Un cri, un abri, ma patrie

Un cri, un abri, ma patrie

Ecole de l’indépendance, flambeau de la liberté
Berceau de la souveraineté, temple du savoir
Bibliothèque de l’histoire, résidence de la résistance
Signature de la victoire, équation de la cohabitation

Elle s’appelle l’Algérie, terre des aïeux et des martyrs
Pays des valeurs et de la lutte contre l’envahisseur
Le lit des irréductibles et des fondateurs de l’immunisation
Le cordon ombilical de la révolution avec l’autodétermination

Pensée du visiteur, détachée de son corps, se perd dans l’ambiance
De ces forêts colossales d’El-Wencharissi et de Zécar, émerveillée
Par la symphonie de l’existence et de l’appartenance, la réflexion
S’actionne au milieu de ce royaume vert, pour méditer et vénérer

La transcendance à travers la mouvance et la cohérence
De la compétence, c’est avec salut et honneur que l’intelligence
Est reçue par ce peuple d’oiseaux, sentinelles sur ces géants arbres
Récitant par cœur tous ensembles le chant de la dignité reconquise

L’âme libre s’identifie par son mouvement et la vertu de la
Sagesse pour célébrer le triomphe avec la communauté verte
Paysage arrosé par le liquide de la noblesse et de la pureté
Pousse en puissance pour mettre en élévation ce précieux succès


A l’aube où le soleil s’apprêtait à se lever, une voix convaincue
S’élève du haut du minaret de la mosquée, c’est celle du crieur
À la prière, les larmes perlent, roulent dans les yeux, au bord
Des paupières de ce vieillard, venant vivre la joie de la victoire

A travers la prière en implorant l’infaillible la bénédiction à cet
Exploit édifié par le cri de la délivrance, l’abri de la révolution, et
La récupération d’une patrie réquisitionnée par l’oppresseur
Le peuple répond avec engagement et détermination à l’appel



Le couché du soleil qui annonce le crépuscule, installe la tristesse
Mais à l’horizon persiste encore le spectre de la lumière en couleur
Qui précède l’atrocité de cette nuit sans étoiles où le silence prend
Place pour mettre en examen cette libération arrachée par

Le sacrifice du liquide rouge et l’approbation de la justice
Les youyous de la femme algérienne, viennent renforcer la foi
Du combattant et propulser l’action de l’expulsion de l’ennemi
De la sécession des territoires injustement occupés par l’illégalité.

waw
un sens de patriotisme fort
je me rejoins à vous pour le cri de liberté et de paix
bienvenu et mes salutations

le sang s'offre pour la liberté tout comme l'encre
deux armes pour la terre et la paix
belle lecture
bienvenu

Je suis du "continent" et je ne connais de cette guerre pour l'indépendance que ce que l'histoire a bien voulu laisser filtrer...
Comme toujours l'ocupant a fait étalage de son arrogance et a abusé....La France n'en ressort pas grandie....Le Général de Gaulle (par carriérisme) a heureusement accéléré le processus de décolonisation....
Il y a un devoir de mémoire à conserver pour que plus jamais le sang ne coule....
Souhaitons à présent conserver un pont entre deux continents , et point de ressentiment....
amicalement

Je remercie Julien, Angelina charles et Rychar pour ces commentaires qui glorifient et sanctifient la liberté à travers l'indépendance, une poésie qui transcende la justice et méprise l'injustice.

sans la liberté aucun épanouissement n'est possible ni pour un pays ni pour une personne
très belle poésie que vous nous faites partagé , bien venu parmi nous

une belle histoire pour l'histoire

l'âme libre crie bien et fort sa conscience

En est dans le présernt,
Tirer du passé une bonne leçon
Aller vers un nouvel air
Un autre futur, une meilleure vie.
Puis croire en la fraternité,
En la tolérance et la paix.

Plus une nation s'enfonce dans son histoire et ses valeurs, plus elle émerge vers la surface, plus elle se détache de son histoire et de ses valeurs, plus elle s'enfonce dans les ténèbres. L'histoire, c'est l'identité, l'origine, la référence, il n'existe pas de présent, ni de futur sans histoire.