Cerises
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Cerises
Saison | Eté Printemps |
Catégorie | Fruit |
Mieux connaître | Les cerises douces, sucrées et juteuses, se croquent nature. Dans ce groupe rentre la cerise sauvage, petite merise à la base du Kirsch allemand et du Cherry-b randy anglais, et la guigne. Si la chair moelleuse de cette dernière convient parfaitement aux compotes, soupes et boissons, le croquant du bigarreau (qui doit son nom aux bigarrures qui parent son épiderme) en fait le fruit de bouche par excellence, la cerise qui orne à 90% les étals, de mai à juillet. Le groupe des cerises acides comprend les griottes et les amarelles (telle la fameuse cerise de Montmorency). Leur chair aigrelette et tendre ne se déguste qu’après cuisson, aussi sont-elles surtout destinées à l’industrie de la transformation. |
Connaissances nutritionnelles | Annonciatrice des beaux jours, la cerise, le plus sucré des fruits rouges, nous fournit environ 68 kcalories aux 100 g (284 kjoules), et une quantité intéressante de vitamine C (15 mg aux 100 g) et de provitamine A. Sa richesse en potassium lui donne des propriétés diurétiques, et ses fibres stimulent le fonctionnement intestinal. Sa chair peut être ferme : dans ce cas, il est important de bien la mastiquer, ce qui améliore sa digestibilité. On utilisait autrefois l’huile extraite des noyaux de cerises pour soigner les douleurs rhumatismales, et faciliter l’élimination des calculs des reins et de la vessie. Il existe à la pharmacopée française du “suc de cerise” et du “sirop de cerise” officinaux (qui permettent notamment d’aromatiser certaines potions). On attribuait jadis à la cerise des vertus apéritives et “stomachiques”, et on disait qu’elle était capable “d’adoucir l’âcreté des humeurs”. Une étude récente réalisée au Forsyth Dental Center (USA) montre que le jus de cerise peut neutaliser, dans près de 9 cas sur 10, l'activité enzymatique aboutissant à la formation de plaque (prélude à la carie dentaire). L'étude montre que le jus de cerise joue un puissant rôle anti-bactérien à ce niveau. Les variétés à chair ferme sont parfois mal tolérées (125 g de cerises équivalent à 1 fruit moyen), on les mastiquera soigneusement en évitant de boire de grandes quantités de liquide en même temps. On peut aussi les déguster cuites : leurs fibres sont alors très attendries. Les pigments anthocyaniques des cerises font partie des colorants alimentaires autorisés et désignés parfois sous le code européen : E 163. |
Histoire | Le cerisier était déjà présent en Europe 3000 ans avant notre ère (on en a trouvé des traces dans les cités lacustres suisses de l’âge de pierre), mais on ignore en fait d’où il est vraiment originaire (peut-être du Moyen-Orient). Grecs et Romains connaissaient bien le cerisier, du moins sous sa forme “sauvage” de merisier. Le Général et gastronome Lucullus aurait rapporté de ses campagnes militaires des greffons de bonnes variétés, c’est du moins ce que prétend le naturaliste Pline. Chez nous, dès le Moyen-Age, la cerise était l’un des fruits les plus appréciés. A la Renaissance, on savait déjà obtenir des cerises précoces. Louis XV, grand amateur de cerises, encouragea la culture et le développement des nouvelles variétés. Et à la fin du XIXème siècle, Montmorency était réputé pour sa récolte de cerises : les Parisiens s’y rendaient en foule, à la belle saison, pour y déguster les cerises aigrelettes et parfumées. Aujourd’hui, plus de 200 variétés sont répertoriées dans notre pays, mais on n’en cultive qu’une douzaine seulement. Source www.10parjour.net |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
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