Poèmes pour la paix
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Poèmes pour la paix
Le Retour de L’Amour ! |
Ce poème est dédié à mon cher ami Théodore KRIEGER pour sa merveilleuse Carte de Noël 2005 ( Boules du Bonheur )et à tous nos amis chrétiens à l’occasion de leur fête de Noël. Arrêtez tout de suite toutes vos bombes. Dégagez et videz toutes les tombes. Réveillez tous les morts de bonne heure ! Effacez toutes les nuits de terreur. C’est le jour du retour de l’Amour, Pour nos voeux et nos boules de bonheur, Le soleil brillera pour toujours, Car la Foi a vaincu toute l’horreur ! Plus de guerre, plus de haine sur la terre ! Joie et Bonheur explosent sous la mer ! C’est la bombe pacifique sans dégâts ! Le procès approuvé sans débats ! Tous les cœurs serviteurs de La Paix, Sont venus pour fêter le retour. Très heureux, très joyeux, satisfaits, Ils s’embrassent dans les bras de l’Amour ! Théodore, le leader du bonheur, A bien voulu que la joie explose, Pour ouvrir pour la paix les portes closes, Soulager les esprits et les coeurs! Juifs, Chrétiens, Musulmans, ou athées ; Tout le monde est soumis à sa foi ; Et chacun marchera sur sa voie, Qu’il soit béni par Dieu ou gâté. Mais l’Amour, le mystère de la vie, Qui rassemble dans sa cour ses amis, Qui a toujours la puissance de séduire, Et qui sème sur nos lèvres ses sourires, Finira par convaincre ses adeptes Qu’aimer Dieu c’est la fête de la fête ! Et que vivre dans la vie sans espoir, C’est choisir de mourir dans le noir ! *** Salamdag- Jelloul DAGDAG Taza ( Maroc )- Vendredi 23 Décembre 2005 |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Jelloul DAGDAG
La Clef du Bonheur ! |
Ce poème est dédié au Professeur Roger ROBIN GAEL,pour son joli commentaire d’amitié sincèreconcernant mon poème : « Le Retour de L’Amour ! ». Pour La Paix, et seulement pour La Paix toujours, Moi, je sèmerai partout les graines de l'Amour ! Dieu, Allah, « As Salam », Le Clément, Le Seigneur, Le Coran, Son Livre Saint, est la clef du Bonheur ! La Bible, L’Evangile, ces deux Livres Sacrés et Saints Couronnés par Le Coran, pour Dieu, ne sont qu’Un ! Mais l’homme, l’être le plus horrible et le plus hostile, En a fait des chiffons et des pages inutiles ! Le message divin d’origine dans ces trois Livres, Condamne très fermement à jamais cet homme ivre, Qui a fait de lui-même son idole offensive triste Qu’il adore nuit et jour dans un hymne terroriste ! Le Coran n’a jamais été guide des vampires. Il est la clef qui ouvre pour La Paix tous les cœurs ! Il n’a jamais combattu le pire par le pire ! Il a été et il est la clef du bonheur ! *** Taza, Vendredi 30 Décembre 2005 Salamdag- Poète de La Paix pour Tout Le Monde |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
la voix de la paix
La voix de La Paix |
Ce poème est dédié à ( L’institut ROA – Institut Méditerranéen Pour s’entre-connaître.)à l’occasion de son inauguration le Dimanche 11 Décembre 2005. Depuis l’aube de ma vie j’ai tenté la relève ; J’ai erré partout dans un monde forgé de rêves ! Ma tristesse, ma noblesse, mes amis les oiseaux, Compagnons très honnêtes, se baignaient dans les eaux. Tout le temps, dans mon cœur, tout est blanc comme la neige ! On m’a dit et redit, quand j’étais au collège : «Tout ce qui est lourd, très lourd, c’est L’Amour qui l’allège » ! * Quand la guerre a finit dans la zone de la trêve, Commençait l’autre guerre avant qu’elle ne s’achève ! J’ai vécu des cauchemars dans la nuit des attaques ; Effrayé et tout nu sous le toit d’une baraque, J’essayais de toucher à la paix de l’Irak. * Je marchais..je marchais, épuisé jusqu’au bout. Le désert était vaste et plein d’horreur partout ! Au milieu du chemin, un mur tranchant s’élève. Dans l’horizon très lointain, les oiseaux en grève, Rassemblés tous couronnés, autour d’une table ronde, Regardaient, stupéfaits, le visage de ce monde ; Gazouillaient, sautillaient, imploraient l’Avenir, Condamnaient les humains autrement sans le dire. * Leur discours était court, discret, plein de noblesse : « Ecoutez - disaient- ils - le conseil des oiseaux : La parole la plus sûre, le proverbe le plus beau ! La voie de la Paix, c’est bien la voie de sagesse ! Animez tous les cœurs, les esprits et les âmes ; Travaillez côte à côte pour la Paix hommes et femmes : Liberté, Amitié, Sympathie, Tolérance : Quatre piliers d’une Paix sans défaut, sans souffrance. * Regardez là, plus haut, plus longtemps, dans le ciel ; Vous verrez tout au fond une petite goutte de miel. Vite ! Prenez- en un peu ; mettez- le sur vos yeux. Vous verrez un éclair effaçant toute la nuit, Et l’arbre de la Paix portant le meilleur des fruits ; Puis, la voie de la Paix s’éclatant au milieu ! Choisissez alors votre sort en dehors du puits ; Sacrifiez tous vos efforts pour l’amour d’autrui. * Mettez main dans la main et partez pour le mieux, Par un temps nuageux, orageux et pluvieux. Le voyage sera riche, merveilleux et fertile. Suivez-nous, chers humains, sur la voie de la Paix. Vous verrez que demain c’est plus fier et plus gai ! Soyez, donc, prévoyants, très sérieux et habiles. Travaillez jour et nuit pour une Paix éternelle ; Pour une vie très heureuse, très joyeuse et très belle. * Ô ! Vous, humains, imitez s’il vous plaît notre langue, Et parlez, discutez tous, cœur à cœur sans peine. Déchirez et jetez toutes les pages de la haine ! Nettoyez, broyez, alignez votre langue. Ecrivez de nouveau les versets de l’Amour ; Et gravez sous la peau : « Pour la Paix pour toujours ! ». L’Amitié dans le Monde sera vite soulagée, Et le mal des malheurs sera vite dégagé. * Pour cela, nos Amis, nous nous sommes réunis ; Et chacun de nous tous, et d’un cœur rajeuni, Marchera sans arrêt jusqu’au bout de la voie, Pour voir accomplis tous les atouts de « ROA ». *** Poème de Salamdag – Jelloul DAGDAG Taza (Maroc) – Jeudi 29 Septembre 2005 |
Najat- Nombre de messages : 1088
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L'épouse du Croisé
(Maurice Maeterlinck 1862-1949)
1. Et s'il revenait un jour Que faut-il lui dire ? - Dites lui qu'on l'attendit Jusqu'à en mourir ! | 2. Et s'il m'interroge encore Sans me reconnaître ? - Parlez-lui comme une soeur Il souffre peut-être | |
