En vrac, tout à trac...

En vrac, tout à trac...

Qui prends le partie des amours morts ?
Qui veille sur leurs droits,
Écoute leurs problèmes
Et arrose leurs plantes vertes ?

Vivre jour après jour,
Face à face,
Avec des miroirs fêlés
Et des PV triomphants sur les pare-brise...

Je rêve d'un parfum de pommier en fleur,
Toi tu trébuches sous le poids des paniers,
Qui de nous deux s'y connais en pommes ?
Afin de connaitre les rôles que nous avons à jouer.

Le chevalier est tombé du cheval,
Le totem est rongé par les vers (vers ?).
Je dois sans cesse réinventer la roue,
Seul le couché de soleil reste fidèle à lui même.

En amour certains deviennent prédateurs
Lion, Aigles, loups, rats...
Et moi, frémissant, dur et transparent,
Je reste un petit chien ?

Je déguste ! La solitude.
Laisse une minute de silence,
Que je fais fondre sur ma langue,
Seul un rayon de soleil poussiéreux me dérange.

J'appelle chez mes amis,
Tonalité de réorientation,
« Il n'y à pas d'abonné à ce numéro »,
Le répondeur non plus n'a pas de réponse.

Je me suis arrangé
Avec cette vie désordonnée,
Je lui colle des étiquettes, je la range dans des dossiers,
Et hop, aux archives !

Ma vie est devenue trop petite,
J'aurai besoin
De quelque chose de nouveau sur le dos,
Ça fait rien si c'est de la fripe.

Les caresses de tes mains façonnent pour moi,
Des épaules, un buste et des reins.
Tu me donnes des voutes plantaires, des lobes d'oreilles
Et une épée Star War entre les cuisses.

Bon d'accord, C'est toi
Qui as le seau et la pelle,
Mais moi, j'ai tous les jolis moules a patés,
En forme de château et de coquillage.

Je ne laisse que rarement des sillons dans l'eau,
Plus jeune, sur la photo de classe,
Je suis « comment s'appelait il déjà ? »
Frustré, j'ai rattrapé le temps perdu, je fais des vagues.

Toi et moi, mon amie, comme deux ours échevelés,
Nous gagnons la tanière avec les rêves d'été,
Nous oublions le vacarme et les endroits ténébreux
Et nous rêvons de longues nuits lumineuses.

L'obscurité s'épaissit, le vent devient mordant,
Viens te blottir près de moi et te chauffer un moment.
Au loin, j'entends hurler les loups errant,
Laisse moi enfouir mon nez dans ton pelage rassurant.

Au réveil, maigre et gelés, nous pointerons nos têtes
Et les senteurs du printemps chasseront la douleur.
Mon amie, ce sera la fin de l'hivernage,
Alors; je retrouverais mon coté ingrat et sauvage.

Toutes les catastrophes que tu m'as évitées,
Tous les rires mobilisés pour me réchauffer...
Je ne pourrai te rendre cela,
Ma fenêtre sera noir et la clé ne sera plus là.

De la poudre au yeux,
Voilà ce que je t'ai donné.
L'or se transformera en feuilles mortes au soleil.
Alors, je subirai ton regard, à vie.

J'essayerai d'utiliser les moyens du bord,
Et faire flèche de tout bois.
Mais je me connais, je n'ai sous la mains,
Qu'une poignée de brindilles tordues.

Je ne tiens pas à être le premier à l'arrivée,
A battre des records au sauts ou au javelot.
Pourquoi serait ce plus noble de franchir la barre
Par dessus que de passer en dessous la tête haute ?

Mieux vaut franchir les minutes une à une,
Les avaler comme des pilules amères,
Essayer de ne pas penser
A toutes celles qui restent.

Il y a peu de temps, je n'ai pas voulu
Réparer des bulles de savon éclater,
Ni même essayer de rattraper le coup raté.
Pourquoi le ferai je demain pour une autre ?

Je croyais m'y connaître en miracles.
Ils étaient mon métier, semer et récolter.
Heureusement ont ne sais pas ou ils se cachent,
Peut être peuvent ils encore, sans prévenir...

M'attraper par la peau du coup. Chris

une chute les mots ne trébuchent
ils chuchotent tantôt et tantôt crient et crépitent
bravo à vous

vous aviez du gros sel sur le coeur.... ces cris en vrac sont trop lourd

un cœur plein de ressentis, remords, chagrins, des blessures accumulées au fil du temps
tout ce met à mijoter en ce cœur fatigué et las
qui ne voudrait que respirer la paix et le repos en le sein d'un autre cœur
le destin fait trébucher les rêves et cassent les envies
peut-être est-ce mieux ainsi...
tourner la page d'un roman...n'est pas évident
recommencer l'est encor moins ...


au plaisir du partage

Oui tu as tout compris Aziza, même si c'est fouillis, je dois le reconnaitre. Un cœur n'est pas un joué qui se vide et se rempli lorsque l'on presse sur le bouton. Chris

tout déposé en vrac
la plume se met à l'attaque
des maux qui la traque
elle voit en les mots, un sac
où elle vide son cœur en quette de paix.
bien à vous, à la prochaine ouverture de votre coeur....