Mystère impénétrable de la maternité.
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Mystère impénétrable de la maternité.
Elle est enceinte.
Elle couve sous son
aile blanche le battement imperceptible du monde.
Elle sourit.
L’indolence du secret qu’elle materne.
Un mystère se fait chair, là,
dans la protubérance de son ventre,
Cette lune qui croît doucement à
l’horizon de la silhouette.
Son ventre, le pul-de-four d’une chapelle
de chair molle et grasse.
Un lieu interdit au profane.
Quelque chose
s’y passe, on le sent.
L’eucharistie de la vie.
Dans le formidable
chaos liquide de son corps une petite chose rose se constitue et occupe
l’espace de la chapelle matricielle.
Ca bat.
Ca bat et, quand on pose
la paume de la main sur son ventre,
C’est la terre qui bat, qui respire
et frappe du poing.
Elle, elle sourit, elle va mettre au monde la
terre,
Cette terre lunaire que laisse apercevoir son ventre.
Il mourra
le soleil, œil hagard de mâle impuissant.
Elle, dans le raz de marée
saumâtre que libèreront ses cuisses
Entrouvertes noiera l’espèce
idolâtre et submergera le ciel.
Balayés le sang vicié, les matières
putrides, fécales, rejetons fantômes de l’avortement du monde.
Elle
porte en elle le sang lumineux de la lune, le murmure d’or de la terre,
la pulsation régulière et tendre du liquide amniotique.
Son visage
radieux.
Sa silhouette gravide et blanche, la lune et son écume.
La
chapelle de son ventre abrite une crèche vivante, le creux de son corps
est le théâtre tiède d’une communion eucharistique où la vie se nourrit
de la vie.
Mystère impénétrable de la maternité.
Elle couve sous son
aile blanche le battement imperceptible du monde.
Elle sourit.
L’indolence du secret qu’elle materne.
Un mystère se fait chair, là,
dans la protubérance de son ventre,
Cette lune qui croît doucement à
l’horizon de la silhouette.
Son ventre, le pul-de-four d’une chapelle
de chair molle et grasse.
Un lieu interdit au profane.
Quelque chose
s’y passe, on le sent.
L’eucharistie de la vie.
Dans le formidable
chaos liquide de son corps une petite chose rose se constitue et occupe
l’espace de la chapelle matricielle.
Ca bat.
Ca bat et, quand on pose
la paume de la main sur son ventre,
C’est la terre qui bat, qui respire
et frappe du poing.
Elle, elle sourit, elle va mettre au monde la
terre,
Cette terre lunaire que laisse apercevoir son ventre.
Il mourra
le soleil, œil hagard de mâle impuissant.
Elle, dans le raz de marée
saumâtre que libèreront ses cuisses
Entrouvertes noiera l’espèce
idolâtre et submergera le ciel.
Balayés le sang vicié, les matières
putrides, fécales, rejetons fantômes de l’avortement du monde.
Elle
porte en elle le sang lumineux de la lune, le murmure d’or de la terre,
la pulsation régulière et tendre du liquide amniotique.
Son visage
radieux.
Sa silhouette gravide et blanche, la lune et son écume.
La
chapelle de son ventre abrite une crèche vivante, le creux de son corps
est le théâtre tiède d’une communion eucharistique où la vie se nourrit
de la vie.
Mystère impénétrable de la maternité.
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
...
une description bien vivante...
une maternité c'est un nouveau monde qui s'entrouvre...
une maternité c'est un nouveau monde qui s'entrouvre...
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: Mystère impénétrable de la maternité.
tamima a écrit:Elle est enceinte.
Elle couve sous son
aile blanche le battement imperceptible du monde.
Elle sourit.
L’indolence du secret qu’elle materne.
Un mystère se fait chair, là,
dans la protubérance de son ventre,
Cette lune qui croît doucement à
l’horizon de la silhouette.
Son ventre, le pul-de-four d’une chapelle
de chair molle et grasse.
Un lieu interdit au profane.
Quelque chose
s’y passe, on le sent.
L’eucharistie de la vie.
Dans le formidable
chaos liquide de son corps une petite chose rose se constitue et occupe
l’espace de la chapelle matricielle.
Ca bat.
Ca bat et, quand on pose
la paume de la main sur son ventre,
C’est la terre qui bat, qui respire
et frappe du poing.
Elle, elle sourit, elle va mettre au monde la
terre,
Cette terre lunaire que laisse apercevoir son ventre.
Il mourra
le soleil, œil hagard de mâle impuissant.
Elle, dans le raz de marée
saumâtre que libèreront ses cuisses
Entrouvertes noiera l’espèce
idolâtre et submergera le ciel.
Balayés le sang vicié, les matières
putrides, fécales, rejetons fantômes de l’avortement du monde.
Elle
porte en elle le sang lumineux de la lune, le murmure d’or de la terre,
la pulsation régulière et tendre du liquide amniotique.
Son visage
radieux.
Sa silhouette gravide et blanche, la lune et son écume.
La
chapelle de son ventre abrite une crèche vivante, le creux de son corps
est le théâtre tiède d’une communion eucharistique où la vie se nourrit
de la vie.
Mystère impénétrable de la maternité.
La mère-terre féconde et nourricière, un très joli poème hommage à la femme.
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Mystère impénétrable de la maternité.
Seule la femme peut comprendre ce:Mystère impénétrable de la maternité.
L'homme lui à d'autre soucis et d'autres mystères à déchifrer.!
L'homme lui à d'autre soucis et d'autres mystères à déchifrer.!
magda- Nombre de messages : 1253
Date d'inscription : 28/03/2010
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
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