joiedevie Forum de Aziza Rahmouni
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poésie-René Ghil

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poésie-René Ghil Empty poésie-René Ghil

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:11

sonnet
Ma Triste, les oiseaux de rire
Même l'été ne voient pas
Au Mutisme de morts de glas
Qui vint aux grands rameaux élire






Tragique d'un passé d'empire
Un seul néant dans les amas
Plus ne songeant au vain soulas
Vers qui la ramille soupire.

Sous les hauts dômes végétants
Tous les sanglots sans ors d'étangs
Veillent privés d'orgueils de houle

Tandis que derrière leur soir
Un souvenir de Train qui roule
Au loin propage l'inespoir.
yassine
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poésie-René Ghil Empty Nuit aux terrasses

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:12

Nuit aux terrasses




Ah ! sur les terrasses en prenant nos épaules
longtemps, parmi la nuit d'étoiles à meurtrir
notre gloire, passons ! Mes Yeux pleurent les mondes
qu'ils n'ont point vus, et qu'ils ne verront pas : les ondes
de leur lumière où mon être mortel ne doit
s'épanouir, ouvert en la limite seule
de son expansion ! ouvert, pour qu'en émoi
le traverse le plus de la Matière-aïeule...






Ah ! sur les terrasses en prenant nos épaules
longtemps, parmi la nuit d'étoiles à meurtrir
notre gloire, passons ! Mes Yeux pleurent les Femmes
qu'ils n'ont point vues, et qu'ils ne verront pas. L'air
est algide, qui m'environne du désert
de leurs manquantes présences, - leurs doigts de vie
que mon amour voulut de toute pierrerie
multi-ardente aux soleils ivres, alentir !
yassine
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poésie-René Ghil Empty Les yeux de l'aïeule

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:13

Les yeux de l'aïeule




Vie, et ride des eaux, depuis que hors l'amère
Navrure de ses Yeux son âme ne sourd plus,
De ses Yeux inlassés la Vieille aux os de pierre
Morne et roide regarde : et sa voix de prière
Très aigre, égrène au soir les avés des élus.






A mesure qu'elle a, - spleen des angles rigides -
Sur elle plus uni ses deux mains aux longs os,
Sans pardon, hors du gel de ses deux Yeux algides
Tout a passé, par peur de leurs grands miroirs vides, -
Hivers haut enlunés de lune sur les eaux !.....

Ayant salon, les soirs, - rire et Thé dans la veille
Tièdie, et, plumes, quand il neige dans les gels, -
Aux Yeux de Tous l'adore, et, sur sa Tempe vieille
Onde un peu ses poils gris, la molle Non-pareille
Qui Mère-grand l'appelle, et plus doux que les miels :

Mais haut assise, et roide, elle n'ouït pas, et, noire
Sans une lueur d'or, ou, ris de mère-grand,
Un remugle de rose, ainsi qu'une mémoire
Très vieille, elle pourpense : et de ses Yeux sans gloire
Gèle en les Yeux pleins d'heur lis ou rose d'amant.

Vont alors une gêne et des peurs : et l'Aïeule
Tranquille, sphinx amer aux deux grands Yeux mauvais,
Sous la lumière règne, et non lasse et non veule :
L'Aïeule qui les voit, et qui prie, âpre et seule, -
Tout un murmure dur de lèvres et d'avès !....

Si, roide ainsi, sur Tous elle n'ouvre pas, - lunes
Roides, - ses Yeux ! rêve a-t-elle que, leurs amours,
Des mépris d'elle vont, et des rires, des Unes
Aux Uns, pour sa vieillesse : et, pâleurs des lagunes
Où des roseaux, elle ouvre ainsi ses deux Yeux gourds...

Mais du dormir, adieux ! quand l'heure sonne - veille
Tièdie ! - après avoir suivi le dernier dos,
Vont, lors, dans les sommeils, les Yeux : et, lors, merveille
Haut, parle en elle-même, en le gel d'air et d'eaux,
La neige seule et pâle, à des plumes pareille.....

Dans le suaire des draps, en le noir où respire
Des ruines la girie et vont de vieux ahans,
L'Aïeule mal sommeille : et, sans lampe, - sourire,
Ô rides ! doux sur vous, - le Noir vivant empire,
Marée ample des mers sous la pluie en suspens.

Oh ! dormez sans soupirs, et que, doux, vous rerie
Un vieux rêve, ô Vieillie et Passée ! et, - la, do,
Sol, do, do, - de Tonka, glauque odeur de prairie,
De géranium, d'orange, et de roses où prie
La langueur des Yasmins, - qu'une Odeur plane haut

Sur vos Yeux soleilleux d'un soleil doux et monde !.....
Mais un rien - sur les eaux ride d'air large - sur
Tout elle a long passé, pareil aux lueurs d'onde
Molles à mourir : et, des reins, haut a du monde
Des grands sommeils surgi l'Aïeule au regard dur.

Mais, sur elle a passé, tout le long, large et grêle,
De ses vieux os, un rien, ride d'air sur les eaux
Tranquilles : et, l'Aïeule ayant l'idée en elle,
Tressaille et ne voit qui de sa vieille mamelle
Haut de même a pu rire, et de ses pauvres os !...
yassine
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poésie-René Ghil Empty La Ville au loin

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:14

La Ville au loin monte des voeux immolateurs...

Par les vitres en haut, la Ville, - aux Yeux - à perte
Du sang pauvre qui heurte aux roideurs de l'aorte !
Monte haut des quadratures de pierre, et lourd
Le temps de dômes, ainsi qu'enserrant le rêve
Lourd-arrêté vers l'elliptique expansion
De ses Fatalités :






Et est plus haute sur les voies
Lointaines de ses rais qui tournoient, la Tour !

Autant qu'elle, la Ville ! montera, qui porte
Les haines de longtemps, la Haine ; ah ! alentour-
Tandis qu'aux arêtes et vitres de la Ville
Massant et quadratures lourdes de pierre, et
Ses dômes enserrant les Têtes, le vêpre est
Lingual et huant silentement, - Haine, ah ! glaive
Alentour, de sinistres gladïolants et
Appelant tout le désir qui s'exaspère aux
Cinq sens élémentaires...

Monte - pierre et lumière, haut ! la Ville, à perte
Du soleil irréel qui tressaille aux senteurs
Mêlées, des hétaïres et des lutteurs !
Mais mouvante de Nuits où des Instigateurs
Agitant le remous des âmes délétères
Travaille le dessein qu'on ne sait, qui peut-être

(La parole qui se répète est un marteau sous quoi
Les énergies dans la gangue entrent en soi ... )

Peut-être aura été le lourd vouloir, où naître
D'un poing qu'ils énervaient vers les hauts détenteurs
De l'Or, le geste de détente de ton être !
... Oh ! lors, qu'il serait doux, ô rendre lourd (couleurs
Qui vont lent s'éteignant), le dormir des douleurs
De la tête qui meut en éparres ouverte
A l'épaule d'Amie, Ô rendre lourd l'amour
De deux pauvres de vie en qui de l'espoir sourd...