3. Et s'il demande où vous êtes Que faut-il lui répondre ? - Donnez-lui mon anneau d'or Sans rien lui répondre | 4. Et s'il veut savoir pourquoi La salle est déserte ? Montrez-lui la lampe éteinte Et la porte ouverte... | |
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Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Après la bataille
(Victor Hugo)
Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, |
Les champs couverts de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit, C'était un espagnol de l'armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, |
Râlant, brisé, livide et mort plus qu'à moitié, Et qui disait : A boire, à boire par pitié ! Mon père ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, |
Et dit : Tiens donne à boire à ce pauvre blessé Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l'homme une espèce de Maure, Saisit un pistolet qu'il étreignait encore, |
Et vise au front mon père en criant " Caramba " ! Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière, - Donne-lui quand même à boire, dit mon père. |
(La légende des siècles)
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Le dormeur du Val
. - (Arthur Rimbaud 1854-1891)
C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. |
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. |
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. |
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. |
(Poésies souvenirs)
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
L'hirondelle et le prisonnier
- (Jean de Béranger 1780-1857)
1. Captif au rivage du Maure Un guerrier, courbé sous ses fers, Disait : Je vous revois encore, Oiseaux qui fuyez les hivers. | 2. L'une d'entre vous est peut-être née Au toit où j'ai reçu le jour ? Là, où ma mère infortunée, Chaque jour se lamente d'amour. |
3. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute et puis elle pleure De son amour ne me parlez-vous pas ? | 4. Ma soeur est-elle mariée ? Avez-vous vu de nos garçons La foule aux noces conviée, La célébrer de nos chansons ? |
5. Et mes compagnons de batailles Qui m'ont suivi dans les combats, Sont-ils revenus au bercail ? De tant d'amis, ne me parlez-vous pas ? | 6. Pour moi plus de mère qui prie, Et partout des fers ici-bas Hirondelles de ma patrie, De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Le cauchemar des deux mères...
(Eugène Manuel 1823-1902)
1 J'ai vu, dans un rêve attristé, Deux chaumières presque pareilles, Et deux voix dans l'obscurité, Plaintives, qui frappaient mes oreilles. | 2. Chaque maison était cachée Dans un de ces vallons prospère D'où la guerre avait arraché Bien des enfants et bien des pères ... | |
3. La neige posait lentement Ses flocons sur les branches mortes ; La bise au long gémissement Pleurait par les fentes des portes. | 4. Les deux foyers se ressemblaient, Et devant le feu des broussailles, Deux mères, dont les doigts tremblaient Songeaient aux lointaines batailles. | |
5. Leur esprit voyageait là-bas : Point de lettre qui les rassure ! Quand les enfants sont au combat ! Pour les mères tout est blessure ! | 6. L'une comme l'autre invoquaient le ciel Priant dans sa langue ou la nôtre : " Mein Kind ! mein Kind " O vie cruelle ! " Mon fils ! Mon fils " murmurait l'autre. | |
7. Et j'entendais, au même instant, Sur un affreux champ de carnage, Contre la souffrance luttant, Gémir deux enfants du même âge | 8. Les deux soldats se ressemblaient, Mourant quand il fait bon vivre ; Et leurs pauvres membres tremblaient, Bleuis par la bise et le givre. | |
9. Ils s'éteignaient dans un ravin, En proie aux angoisses dernières ; Leurs yeux de loin suivaient de loin en vain La longue file des civières. | 10. Etrange réveil du passé, Qui précède l'adieu suprême, Evoquant pour chaque blessé La vision de ce qu'il aime ; | |
11. Et ces deux âmes, à l'heure sacrée Où la mort, en passant, vous touche Jetaient l'appel désespéré ! Que les petits ont à la bouche | 12. Les yeux remplis de souvenirs Une main sur la plaie grande ouverte Comme s'ils sentaient le froid venir Dans la grande plaine déserte : | |
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(Poésie II, Pendant la Guerre)
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
L'immolation des templiers
(François J.-M. Raynouard 1761-1836)
Un immense bûcher, dressé pour leur supplice, S'élève en échafaud, et chaque chevalier Croit mériter l'honneur d'y monter le premier. |
Mais leur Grand Maître arrive ; il monte, il les devance ; Son front est rayonnant de gloire et d'espérance. Il lève vers les cieux un regard assuré, Il prie et l'ont croit voir un mortel inspiré. |
D'une voix formidable aussitôt il s'écrie : - Nul de nous n'a trahi son Dieu, ni sa patrie, Français, souvenez-vous de nos derniers moments, Nous sommes innocents, nous mourons innocents ! |
L'arrêt qui nous condamne est un arrêt injuste, Mais il est dans le ciel un tribunal auguste Que le faible opprimé, jamais n'implore en vain, Et j'ose t'y citer, ô Pontife romain ! Encore quarante jours... je t'y vois comparaître ! " Chacun en frémissant, écoutait le Grand Maître. |
Mais quel étonnement, quel trouble, quel effroi, Quand il dit - " O Philippe, ô mon maître, ô mon roi, Je te pardonne en vain ta vie est condamnée : Au tribunal de Dieu, je t'attends dans l'année ! " |
Les bourreaux interdits n'osent plus s'approcher ; Ils jettent en tremblant le feu sur le bûcher, Et détournent la tête... Une fumée épaisse Entoure le bûcher, roule et grossit sans cesse. |
Tout à coup le feu brille à l'aspect du trépas, Ces braves chevaliers ne se démentent pas. On ne les voyait plus, mais leurs voix héroïques Chantaient de l'Eternel les sublimes cantiques. |
Plus la flamme montait, plus ce concert pieux S'élevait avec elle et montait vers les cieux. |
Votre envoyé parait, s'écrie... Un peuple immense, Proclamant avec lui votre auguste clémence, Auprès de l'échafaud soudain s'est élancé ... Mais il n'était plus temps... Les chants avaient cessé. |
(Acte V - scène 8)
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Waterloo
- avant la bataille J. Cl. Brinette
C'est une histoire banale qui a déjà eu lieu des millions de fois …
Des hommes qui jouent au soldat pour tuer un ennemi qu'il n'ont jamais vu !!
