puisse rien changer

Elle qui aimait tellement la vie
Qui la croquait à pleine dent
Pourquoi la lui avoir repris
Et nous laisser dans le néant

Son rire me manque tellement
Que souvent j’ai envie d’pleurer
Et même si elle est au firmament
Je n’m’en sens pas pour autant apaisé

Elle qui aimait tellement le soleil
Qui avait une si jolie candeur
Nous enlever cette merveille
C’est comme nous avoir transpercé le cœur

Mais elle incarnait un si bel hymne à la vie
Que continuer à vivre comme elle l’aurait fait
Honorera sa mémoire dans ses moindres replis
Et cautérisera un peu cette plaie qui ne se refermera jamais

Comme nous l’a dit souvent sa mère
« Va où tu veux, meurt où tu dois »
Même si en nous gronde la colère
Ayez son courage, et respectez cette maxime là

Bien sûr que mourir rime avec souffrir
Et qu’elle nous a laissé un grand gouffre
Mais taisez vous et entendez son rire
Il sera pour vous comme un deuxième souffle

un récit-témoignage très touchant
merci du partage

une belle pensée à celle qui dit
« Va où tu veux, meurt où tu dois »
Même si en nous gronde la colère
celle qui incarnait un si bel hymne à la vie
:orage:

Merci Rita d'être passée.
Merci Sympathique de ton commentaire.
Belle soirée à vous

Beaucoup d'émotions en te lisant Didier
Amitiés
Ambre

Oui hélas et j'aurai préféré ne pas avoir à me servir de cette plume là.
Merci de ton passage.

Ami clamant
Didier

suis venue vous lire
et ce poème ...

benino