LETTRE A L'AMI
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LETTRE A L'AMI
La pluie se distingue aujourd'hui, digne de la Normandie, réputée si verte !
Rien de plus que l'autre jour, sinon une certaine lassitude à réagir, et mes pensées qui s'échappent
pour aller jusqu'à toi, là-bas ...sur l'autre rive; vers un autre continent. Tu vois, toujours en action ce "pensoir" ! toujours ailleurs !
Je m'ennuie quand je ne pense pas et si je n'écris pas je peste contre ce manque d'autonomie.
Dieu merci, j'ai un crayon, du papier, une main et un cerveau suffisamment fertile pour exprimer mon ressenti ,
alors j'écris ...sans cesse...je suis bien quand j'écris !
Qu'ai-je fait aujourd'hui de particulier ? Rien... ou si peu... Matinée à surfer sur le net, la plume qui s'impose, un peu de dessin, de peinture ... et l'ordinateur qui me rappelle toi !
Là, je découvre quelques messages...
Jusqu'au repas, je reste cloîtrée dans mon bureau, indifférente au temps qui pleure ou qui rit... avec juste l'envie présente de te tenir compagnie...
Toi, tu dis que tu ne te remets pas d'une douloureuse séparation, qu'il te faudra du temps... que tu n'es pas fait pour être heureux...
Chacun a droit à sa part de bien-être. Mes mots sont un remède à ton mal, dis-tu encore, mais en dehors de moi, il faut que tu vives, que tu sortes, que tu aimes, que tu fasses l'amour, tout ce qui est nécessaire à l'homme pour maintenir son équilibre !
Promènes-toi dans Montréal... Le Carré Saint-Louis est un lieu propice aux âmes en détresse... Tu regardes passer les gens... les clochards en ont fait leur fief, de cet endroit... mais ils ont toujours de la bonne humeur à partager avec les passants !
Va sur le Vieux port, remonte les vieilles rues... surtout ne reste pas enfermé, à ruminer cette histoire...
Quel réconfort puis-je t'apporter en dehors de mes mots ? Je t'offre toute ma poésie... Je te donne toute la passion qu'ils renferment... et je te supplie d'ouvrir tes volets, poser ton regard sur le ciel, sur une étoile qui scintille, sur un arbre chahuté par le vent,sur l'enfant qui traîne sur le trottoir, sur la fille qui pourrait soudain troubler ton âme et la réveiller…
Laisses ta bière, esquisse un sourire, reprends le chemin des rêves... La vie est belle !
Le jour faiblit, ce bref moment avec toi me suffit pour me sentir bien... J'ai partagé ta peine, tes angoisses...t'ai apporté un soupçon de réconfort ...
Je m'éloigne doucement et te laisse à la lecture de ma lettre...
Tu sais je pense à toi. Que Dieu te protège... Allez ! Je t'embrasse.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kimannzo
Rien de plus que l'autre jour, sinon une certaine lassitude à réagir, et mes pensées qui s'échappent
pour aller jusqu'à toi, là-bas ...sur l'autre rive; vers un autre continent. Tu vois, toujours en action ce "pensoir" ! toujours ailleurs !
Je m'ennuie quand je ne pense pas et si je n'écris pas je peste contre ce manque d'autonomie.
Dieu merci, j'ai un crayon, du papier, une main et un cerveau suffisamment fertile pour exprimer mon ressenti ,
alors j'écris ...sans cesse...je suis bien quand j'écris !
Qu'ai-je fait aujourd'hui de particulier ? Rien... ou si peu... Matinée à surfer sur le net, la plume qui s'impose, un peu de dessin, de peinture ... et l'ordinateur qui me rappelle toi !
Là, je découvre quelques messages...
Jusqu'au repas, je reste cloîtrée dans mon bureau, indifférente au temps qui pleure ou qui rit... avec juste l'envie présente de te tenir compagnie...
Toi, tu dis que tu ne te remets pas d'une douloureuse séparation, qu'il te faudra du temps... que tu n'es pas fait pour être heureux...
Chacun a droit à sa part de bien-être. Mes mots sont un remède à ton mal, dis-tu encore, mais en dehors de moi, il faut que tu vives, que tu sortes, que tu aimes, que tu fasses l'amour, tout ce qui est nécessaire à l'homme pour maintenir son équilibre !
Promènes-toi dans Montréal... Le Carré Saint-Louis est un lieu propice aux âmes en détresse... Tu regardes passer les gens... les clochards en ont fait leur fief, de cet endroit... mais ils ont toujours de la bonne humeur à partager avec les passants !
Va sur le Vieux port, remonte les vieilles rues... surtout ne reste pas enfermé, à ruminer cette histoire...
Quel réconfort puis-je t'apporter en dehors de mes mots ? Je t'offre toute ma poésie... Je te donne toute la passion qu'ils renferment... et je te supplie d'ouvrir tes volets, poser ton regard sur le ciel, sur une étoile qui scintille, sur un arbre chahuté par le vent,sur l'enfant qui traîne sur le trottoir, sur la fille qui pourrait soudain troubler ton âme et la réveiller…
Laisses ta bière, esquisse un sourire, reprends le chemin des rêves... La vie est belle !
Le jour faiblit, ce bref moment avec toi me suffit pour me sentir bien... J'ai partagé ta peine, tes angoisses...t'ai apporté un soupçon de réconfort ...
Je m'éloigne doucement et te laisse à la lecture de ma lettre...
Tu sais je pense à toi. Que Dieu te protège... Allez ! Je t'embrasse.
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kimannzo- Nombre de messages : 898
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Date d'inscription : 27/05/2009
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