En fermant les yeux - I

Entre des murs imprégnés de colère et d’indifférence,
Les variations de l’existence dansent et ondulent,
Au rythme de cette sphère…que l’on nomme silence.
Des heures entières…les mains en prière…coeurs vides.
Comme des poètes en éternel errance entre deux rimes.

Les époques changent…les saisons se succèdent ;
Et des lignes de vies brisées par l’inertie des rêves,
S’amoncellent comme autant d’épaves…en bord de mer.
Cruel destin qu’est celui des âmes faibles !!!

Les regards se croisent…inquiet, haineux ou inquisiteur…
Et l’absence de sentiments…donne à notre ami l’espérance,
Le goût amer et sempiternel…de la défaite…

Des questions en évidence, des réponses tissées par le hasard,
Plonge la nature humaine, dans une obscurité…céleste.

Et le temps court…laissant en nous ce fardeau…qu’est l’expectative.

L

le temps le silence l'expérience du quotidien et de ses aléas font que la vie est vie.je trouve que vous avez la sagesse dans la pensée. je suis ravie de vous découvrir.

l'indifférence n'incline pas à la méchanceté.
souffrance, indignation, indifférence, l'amour usé, l'amour, l'indignation qui brise, l'indifférence qui mal, le silence qui s'installe : trop chargé le coeur ou la pensée qui enfanté ce texte.
ravie log, de retrouver ,ta plume qui se fait trop absente.

de la colère vient les amers constatations, l'inquiétude t puis le questionnement et la lassitude.
ça peut arriver. la nature humaine dépasse tous elle se relève et continue son chemin malgré tout.

J'espère que vous allez bien et que vous avez le sourire ? Un grand merci pour vos commentaires qui me font très plaisir. Je suis moi aussi ravi de faire ta connaissance Nadej et tes mots sont empreints de vérité :" le temps le silence l'expérience du quotidien et de ses aléas font que la vie est vie." Oui Marie, je me fais trop absent et tu as raison. Mais le plaisir d'écrire subsiste toujours. J'essaie de trouver le temps, mais pas toujours évident. En tout cas, je suis toujours là. Merci pour tes mots qui colle parfaitement à mes lignes. L'indifférence et le plus bas degré de la civilisation paraît-il et il faut s'en méfier. L'indifférence, c'est le chaos. Mais comme tu le dis si bien Nisrine :"la nature humaine dépasse tous elle se relève et continue son chemin malgré tout." Oui la vie trouve toujours un autre chemin; elle peut dévier, changer d'aspect ou de trajectoire, mais elle ne s'arrête jamais. Elle est forte en nous...car Dieu a gravé l'infini dans nos coeurs...Je vous envois de grosses bises et prenez soin de vous.

Amicalement,
L

"Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir". Waooo que dire devant une telle vérité !!! Et comme tu le dis si bien, fermer les yeux, c'est aussi accomplir un voyage intérieur...à la recherche de cette fragilité qui nous habite. Il y a en chacun de nous, un mystère si profond, qu'une vie humaine ne serait en venir à bout. En fermant les yeux, l'ivresse des profondeurs nous donne un sentiment de liberté...de béatitude. Est-ce le chemin qui nous mène vers le paradis ? Je ne saurai le dire...Le paradis est en chacun de nous, car nous sommes des êtres illuminés...alors fermons les yeux...et "qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse." Merci d'être là !!! Grosses Bises

Amicalement toi...L

to be waiting to see what happens, être en attente de l'accomplissent des rêves, des espoirs. vivre sur le quai de l'expectative c'est être plus ou moins négatif.
texte a relire et a méditer..

J'espère que tout va comme tu veux et que tu as le sourire ? Merci d'être passée me lire. Ca me fait très plaisir. Merci aussi pour ton commentaire :"Vivre sur le quai de l'expectative c'est être plus ou moins négatif." Et tu as raison...rester sur place au lieu de vivre et laisser la vie accomplir son dessein, c'est comme rester au bord d'une route et laisser les autres s'en aller. Le temps passe vite et la vie est de trop courte durée...beaucoup plus courte qu'on ne peut l'imaginer. Alors laissons libre expression à nos rêves et à nos espoirs...Bonne journée et prends soin de toi. Bises

Amicalement,
L