Amender le corps, d’accord

Amender le corps, d’accord


Pour faire l’amour au cœur de l’être

Ne plus y voir votre semence
En maquillant tout le non-être

De vous savoir sans le jouir
Étant vêtu, si non toujours

Que si petite, au petit
N’est si pas grand, sans l’ici

Pour faire le jour
De la vie

Il a fallu des soirs de peines
Pour qu’une fleur carde sa laine
Si belles que sont demoiselles
Il sont venu les soirs de plaines

Les temps pour dire
Que les semaines
Avaient des règles
À venir

Le moi courant, à définir
Si j’étais homme à me couvrir
De mon enfance
À ceux qui puis-je

Faire la chance
Au mot joueur

Il a fallu des soirs de laine
Pour qu’une fleur carde sa peine
Si belles que sont demoiselles
Il sont venu les soirs de pleines

À vouloir le temps punir
S’attarder sans y voir
Un souvenir, une mémoire
Une eau qui fuit, une eau de leur
Instant violeur de l’espoir
De cet espace qui sans ailes
Allait couvrir

Cette terre

À l’an jouir

Il a fallu des soirs de laine
Pour qu’une fleur carde sa peine
Si belles que sont demoiselles
Il sont venu les soirs de scènes

Les soirs de l’une et l’autre
Encartés dans un journal
La page sans devoir

Avait une colonne
Pour chercher

Lune d’un soir
Croisant le sort

Amender le corps, d’accord

atouthasard