C'est un pays plein de verdure, avec quelques arbres parsemés de maisons isolées
Sur le terrain on aperçoit une foule de soldats debout en uniformes d'époque.
Certains sont très jeunes, d'autres sont plus âgés avec une barbe imposante
Tous tiennent en mains un fusil et attendent on ne sait pas quoi ?
Soudain arrive au galop un homme casqué sur un cheval
Il crie d'une voix haute " l'ennemi est en face, c'est pour demain matin "
Montez le campement pour la nuit et faites boire les hommes et les bêtes
Une ration de pain et une timbale de tambouille pour chacun.
Le soleil s'enfonçait dans la ligne d'horizon, il était tout rouge ce soir…
Sinistre présage pour ceux qui ne croyaient pas tellement en la victoire !
Un jeune homme de 16 ans est assis à côté d'un homme âgé aux cheveux gris
Le vieil homme n'a pas faim et il a déjà participé à de nombreuses batailles,
Mais le temps a toujours guéri ses blessures et pour une maigre solde
Il pense qu'il a eu de la chance de s'en sortir et espère comme par le passé
Que son étoile le protégera et que ce sera (peut-être) la dernière bataille …
Il regarde la maison sur le flanc du vallon, elle ressemble à la sienne
Mais il est seul et il sait que la sienne n'a plus de feu, ni de lumière
- Eh petit regarde tu vois cette maison, j'en avais une pareille
Avec une femme, des bêtes plein la basse-cour et des champs remplis de blés
Mais un matin ils sont venus, ils ont tout brûlé , violé et tué ma fille et ma femme
Puis après avoir pris tout ce qu'ils pouvaient emporter, ils y ont mis le feu…
Un long silence et quelques larmes coulèrent sur les joues de l'homme
Quand je suis rentré des champs il n'y avait plus de maison, ni de famille
Depuis je me suis enrôlé pour me faire justice, mais ceux qui nous gouvernent
Ont changé d'adversaires, ils sont devenus nos alliés et on a un nouvel ennemi
Regarde ces cicatrices, on dirait une carte avec des fleuves à la gloire de l'empereur
On a marché des milliers de kilomètres , traîné des canons dans la boue et la glace
Tiré des chariots rempli de blessés et ruisselants de sang et de lambeaux…
Mais ce n'est pas fini, l'Aigle est insatiable et voudrait posséder toute l'Europe
Mais l'Europe le dévorera sinon personne n'arrêtera cette folie jusqu'à ce que tout soit accompli,
nous, nous sommes les ombres survivantes du passé, mes amis
les plus vieux compagnons sont morts en Espagne, mais toi mon ami que fais-tu ici ?
Le jeune homme lève les yeux au ciel,
- OUI ils sont venus et au nom de l'empereur ils ont enrôlés de force tous les jeunes de mon âge,
ma mère était folle de chagrin, mais ils ont continué, ils les ont tous trouvé :
- on m'a enrôlé pour quelques pièces, on a pris nos chevaux et nos poules
ma mère est seule et pleure après mon père qui n'est pas revenu de Russie.
Tu vois je n'ai pas plus de chances que toi, passe moi ta gourde d'eau de vie
- Tu perds pas le nord moussaillon, mais je crois que tu en as autant besoin que moi
Tiens prends aussi ma ration de viande, je n'en mange plus depuis longtemps.
La nuit venait de tomber et au loin on entendait des bruits de métal et de tambours mêlés aux galops des
chevaux qui prenaient position sur la colline voisine. La lune montait dans ce beau ciel de juin,
elle était comme une dame blanche qui voulait revoir ses enfants une dernière fois.
Les hommes s'étaient rassemblés autour des feux de camps qui illuminaient la campagne
Et les chevaux mangeaient leur sac d'avoine à côté des canons
Le vieil homme s'enroula dans son sac de voyage et le jeune homme vint se coucher près de lui deux heures plus tard.
Le grognard ne dormait pas, il avait les yeux grands ouverts et son esprit voyageait sur les anciens champs de bataille,
il revoyait ses camarades et leur fin misérable, il revoyait les ruisseaux de sang, les bêtes agonisantes que personne
n'avait le courage d'abattre, les morts et les blessés entremêlés l'un sur l'autre quelque soit leur uniforme…
- Dis petit si jamais il m'arrivait une bricole demain - là dans ma musette il y une poignée de pièces d'or
autrichienne que je traîne de ville en ville dans l'espoir de rentrer un jour au pays. Si je tombe tu les prendras,
ce sera comme un cadeau de mariage qui t'aidera à faire un bout de chemin avec une femme de ton âge.
Je crois bien que c'est la dernière bataille de l'Aigle - Je ferais mon possible pour te protéger alors
reste près de moi quand les boulets voleront et qu'ils arriveront avec leurs milliers de fusils et de baïonnettes.
Plus tard tu feras une prière de temps en temps pour moi quand je serais arrivé là-haut, d'ailleurs j'espère
que St Pierre m'ouvrira sa porte et me trouvera un coin pour reposer ma tête, qui sait si là-haut il n'y a pas de bon lit
avec des bons draps et des anges pour soulager les blessures du cœur ?