Les vieilles voix sont aux sens des hommes. Et, Elles
Et la Proie et la Ruse, - le savent ! d'avoir
En leur Baiser la perversion du lent devoir
Qu'elles n'ont pas rempli, qui s'est, d'aigu sourire
Regardant les sommeils vidés de leur empire
Mué en le destin des nuits de leurs aisselles
De donner à respirer entre leurs seins, la
Chute, et la haine !
yassine
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poésie-René Ghil Empty Hymne de guerre

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:15

Hymne de guerre




Menez-les, les
Chevaux du vent du Sud, à la rivière
Menez-les !... Dans l'entame de leurs plaies
Pareilles au sexe des vierges, les
Guerriers sanglants éteignent des tisons
Et mettent les aromates pilés :






Lui qui de tout tient le Milieu -
L'Homme-des-Sorts sait le Mot-dieu
Qui dompte le sang noir et les
Esprits aigus dans les poisons :...

Menez-les, les
Chevaux du vent du Sud, à la rivière
Menez-les... Dans les grains aux grains mêlés -
Dans les grains de nuit point la verte pointe !
De verts pointements d'épaule et de torse
Noir ! liant les ventres, la ronde étreinte
De nos genoux - en avant et derrière
Ouvre et noue le temps du temps d'en-Haut :
L'Homme-des-Sorts a dit le Mot
Qui nous délie aussi loin qu'il est terre
Du serpent souple de l'entorse !...

Menez-les, les
Chevaux du vent du Sud, à la rivière
Menez-les... Il est ! qu'ils ont sous les pieds
L'eau verte et la prairie : il est le temps -
L'araignée entre les piques de guerre
Ne tisse pas sa toile ! il est le temps
De voir s'il est de l'eau ou de la moelle
Aux os des Hommes-loups - et dans les dents
Leur tuer les vieux mots qu'ils ont hurlés !

De même temps que durera
Ma lutte, sans nuit où le saut
Des Hommes-loups se perde en trot de rat
Que le Dieu-Haut se tienne haut !...
yassine
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poésie-René Ghil Empty En m'en venant au tard de nuit

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:16

En m'en venant au tard de nuit
se sont éteintes les ételles :
ah ! que les roses ne sont-elles
tard au rosier de mon ennui
et mon Amante, que n'est-elle
morte en m'aimant dans un minuit.







Pour m'entendre pleurer tout haut -
à la plus haute nuit de terre
le rossignol ne veut se taire :
et lui, que n'est-il moi plutôt
et son Amante ne ment-elle
et qu'il en meure dans l'ormeau.

En m'en venant au tard de nuit
se sont éteintes les ételles :
vous lui direz, ma tendre Mère,
que l'oiseau aime à tout printemps ...
Mais vous mettrez le tout en terre
mon seul amour et mes vingt an
yassine
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poésie-René Ghil Empty Dire du mieux

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:17

Dire du mieux




Pour les Fagots du Four, antre
clair-vespéralement qui se voûte d'ors, où
cuire l'éternel pain rondi, même lors qu'entre
le rutilant soleil au signe des Gémeaux :
de matin, attaquèrent de serpes les haies
épointant aux gantelets leurs épines, où -
charpentes et timons de demain les Futaies
tressaillantes de hache,






sonores de loin
en loin et tors de lutte, les Hommes sonores
de hans ! qui, levant la tête dans l'alentour
terreux, long éraillé des grolles omnivores
prophétisaient aux Autres mi-apparus à
curer les Fossés limitrophes de la neige -
la neige moite aux semailles, la neige pour
ce soir...
yassine
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poésie-René Ghil Empty Dies irae

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:18

Dies irae




Un soir l'Orgue d'église aux spasmes des Violons
Montait loin sa douleur sourde en les râles longs :
Voix de genèse, Amour et Trépas, ô pleurs longs !
Un soir l'Orgue montait dans l'horreur des Violons...






Horreur ! la Terre pleure, et, grande Trisaïeule,
Par la vulve et l'ovaire aux ouvraisons de gueule
Ainsi qu'une en gésine appelle et meugle seule :
Horreur ! la Terre pleure et pousse, en sa Terreur,
Son sein de glaise rouge et l'immense dièse
De la genèse en pleurs qui la saigne et la lèse :
Horreur ! la Mère pleure et du Tout la genèse
Dans le noir a vagi le grand et premier pleur :

Horreur ! la Terre a mis au monde ; et, pris de peur,
Le noir ivre - sonnez ! - ulule à voix mauvaise :
Dans l'Inouï sonnez ! ô vous que rien n'apaise,
Sonnez, horreurs du noir et dièse vainqueur !...

Sang des dièses ! le Vague en musique ruisselle
Sourde ou mélodieuse, et pleure, universelle,
Dans le spasme ou le spleen l'angoisse de mamelle,
Quand hurle l'aise large ou meugle d'inespoir :

Sang des dièses ! le Vague, eau de voix noire et pâle,
Voix de gorge se pâme; et, hors du sexe mâle,
Le pollen doux et rauque et qui de Tout s'exhale
Hurle un péan d'amour et de mâle vouloir :

Sang des dièses ! l'Amour hurle son péan noir
Dans le noir qui - sonnez ! - ulule au large et râle :
Dans l'inouï sonnez, ô rauqueur animale,
Plaisir aigu qui pleure aux serres du pouvoir !...

Vide et Trépas ! du Tout pleure au loin la nénie :
A la Terre au sein noir l'âme du Vague unie
Doloroso s'éplore : et le pleur de la pluie,
Vide et trépas ! haut darde, et sous l'ire du nord
Troue, hélas ! de grands Trous et des mares navrées,
Des mares et des mers aux immenses marées
Montant : A Toi, Nihil ! ô vainqueur des durées,
A Toi gloire ! ô Tueur sans aise et sans remords !

Vide et Trépas ! la mer ample, en l'ire qui mord,
A des sourdeurs - sonnez ! - de gorges éplorées :
Dans l'Inouî sonnez ! ô voix enlangourées !
Ô noir primordial et soupirs sans essor !...

