Père !
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BIR TAM TAM
kris55
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Père !
Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce parent
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
Re: Père !
on dirait que vous contez mon histoire .kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce paren
On dirait que vous contez mon histoire
Merci pour ce opartage vraiment touchantt
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
merci pour ce partage vraiment touchant.
Invité- Invité
Re: Père !
L'espoir qui chemine sur cette route de la vie sans lâcher...
Malgré ce vide qui s'élargit de plus en plus avec le temps.
Merci pour le partage.
Amicalement
BTT
Malgré ce vide qui s'élargit de plus en plus avec le temps.
Merci pour le partage.
Amicalement
BTT
BIR TAM TAM- Nombre de messages : 1366
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Père !
anonymas a écrit:on dirait que vous contez mon histoire .kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce paren
On dirait que vous contez mon histoire
Merci pour ce opartage vraiment touchantt
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
merci pour ce partage vraiment touchant.
et merci à toi pour ta visite et ton commentaire...
c'est du vécu...
ce poème n'est que l'expression de tout mon ressenti
pour ce manque encore aujourd'hui très mal vécu...
je suis de père X... il est la quête de ma vie!
Amicalement
kris55
Re: Père !
BIR TAM TAM a écrit:L'espoir qui chemine sur cette route de la vie sans lâcher...
Malgré ce vide qui s'élargit de plus en plus avec le temps.
Merci pour le partage.
Amicalement
BTT
merci pour cette visite à me lire....
et ce ressenti partagé
Amicalement
kris55
Re: Père !
l'absence du père
l'invisibilité
ou l'absence dans la présence
merci du partage
benino
l'invisibilité
ou l'absence dans la présence
merci du partage
benino
Invité- Invité
Re: Père !
kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce parent
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
Un vide
Un manque
Que rien
Ni personne ne comble
Très touchant ton récit
Je ne peux que dire mille merci pour ce partage véritable et très touchant
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Père !
Je crois beaucoup à l'importance de la présence de la mère comme du père dans la construction de soi...
j'en suis témoin...
une pierre manque à l'édifice... et c'est une existence bancale...
on ne comble jamais ce vide que l'on cherche inlassablement à combler…
Merci pour ta visite et ton commentaire
kris55 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Re: Père !
Rita-kazem a écrit:kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce parent
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
Un vide
Un manque
Que rien
Ni personne ne comble
Très touchant ton récit
Je ne peux que dire mille merci pour ce partage véritable et très touchant
c'est exactement çà!
un vide que rien ni personne ne peux combler...
un vide au fond du cœur et de l'âme que l'on trimbale avec soi sans pouvoir s'en débarrasser.
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kris55
Re: Père !
Bonsoir Kriss55,
Quel témoignage poignant et touchant tu nous offres en ce magnifique poème.
Tu es et tu restes mélancolique à souhait, mais rien n'est de ta faute...
Vis pour le meilleur avec tes merveilleux enfants ce que toi tu n'as pas vécu en tant que tel,
en gardant en tête qu'à l'intérieur de ton coeur demeure et demeurera toujours une petite pensée pour lui...cet inconnu grâce auquel tu es là avec nous et pour notre plus grand plaisir de lecture. Tu te confies, ce n'est pas toujours facile, mais on est là pour lire, déchiffrer les messages et répondre en toute humilité et respect bien-sur.
Bisou.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Béa
Quel témoignage poignant et touchant tu nous offres en ce magnifique poème.
Tu es et tu restes mélancolique à souhait, mais rien n'est de ta faute...
Vis pour le meilleur avec tes merveilleux enfants ce que toi tu n'as pas vécu en tant que tel,
en gardant en tête qu'à l'intérieur de ton coeur demeure et demeurera toujours une petite pensée pour lui...cet inconnu grâce auquel tu es là avec nous et pour notre plus grand plaisir de lecture. Tu te confies, ce n'est pas toujours facile, mais on est là pour lire, déchiffrer les messages et répondre en toute humilité et respect bien-sur.
Bisou.
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Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Père !
miss Béa a écrit:Bonsoir Kriss55,
Quel témoignage poignant et touchant tu nous offres en ce magnifique poème.
Tu es et tu restes mélancolique à souhait, mais rien n'est de ta faute...
Vis pour le meilleur avec tes merveilleux enfants ce que toi tu n'as pas vécu en tant que tel,
en gardant en tête qu'à l'intérieur de ton coeur demeure et demeurera toujours une petite pensée pour lui...cet inconnu grâce auquel tu es là avec nous et pour notre plus grand plaisir de lecture. Tu te confies, ce n'est pas toujours facile, mais on est là pour lire, déchiffrer les messages et répondre en toute humilité et respect bien-sur.
Bisou.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Béa
Après ce si joli message je me sens indigne de ton amitié …
Mettre si longtemps pour lui répondre, quelle ingratitude!
Je suis désolé mon Amie mais je ne suis pas très assidu en ce moment, je traverse un période particulièrement difficile.
Je suis complètement perdu. Ma vie se complique et je dois fa ire un choix.
Pourtant je ne veux faire de mal à personne…mais si je ne le fait pas c'est à moi que je fais du mal…
La vie est parfois cruelle, n'est-ce pas?
Et quand on croit que tout roule… d'un seul coup elle nous fait une de ses petites crasses dont elle raffole!
Merci pour ton passage et tes si bon mots à lire
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Kris55
Re: Père !
