La brindille

Rappel du premier message :

On l'appelle la brindille
Rien à voir avec une célèbre
Car elle fuit tout ce qui brille
Goûtant aux délices de l'ombre

On l'appelle la brindille
Qui perchée sur ses hauts talons
Pourtant jamais ne cille
A ces regards comme jalons

Posés sur son mystère
Comment les faire taire?
Ces jaloux ,ces perfides
Qui du temps craignent les rides

La nuit à ce qu'il parait
Dans les bois nue elle rode
Certains l'ont vue la maraude
Minuit résonnant à ses attraits

Sylphide entre les branches
Elle dissimule ses fines hanches
D'où ce surnom empruntant
A quelque facilité d'autant

On l'appelle la brindille
Parfois ses réticences vacillent
Pour une clandestine aventure
Qui jamais longtemps ne dure

Tendu à sa bouche cerise
Votre désir soudain irise
Son corps devenu braise
Faisant fi de vos foutaises

Et si son sein vous parait menu
Il est toujours le bienvenu
Qui donne corps à vos fantasmes
Gommant un temps quelque sarcasme

On l'appelle la brindille
D'aucuns la trouvent jolie fille
Qui souvent pleure son monde
Cachée derrière ses volutes blondes

On l'appelle la brindille
Bien trop de tabac elle grille
Comme un voile de remord
D'avoir encore offert son corps

le poète se fait observateur autour de lui
il capte bien des images du quotidien
on croit tous à l'amour mais on le cherche différemment... certains ont du mal à le trouver, à le partager partout dans ce monde, malheureusement !

victoralain a écrit:Un corps, un cœur
Une vie, sans vie?
La beauté
Le don de l'amour?
Et puis le feu qui se partage dans certaines conditions
Beau poème Richard, bien écrit. Amitié.

Une vie au regard et au jugement de l'autre...
Qui le révise à l'aune d'une échancrure....
L'amour n'a pas la même consonance pour tous....
Amicalement

lazhar a écrit:le poète se fait observateur autour de lui
il capte bien des images du quotidien
on croit tous à l'amour mais on le cherche différemment... certains ont du mal à le trouver, à le partager partout dans ce monde, malheureusement !

M'asseoir à un coin de rue et n'attendre rien...
Me nourrir du mouvement des autres....
Me méler à ces sentiments qui grouillent, invisible...
Et capter ces pulsations anonymes à certains.....

Et puis écrire quand c'est possible...
Amicalement

il est triste ce poème
non?
ou c est moi qui voit de travers???


RYCHAR

josy01 a écrit:il est triste ce poème
non?
ou c est moi qui voit de travers???


RYCHAR

Tu n'as pas tort...
c'est l'itinéraire d'un coeur souffreteux qui se perd dans la recherche d'un grand amour...
voilà josy........sourire