AU FIL DES MOTS
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kimannzo
alejandro
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AU FIL DES MOTS
A vec amitié, tu nous proposes
U ne lecture de tes poèmes. j'ose
F roidement,
I llustré par ma bétise,
L a beauté de ton talent.
D epuis, je culpabilise
E t je vie avec l'accent
S auvage que je verbalise.
M ais tu as su montrer ta grandeur d'âme,
O ubliant mon affront.
T iens-moi la main, guide-moi vers la belle flamme.
S eul, je vais et la sueur malsaine coule sur mon front.
Alejandro
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U ne lecture de tes poèmes. j'ose
F roidement,
I llustré par ma bétise,
L a beauté de ton talent.
D epuis, je culpabilise
E t je vie avec l'accent
S auvage que je verbalise.
M ais tu as su montrer ta grandeur d'âme,
O ubliant mon affront.
T iens-moi la main, guide-moi vers la belle flamme.
S eul, je vais et la sueur malsaine coule sur mon front.
Alejandro
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alejandro- Nombre de messages : 89
loisirs : la poésie tout simplement
Humeur : entière
Date d'inscription : 24/11/2009
kimannzo- Nombre de messages : 898
loisirs : ecriture; équitation;jogging
Humeur : dynamique...
Date d'inscription : 27/05/2009
alejandro- Nombre de messages : 89
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kimannzo- Nombre de messages : 898
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alejandro- Nombre de messages : 89
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Date d'inscription : 24/11/2009
Re: AU FIL DES MOTS
alejandro a écrit:A vec amitié, tu nous proposes
U ne lecture de tes poèmes. j'ose
F roidement,
I llustré par ma bétise,
L a beauté de ton talent.
D epuis, je culpabilise
E t je vie avec l'accent
S auvage que je verbalise.
M ais tu as su montrer ta grandeur d'âme,
O ubliant mon affront.
T iens-moi la main, guide-moi vers la belle flamme.
S eul, je vais et la sueur malsaine coule sur mon front.
Alejandro
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Merci pour cet acrostiche rempli de compliments,
Mais ne me mets pas trop sur un piédestal, tu imagines si je fais l'andouille sur ce haut podium, perds l'équilibre .... -->le baiser du sol risque d'être assez monumental
Surtout sois bien plus indulgent avec toi-même, comme dit en MP, ta remarque suite au com d'Yfémia me semblait déplacée, mais bon pas de quoi fouetter un chat non plus.
Permets toi d'être toi-même, que se soit ou non en accord avec les autres.
afdm
Re: AU FIL DES MOTS
Alejandro, saches que moi, je t’accepte tel que tu es avec toutes tes qualités et les faiblesses.
Ecoutes le conseil de l’afdm : sois toi même et exprimes toi ainsi.
Fini mea culpa. Ecris nous des beaux poèmes.
Salutas
Yéfi
Ecoutes le conseil de l’afdm : sois toi même et exprimes toi ainsi.
Fini mea culpa. Ecris nous des beaux poèmes.
Salutas
Yéfi
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
d'accord.
d'accord, j'ai bien enregistré ton message. mais sache que pour moi AFDM est devenue une personne très importante pour moi et qu'elle compte beaucoups pour moi sur joiedevivre. j'ai beaucoups d'estime pour elle et ne désir plus la décevoir.
bonne nuit.
Alejandro
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bonne nuit.
Alejandro
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alejandro- Nombre de messages : 89
loisirs : la poésie tout simplement
Humeur : entière
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: AU FIL DES MOTS
alejandro a écrit:A vec amitié, tu nous proposes
U ne lecture de tes poèmes. j'ose
F roidement,
I llustré par ma bétise,
L a beauté de ton talent.
D epuis, je culpabilise
E t je vie avec l'accent
S auvage que je verbalise.
M ais tu as su montrer ta grandeur d'âme,
O ubliant mon affront.
T iens-moi la main, guide-moi vers la belle flamme.
S eul, je vais et la sueur malsaine coule sur mon front.
Alejandro
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Un acrostiche qui décris une certaine souffrance qui néant moins agréable à lire.
51SOLEIL- Nombre de messages : 320
loisirs : lire,écrire,dessin,marcher et bien d'autre chose
Date d'inscription : 07/01/2009
Re: AU FIL DES MOTS
alejandro a écrit:d'accord, j'ai bien enregistré ton message. mais sache que pour moi AFDM est devenue une personne très importante pour moi et qu'elle compte beaucoups pour moi sur joiedevivre. j'ai beaucoups d'estime pour elle et ne désir plus la décevoir.
bonne nuit.