Touchante poésie -témoignage,
Reproduire ce qu'on n'a jamais vu ??? Comment faire en effet, cela doit être terrible.
Je sais ce que signifie vivre avec le ¨manque¨, mais je sais que ce qui me permet d'avancer sont ces fameux souvenirs, ces témoins d'un passé bien réel. J'imagine que sans ses repères (re PERE: étrange non?) je serais un peu perdue ....
Sans parler de tout ce que l'esprit peut inventer comme scenari d'avant la naissance, pour ajouter une couche à la souffrance liée au manque.
Merci pour ce partage
:orage:
Reproduire ce qu'on n'a jamais vu ??? Comment faire en effet, cela doit être terrible.
Je sais ce que signifie vivre avec le ¨manque¨, mais je sais que ce qui me permet d'avancer sont ces fameux souvenirs, ces témoins d'un passé bien réel. J'imagine que sans ses repères (re PERE: étrange non?) je serais un peu perdue ....
Sans parler de tout ce que l'esprit peut inventer comme scenari d'avant la naissance, pour ajouter une couche à la souffrance liée au manque.
Merci pour ce partage
:orage:
Re: Père !
au fil des mots a écrit:Touchante poésie -témoignage,
Reproduire ce qu'on n'a jamais vu ??? Comment faire en effet, cela doit être terrible.
Je sais ce que signifie vivre avec le ¨manque¨, mais je sais que ce qui me permet d'avancer sont ces fameux souvenirs, ces témoins d'un passé bien réel. J'imagine que sans ses repères (re PERE: étrange non?) je serais un peu perdue ....
Sans parler de tout ce que l'esprit peut inventer comme scenari d'avant la naissance, pour ajouter une couche à la souffrance liée au manque.
Merci pour ce partage
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Merci pour ce partage
tu as bien compris ce que je peux ressentir … et le "grand manque " que je ressens même à mon âge…
j'ai même l'impression que cela s'accentue… pourquoi aujourd'hui plus qu'hier?
Je ne sais!
Merci pour ton passage et ton commentaire touchant
Amicalement
Kris55 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Re: Père !
kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce parent
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
on ne peut lire et rester indifferent devant ce texte,je te felicite car je n'ai pas pu encore ecrire sur mon pere,peut-etre qu'il vit encore en moi et m'est difficile d'exterioriser mes sentiments envers lui,
grand merci pour une grande plume,mohamed
mohamed kojok- Nombre de messages : 281
loisirs : lecture et sport
Humeur : calme
Date d'inscription : 11/01/2008
Re: Père !
kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce parent
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
Très belle sensibilité, Merci pour ce !
Jamila Abitar
Invité- Invité
Re: Père !
mohamed kojok a écrit:kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce parent
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
on ne peut lire et rester indifferent devant ce texte,je te felicite car je n'ai pas pu encore ecrire sur mon pere,peut-etre qu'il vit encore en moi et m'est difficile d'exterioriser mes sentiments envers lui,
grand merci pour une grande plume,mohamed
merci pour ton passage et ton commentaire émouvant
je souhaite que tu trouve la force un jour de parler de lui
et de lui rendre les hommages
surtout si tas la chance de le connaître ou de l'avoir connu...
un père c'est comme une mère çà n'a pas de prix...
même quand on en a pas eu.
amicales pensées
kris55
Re: Père !
Merci Jamila pour ton passageJamila Abitar a écrit:kris55 a écrit:Père !
Tout au long de ma vie d'enfant
J'espérais te voir venir.
Le soir en m'endormant,
De ton baiser j'attendais le plaisir.
Du temps où j'étais adolescent,
Je vivais seulement avec ces désirs.
Connaître enfin ce parent
Qui ne m'avait pas vu venir.
Aller avec toi dans le vent
Sauter, courir.
Connaître tout ton talent,
Et avec toi enfin grandir.
Rattraper avec toi le temps
Que je ne pouvais retenir.
A mes vingt ans,
De toi j'étais toujours sans souvenir.
La même erreur que toi pourtant
Je ne devais assouvir.
De mes amours j'étais prudent
Il fallait se retenir.
Sans toi, adulte non consentant,
J'étais au devenir.
A être sans toi un grand,
Je devais parvenir.
D'être père il était temps,
Pour moi, de la saveur en découvrir.
A mes trente ans, j'avais mes enfants,
Certes j'y trouvais du plaisir
Mais mon cœur n'était toujours pas content,
Le manque de toi ne pouvait périr.
Quand j'arrivais à mes quarante ans,
J'espérais un jour de ce sujet en rire.
A mes cinquante ans,
C'était encore pire !
Le sujet devenait obsédant.
De qui pouvais-je tenir ?
De cet homme grand et savant ?
Ou de celui avec ce grand sourire ?
Chaque homme, devant moi, passant,
Devenait pour moi le père à quérir.
Je vivais chaque jour en souffrant
De n'avoir eu dans ma vie ce plaisir,
Par un père toujours présent,
Soutenu, me sentir.
Aujourd'hui je me dis souvent,
Qu'un jour je mourrais sans ton souvenir,
Même pas en espérant,
Dans l'autre monde, te découvrir.
Car en me décomposant,
Avec toi et sans toi, je vais terre devenir,
Et De toi à moi, pour le monde des vivants,
Il ne restera …rien !
Sauf ce poème que je viens pour toi d'écrire.
Très belle sensibilité, Merci pour ce !
Jamila Abitar
at ta sensibilité à toi aussi!
kris55
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