MON PERE, CET ETRANGER

Je n'ai pas souvenir de baisers partagés
tout au long de l'enfance et jusqu'à ton trépas,
Je n'ai pas retenus de regards échangés,
Quelle fut cette distance bornée de toi à moi ?

N'ai jamais entendu l'écho de ta tendresse
Et me souviens si peu de l'accent de ta voix,
Tu étais quelque part comme une forteresse,
renfermant des trésors qu'on n'imaginait pas !

je t'observais pourtant, étranger, tu semblais,
Au milieu de mes frères , au côté de maman,
Mais quand , au bord des lèvres un sourire naissait,
Cela me rassurait, je te pensais content !

Aurais-je préféré subir l'indifférence
A cette autorité maintenant la pression ?
je voyais s'alourdir le poids de ta souffrance
Sans pour autant comprendre le manque d'affection !

Bien des années aprés, je saisis ce mystère
Qui te mit au silence dans cette vie si dure,
Je porte en héritage , au gré de cette terre,
Ton déracinement, le feu de tes blessures !

pourquoi ai-je douté de l'amour paternel ?
Aujourd'hui , tu n'es plus, je ne saurais jamais,
Il y aura toujours la question éternelle
Accrochée au "pensoir" ... Moi, papa, je t'aimais !


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Bonsoir Kimannzo

heureux de lire ce joli poème qui évoque les relations entre parents et enfants, je pense que c'était la même chose pour nous tous
Merci du partage
Amicalement
Allaoua

un sur la relation entre le père et l'enfant
qui aurait du être prise dans le tourbillon de l'affection
combien ont souffert du manque d'un parent
et qui garde encore pour lui tant de passion?

pasblanc

kimannzo a écrit:Je n'ai pas souvenir de baisers partagés
tout au long de l'enfance et jusqu'à ton trépas,
Je n'ai pas retenus de regards échangés,
Quelle fut cette distance bornée de toi à moi ?

N'ai jamais entendu l'écho de ta tendresse
Et me souviens si peu de l'accent de ta voix,
Tu étais quelque part comme une forteresse,
renfermant des trésors qu'on n'imaginait pas !

je t'observais pourtant, étranger, tu semblais,
Au milieu de mes frères , au côté de maman,
Mais quand , au bord des lèvres un sourire naissait,
Cela me rassurait, je te pensais content !

Aurais-je préféré subir l'indifférence
A cette autorité maintenant la pression ?
je voyais s'alourdir le poids de ta souffrance
Sans pour autant comprendre le manque d'affection !

Bien des années aprés, je saisis ce mystère
Qui te mit au silence dans cette vie si dure,
Je porte en héritage , au gré de cette terre,
Ton déracinement, le feu de tes blessures !

pourquoi ai-je douté de l'amour paternel ?
Aujourd'hui , tu n'es plus, je ne saurais jamais,
Il y aura toujours la question éternelle
Accrochée au "pensoir" ... Moi, papa, je t'aimais !


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je ne peux faire de comm kim
pardon & merci pour le partage
accepte ce bizou de moi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

.. il y a des tourments qui ont besoin d'être "extirpés" de notre pensoir !
Non Dad, ce n'est pas pareil pour nous tous... je parle en connaissance de cause pour toutes ces problèmatiques d'enfants auxquels je suis confrontée .. il y a des parents "aimants", d'autres indifférents, sans sentiment, d'autres qui n'ont pas eu les mêmes armes pour aimer, qui ne savent pas où luttent dans leurs difficultés à gérer l'éducation ... pas de jugement, juste un constat... Mon père n'aurait jamais voulu quitter sa terre natale, l'Algérie, et de ce fait nous a éduqué avec cette souffrance au fond de lui qui le rendait sévère et peut-être loin des sentiments que nous attendions de lui ! mais c'est ainsi, je l'ai tjrs compris ! je t'embrasse dad.. merci ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Pasblanc... merci de ton passage , bien à toi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

Julien... tu as lu et c'est bien... pas forcément besoin de com .. à toi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

kimannzo a écrit:Je n'ai pas souvenir de baisers partagés
tout au long de l'enfance et jusqu'à ton trépas,
Je n'ai pas retenus de regards échangés,
Quelle fut cette distance bornée de toi à moi ?

N'ai jamais entendu l'écho de ta tendresse
Et me souviens si peu de l'accent de ta voix,
Tu étais quelque part comme une forteresse,
renfermant des trésors qu'on n'imaginait pas !

je t'observais pourtant, étranger, tu semblais,
Au milieu de mes frères , au côté de maman,
Mais quand , au bord des lèvres un sourire naissait,
Cela me rassurait, je te pensais content !

Aurais-je préféré subir l'indifférence
A cette autorité maintenant la pression ?
je voyais s'alourdir le poids de ta souffrance
Sans pour autant comprendre le manque d'affection !

Bien des années aprés, je saisis ce mystère
Qui te mit au silence dans cette vie si dure,
Je porte en héritage , au gré de cette terre,
Ton déracinement, le feu de tes blessures !

pourquoi ai-je douté de l'amour paternel ?
Aujourd'hui , tu n'es plus, je ne saurais jamais,
Il y aura toujours la question éternelle
Accrochée au "pensoir" ... Moi, papa, je t'aimais !


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j'aurais pu écrire ça sauf que je ne sais pas ! bravo à vous d'avoir pu le faire moi je garde ma plaie en moi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]