Une vie çà ne tiens pas à grand chose, elle ne tiens souvent qu'à quelques centimètres, un pas ou une seconde…
Une vie çà passe aussi rapidement qu'une étoile filante - çà brille et çà disparaît
Il y a 20 ans de cela la France était devenu un pays où régnait la Terreur
La folie avait envahi la raison et le cœur des hommes
Si tu avais vu les gens les plus riches croupir dans des prisons
Des gens à qui on ne pouvait même pas parler avec un chapeau sur la tête :
Des barons en fine chemise, des princes, des députés, des moines, des sœurs,
Des évêques et des prêtres qui refusaient la nouvelle religion de la nature,
Tous ont été traînés au travers des villes sur des charrettes jusqu'à l'échafaud !
Que de sang versé pour rien ! mais les nobles sont vite revenus de l'étranger
Pour reprendre leur château, leurs terres et leur privilèges…
Avec l'Empereur nous avons eu quelques victoires, mais aussi de grands désastres
Des champs de batailles couverts de morts et en Espagne nos plus vieux soldats ont été assassinés
froidement dans le dos ou ils sont morts dans des embuscades maudites.
Je ne te parle pas de la campagne de Russie, d'une retraite où nos morts ont été enterrés
dans la glace et du retour de milliers de blessés survivants amputés, agonisants sur des chariots
dans des trajets qui ont durés plusieurs mois !
Non je ne veux pas t'enlever ton courage car demain tu auras besoin de toutes tes forces,
la guerre n'est pas un jeu, mais une boucherie géante avec des canons, des fusils qui font tomber des hommes
par milliers sur chaque champ de bataille….
Nous sommes sur terre pour souffrir, c'est la volonté des hommes qui nous commandent,
mais pour gagner le ciel comme disait le curé qui m'a baptisé :
Ce n'est pas ceux qui disent ; Seigneur- Seigneur qui iront au ciel
Mais tous ceux qui ont un cœur charitable et qui ont fait la volonté du Bon Dieu
Dors maintenant ou essaie de dormir ! Je suis prêt de toi, je veille s'il y a une alerte,
Tu aurais pu être mon gendre si les temps n'avaient pas été aussi cruels
Ma fille avait ton âge et je l'aimais tendrement.
C'est une histoire banale qui a déjà eu lieu des millions de fois …
Des hommes qui jouent au soldat pour tuer un ennemi qu'il n'ont jamais vu !!
C'est un pays plein de verdure, avec quelques arbres parsemés de maisons isolées
Sur le terrain on aperçoit une foule de soldats debout en uniformes d'époque.
Certains sont très jeunes, d'autres sont plus âgés avec une barbe imposante
Tous tiennent en mains un fusil et attendent on ne sait pas quoi ?
Soudain arrive au galop un homme casqué sur un cheval
Il crie d'une voix haute " l'ennemi est en face, c'est pour demain matin "
Montez le campement pour la nuit et faites boire les hommes et les bêtes
Une ration de pain et une timbale de tambouille pour chacun.
Le soleil s'enfonçait dans la ligne d'horizon, il était tout rouge ce soir…
Sinistre présage pour ceux qui ne croyaient pas tellement en la victoire !
Un jeune homme de 16 ans est assis à côté d'un homme âgé aux cheveux gris
Le vieil homme n'a pas faim et il a déjà participé à de nombreuses batailles,
Mais le temps a toujours guéri ses blessures et pour une maigre solde
Il pense qu'il a eu de la chance de s'en sortir et espère comme par le passé
Que son étoile le protégera et que ce sera (peut-être) la dernière bataille …
Il regarde la maison sur le flanc du vallon, elle ressemble à la sienne
Mais il est seul et il sait que la sienne n'a plus de feu, ni de lumière
- Eh petit regarde tu vois cette maison, j'en avais une pareille
Avec une femme, des bêtes plein la basse-cour et des champs remplis de blés
Mais un matin ils sont venus, ils ont tout brûlé , violé et tué ma fille et ma femme
Puis après avoir pris tout ce qu'ils pouvaient emporter, ils y ont mis le feu…
Un long silence et quelques larmes coulèrent sur les joues de l'homme
Quand je suis rentré des champs il n'y avait plus de maison, ni de famille
Depuis je me suis enrôlé pour me faire justice, mais ceux qui nous gouvernent
Ont changé d'adversaires, ils sont devenus nos alliés et on a un nouvel ennemi
Regarde ces cicatrices, on dirait une carte avec des fleuves à la gloire de l'empereur
On a marché des milliers de kilomètres , traîné des canons dans la boue et la glace
Tiré des chariots rempli de blessés et ruisselants de sang et de lambeaux…
Mais ce n'est pas fini, l'Aigle est insatiable et voudrait posséder toute l'Europe
Mais l'Europe le dévorera sinon personne n'arrêtera cette folie jusqu'à ce que tout soit accompli,
nous, nous sommes les ombres survivantes du passé, mes amis
les plus vieux compagnons sont morts en Espagne, mais toi mon ami que fais-tu ici ?
Le jeune homme lève les yeux au ciel,
- OUI ils sont venus et au nom de l'empereur ils ont enrôlés de force tous les jeunes de mon âge,
ma mère était folle de chagrin, mais ils ont continué, ils les ont tous trouvé :
- on m'a enrôlé pour quelques pièces, on a pris nos chevaux et nos poules
ma mère est seule et pleure après mon père qui n'est pas revenu de Russie.
Tu vois je n'ai pas plus de chances que toi, passe moi ta gourde d'eau de vie
- Tu perds pas le nord moussaillon, mais je crois que tu en as autant besoin que moi
Tiens prends aussi ma ration de viande, je n'en mange plus depuis longtemps.
La nuit venait de tomber et au loin on entendait des bruits de métal et de tambours mêlés aux galops des
chevaux qui prenaient position sur la colline voisine. La lune montait dans ce beau ciel de juin,
elle était comme une dame blanche qui voulait revoir ses enfants une dernière fois.