Oh pleurez ! longues voix, sourdes voix, voix des larmes !
Voix du monde qui saigne et qu'aux ivresses d'armes
Traverse, pâle et noir, le long peuple en alarmes
Des dièses de l'orgue et des âpres Violons !
Oh pleurez ! longues voix de la lèvre animale :
Rien ne vaut la douleur et le plaisir qui râle ;
Rien ne vaut l'orgue sourd et l'émoi qui s'exhale
Apre et rauque, et damné, des Violons noirs et longs :

Un soir l'Orgue d'église aux spasmes des Violons
Montait loin sa douleur sourde en les râles longs :
Voix de genèse, Amour et Trépas, ô pleurs longs !
Un soir l'Orgue montait dans l'horreur des Violons...
yassine
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poésie-René Ghil Empty Berceuse de l'après-midi

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:19

Berceuse de l'après-midi




Il ne veut pas dormir, mon Petit...
Mon petit
Ne veut pas dormir, et rit ! et tend à la lumière
Le hasard agrippant et l'unité première
De son geste ingénu qui ne se sait porteur
Des soirs d'Hérédités, - et tend à la lumière
Du grossi soleil son geste qui s'étourdit
D'être du monde !...






Ta mère va, mon petit
Qui te donnes à la vie !
Clore les rideaux, lourds d'une nuit en lenteur
D'atomes, en lenteur de sang... Ah ! la nuit tendre
Ainsi qu'une eau, tu ne sais pas ! où se détendre
La trouvant quelque heure d'un être moins tourneur
D'aguets, que les plus hauts midis! où se détendre
La douleur de nos Yeux et de l'inassouvie
Vie, l'âpre haleine !...

... Il est un seul navire (et haut
Monte au haut mât d'où l'on voit tôt !)
Il est un seul navire à l'eau
Où mon Amant est matelot...

Des tropiques du temps (et, haut
Monte au haut mât d'où l'on voit tôt !)
Des tropiques tant loin de nous
Que m'apporte mon Ami doux ?

Du soleil de la vie (et, haut
Monte au haut mât d'où l'on voit tôt !)
Du soleil ton Amant t'apporte
A en dorer toute ta porte.

Dans les palmiers d'alors (et, haut
Monte au haut mât d'où l'on voit tôt !)
Dans les palmiers de la grande île
De soleils d'or il en est mille.

Il en est qui sont verts (et, haut
Monte au haut mât d'où l'on voit tôt !)
Rouges et verts et d'autres d'or
Dans la grande île vers Timor !

Il en est plein la tête (et, haut
Monte au haut mât d'où l'on voit tôt !)
Et plein les Yeux de ton Ami
Dont tu plaignis le lointain sort...

Il en est plein ma gorge (aidants
Aidés d'étoiles, nage au port !)
Et plein ma gorge et plein dedans
Mon coeur
De toi qui s'est gémi !...

Mais il ne veut dormir, mon Petit...
Mon petit
Ne veut dormir, et pleure, et tend à la lumière
Qu'il sait trop ! l'implorant geste de son exil
Aux ondes du néant où se désole-t-il
D'errer... Or, ouvre les rideaux de nuit ! ô mère
De silence, - que luise entre les doigts en voeu
De vivre, le soleil vaste ! le premier Dieu...
yassine
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poésie-René Ghil Empty Aux temps des dieux

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:20

Aux temps des dieux




Tout moderne, et voyant de nos modernes âmes,
Des soirs vieux, malgré lui, hors du Vrai, sans paphos
Où des déesses, il s'exile ! et, dans les gammes
Des azurs et des ors, et le nu des paros,
Mensonge et dieux il pleure, et Vous, ô pâles Ames !
Vagueuses Vierges, aux plis longs des longs peplos ! ....






...Alors, vieux de mille ans, haut azur sous l'azur,
Vieux rameaux et gaulis ! viviez-vous grands et glauques,
Temples ! et, solennels et larges dans l'air pur,
Adorés de la Vierge, émoi de l'homme mûr,
Alors, viviez-vous seuls, seuls aux zéphirs non rauques !

Lorsque montait vers vous la vierge aux Yeux d'avril,
Sous le lin vierge avait des peurs sa peau sans hâle :
Vous exhaliez, rameaux, un arôme viril,
Tiède : et l'Impolluée au sexe puéril
Avait de longs émois sous le long peplos pâle...

Alors, vous glissiez-vous, déesses aux grands nus !
Glauques et pâles sous la glauqueur des ramées :
A nos heures, de Nous, nous les nouveaux-venus,
Vous avez peur, hélas ! et, vos seins ingénus,
Nul ne les verra plus, ô pâles inhumées !

Or, des déesses quand ainsi le rêve grand,
Voyait-on des Yeux d'or à des ardeurs soudaines
Darder dans les glauqueurs et prendre un long élan
D'animal suivi près : et le sauvage han
Ahanait, d'égipans noirs et noueux de veines !...

Alors, alliez-vous, vierge au peplos onduleux !
Quand vous passiez auprès des verdures rigides,
Pleine d'émoi soudain : quand, magique et nerveux,
Un arome non mis aux pieds des grands Aïeux
Moire vos plis divins d'eaux molles et livides...

Ainsi va-t-il aux Temps des dieux et du Mensonge,
Montant aux Temples où haut s'azure à l'envi
D'horizons, la verdure ! et Vous, pour que s'allonge
Son long songe, sonnez en un rêve suivi,
Ô pipeaux ! un doux rire épars dans le Mensonge
De lèvre mi-surprise et de sein mi-ravi !
yassine
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poésie-René Ghil Empty Les herseurs - sous la lune

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:21

Les herseurs - sous la lune




Ainsi qu'une prière et qu'un ennui, soleilles -
Tu, lune pleine ! haut au haut des peupliers !
Tout a l'air d'eaux : et l'Homme inému des merveilles
Mène par la lumière, ayant l'amour des veilles,
Les pas las des Taureaux, Trois et loin réguliers.






Traîneurs doux de l'aiguë et de la large herse,
Homme et Taureaux, la lune, aux pâles prés, les a
Mornes et seuls grandis : et la paix large, à verse
Molle, neige - : et, mouillé de l'impalpée averse,
L'équipage impavide et religieux va.

Doux de lune, vont las les Taureaux pleins de songe,
Un seul, et deux : et, sur l'épaule l'aiguillon,
Très haut l'Homme en avant en la paix grande plonge,
Tandis que leur dos maigre et noir marqué s'allonge
Hors mesure près d'eux, et rampe noir et long...

Haut sur les peupliers, la lune vénérienne
A des spleens graves, et, phosphorique, le noir
A des eaux de miroirs : mais las ! que mésavienne,
Quand à plein Temps le noir prendra l'horreur pour sienne
La pluie, - et, non sous Terre, aux remous sans espoir

De l'eau large qui pisse et s'éverse aux semaines,
Nagera le grain nul : aussi, grands mesureurs
De leurs Terres, avant qu'ait loin, prodigue en peines,
Tout voilé l'ample herse, âpres et longs d'haleines,
Vont-ils sans le désir des lourds sommeils vainqueurs !

