Sans regrets et sans remords...!
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Sans regrets et sans remords...!
Je ne cache pas mes rides
Ni mes cheveux blancs
J’ai enterré mes ans
J’ai plongé dans le vide
Sous le fardeau du temps
Je les ai bercés un instant
Pendant qu’ils gisaient
Pendant qu’ils agonisaient
Je ne regrette rien
Même pas les maux
Je ne ressasse pas les mots
Même pas les larmes
Qui arrosaient mes joues
J’ai déposé les armes
Et mes moments fous
Même pas la misère
Même pas la galère
Qui s’acharnaient
Et que je repoussais
Je n’ai pas honte
De mon passé
Je ne dissimule mes sentiments
Je garde mes secrets
Dans mon petit cœur enflammé
Ma vie enragée râlait
Je faisais le sourd muet
Que de cris que de huées
Mes mots apaisent mes peines
Sur mes paumes sereines
Je les dorlote et les couvre,
Comme le feu couve sous la cendre,
De beaux baisers, je les agrémente
J’ai oublié les sourires fades
Et ces poignées de mains cupides
Sans chaleurs et sans émotions
J’ai oublié les regards effarés, hagards
Sur le port de Tanger, tumulte et cacophonie
Sous les camions et les cars
De jeunes hommes planqués
Respirant le diesel, rêvant
De jours meilleurs de l’eldorado fictif
J’ai effacé de ma mémoire
Toutes ces images livides
De ce môme adossé à ce mur
Les pieds nus, sans sandales
Fringues usées, une poupée sale
Qui lui tient compagnie suppléant sa mère
Partie chercher ce fameux pain amer
J’ai gommé mes dessins et mes aspirations
Cette petite maison dans la prairie
Avec deux lucarnes ouvertes sur les cieux
Deux palmiers près du puits
Où se désaltèrent les colombes
Venant de la ville prendre l’air frais
Et ce champ verdoyant d’herbes
Où j’aurais aimé courir pieds nus
J’ai gratté tous les mots d’amour
Que j’ai transcrits dans mon cœur
Sur toutes les tables et les arbres
Sur le sable de la plage
Désertée par les estivants
Revenant trimer, la besogne incessante
J’ai tourné la page
Pourvu qu’elle ne me lasse
Ma bien aimée, ma vie… !
Mohammed El Qoch
Ni mes cheveux blancs
J’ai enterré mes ans
J’ai plongé dans le vide
Sous le fardeau du temps
Je les ai bercés un instant
Pendant qu’ils gisaient
Pendant qu’ils agonisaient
Je ne regrette rien
Même pas les maux
Je ne ressasse pas les mots
Même pas les larmes
Qui arrosaient mes joues
J’ai déposé les armes
Et mes moments fous
Même pas la misère
Même pas la galère
Qui s’acharnaient
Et que je repoussais
Je n’ai pas honte
De mon passé
Je ne dissimule mes sentiments
Je garde mes secrets
Dans mon petit cœur enflammé
Ma vie enragée râlait
Je faisais le sourd muet
Que de cris que de huées
Mes mots apaisent mes peines
Sur mes paumes sereines
Je les dorlote et les couvre,
Comme le feu couve sous la cendre,
De beaux baisers, je les agrémente
J’ai oublié les sourires fades
Et ces poignées de mains cupides
Sans chaleurs et sans émotions
J’ai oublié les regards effarés, hagards
Sur le port de Tanger, tumulte et cacophonie
Sous les camions et les cars
De jeunes hommes planqués
Respirant le diesel, rêvant
De jours meilleurs de l’eldorado fictif
J’ai effacé de ma mémoire
Toutes ces images livides
De ce môme adossé à ce mur
Les pieds nus, sans sandales
Fringues usées, une poupée sale
Qui lui tient compagnie suppléant sa mère
Partie chercher ce fameux pain amer
J’ai gommé mes dessins et mes aspirations
Cette petite maison dans la prairie
Avec deux lucarnes ouvertes sur les cieux
Deux palmiers près du puits
Où se désaltèrent les colombes
Venant de la ville prendre l’air frais
Et ce champ verdoyant d’herbes
Où j’aurais aimé courir pieds nus
J’ai gratté tous les mots d’amour
Que j’ai transcrits dans mon cœur
Sur toutes les tables et les arbres
Sur le sable de la plage
Désertée par les estivants
Revenant trimer, la besogne incessante
J’ai tourné la page
Pourvu qu’elle ne me lasse
Ma bien aimée, ma vie… !
Mohammed El Qoch
Momor- Nombre de messages : 413
loisirs : Fonctionnaire
Humeur : Bonne humeur
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Sans regrets et sans remords...!
J'ai usé les semelles de mes sandales sur le chemin de la vie,
C'est dans un vécu journalier de la misére que j'ai tout appris,
Rêves effacés par une dure réalité qui m'a lentement meurtrie,
Il ne me reste qu'elle,je l'ai tant aimée,malgré tout son mépris.
C'est dans un vécu journalier de la misére que j'ai tout appris,
Rêves effacés par une dure réalité qui m'a lentement meurtrie,
Il ne me reste qu'elle,je l'ai tant aimée,malgré tout son mépris.
Invité- Invité
Re: Sans regrets et sans remords...!
ce cri momorien est trés touchant.
au plaisir de partager tes rimes
au plaisir de partager tes rimes
Re: Sans regrets et sans remords...!
des vers trés sages, se dégageant d'un coeur libéré de sa cage du quotidien qui pousse souvent à être en rage contre tous et pour tous.
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
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