En fermant les yeux - II

"Flip-flop…" Expression solennelle d’une goutte d’eau…

Douce mélodie, ne touchant plus le cœur de l’occident,
A engendrer un ouragan…dans les régions désertiques…de l’orient.
Peuples d’ici et d’ailleurs, que la famine enterre sous le soleil de vie,
Tombent, mais se relèvent…pour mener ce combat…pour la survie.

D’espérance en chimère, de vérité irrespirable en supercherie salutaire,
L’ombre de la mort, moissonne…s’imposant comme une chose ordinaire.
Et derrière cette ligne de flottaison…qu’est devenue l’indifférence,
Le courage des hommes a failli, rendant amer…le fruit de l’existence.

Les époques changent…les saisons se succèdent…inlassablement.
Des lignes de vies brisées par l’inertie des rêves et des tourments,
S’amoncellent comme autant d’épaves…en bord de mer…
Cruel destin…qu’est celui des âmes faibles et cependant…en colère.
Des questions en évidence, des réponses tissées par le hasard,
Plonge la nature humaine, dans une obscurité céleste…sans phare…

Et le temps court…laissant en nous ce fardeau…qu’est l’expectative.

L

Tu exprimes trés bien le malaise rampant de nos temps...
Le fossé se creuse entre les nantis et ceux qui n'ont rien....
L'indifférence des uns rencontre l'amertume croissante des autres....

"Le temps s'ébroue, répendant ses mille goutelettes d'eau sur le coeur sec de l'arrogant..."
amicalement
l

Les époques changent…les saisons se succèdent…
Le chemin de la vie n'est pas le même pour tous...

c'est une magnifique poème
exprimant fort bien le malaise actuel
amicalement
benino

un beau poème logane, même si crier contre l'injustice et les temps ne change pas la nature des humains avides

le temps encore et toujours
en lui naissent les esprits les plus zen, me dit-on, et les autres aussi
en lui la sagesse du monde se perd

bien à toi logganne

Entendez-vous le roulement des vers?
Un rythme à vous donner le plaisir de relire.

Cri tendu vers le ciel...
S'il faut compter le mal au monde
On se perd.
Trop de morts, de malheureux, de misères
Et la paix? et la tranquillité où donc sont-elles?

Un p'tit bonsoir au détour de vos messages très plaisant à lire. Merci beaucoup. Notre monde est à bout de souffle. Nous vivons une époque de lumière et mais les ténèbres y ont une place de premier choix. Comme disait Bernard Werber :"L'indifférence est le plus bas degré de la civilisation..." Et dans ce jardin où poussent les "fleurs du mal" tel que l'égocentrisme, l'individualisme, la cupidité, la soif de domination...l'homme sème, cultive, cueille...et récolte la tempête... Prenez soin de vous et bonne année, malgré les inconstances sans fin...de ce monde.

Amitiés...L

"L'indifférence est bien le plus bas degré de notre civilisation"...
Voilà qui m'a poussé à écrire humblement " le clown triste"....
AMICALEMENT