Sans paix, allés, venus, doux de rêve lunaire
vont-ils : et, las d'aller, s'enrêve le herseur :
Ayant l'air de songer, en un songe sévère,
Au nu large, tout sexe et vulve, de la Terre,
Qui s'ouvre, génésique, au germe envahisseur !
yassine
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poésie-René Ghil Empty Lieu de lauriers

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:23

Lieu de lauriers




Tuant, sur un sopha, sonneur des modes las,
Amant des rimes d'or rarissimes et vierges,
Dans les rêves le spleen, - du là-haut morne et gras,
Quand, lourde, ploq, pliq, ploq, ainsi qu'en l'eau, des verges,






La pluie au long ennui plaque en les longs ruisseaux
Sa musique univoque, et que le morne arpège,
Pliq, ploq, pliq, - pliq, ploq, plaq, rumeur d'eau dans les eaux ;
S'exhale en des sourdeurs de pleur las qui s'allège, -

Vagues, les heures, lors, à quelque paradis
Il ouvre ses Yeux grands : et sur le sommeil grave
De ses lèvres de sphinx aux amers et doux plis
Son long rêve soleille, apâli, vierge et suave.....

- Tout soleil, l'Air divin sur de l'eau plane et d'or
Arde d'or ; et, par là, rêve des pierres nues,
S'esseule, doux au loin d'inremué sopor,
Un lilas doux de mont allongé sous les nues.

Pas une aile ne rame : et, sur la plane mer
Des gramens doux et plans, un zéphir ne ramage
Par les rameaux au somme empli d'azur et d'air
Des oliviers divins et des lauriers pleins d'âge.

Pas un son, haut, las, ni moindre ! et pas une odeur
N'exhale par l'Air d'or un soupir plein de sève :
Rien que l'or du grand Air, l'azur et la verdeur,
Perdus dans un lilas de mont empli de rêve !...

Or, doux et mêmes, Tous, et ne dira nul oeil
Qui les Hommes et qui les Vierges, - d'hommes pâles
Tous impoilus va morne, et de Vierges, en deuil
De quelque dieu, va pâle, en ses peplos non mâles,

Une Théorie ample aux Yeux larges et noirs :
Morne et pâle, et la soeur des lueurs de lune ample
Par l'Air d'or elle va, sans aurore et sans soirs,
Sous les rameaux d'azur pieux ainsi qu'un Temple.

Sur les gramens ils vont ; et sous leurs peplos longs
vont-ils asexués, les Vierges et les Hommes,
Sous les peplos pâlis d'immenses lunaisons, -
Vagues haut sur la mer des gramens sans arômes.

Ils vont par les lauriers et le long paradis
Saphiques et divins : et, pour amoureux râles,
Pour spasmes et désirs, tout duo d'Yeux pâlis
A l'immense union de ses sourires pâles !...

- Tuant, sur un sopha, sonneur des modes las,
amant des rimes d'or rarissimes et vierges,
Dans les rêves le spleen, - du là-haut morne et gras,
Quand, lourde, ploq, pliq, ploq, ainsi qu'en l'eau, des verges,

La pluie au long ennui plaque aux ruisseaux, dehors,
Sa musique univoque, - ainsi, dans l'insapide,
Dans le mauve et le glauque, et l'azur et les ors.
Aux paradis sans noms il va, doux et limpide...
yassine
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poésie-René Ghil Empty et la Terre est immense...

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:24

et la Terre est immense...

et sorti vers l'air vaste :
(la pluie illuminante et lourde emplit les mers)
d'eux, qui quadrupédant longtemps manqua des Astres
Tout l'errant mouvement agitant aux désastres
des monts dévastateurs d'éperdus ! éperdu
arrête dans l'instant là nouveau, qui lent vente
de murmure sur leur doute hèlant ardu.







et de même inquiets, des parentages donnent
aux horizons l'appel divers de hauts sanglots
(va hâte et houle la vie ! et vont les galops)
et des allers d'un ordre vaste et long ordonnent
alentour l'aventure de vie et de vent :

Tandis qu'épeurant loin des vols de leurs voltiges
aux vertiges un départ oiselant :
dans les végétations de pétales et
du vent, de nouveaux Advenus vont virants et
de doigts d'âpretés aggrippent et vont !...
En suite
multipliant la quête du vœu génital
quand devient du vivant Tressaillement la suite.

XII

et grands !
Tandis qu'épeurant loin des vols de leurs voltiges
aux vertiges un départ oiselant :
et grands
en les droitures qui plus haut outrent en sorte
végétant d'âges et longtemps nueusement
ondant le mouvement nuant de nuits, d'où sorte
le viariant vironnement par les grands doigts
(cri d'être et d'ire quimeurtrisse au moment !)
du haut vertige quadrumane : en les droitures
des végétaux géants lointains dans les natures
les nouveaux Advenus vont et vont, dont l'exploit
croîsse...

(L'humidité vivante est un pullulement)

Tout le moment est un sanglot d'épais pétales
couvrant d'arôme houleux et de ventements
la population en des sourdonnements
d'Antérieur, quadrupédante...

Matinales
désorientent vers des longtemps amples leurs
aventures les mers, et ouverts etmeilleurs
les vœux d'Astre ont ardé saturant les pétales
les vœux d'Astre ont ardé sur le monde plus droit
élevant l'instant pur,
et monte la sveltesse !

Mais,
(cet instant qui soit apte à qu'évanouis
en lui ! soustraire haut des Yeux exempts d'ennuis
en est plus haut épié)
des poings de natales
vigueurs appréhendant les stipes (haut vitales
les ailes !) d'autres vont ordinaires et droits
et nouveaux quant aux pieds dont non prenants
les doigts :
et haute, leur Tête d'intelligente angoisse

d'Yeux, perpétuellement ! nouvellement là
ils montent de la masse des apétits à
cri d'être et d'ire qui meurtrisse !

et puissantes et voulantes parmi l'altesse
des grands stipes, apertement érigent et
ouvrent une rupture ensanglantée en l'âpre
et garant poil que le diurne vent diapre
les volontés de génitoires et vulve !
et
(en suite du vivant Tressaillement, en suite)

apertement devient l'unité d'une Loi.

vœu de Transport lent immanent à un volume
et au longtemps d'advenir qui dans lui-même ! est
qui n'a point et l'Avent et le Terme, et n'est lentes
qu'œuvres d'événements en l'immense et l'augment :

vœu de Transport lent immanent à un volume :
Amour — germe dans lui de lui germant — Amour...

