Lettre à Elyse (musique de chambré)

si tu fermais les mains bin j'saurais plus où j'suis
un pâté de sable entre la terre et la mer
qui s'écroule au soleil et que le vent essuie
et comme un goût de blues dans mes larmes amères

Si tu fermais ton cœur bin j'aurais plus d'bijoux
dans mon ciel y'aurait plus le soleil ni les astres
J's'rais un gosse qui pleure après tous ses joujoux
avec dans mes larmes comme un goût de désastre

si tu fermais la bouches bin j'pourais plus y boire
J'srais la pierre inutile aux fontaines fermées
je ferais la poussière au stérile ciboire
avec dedans des larmes qu'auront gout de damné

si tu fermais la porte bin'l'vent m'emportera
comme une feuille morte, vers un vieux cimetière
quand la grille grinçante derriér'moi crissera
y'aura un gout de terre à mes larmes sincères

Mais

si tu fermais les yeux bin y'aurait plus de bruit
pt'être un vague tambour dedans mes rimes vides
le battement d'un cœur toujours en court circuit
et comme un goût de miel dans mes lignes acides.

Le cid damné

Philippe a écrit:
si tu fermais les mains bin j'saurais plus où j'suis
un pâté de sable entre la terre et la mer
qui s'écroule au soleil et que le vent essuie
et comme un goût de blues dans mes larmes amères

Si tu fermais ton cœur bin j'aurais plus d'bijoux
dans mon ciel y'aurait plus le soleil ni les astres
J's'rais un gosse qui pleure après tous ses joujoux
avec dans mes larmes comme un goût de désastre

si tu fermais la bouches bin j'pourais plus y boire
J'srais la pierre inutile aux fontaines fermées
je ferais la poussière au stérile ciboire
avec dedans des larmes qu'auront gout de damné

si tu fermais la porte bin'l'vent m'emportera
comme une feuille morte, vers un vieux cimetière
quand la grille grinçante derriér'moi crissera
y'aura un gout de terre à mes larmes sincères

Mais

si tu fermais les yeux bin y'aurait plus de bruit
pt'être un vague tambour dedans mes rimes vides
le battement d'un cœur toujours en court circuit
et comme un goût de miel dans mes lignes acides.

Le cid damné

lettre superbe d'un coeur plein d'espoir signée: retour en beauté!
ravie Philippe que je sois ta lectrice.

marie la rebelle a écrit:
lettre superbe d'un coeur plein d'espoir signée: retour en beauté!
ravie Philippe que je sois ta lectrice.

Merci Marie
mais je ne fais que passer,
pour passer un message
car sur un autre site
j'ai pas été trés sage
et j'me suis fait fusiller,
j'me r'trouve le c ul par terre
ah marie! quelle connerie la guerre....

Bises Philippe

L'erreur peut enivrer. La bêtise assoupit.Le détachement apaise, l'impassibilité indiffére ou enrage. Tant que la froideur et l'apathie ne sont pas là, l'entente est possible.
Mes amitiés.

alors la lettre est "vraie"? c'est une demande de pardon en quelque sorte?

Bonjour Philippe. Vous semblez en forme de l'inspiration, j'ose espérer que vous n'êtes pas "que de passage".
Mes amitiés.

anonymas a écrit:L'erreur peut enivrer. La bêtise assoupit.Le détachement apaise, l'impassibilité indiffére ou enrage. Tant que la froideur et l'apathie ne sont pas là, l'entente est possible.
Mes amitiés.

Merci Anonymas de ces pensées profondes qui me permettent de remonter le sujet

Amicalement Philippe

et merci à vous de le remonter pour notre plaisir.

Lettre aux notes espérance...

Une bouteille à la mer n'est pas toujours lettre morte.. Reconnaître ses erreurs est le meilleur moyen souvent d'être entendu par le vent qui murmure ; "patience" la terre est proche, ce n'est qu'un laps de temps à mettre à profit pour "écrire" pour le retour car toujours retour il y a lorsque l'on souque ferme vers le but que l'on veut atteindre.

je ne fais que passer savourer la plume et lui dire que je souhaite son retour.

très content de vous lire tous les deux chez Azziza...

mes respects à vous

bibi 2010