Les hommes s'étaient rassemblés autour des feux de camps qui illuminaient la campagne
Et les chevaux mangeaient leur sac d'avoine à côté des canons
Le vieil homme s'enroula dans son sac de voyage et le jeune homme vint se coucher près de lui deux heures plus tard.
Le grognard ne dormait pas, il avait les yeux grands ouverts et son esprit voyageait sur les anciens champs de bataille,
il revoyait ses camarades et leur fin misérable, il revoyait les ruisseaux de sang, les bêtes agonisantes que personne
n'avait le courage d'abattre, les morts et les blessés entremêlés l'un sur l'autre quelque soit leur uniforme…
- Dis petit si jamais il m'arrivait une bricole demain - là dans ma musette il y une poignée de pièces d'or
autrichienne que je traîne de ville en ville dans l'espoir de rentrer un jour au pays. Si je tombe tu les prendras,
ce sera comme un cadeau de mariage qui t'aidera à faire un bout de chemin avec une femme de ton âge.
Je crois bien que c'est la dernière bataille de l'Aigle - Je ferais mon possible pour te protéger alors
reste près de moi quand les boulets voleront et qu'ils arriveront avec leurs milliers de fusils et de baïonnettes.
Plus tard tu feras une prière de temps en temps pour moi quand je serais arrivé là-haut, d'ailleurs j'espère
que St Pierre m'ouvrira sa porte et me trouvera un coin pour reposer ma tête, qui sait si là-haut il n'y a pas de bon lit
avec des bons draps et des anges pour soulager les blessures du cœur ?
Une vie çà ne tiens pas à grand chose, elle ne tiens souvent qu'à quelques centimètres, un pas ou une seconde…
Une vie çà passe aussi rapidement qu'une étoile filante - çà brille et çà disparaît
Il y a 20 ans de cela la France était devenu un pays où régnait la Terreur
La folie avait envahi la raison et le cœur des hommes
Si tu avais vu les gens les plus riches croupir dans des prisons
Des gens à qui on ne pouvait même pas parler avec un chapeau sur la tête :
Des barons en fine chemise, des princes, des députés, des moines, des sœurs,
Des évêques et des prêtres qui refusaient la nouvelle religion de la nature,
Tous ont été traînés au travers des villes sur des charrettes jusqu'à l'échafaud !
Que de sang versé pour rien ! mais les nobles sont vite revenus de l'étranger
Pour reprendre leur château, leurs terres et leur privilèges…
Avec l'Empereur nous avons eu quelques victoires, mais aussi de grands désastres
Des champs de batailles couverts de morts et en Espagne nos plus vieux soldats ont été assassinés
froidement dans le dos ou ils sont morts dans des embuscades maudites.
Je ne te parle pas de la campagne de Russie, d'une retraite où nos morts ont été enterrés
dans la glace et du retour de milliers de blessés survivants amputés, agonisants sur des chariots
dans des trajets qui ont durés plusieurs mois !
Non je ne veux pas t'enlever ton courage car demain tu auras besoin de toutes tes forces,
la guerre n'est pas un jeu, mais une boucherie géante avec des canons, des fusils qui font tomber des hommes
par milliers sur chaque champ de bataille….
Nous sommes sur terre pour souffrir, c'est la volonté des hommes qui nous commandent,
mais pour gagner le ciel comme disait le curé qui m'a baptisé :
Ce n'est pas ceux qui disent ; Seigneur- Seigneur qui iront au ciel
Mais tous ceux qui ont un cœur charitable et qui ont fait la volonté du Bon Dieu
Dors maintenant ou essaie de dormir ! Je suis prêt de toi, je veille s'il y a une alerte,
Tu aurais pu être mon gendre si les temps n'avaient pas été aussi cruels
Ma fille avait ton âge et je l'aimais tendrement.
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Waterloo
- après la bataille
Le bruit des canons s'était arrêté ; un spectacle désolant recouvrait la plaine,
Le vent emportait les odeurs de bêtes mortes et de cadavres déchiquetés.
Soudain au cœur du combat le jeune homme reçu la pointe d'une baïonnette dans son épaule droite,
il tomba en un bloc et un flot de sang inonda sa poitrine.
Le vieil homme avait constaté la blessure de son compagnon blessé à l'épaule et comme celui-ci perdait
beaucoup de sang, il avait mis son mouchoir de toile dans la plaie. Penché à genoux devant le corps évanoui,
soudain une balle perdue venue d'en face le frappa également en pleine tête et l'emporta dans l'autre monde.
Son corps tomba sans vie sur celui du jeune homme.…
De nombreux soldats ennemis passèrent , mais ils ne remarquèrent même pas que le jeune homme
avait seulement perdu connaissance mais que son cœur battait encore.
Au bout d'une heure il se réveilla et comme il ne pouvait soulever le corps du vieil
homme mort, il prit sa sacoche et la serra entre ses deux bras. Des infirmiers courraient
avec des brancards et ils vidaient les blessés dans les chariots qui devaient les conduire
à l'hôpital de campagne. Soudain l'un d'eux entendit les gémissements du jeune homme
qui appelait à l'aide. Deux soldats s'approchèrent et dégagèrent le corps du vieil homme mort
couché sur le blessé et emportèrent celui qui vivait encore sous la tente du chirurgien de campagne.
En cours de route les brancardiers lui dirent en rigolant :
- Dis donc ton copain t'a probablement sauvé la vie, tu lui dois une fière chandelle.
Avec le temps le jeune homme finit par guérir, à part que sa main droite resta
longtemps un peu plus raide que la gauche. Il était alsacien et il se maria au printemps
dans un petit village entouré de sapins, et de ruches d'abeilles, c'était au temps
des lilas et son cœur avait conquis une charmante jeune fille de son âge qui lui donna de
beaux enfants. La paix était revenue pour cinquante ans au moins …
La Providence en a décidé ainsi, mais souvent lorsque passe une belle étoile filante
dans le ciel dégagé de l'été, il repense à son ami qui lui a fait le plus cadeau du
monde : celui de vivre sa jeunesse et de traverser la tempête d'une sale époque où
beaucoup ne sont hélas " jamais revenus.. "
Le bruit des canons s'était arrêté ; un spectacle désolant recouvrait la plaine,
Le vent emportait les odeurs de bêtes mortes et de cadavres déchiquetés.
