Sans peur

Absente à la splendeur de la clarté première
Et ignorant des mots la fertile matière,
La paupière collée et le regard enclos
Vestale, je suis née aveugle sans échos.

Au creux de mon nid d’aigle innocente et féconde,
D’un battement de cil, d’une mince seconde,
Du monde, j’ai appris le divin alphabet
Et les yeux grands ouverts, j’entrevis sa beauté.

Des oiseaux musiciens, aux merveilleux plumages,
Volaient autour de moi libérés des rivages,
Ils avaient la couleur d’un printemps arc en ciel,
Chaque matin, de leurs chants, ils m’offrent du miel.

De l’ambre du nectar, néophyte et bohème,
D’un cri, j’enfanterai la trame d’un poème,
Ainsi j’oublierai mon ventre et sa douleur,
Le prurit sur ma peau, l’horizon sans splendeur.

De ce souffle naissant, loin de l’incertitude,
Sans peur du lendemain et de sa solitude,
De la vie énonçant le verbe et sa lumière,
Je ne prendrai plus froid récitant ma prière

Un poème comme un hymne à la vie...Poussée par une lumière intèrieure qui guide les pas....
Amicalement

ni sourd ni aveugle
on a chacun une destinée
on a en nous l'amour de la vie

rychar a écrit:Un poème comme un hymne à la vie...Poussée par une lumière intèrieure qui guide les pas....
Amicalement

merci d'avoir lu et commenté mes mots.

yasmina-djouz a écrit:ni sourd ni aveugle
on a chacun une destinée
on a en nous l'amour de la vie

merci pour ces mots yasmine..au plaisir.