Ce ciel

orofane a écrit:Je porterai mes larmes, vers la source éternelle
Me rappelant pour cela, mon humanité perpétuelle
Mes pas lourds et pénitents, porteurs des mémoires
Marquent ces longues extases perdues dans le mouroir
J'ai touché les ombres inquiétantes d'un enfer
Offrant ses tentations, pour boire notre lumière
J'ai lavé le sang des sacrifiés, qui ne cessaient de prier
Et je les ai porté vers ton coeur, je devais le faire ainsi
Tu ne m'as jamais parler seul ton regard me suivait
Je n'ai jamais non plus posé des questions, acceptant simplement
J'ai cherché le bonheur, l'ai-je parfois côtoyé?
Je voulais autre chose, une humanité ivre d'amour
Que mes yeux soient fermés ou ouverts, je voyais
Cet impalpable ressentiment dans lequel je rêvais
Je vous désirai plaines et forêts sacrées des légendes
Car c'est en vous que mon essence vibrait se quintessence
Comme un exilé je cherchais en vain la foi
Et puis ce temps arriva ou c'est elle qui vint en moi
Lumière et pardon étincelles du firmament
Mes larmes créèrent un plan ou les enfants rayonnaient
De cette puissance qui dans ce ciel mérite la flamme
Pureté et éternité, l'arc en ciel s'étend
Passerelle des plans ou les âmes fécondes festoient
Mes mots portent vainement le cri d'un homme errant
Je ressens en moi la folie d'un monde qui fuit
Les mécréants foisonnent et le mensonge s'élève
Chassez ces agressions, mensongères de l'EGO roi
Eveillez votre foi qui en vous témoigne humblement
Passent les heures à me nourrir de mes ressentis
Ils vivent dans les échos de mes mémoires perdues
Je te donnerai le plateau d'argent orné de mon amour
Toi mon ciel, ou siège la nature de ma vie