Au vallon de la Vie où le Millier agite :

Dans l'âge des natures longues ! cet Astre et
les astres illimités de nuit et de nues
nuaient les Yeux : et dénoués ont amples et
environnants erré les gestes d'immortelle
hauteur, longtemps avérant l'Homme :
déhérents !
ils montent déhérents de la nuit qui perpètre
la masse des appétits lourde d'ire et d'être
ces Advenus :
et la Tête haute en l'exploit
de haut voir aux songes d'horizon, lent et droit !
Tourne l'envie au loin que d'elle apprendrait-elle...

Ils adorent la sûreté de l'Astre grand.

Hésitants,
(car la mort ! quand meurt d'être ardent l'Astre
à leurs Yeux, et qu'en mouvement naissant mourant
luit la nuit de lueurs, ah ! qui met en mémoire
d'autres morts d'où naissaient de reptants végétaux)
Hésitants sous le doute horizontal, cri d'être
et d'ire !
et pleins de plainte et sursautant en peurs
(et la mort et la mort et la mort et la mort)
de ne plus voir de leurs Têtes élévatoire
ardre et monter le générateur :
longtemps des mêmes Yeux muets qu'aux animaux
inquiets, ils avaient loin douté...

Mais de qui survivait au mâle désastre :
l'Astre ! l'Astre !
ils adorent la sûreté de l'Astre grand.

et en mêlant, qui survit au mâle désastre !
la vertu qui de haut éverse de splendeur
l'ustion qui produit parmi la solitude
à l'immense vertu prolique en plénitude
(cri d'être et d'ire qui meurtrisse !) ah ! unissant
longue l'imparité des ventres : ils ont en
gloire d'elles-mêmes, des uns dans quelque os
âpre
ouvré, par aigus stigmates longs d'où diapre
leur monstruosité qui long ouvre et dressa
ires de sang ! génitoires et vulve à l'Astre
ruisselant —
cri d'être et d'ire qui meurtrisse, ah !

Au vallon de la Vie où le Millier agite :

un vent lent et vagueur et qui n'est inquiet
loin émet la nouvelle évidente qui stride :


et pour l'émute saltigrade, Tous viendront :
et mêlant, qui survivent à leur long désastre !
à l'Astre, à l'Astre ! cet élan dont ils vvront
des ovaires ouverts et génitoires :

— « Astre !
Tout Te le doit, qui nourris de vie, ô Toi ! le
prosternement lent et redressé hèlant, quand

Tout on Te voit issant d'où vers nous au haut ! de
pitié de lumière et de pétales virant —
cri d'être et d'ire, ah qui meurtrisse ! quand on Te
voit.

Astre ! du minuit et gel quisors vainquant :
Toi ! mourant qui nais perpétuellement, Te
haussant d'où Tu ne mourus (d'où viens-Tu) virant !

Qui ! vainquant la mer plane au haut d'air de
longtemps etmets un vent doux dans les plantes, quand
Tout on Te voit issant d'où vers nous !
Toi qui Te
lèves et T'ouvres, Astre et pétales virant !
et (cri d'être et d'ire, ah ! qui meurtrisse !) qui, Te
haussant, lèves et ouvres un sanglot : vainquant !

Tout Te le doit, qui nourris de vie, ô Toi ! le
prosternement lent et redressé hèlant, quand

Tout on Te voit issant d'où vers nous au haut! de
pitié de lumière et de pétales, virant ! » —


Un vent lent et vagueur et qui n'est et ne ride
loin émet la nouvelle évidente qui stride
que le Mieux monte, et interroge...

Déhérents !
ils montent déhérents de la nuit qui perpètre
la masse des appétits lourde d'ire et d'être :

quand en les lourds midis grandis haut stridule et
Titille qui n'alentisse d'air qui dure, et !
grandie erratile et multiple d'éveils, stride
mixte, plainte et splendeur ! la plénitude aride —

au vallon de la Vie où le lent Millier, est !
yassine
yassine

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poésie-René Ghil Empty Torrentielles quand en leurs stipes, les eaux

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:25

Torrentielles quand en leurs stipes, les eaux
Terrestres multiplement des monts vont et vaguent :
Torrentueuses et longtemps nueuseemnt
Très hautes, et plus haut qui de pétales pleuvent —


(Titille qui n'alentisse la lourdeur, et
grandie erratile et multiple d'éveils stride)






Torrentueuses lent les végétations
Très hautes !de pétales grands ondent ruptiles...




Des saltigrades doux n'iront plus vers les mers :
et ventant de lumière la stupeur, ouverte
des longs irradiements d'ailes grêles à perte !
pratiquent-ils l'erreur d'un vol agitateur :


ce pendant qu'à sauts grêles dans la pesanteur
morne, leur aile qui multiple d'éveils stride


plus qu'à voler est apte à palpiter...

et en le lourd venir grandi lent stridule et
Titille qui n'alentisse d'air qui dure, et !
grandie erratile etmultiple d'éveils, stride
mixte, splendeur et plainte — la plénitude...

et meut
la vitalité vironnante —
et loin de Terres
et vers les grands pétales d'agitations :
Terminaux et divers par adaptations
des sortis de leur sort porteront l'amplitude
aigus et larges !

Titille la plénitude...



VIII


Torrentielles quand en les stipes, les eaux
Terrestres multiplement des monts vont et vaguent :

Haut véhémentement vers la ventée et des
ustions d'air et des longueurs nûment perdantes
Tressaillantes d'autres et ardents errements !
la végétation monte de mouvements...

et, d'agitations et grand pleuvant ruptiles
de pétales :
parmi les heurts d'éruptions
à sursauts magnétiques soustraits ! et pendantes
d'instants, et droites là de sinistre mouvant —
inhument leur ondant horizon de grand vent
Les masses végétant en orages...

Mais plante
et meut la vitalité pullulante, allante...

Nuant
les hautes ondes de nuit vive, versatiles
quand vont et évaguent des vitesses :
Montés des eaux vers le vent dont ils ne mourront !
du ventre et multipodes (et à pulsatiles
et plats irradiements évague leur divers
parentage) : montés au vent dont ils ne meurent
et massant de hauts nœuds d'épaisseurs, reptent aux
stations de nouveaux Advenus
dont vient luire
l'air muant : et lors qu'est adéquate à quoi meut
de vaquante stupeur leur ventre lourd, et meuvent
d'ire, et qui luise et meurtrisse en dardant ! de leurs
multipliés Têtes d'angles et vertex d'ire
les volitions lentes et liant — leur voix...


et repte aux stations leur masse haute, et pleuvent
pétales les végétations...
Dont luiront
moite Terre et stipes au plus haut, que noueront
des noûures vivantes qui luisent :
vient luire
de multipliés Têtes d'angle et vertex d'ire
la volition liante en reptants émois
long agitant : et longs algides qui demeurent...

