LA Légende

Il sortait de la nuit obscure et sonore
Bruissante de froissements dans les bocagers
Loin des près en pente où blancs moutons et bergers
Attendent dans l’air transparent le vent léger
Qui va déchirer le voile de l’aurore

Rien ne troublait plus son essence amoureuse
Que cette flamme ardente d’amour révélée .
Lui, le farfadet était aimé d’une fée
Et cet aveu apaisait son âme peureuse

Il goûtait à sa première journée heureuse
Prélude à tant d’autres emplies de chansons
Et de l’existence il recueillait la leçon
Qui lui disait « jamais patience n’est creuse »

Maladroit il avait déposé dans son cou
Un baiser si léger que la fée avait feint
N’avoir rien senti mais le rose de ses joues
Soudain empourpra d’incarnat son joli teint

Poudré de lumière dans le jour qui se levait
Par le sentier doré il revenait donc, apaisé
Car oublieuse de sa bosse, une magicienne
avait dans son dos collé des ailes arachnéennes

Prélude à tant d’autres emplies de chansons
Et de l’existence il recueillait la leçon
Qui lui disait « jamais patience n’est creuse
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bonjour clairedelune
Quand je te lis
C’est ta voix que j’entends chantonner
J’aime bien cet air magique transcrit dans tes mots
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A te relire

Un simple baiser peut devenir légendaire, être un acte innocent qui va soulever des tempêtes de joie. Les ailes à la place des bosses, un regard qui oublie les défauts, un elfe qui devient prince. Quelle belle possibilité offre la vie ! Grâce à toi, entre autres.

Un ange est né.
Il est aussi merveilleux que tes mots

bibi 2008