Soudain au cœur du combat le jeune homme reçu la pointe d'une baïonnette dans son épaule droite,
il tomba en un bloc et un flot de sang inonda sa poitrine.
Le vieil homme avait constaté la blessure de son compagnon blessé à l'épaule et comme celui-ci perdait
beaucoup de sang, il avait mis son mouchoir de toile dans la plaie. Penché à genoux devant le corps évanoui,
soudain une balle perdue venue d'en face le frappa également en pleine tête et l'emporta dans l'autre monde.
Son corps tomba sans vie sur celui du jeune homme.…
De nombreux soldats ennemis passèrent , mais ils ne remarquèrent même pas que le jeune homme
avait seulement perdu connaissance mais que son cœur battait encore.
Au bout d'une heure il se réveilla et comme il ne pouvait soulever le corps du vieil
homme mort, il prit sa sacoche et la serra entre ses deux bras. Des infirmiers courraient
avec des brancards et ils vidaient les blessés dans les chariots qui devaient les conduire
à l'hôpital de campagne. Soudain l'un d'eux entendit les gémissements du jeune homme
qui appelait à l'aide. Deux soldats s'approchèrent et dégagèrent le corps du vieil homme mort
couché sur le blessé et emportèrent celui qui vivait encore sous la tente du chirurgien de campagne.
En cours de route les brancardiers lui dirent en rigolant :
- Dis donc ton copain t'a probablement sauvé la vie, tu lui dois une fière chandelle.
Avec le temps le jeune homme finit par guérir, à part que sa main droite resta
longtemps un peu plus raide que la gauche. Il était alsacien et il se maria au printemps
dans un petit village entouré de sapins, et de ruches d'abeilles, c'était au temps
des lilas et son cœur avait conquis une charmante jeune fille de son âge qui lui donna de
beaux enfants. La paix était revenue pour cinquante ans au moins …
La Providence en a décidé ainsi, mais souvent lorsque passe une belle étoile filante
dans le ciel dégagé de l'été, il repense à son ami qui lui a fait le plus cadeau du
monde : celui de vivre sa jeunesse et de traverser la tempête d'une sale époque où
beaucoup ne sont hélas " jamais revenus.. "
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Poèmes pour la paix; Paul éluard
I
Toutes les femmes heureuses ont
Retrouvé leur mari - il revient du soleil
Tant il apporte de chaleur.
Il rit et dit bonjour tout doucement
Avant d'embrasser sa merveille.
II
Splendide, la poitrine cambrée légèrement,
Sainte ma femme, tu es à moi bien mieux qu'au temps
Où avec lui, et lui, et lui, et lui, et lui,
Je tenais un fusil, un bidon - notre vie !
III
Tous les camarades du monde,
O ! mes amis !
Ne valent pas à ma table ronde
Ma femme et mes enfants assis,
O ! mes amis !
IV
Après le combat dans la foule,
Tu t'endormais dans la foule.
Maintenant, tu n'auras qu'un souffle près de toi,
Et ta femme partageant ta couche
T'inquiétera bien plus que les mille autres bouches.
V
Mon enfant est capricieux -
Tous ces caprices sont faits.
J'ai un bel enfant coquet
Qui me fait rire et rire.
VI
Travaille.
Travail de mes dix doigts et travail de ma tête,
Travail de Dieu, travail de bête,
Ma vie et notre espoir de tous les jours,
La nourriture et notre amour.
Travaille.
VII
Ma belle, il nous faut voir fleurir
La rose blanche de ton lait.
Ma belle, il faut vite être mère,
Fais un enfant à mon image...
VIII
J'ai eu longtemps un visage inutile,
Mais maintenant
J'ai un visage pour être aimé,
J'ai un visage pour être heureux.
IX
Il me faut une amoureuse,
Une vierge amoureuse,
Une vierge à la robe légère.
X
Je rêve de toutes les belles
Qui se promènent dans la nuit,
Très calmes,
Avec la lune qui voyage.
XI
Toute la fleur des fruits éclaire mon jardin,
Les arbres de beauté et les arbres fruitiers.
Et je travaille et je suis seul dans mon jardin.
Et le soleil brûle en feu sombre sur mes mains.
- 1918 -
Toutes les femmes heureuses ont
Retrouvé leur mari - il revient du soleil
Tant il apporte de chaleur.
Il rit et dit bonjour tout doucement
Avant d'embrasser sa merveille.
II
Splendide, la poitrine cambrée légèrement,
Sainte ma femme, tu es à moi bien mieux qu'au temps
Où avec lui, et lui, et lui, et lui, et lui,
Je tenais un fusil, un bidon - notre vie !
III
Tous les camarades du monde,
O ! mes amis !
Ne valent pas à ma table ronde
Ma femme et mes enfants assis,
O ! mes amis !
IV
Après le combat dans la foule,
Tu t'endormais dans la foule.
Maintenant, tu n'auras qu'un souffle près de toi,
Et ta femme partageant ta couche
T'inquiétera bien plus que les mille autres bouches.
V
Mon enfant est capricieux -
Tous ces caprices sont faits.
J'ai un bel enfant coquet
Qui me fait rire et rire.
VI
Travaille.
Travail de mes dix doigts et travail de ma tête,
Travail de Dieu, travail de bête,
Ma vie et notre espoir de tous les jours,
La nourriture et notre amour.
Travaille.
VII
Ma belle, il nous faut voir fleurir
La rose blanche de ton lait.
Ma belle, il faut vite être mère,
Fais un enfant à mon image...
VIII
J'ai eu longtemps un visage inutile,
Mais maintenant
J'ai un visage pour être aimé,
J'ai un visage pour être heureux.
IX
Il me faut une amoureuse,
Une vierge amoureuse,
Une vierge à la robe légère.
X
Je rêve de toutes les belles
Qui se promènent dans la nuit,
Très calmes,
Avec la lune qui voyage.