IX


ce pendant qu'en
ininterrompue option devient en suite
multipliant la quête du vœu génital
la suite du vivant Tressaillement, en suite :

Muant la pesanteur de vertiges latents...
imminentes et de leurs Têtes d'angles, dure
ire aux pullulements moites ! —
et qui luisent et meurtrissent droit ! des splendeurs
reptiles algidement reptent
et diapre
de multipliés Têtes d'angle et vertex âpre
aux stipes — leur noûure d'instants et qui luit
captieusement..



Mais il est en aventure
cahots et sauts ! parmi l'âge des végétants :


que mal quadrupétant par des géométries
longipèdes et mal adroites,
Triturant plus avant de Terrains aux galops
de nouveaux
Advenus, à grands exils et en des peurs nues
cahots et sauts ! vont dans Terres et dans îlots
errants de rauqueurs...

Mais il est en aventure
qu'en déploiement hors vent de vol usurpateur :
par des irradiements vastes et pulsatiles
Travaillant à grandes ailes l'air au loin d'îles —
Aléatoirement ailés au loin levant
(et le vent et le vent et le vent et le vent)
aléatoirement ailés de nuits doigtées
de nouveaux Advenus à l'altitude issant
agitent le destin d'angulaires montées :
Tant ! que nul doute est dans le vol usurpateur
et qu'un stagnant désert n'est pas, qui d'ouverture
d'ailes ne palpite de lumière et nuits,
quand :
Aléatoirement ailés de nuits doigtées —


(ouïs ! ouïs aux nues et nues où
Tirent-ils d'aile immense qui vire d'heure, ou
de lamentation houle)

aléatoirement ailés de nuits doigtées
de nouveaux Advenus à l'altitude issant
agitent le destin d'angulaire montées :
vent et ventées.

X


Ouïs ! ouïs aux nues haut et nues où
Tirent-ils d'aile immense qui vire...

et quand vide
et vers les grands pétales dans l'air plus aride —

(et en le lourd venir grandi lent stridule et
Titille qui n'alentisse d'air qui dure, et !
grandie erratile et multiple d'éveils, stride
mixte, plainte et splendeur ! la plénitude aride)

et vers les grands pétales d'agitations
lors évanouissait un vol ardent qui stride...

(des saltigrades doux n'iront plus vers les mers...)


Mais ouïs ! ouïs haut et lors un doux et vaste
éploiement viateur ouvrant : qui vinrent là
de qui planaient (vent et vent et vent et ventées)
aléatoirement ailés de nuits doigtées
Tirent d'aile avivant diaphanéités
de nouveaux Advenus :
et par l'instant qu'allume
(ouïs ! ouïs haut ou au loin d'eaux) le départ :
une luisante erreur et de vent et de plume
va droit ! et vire issante en aventure du
gré silent d'aller droit, et vire.
Un laps palpite
et plane, qui porte le doute de limite...

et par delà l'amas multiple et pullulant
de sourdonnements et de voix grand ullulant
à de meuglantes, haut : et lors qu'est adéquate
à quoi meuvent de stupeur et d'ire des peurs
et aigus appétits — une épouvante,
et mate
(Va hâte et houle la vie ! et vont les galops)
quand déroute une émigration de galops
mieux quadrupédant haut par des géométries
longipèdes et mal adroites :

et par delà la mer et la mer et les eaux
(ouïs ! ouïs aux nues) hors d'une limite :

un départ oiselant part et meurt aux splendeurs.

XI


Mieux quadrupédant haut par des géométries
longipèdes et mal adroites...


De mont d'élan nu, haut ! et des monts : et qui des
derniers heurts ardant vaste ! éploie et multiplie —
(en Torrents des lueurs d'aigus heurts et Torrents)
un sursaut loin multiple en nuit lourde et de stries
irrite et rompt l'orage des nuits imminent
de désastres dans une déroute vivante
irruants ! quand la mer de spumants heurts haut vente
(et le vent et le vent et le vent et le vent)
et les Terres ardentes haute en mouvant
luxurient...
Triturant plus avant de Terrains aux galops...
cahots et sauts (de rapides noûures lient


et déliantes reptent en hispides peurs) :
Tout...
cahots et sauts ! et éventrements d'aiguës
douleurs aux végétaux et ! véhémentement
en la silvestre nuit et des déserts nuement
et des ondes et leur allure, qui vont — nues
et haletantes épouvantes dans le vent :
Tout...
cahots et sauts ! et lointains mouvant nuit nues
de vie épave et qui pantèle dans le vent :
Tout l'errant mouvement agitant aux désastres
des monts — quadrupédant en des voix longues meut.
yassine
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poésie-René Ghil Empty Tordent-elles en élans qui girent,

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:26

Tordent-elles en élans qui girent,
des parts
en sommets d'îles qui végétèrent épars —
leurs outrages : irruent des îles !
et plante
et meut la vitalité pullulante, allante...






Tout en déroute aride déviait, et n'eut.
Mais de qui n'ont mouvementé vers même voie...
mais des lents géniteurs dont le sort lent
connut
cet avantage lent de l'eau longtemps urgente :
lent qui viennent d'aventure lent diligente
et les mêmes qui vont Autres par un laps long :
sur de plats irradiements nus et pulsatiles
de quoi l'onde est ondante en hauteur et largeur
de nouveaux Advenus évaguent...

(Deux aurores grand alternent, hors de désastres)

et quand du
Test stérile n'est que vestige, évaguent du
gré de leurs vitesses les nouveaux : versatiles
Tant ! qu'ils vaguent nuant les hautes ondes du
gré de leurs vitesses larges, et versatiles
sous l'aquatile vent des végétaux de mers.


Des végétaux de mers errent vents aquatiles...


Très hautes et plus haut ! des végétations
(la pluie en des endroits sparsile dégénère)
Très hautes et plus haut ! des végétations
droites de nudité morne et perpétuelle
ouvrent sur les stipes des maturations
mêlant ventée en amas d'agitations :
(et le vent et le vent et le vent)...


Dans le doute
(Tout déviait et disparut en la déroute)
dans le doute mu de variété des eaux
de nouveaux Advenus vaguent, et versatiles...



Tentateurs de voie autre et divergente, vont
mouvants multiplement au gré :
car mouvant grêle
et interne et pliant multiple, les déduit


(et de l'irradiement desquels ils vont — évaguent)



et interne et pliant multiple les déduit —
d'os vivants en eux-mêmes, l'ossature grêle
dehors longtemps inerte dans l'âpreté du
Test stérile gardant des heurts, et qui meut...


Vaguent
les mers : et dans le doute mu des eaux ils vont
Tentateurs de voie autre et divergente, vont
sous l'aquatile vent des végétaux de l'onde
d'immensité dont ils nuent la vive nuit
luisant de deux aurores alternantes : Astres.