Alejandro
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Alejandro, mon regard sur toi ne compte pas (tu es le personnage , le héro de ton histoire de vie, moi je n'y suis qu'un figurant ), c'est à toi seul que tu dois des comptes , mais n'oublie pas d'être tolérant .
Abdeslam- Nombre de messages : 89
loisirs : Musique-Poésie
Humeur : Beaucoup d'humour, amour du prochain, haine de l'intolérance et de la marginalisation
Date d'inscription : 04/11/2009
Re: AU FIL DES MOTS
Alejandro.
Un beau poème touchant que je lis là.
Personne ne doit juger autrui encore moins sur ses
attirances sexuelles que sur le reste, de quel droit ?
Abdelslam pour ton poème de tolérance.
Je te mets cet extrait sur la tolérance amoureuse.
NE JUGEZ PAS
Fuir qui vous aime, aimer qui vous fuit. Maudire celui qui dort à vos côtés,
le déchiqueter chaque nuit et se réveiller apaisé, comme si le jour avait lavé
la haine à grande eau. Perdre la raison pour une personne qui vous méprise en
proportion de l’adoration que vous lui vouez.
Prendre sur la moindre liaison le point de vue de la fin, entrer dans une
histoire comme le passager sur le Titanic, en anticipant son naufrage. Rêver
chevauchées sublimes, amours échevelées et mijoter à l’étouffée dans un huit
clos médiocre. Ne savoir que donner, jamais recevoir et s’étonner que vos
cadeaux soient si mal accueillis. Se marier par goût de la sécurité, ne pas se
marier par goût de l’aventure, s’apercevoir que le mariage ne protège de rien,
que le non mariage ne garantit pas l’imprévu. Supporter des années durant
mensonges et tromperies puis, sur un détail ténu, s’en aller à jamais. Aspirer
à la chaleur conjugale dans le papillonnage, rêver d’aventures torrides dans le
même foyer. Aimer au détriment de l’autre, absorber son énergie, lui voler sa
jeunesse, prospérer sur son déclin. Se jurer chaque matin de plaquer l’autre et
tenir ainsi vingt ans en caressant l’idée de la rupture. Etre le dindon de la
farce, le couillon dont tout le monde rit, s’aveugler sur l’évidence, et s’en
accommoder.
Considérer le mariage comme un dur labeur, se forcer à aimer son conjoint,
endurer, subir, encaisser, craquer soudain pour une passade. Honorer plusieurs
personnes sans le leur dire, exiger de chacune une adoration exclusive. N’être
sûr de rien, ni de son orientation sexuelle, ni de son attachement, habiter le
pays du peut-être, de l’hésitation sentimentale, n’être qu’un point
d’interrogation qui dit : Je t’aime. Pleurer le départ d’un être auquel on
croyait ne pas tenir, qui s’était fiché dans votre cœur à la manière d’une
écharde. Vénérer, morte, une personne qu’on avait maltraitée, vivante. Déployer
des trésors d’amabilité pour de parfaits inconnus, leur offrir des présents
somptueux, se montrer glacial et pingre pour les siens.
Telles sont quelques-unes des inconséquences de l’amour.
Pourquoi voudrions-nous qu’il en soit autrement ?
Parler d’amour, c’est toujours partir de son désordre intérieur, fouiller le
fond boueux de son âme pleine de bassesse et de noblesse.
Mettons en scène sans les juger les folies du cœur des hommes.
Extrait du livre Le paradoxe amoureux
Pascal Bruckner
Editions GRASSET
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Un beau poème touchant que je lis là.
Personne ne doit juger autrui encore moins sur ses
attirances sexuelles que sur le reste, de quel droit ?
Abdelslam pour ton poème de tolérance.
Je te mets cet extrait sur la tolérance amoureuse.
NE JUGEZ PAS
Fuir qui vous aime, aimer qui vous fuit. Maudire celui qui dort à vos côtés,
le déchiqueter chaque nuit et se réveiller apaisé, comme si le jour avait lavé
la haine à grande eau. Perdre la raison pour une personne qui vous méprise en
proportion de l’adoration que vous lui vouez.