XI
Toute la fleur des fruits éclaire mon jardin,
Les arbres de beauté et les arbres fruitiers.
Et je travaille et je suis seul dans mon jardin.
Et le soleil brûle en feu sombre sur mes mains.
- 1918 -
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Pierre Ronsrd_ pour la paix
by Pierre de Ronsard (1524-1585)
Je te salue heureuse Paix,
Je te salue et re-salue:
Toy seule Déesse tu fais
Que la vie soit mieux voulue.
Ainsi que les champs tapissez
De pampre, ou d'espics herissez
Desirent les filles des nues
Apres les chaleurs survenues,
Ainsi la France t'attendoit,
Douce nourriciere des hommes,
Douce rosee qui consommes
La chaleur qui trop nous ardoit.
Tu as esteint tout l'ennuy
Des guerres injurieuses,
Faisant flamber aujourd'huy
Tes graces victorieuses.
En lieu du fer outrageux,
Des menaces et des flammes,
Tu nous ramènes les jeux,
Le bal et l'amour des Dames,
Travaux mignards et plaisants
À l'ardeur des jeunes ans.
Je te salue heureuse Paix,
Je te salue et re-salue:
Toy seule Déesse tu fais
Que la vie soit mieux voulue.
Ainsi que les champs tapissez
De pampre, ou d'espics herissez
Desirent les filles des nues
Apres les chaleurs survenues,
Ainsi la France t'attendoit,
Douce nourriciere des hommes,
Douce rosee qui consommes
La chaleur qui trop nous ardoit.
Tu as esteint tout l'ennuy
Des guerres injurieuses,
Faisant flamber aujourd'huy
Tes graces victorieuses.
En lieu du fer outrageux,
Des menaces et des flammes,
Tu nous ramènes les jeux,
Le bal et l'amour des Dames,
Travaux mignards et plaisants
À l'ardeur des jeunes ans.
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Paix sur la Terre
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yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
eglantinl_paix
Paix (2)
Paix sur la Terre est partout un dû !
Avec toi, l’on peut enfin éteindre la colère.
Inconditionnel besoin terrestre donnons déjà un aperçu.
Xylène* pur, tu dois couler dans les cœurs et humaines les artères.
Eglantinl. 15/01/2007
*xylène : n m . Ensemble des éléments conducteurs de la sève brute.
Paix (1)
Paradis sur Terre nous devons dès lors reconstruire
Amour pour tous est une demande de Dieu ;
Inépuisable force de la vie qu’il ne faut point détruire.
Xenarthrès* aimeraient beaucoup que l’on s’occupe d’eux.
Eglantinl. 15/01/2007
*xénarthrès : famille des tatous, paresseux, fourmiliers
Paix sur la Terre est partout un dû !
Avec toi, l’on peut enfin éteindre la colère.
Inconditionnel besoin terrestre donnons déjà un aperçu.
Xylène* pur, tu dois couler dans les cœurs et humaines les artères.
Eglantinl. 15/01/2007
*xylène : n m . Ensemble des éléments conducteurs de la sève brute.
Paix (1)
Paradis sur Terre nous devons dès lors reconstruire
Amour pour tous est une demande de Dieu ;
Inépuisable force de la vie qu’il ne faut point détruire.
Xenarthrès* aimeraient beaucoup que l’on s’occupe d’eux.
Eglantinl. 15/01/2007
*xénarthrès : famille des tatous, paresseux, fourmiliers
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
eglantinl-paix
Guerre (2)
Guerre, chose la plus horrible qui soit sur Terre !
Unique animal qui peut ainsi disposer d’autant d’abus !
Etrangeté de la Nature, qui n’a pas produit de tels tessons de verre !
Regardez ce que l’Homme, fou, est finalement devenu !
Rien de beau ! Qu’apporte la destruction de cet univers ?
Etre honte de notre planète est plus minable que d’être nu !
Eglantinl. 15/01/2007
Guerre (1)
Guère différent d’un crime contre une humanité,
Une guerre n’est qu’une preuve de la plus grande Débilité.
Etre guerrier, c’est avant tout être grand meurtrier !
Rien qui, sur ce monde, ne s’apparente à un acte altier !
Regardez, tueurs, ce à quoi vous ressemblez !
Etes-vous des êtres humains ou des barbares assemblés ?
Eglantinl. 15/01/2007
Guerre, chose la plus horrible qui soit sur Terre !
Unique animal qui peut ainsi disposer d’autant d’abus !
Etrangeté de la Nature, qui n’a pas produit de tels tessons de verre !
Regardez ce que l’Homme, fou, est finalement devenu !
Rien de beau ! Qu’apporte la destruction de cet univers ?
Etre honte de notre planète est plus minable que d’être nu !
Eglantinl. 15/01/2007
Guerre (1)
Guère différent d’un crime contre une humanité,
Une guerre n’est qu’une preuve de la plus grande Débilité.
Etre guerrier, c’est avant tout être grand meurtrier !
Rien qui, sur ce monde, ne s’apparente à un acte altier !
Regardez, tueurs, ce à quoi vous ressemblez !
Etes-vous des êtres humains ou des barbares assemblés ?
Eglantinl. 15/01/2007
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
paix & guerre
Paix et guerre (1)
Pourquoi choisir la force plus que la raison ?
Admettre que de par le monde, on est tous égaux.
Images positives, il faut apporter en toute saison.
Xiphophores* transportent les belles paroles pour être beaux.
Enfin rejetons les actes et horreurs de guerre,
Tous doivent être bannis de la Terre.
Guère valeur ont ceux qui détruisent
Uniquement pour la planète, il faut se battre.
Egalité ont les hommes, aucun n’est supérieur, qu’on se le dise.
Religions ne peuvent être des obstacles à combattre !
Rivalités d’opinion ne peuvent ainsi être admises !
Etre dans l’ère nouvelle est plus qu’un projet à débattre.
Eglantinl. 14/01/2007
xiphophore : 1) Poisson multicolore dont l’arête centrale est prolongée en forme d’épée. 2) Du grec xiphophoros, qui veut dire porte épée, d’où son second sens : porte-épée.