VII


et en le lourd venir grandi haut stridule et
Titille qui n'alentisse d'air qui dure, et !
grandie erratile et multiple d'éveils, stride
mixte, plainte et splendeur — la plénitude...


Aride
en la moiteur au vent de pétales qui pleut !
variété qui vient dans une géniture
lent adaptée à l'air qui longtemps la sature
des imprudents montés quant à imprudemment
aller les purs et les premiers sortis de l'onde
et vers la mer longtemps qui disparurent :
du
vent supportés par les irradiements diptères
des saltigrades doux n'iront plus vers les eaux
yassine
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poésie-René Ghil Empty l'œuvre latente des mers mûres en spumant :

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:27

l'œuvre latente des mers mûres en spumant :
et, des nuits éteignantes instants allumant !
(la pluie illuminante et lourde dégénère)
d'omnivagues lueurs ouvrent...









Au vent d'alors
en les plantes lourdes va leur ordre stupide.

Lourdes ouvertement au long de vastités
luisant d'intérieures eaux : qui grand murmurent
véhémentement et monotonement,
durent
les plantes —
Deux aurores grand alternent, hors
nuages et nuits éteignantes et orages
sur la montée à l'air des animaux des eaux.


En les plantes d'alors va leur ordre stupide :

Tant qu'insolite et lourd vaguant du mal d'avoir
entrepris l'air ! en errements et une perte
loin de l'air étranger à la hâte inexperte
(vers la mer et la mer et la mer et la mer)
Tout dévie et disparaît en déroute aride
Vers la mer et la mer et la mer, vers la mer...


et allumants instants des nuits long éteignantes
d'omnivagues lueurs ouvrent !
cependant qu'en
ininterrompue option devient en suite
multipliant a quête du vœu génital
la suite du vivant Tressaillement, en suite.
yassine
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poésie-René Ghil Empty Tel,

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:28

Tel,
qu'en les deux milieux il appète divers:
et qui du Terrain nu qu'onde ne violente
en devant implanter vite veut l'univers :
et d'expérimenter en la genèse allante
qui lent eut que valaient pour qui vive et supplante
les natales lourdeurs de plus longtemps des mers :






Tel, qu'en les deux milieux il appète divers :
l'unique monde plein d'évagation lente
qu'engendra l'Animé-qui-n'est-autre girant
d'unions neutres exemptes d'ondoiement grand —
en dualité pullulante allante, agite.


Quoique dirompant haut les Terres, et les mers
aux eaux dans virements d'orages haut girantes :
parmi des nuits en désastre d'astres, dressant
les îles longues issantes et n'exhaussant
ailleurs, qui n'irruent ! que lents dépôts :
ouvrantes
en vain d'ignition plus ouvrante d'ardeurs
Tonnent levantes les ardeurs et luxurient.

V


Mais lent adaptaient-ils quant à imprudemment
aller les purs et les premiers sortis de l'onde
(quels animaux des eaux inaptes à mouvoir)
à étrangers avènements aux monts du monde :
lent qui loin de la mer émeuvent vers le mont
les mêmes qui naissent Autres par un laps long.

Aux mouvements de leur vouloir est adaptée
multiple, qu'ils astreignent aux velléités
l'enveloppe stérile à stupeurs déhérentes :
et des irradiements, nus aux époques à
snetir parmi les mers l'aventure et la proie —
dans, haut ! de lngs départs lourds et diligentés
meuvent en âpretés grêles, et
dans les plantes
pesantes va leur ordre stupide, levant
lourde la motion vers les Terrains du vent.

Tressaillent des ardeurs les Terres, et giroie
yassine
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poésie-René Ghil Empty est dans un moins pesant apaisement

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:29

est dans un moins pesant apaisement

Tière et neuve la mer de vagues générales...


Moins lourd meut l'air et moins lourde la mer, et des
Terrains vont longs et nus en l'âge hasardés
au loin luisants, par ce
que palpitant allantes
vastement par montagne et vallée ondulantes
viennent deux aurores de nuits et d'ondes, à
intervalle :
et dans des uits et diurne, vaste —
nuée humidement et que le vent dévaste
haut, une lueur d'instants adustes
est là...




III


Allument les éparres...
ce pendant, en vaste
calme et en des déserts diurnes et stellants
que le doute intégral par des épars nuages
Traîne —
(la pluie évanouie et lente mollit, et
Tarde)
et que par moins de heurts dans l'erreur d'orages
stagnent en nudité de nouveaux gisements
luisants de deux aurores alternantes : Astres...


et qu'un mouvement d'être est girant, et qu'il est
(l'humidité vivante en quête multiplie)
l'Animé-qui-n'est-autre éduit en volonté
des neutres et minérales unions nues
aux nuits liquides exempltes d'ondoiement grand :

qu'il appert qu'un monde palpité d'être augmente
qu'engendra l'Animé-qui-n'est-autre girant :

Elle le meut en vœu de la lumière lente
dont est dispensateur de sort l'éveil vital —
ô suite du vivant Tressaillement, en suite
en le long verdoiement en la vague exhumant
et, au plus de vent de l'air qu'elle expérimente !
en l'ample aggrippement qui monte végétal :
Elle le meut en vœu de la lumière lente —


ô qui monte, agitée au grand sort inquiet
de digérer l'appât qui gît ou qui vit, et —
apte à départager d'elle, ou laissant aux nues
ouvertures de vouloirs d'ovaires de nues
volitions aller en germes viateurs —
de prodiguer le mieux d'Autruis ampliateurs :

en suite
multipliant la quête du vœu génital :


O suite du vivant Tressaillement...

IV


L'humidité vivante en quête multiplie —

et qu'il appert qu'un monde évolutivement
en palpitant augmente, et veut : de nuit allante
Elle le meut en vœu de la lumière lente —
ô suite du vivant Tressaillement, âpre et
irritée ! ô qui monte en grand sort inquiet
de digérer l'appât qui gît ou qui vit, et —
apte à départager d'elle, ou laissant aux nues
ouvertures de vouloirs d'ovaire de nues
volitions aller en germes viateurs —
de rodiguer le mieux d'Autruis ampliateurs
vers uneplante vraie et dans l'air pur éduite :

multipliant la quête du vœu génital
O suite du vivant Tressaillement, en suite.


La pluie évanouie et lente mollit, et
Tarde...


