LE RICHE ET LE PAUVRE

par HENRY LE POETE Lun 28 Avr - 19:53

LE RICHE ET LE PAUVRE

Il est des pays très pauvres
Ou l’eau n’est pas courante
La faim est monnaie courante
Se loger, un mirage
Vivre ou survivre, un miracle

Il est des pays industriels
Ou l’eau est au robinet
La faim oubliée
Se loger, n’est pas un rêve
Vivre pour profiter

La nature est ainsi faite
Les uns sont forts
Les autres faibles
La pluie et le soleil
Rien n’est figé

Celui qui aujourd’hui est fort
Demain peut être faible
Il est des humains comme les animaux
Aujourd’hui cadre
Demain SDF

Ne pas toujours pleurer sur soi
Voir qu’il y a plus malheureux que soi
Qui n’ont pas toujours un toit
Souvent sont à l’étroit
Même par grand froid

Il y a ceux qui sont mal nés
Qui n’ont pas la santé
Il y a nous sur cette terre
Qui avons la santé
Et qui la jetons par terre

La chance de ne pas être malade
La chance d’être encore en vie
La chance de vouloir
La chance de ne pas attendre
La chance il faut la provoquer

Toi qui visite ces pays pauvres
Pour mieux apprécier tes richesses
Tu ne fais pas de maladresses
Tu apportes tes devises
Pour qu’ils soient plus riches

Nous sommes tous
le riche d’un pauvre
Le pauvre d’un riche
Notre richesse nous l’avons en nous
Dans notre regard sur la vie

De tout temps, l’homme
A chercher la richesse
Pour lui, pour ses enfants
Le bonheur,
pour lui, pour ses enfants

Celui qui réussit à tricher
Celui qui a raté s'est planté
La critique est aisée
La jalousie facile
L’intolérance hasardeuse

Qui peut jeter la première pierre
Sans avoir rien à se reprocher
N’exige pas des autres
Ce que tu n’exiges pas de toi-même
Aide toi……et ne pleure pas

par yann Venner Sam 24 Mai - 20:22

" FRANçOIS VILLON
Freres humains qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, se pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tost de vous mercis.
Vous nous voiez ci attaché cinq, six:
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieça devoree et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s'en rie;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!

Se freres vous clamons, pas n'en devez
Avoir desdaing, quoy que fusmes occis
Par justice. Toutefois, cous sçavez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis;
Excusez nous, puis que sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grace ne soit pour nous tarie,
Nous preservant de l'infernale fouldre.
Nous sommes mors, ame ne nous harie;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!

La pluye nous a bués et lavés,
Et le soleil dessechés et noircis;
Pies, corbeaulx nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamis nul temps nous ne sommes assis;
Puis ça, puis la, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charie,
Plus becquetés d'oyseaulx que dés a coudre.
Ne soyez donc de notre confrerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!

ENVOI
Prince Jhesus, qui sur tous a maîtrie,
Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie:
A luy n’ayons que faire ne que souldre.
Hommes, ici n’a point de mocquerie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre."

LE RICHE ET LE PAUVRE

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