Feu ma chambre noire,

par jélas Ven 27 Mar - 10:48

Feu ma chambre noire,

Je cours, je fuis le grand incendie,
Celui qui…encercle toutes mes nuits.
Ma tête abrite le feu de tes yeux,
Cette chambre, lieu de trop d’enjeux.

Ton souvenir tourne encore et encore,
Tel un fantôme hilarant, jusqu’à l’aurore.
Il se moque d’un bougre sans vie,
Gâchis bazardé tel un débris.

Alors que j’étais celui qui,
Au détour d’un appel, d’un cri,
M’efforçait pour toi d’être,
Sans jamais me dire peut-être.

Je brûlerai ce crâne, cette prison,
Où circule toute ma déraison.
Toi, tu m’as quitté,
Dès lors, j’ai un corps à calciner.

JL

par Invité Ven 27 Mar - 10:58

Au feu des erreurs brûle les remords,
Des souvenirs en guise de bois mort,
Ainsi s'imprime l'estampe des regrets,
D'une vie qui ne se donne qu'en tirets.

par **sarah** Sam 28 Mar - 15:37

Rien que d’invoquer le terme « feu », on peut se dire que tes pensées ainsi produisent de la lumière et de la chaleur, et que, en toi, quelque chose est en combustion. Est’ ce ton cœur, ton esprit, tes idées ?
Peu importe du moment que le résulta n’est pas un incendie néfaste, mais un poème délicat qui s’ouvre à nos quatre vents.

Et pour dire merci pour le partage: :orage:

par rayane Sam 28 Mar - 20:26

Le feu des souvenirs incendie l’esprit qui se rappelle les moments de braises passées.
Laissant derrière lui des vers nostalgiques qui refusent de se calciner dans les plaies du chagrin.
Feu ma chambre noire, 343180

par **Admin** Mer 1 Avr - 10:01

"La poésie demande un génie particulier, qui ne s'accommode pas trop avec le bon sens. Tantôt, c'est le langage des dieux, tantôt c'est le langage des fous"
Saint-Évremond
Feu ma chambre noire, 474490