Mais houlante haut nuement, la mer mûre
(la pluie évanouie est lente)
la mer mûre
d'elle en vallons et en monts mornes arrape et
roule (en quoi monotone aux vents outrément et multiple, le vent rompt) roule morne murmure
quels animaux des eaux impuissants à d'instants
mouvoir une mollesse inapte dans stériles
Tests, et venus des nuits long explorantes des
natives visquosités :
et dans les mers mues
lourd : ils végètent l'anxiété, végétants
(ô suite du vivant Tressaillement en suite)
de digérer l'appât qui gît ou qui vit, et —
apte à départager d'elle, ou laissant aux nues
ouvertures de vouloirs d'ovaire de nues
volitions aller en germes viateurs —
de prodiguer le mieux d'Autruis ampliateurs
vers l'animal lui-même en mouvement :
en suite
multipliant la quête du vœu génital
O suite du vivant Tressaillement, en suite.
yassine
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poésie-René Ghil Empty La pluie illuminante et lourde dégénère

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:30

La pluie illuminante et lourde dégénère
et dans elle,
pendant qu'aux nuages durants
un sinistre d'éparres lourd ouvre et envoie :
Toutes en perpétuité d'ardents Torrents
Tonnent, iginition lourde de laps striants —
Toutes qui haut mouvaient : les pesanteurs ouvrantes.






En vain d'ignition plus ouvrante d'ardeurs :
Qui dévaste (soustrait à appel magnétique
aux origines ailleurs vastement virant)
et émeut d'ardeurs nouvelles et d'élan grand
l'élan demétal des heurts dont plus haut agirent
les mouvements : le heurt d'éruption ouvre et
envoie,
(la pluie illuminante et lourde dégénère)
et dans longtemps l'éparre et le Tonnerre
itérativement vaporise...

Mais dans
la pluie et mer où lent noieront les monts qui girent
de derniers levers droits au haut luxuriants
dure, qui dure lent en ardeurs qui n'ouvrirent !
le métal d'élan des heurts grands et leurs Torrents —
et dans la mer où lent noieront les monts ardents
(la pluie illuminante et lourde dégénère)
en œuvre agirent et demeurent des gisements...

II

En des monts et vallons aux lueurs misérables...

Après la nue dont l'amas morne ne s'est
ouvert de plus d'un doute en ustions d'air, et
de plus d'un doute en la longueur nûment perdante
Transversale, et en sinistres d'éruptions
Trouants : dans avent lent de variations
radieuses d'un air,
c'est qui palpite allante
immensément par monts et la mer hasardante
quand divergeant en diurne et long glissement
d'aridités mouvantes qui des nuits déduisent :
c'est une aurore lourde de nuits et d'eaux, à
intervalle...


Lors que, par les îles qui luisent
universellement monts droits et longs dans la

mer de longtemps : la mer de vagues générales
est et vaque de laps pesants, et mêmement.


Tonnent, dirompant a stagnation : ouvrantes
en vain d'ignition plu souvrante d'ardeurs
Tonnent levantes les ardeurs, et luxurient —

et lourd, l'air et la mer meuvent des airs pesants...
Allument les éparres !
(la pluie illuminante et lourde dégénère)
et monte heurt de heurts l'élan d'éruptions
quand ! allégeant vaste
lourd agirent et demeurent des gisements :
et aux vents ardents de heurts en nuits qui varient
quand ! ouvrant éruptives en sommets épars
les îles dont des îles en nuits luxurient
et n'exhaussant ailleurs, qui n'irruent en parts
aux eaux dans virements d'orages haut girantes !
que les dépôts pétrés de primes gisements :
Tonnent !
Tonnent levantes les ardeurs, et luxurient.
yassine
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poésie-René Ghil Empty harmonisent qu'au Temps

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:30

harmonisent qu'au Temps qui n'est —

[de Tonnerres haut et aheurtés de Tonnerre :
en Torrents de lueurs d'aigus heurts et Torrents
qui n'éteignent, durant le moment ordinaire


appertement devient l'unité d'une Loi]







et long issantes !
harmonisent qu'au Temps qui n'est, parmi des Temps :
Issante virant de lent amas magnétique
apte lors quelque part au destin elliptique
de graviter équipollent Milieu, laissant
départs après départs pour le peuplement vaste
céder les anneaux grands qui lent enrouleront
aux pesants ordres qui les agglomèreront:


Tourne !
départ après départ à normes lentes :


Lent issante en lueurs et lueurs aux Tourmentes :
Evoluante en elle-même à normes lentes :

Autant en ardant que hors d'eux-mêmes ouvrir
Tourne ! mouvementée en heurts grands de lumière
une ustion urgente de volition :

et la Terre vers quel avoir de lois
croissantes...
yassine
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poésie-René Ghil Empty où orients irruent-ils et ouvrent-ils :

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:32

et orients irruent-ils et ouvrent-ils)
et véhémente de sort devant vers des normes —

[Autant en ardant que hors d'eux-mêmes ouvrir






où orients irruent-ils et ouvrent-ils :
les moments en ardant des laxités ! — énormes
d'amasser splendeurs les errants hasards virants]



Lent issante en lueurs et lueurs aux Tourmentes :
Evoluante en elle-même à normes lentes :

Autant en ardant que hors d'eux-mêmes ouvrir
itérativement mouvemente en lumière
une ustion urgente de volition :
et la Terre vers quel avoir !...
yassine
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poésie-René Ghil Empty de la Matière-venante magnétique

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:33

et ! de la Matière-venante magnétique
condensant d'immanente vertu de venir :


Lent issante en lueurs et lueurs aux Tourmentes
(et orients irruent-ils et ouvrent-ils)
et véhémente de sort devant vers une ère
virtuelle, aux moments hors d'eux-mêmes virants —




[de Tonerres haut et aheurtés de Tonnerre
Autant en ardant que hors d'eux-mêmes ouvrir :
(et amassent splendeurs les laxités énormes)
en Torrents de lueurs d'aigus heurts et Torrents
qui n'éteignent, durant le moment ordinaire

appertement devient l'unité d'une Loi]


Evoluante en elle-même à normes lentes
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poésie-René Ghil Empty Amour

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:34

Amour — germe dans lui de lui germant — Amour...

et selon aventure d'Ellipse, qui vaille
quant au divers mouvement d'ouverture allant
de vœu qu'elle advienne la droite. Autant loin qu'aille
en deux manques de limite le Mieux voulant.
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poésie-René Ghil Empty et la Terre vers quel avoir de lois

Message par yassine Ven 23 Avr - 21:34

et la Terre vers quel avoir de lois
croissantes.


Car : long allantes !
issant de vertu de magnétique venir
de là devenir quoi longtemps devienne, issantes
la règle giratoire et la gravité lentes
qui ne soient que de lui l'allant évènement...

De lui :
ô d'autres stellements ordre qui lent allume !
continue et devante adhésion :
qui n'a point et l'Avent et le Terme, et n'est lentes
qu'œuvres d'évènements en l'immense et l'augment :
Amour — germe dans lui de lui germant — Amour...

La règle giratoire et la gravité lentes :
La règle giratoire et la gravité, du
moment lent urgent qui mouvemente en lumière
yassine
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