1er février 1969...

Je m'en souviens c'était hier
L'air charriait quelque relent amer
Ce fut un jour gris effroi
C'était Février, j'avais froid

Je ne collectionnais que sept printemps
Mais de guérir il était temps
Maman paraissait imperturbable
Papa retenait larmes inévitables

L'anorexie diagnostic usité
Pour un centre Pyrénéen à éviter
D'abord le froid de la tondeuse
A voir chuter mes brunes frileuses

Et puis la douche froide cruel régime
Pour un retard un timide affront
Le bonheur faisant faux bond
je m'enfonçais dans le mutisme

La nourriture était immonde
Nous étions seuls en ce bas monde
Les hurlements des chiens déchainés
Prévenaient de quelque visite inopinée

J'ai cru comprendre dés ce moment
Qu'il est primordial de faire semblant
Opiner, laisser le temps au temps
A refouler son amour d'autant

Et puis un matin les grilles ouvertes
m'ont ramené à une vie plus douillette
Où la solitude fidèle compagne
Me poussait à silloner la campagne

Quarante années ont passé et depuis
lorsque je contemple mon reflet dans le puit
j'y revois toute mon innocence enfuie
Au creux de ces si froides nuits...

Centre "beau soleil"
Font Romeu...
un cadre unique
un environnement familial!

au bout de tout chagrin une fenêtre s'ouvre, un espoir éclaire la vie.
dans chaque vie il y a toujours un tout petit rêve qui veille à ce que la flamme de cet espoir ne s'éteint.

faim de vie à satisfaire
désir d'espoir à combler
un coeur ouvert généreux
des mains attentifs
la vie devient facile à se partager

Mona a écrit:au bout de tout chagrin une fenêtre s'ouvre, un espoir éclaire la vie.
dans chaque vie il y a toujours un tout petit rêve qui veille à ce que la flamme de cet espoir ne s'éteint.

j'ai appris par coeur dés mon plus jeune age les huit lettres du mot patience...
merci pour ce commentaire aux flammes positives...
amicalement

julien a écrit:
faim de vie à satisfaire
désir d'espoir à combler
un coeur ouvert généreux
des mains attentifs
la vie devient facile à se partager

Je dirais oui...
Mais rien n'est jamais simple...
La vie nous forge...
Pourvu qu'elle soit douce....

bien amicalement

rychar a écrit:Je m'en souviens c'était hier
L'air charriait quelque relent amer
Ce fut un jour gris effroi
C'était Février, j'avais froid

Je ne collectionnais que sept printemps
Mais de guérir il était temps
Maman paraissait imperturbable
Papa retenait larmes inévitables

L'anorexie diagnostic usité
Pour un centre Pyrénéen à éviter
D'abord le froid de la tondeuse
A voir chuter mes brunes frileuses

Et puis la douche froide cruel régime
Pour un retard un timide affront
Le bonheur faisant faux bond
je m'enfonçais dans le mutisme

La nourriture était immonde
Nous étions seuls en ce bas monde
Les hurlements des chiens déchainés
Prévenaient de quelque visite inopinée

J'ai cru comprendre dés ce moment
Qu'il est primordial de faire semblant
Opiner, laisser le temps au temps
A refouler son amour d'autant

Et puis un matin les grilles ouvertes
m'ont ramené à une vie plus douillette
Où la solitude fidèle compagne
Me poussait à silloner la campagne

Quarante années ont passé et depuis
lorsque je contemple mon reflet dans le puit
j'y revois toute mon innocence enfuie
Au creux de ces si froides nuits...

Centre "beau soleil"
Font Romeu...
un cadre unique
un environnement familial!

Si tes jeunes années courent que dans le simple reflet de la montagne,
Nul sentier,ni fleur des Pyrénées ne chantait au chaud vent d'Espagne,
Point de mélodie pour bercer ton coeur simplement un champ de malheur,
Et si les souvenirs ne chantent point,c'est qu'ils sont amertumes en ton coeur.

Mon pauvre Rychar......Tu as mérité d'être enfin heureux.
Info....Le com.est une adaptation d'une chanson de Charles Trénet.Au regard de ce que tu viens de m'écrire je pense que cette chanson sera plus adéquate.Amitié Rychar.