Prendre sur la moindre liaison le point de vue de la fin, entrer dans une
histoire comme le passager sur le Titanic, en anticipant son naufrage. Rêver
chevauchées sublimes, amours échevelées et mijoter à l’étouffée dans un huit
clos médiocre. Ne savoir que donner, jamais recevoir et s’étonner que vos
cadeaux soient si mal accueillis. Se marier par goût de la sécurité, ne pas se
marier par goût de l’aventure, s’apercevoir que le mariage ne protège de rien,
que le non mariage ne garantit pas l’imprévu. Supporter des années durant
mensonges et tromperies puis, sur un détail ténu, s’en aller à jamais. Aspirer
à la chaleur conjugale dans le papillonnage, rêver d’aventures torrides dans le
même foyer. Aimer au détriment de l’autre, absorber son énergie, lui voler sa
jeunesse, prospérer sur son déclin. Se jurer chaque matin de plaquer l’autre et
tenir ainsi vingt ans en caressant l’idée de la rupture. Etre le dindon de la
farce, le couillon dont tout le monde rit, s’aveugler sur l’évidence, et s’en
accommoder.
Considérer le mariage comme un dur labeur, se forcer à aimer son conjoint,
endurer, subir, encaisser, craquer soudain pour une passade. Honorer plusieurs
personnes sans le leur dire, exiger de chacune une adoration exclusive. N’être
sûr de rien, ni de son orientation sexuelle, ni de son attachement, habiter le
pays du peut-être, de l’hésitation sentimentale, n’être qu’un point
d’interrogation qui dit : Je t’aime. Pleurer le départ d’un être auquel on
croyait ne pas tenir, qui s’était fiché dans votre cœur à la manière d’une
écharde. Vénérer, morte, une personne qu’on avait maltraitée, vivante. Déployer
des trésors d’amabilité pour de parfaits inconnus, leur offrir des présents
somptueux, se montrer glacial et pingre pour les siens.
Telles sont quelques-unes des inconséquences de l’amour.
Pourquoi voudrions-nous qu’il en soit autrement ?
Parler d’amour, c’est toujours partir de son désordre intérieur, fouiller le
fond boueux de son âme pleine de bassesse et de noblesse.
Mettons en scène sans les juger les folies du cœur des hommes.
Extrait du livre Le paradoxe amoureux
Pascal Bruckner
Editions GRASSET
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Invité- Invité
alejandro- Nombre de messages : 89
loisirs : la poésie tout simplement
Humeur : entière
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: AU FIL DES MOTS
Heureuse de contribuer au respect de chacun Alejandro.
Reçois toutes mon amitié.
LA LOUVE
Reçois toutes mon amitié.
LA LOUVE
Invité- Invité
alejandro- Nombre de messages : 89
loisirs : la poésie tout simplement
Humeur : entière
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: AU FIL DES MOTS
Alejandro
J’ai envie de partager avec toi ce beau poème qui à l’époque m’a touché profondément par l’énorme sensibilité qu’il porte.
J ’espère que tu appréciera.
Amitiés
FUNERAILLES BLUES
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
empêchez le chien d’aboyer pour l’os qu’on lui donne.
Faites taire le piano, avec roulements de tambours,
sortez le cercueil et laissez partir le cortège.
Que les avions qui tracent au dessus nos têtes
inscrivent dans le ciel ces mots : « Il est mort »
Couvrez de voiles les édifices publiques,
mettez les gants noirs aux agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest,
ma semaine de travail et ma sieste du dimanche,
mon midi, mon minuit, mon parlé ma chanson.
Je croyais que l’amour ne finirai jamais. J’avais tort.
Je ne veux plus d’étoiles, enlevez les du ciel,
démontez la lune et faites cacher le soleil,
videz tous les océans et arrachez les forêts,
car rien de bon désormais ne peut advenir.
(W.H. Anden)
J’ai envie de partager avec toi ce beau poème qui à l’époque m’a touché profondément par l’énorme sensibilité qu’il porte.
J ’espère que tu appréciera.
Amitiés
FUNERAILLES BLUES
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
empêchez le chien d’aboyer pour l’os qu’on lui donne.
Faites taire le piano, avec roulements de tambours,
sortez le cercueil et laissez partir le cortège.
Que les avions qui tracent au dessus nos têtes
inscrivent dans le ciel ces mots : « Il est mort »
Couvrez de voiles les édifices publiques,
mettez les gants noirs aux agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest,
ma semaine de travail et ma sieste du dimanche,
mon midi, mon minuit, mon parlé ma chanson.
Je croyais que l’amour ne finirai jamais. J’avais tort.
Je ne veux plus d’étoiles, enlevez les du ciel,
démontez la lune et faites cacher le soleil,
videz tous les océans et arrachez les forêts,
car rien de bon désormais ne peut advenir.
(W.H. Anden)
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
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