Pourquoi choisir la force plus que la raison ?
Admettre que de par le monde, on est tous égaux.
Images positives, il faut apporter en toute saison.
Xiphophores* transportent les belles paroles pour être beaux.
Enfin rejetons les actes et horreurs de guerre,
Tous doivent être bannis de la Terre.
Guère valeur ont ceux qui détruisent
Uniquement pour la planète, il faut se battre.
Egalité ont les hommes, aucun n’est supérieur, qu’on se le dise.
Religions ne peuvent être des obstacles à combattre !
Rivalités d’opinion ne peuvent ainsi être admises !
Etre dans l’ère nouvelle est plus qu’un projet à débattre.
Eglantinl. 14/01/2007
xiphophore : 1) Poisson multicolore dont l’arête centrale est prolongée en forme d’épée. 2) Du grec xiphophoros, qui veut dire porte épée, d’où son second sens : porte-épée.
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
guerre & paix
Paix et guerres (2)
Parce que vous soldats vous apportez malheur au lieu d’être apôtres
Avec quels droits vous vous conduisez sans vous poser de questions ?
Inacceptables actes de barbarie et de violence que sont les vôtres !
Xanthélasmas* sont vos idées de destruction ou d’extermination !
Et si c’était vous que l’on massacrait ainsi ?
Tout ennemi pourrait, en fait, être votre frère de pensées aussi !
Guerriers qui tout détruisez, en quoi êtes-vous supérieurs ?
Une fois méfaits commis, vous devenez plus que méprisables !
Rare force pourtant, que de se savoir vraiment admirables !
Rome l’a su, qui s’est intégrée dans ses conquêtes en douceur .
Etre ainsi, alors devant Dieu vous redeviendrez plus secourables.
Sur, vous devez choisir une autre voie pour prendre votre bonheur !
Eglantinl.14/01/2007
* xanthélasma : dermatose caractérisée par des nodules chargés de lipides localisés essentiellement sur les paupières.
Parce que vous soldats vous apportez malheur au lieu d’être apôtres
Avec quels droits vous vous conduisez sans vous poser de questions ?
Inacceptables actes de barbarie et de violence que sont les vôtres !
Xanthélasmas* sont vos idées de destruction ou d’extermination !
Et si c’était vous que l’on massacrait ainsi ?
Tout ennemi pourrait, en fait, être votre frère de pensées aussi !
Guerriers qui tout détruisez, en quoi êtes-vous supérieurs ?
Une fois méfaits commis, vous devenez plus que méprisables !
Rare force pourtant, que de se savoir vraiment admirables !
Rome l’a su, qui s’est intégrée dans ses conquêtes en douceur .
Etre ainsi, alors devant Dieu vous redeviendrez plus secourables.
Sur, vous devez choisir une autre voie pour prendre votre bonheur !
Eglantinl.14/01/2007
* xanthélasma : dermatose caractérisée par des nodules chargés de lipides localisés essentiellement sur les paupières.
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
paix & guerre
Paix et guerres (3)
Parce qu’il y en a marre de vous voir vous battre
Alors que vos propres familles ont tant besoin de vous
Indispensables tâches vous avez, plutôt que de combattre
Xylophone est meilleur outil que fusil et disponible pour tous.
Etre en guerre, c’est être dans le chaos !
Toujours au nom de l’Orgueil, c’est là qu’est l’os !
Guerroyer, c’est épuisé d’abord ses propres atouts !
Unique quiétude il faut rechercher pour chaque plébéien.
Economiser votre argent en construisant le bonheur avant tout.
Richesses morales vous développez en se mettant au service du Bien.
Rien ne doit perturber la joie, la béatitude et la félicité qui doivent être partout.
Etre en guerre, c’est devenir une machine destructrice, ce qui, à la vie, n’apporte rien.
Situation vraiment inacceptable de par le monde, retour immédiat à la Paix Eternelle, surtout !
Eglantinl. 14/01/2007
Parce qu’il y en a marre de vous voir vous battre
Alors que vos propres familles ont tant besoin de vous
Indispensables tâches vous avez, plutôt que de combattre
Xylophone est meilleur outil que fusil et disponible pour tous.
Etre en guerre, c’est être dans le chaos !
Toujours au nom de l’Orgueil, c’est là qu’est l’os !
Guerroyer, c’est épuisé d’abord ses propres atouts !
Unique quiétude il faut rechercher pour chaque plébéien.
Economiser votre argent en construisant le bonheur avant tout.
Richesses morales vous développez en se mettant au service du Bien.
Rien ne doit perturber la joie, la béatitude et la félicité qui doivent être partout.
Etre en guerre, c’est devenir une machine destructrice, ce qui, à la vie, n’apporte rien.
Situation vraiment inacceptable de par le monde, retour immédiat à la Paix Eternelle, surtout !
Eglantinl. 14/01/2007
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
paix & guerre
Paix et guerres (4)
Paix doit régner toujours sur la Terre.
Amour l’homme doit seulement recevoir
Indésirables souffrances sont engendrées par la guerre.
Xénophile pourtant permet le monde réel de mieux percevoir.
Etre différents tout en étant semblables,
Toute la saveur de l’humanité est là, c’est indéniable.
Grandissez-vous en développant autour de vous le bonheur
Unissons tous tous nos efforts pour que la vie reste florissante
Ensemble nous pouvons pourtant construire un monde meilleur.
Recherche dans l’univers serait tellement plus enrichissante !
Richesse est votre intelligence, employée pour aller chérissante.
Enfin arrêtons pour de bon toute cette destructrice ardeur !
Super peut-être l’Homme devant des choses ravissantes.
Eglantinl. 14/01/2007
Paix doit régner toujours sur la Terre.
Amour l’homme doit seulement recevoir
Indésirables souffrances sont engendrées par la guerre.
Xénophile pourtant permet le monde réel de mieux percevoir.
Etre différents tout en étant semblables,
Toute la saveur de l’humanité est là, c’est indéniable.
Grandissez-vous en développant autour de vous le bonheur
Unissons tous tous nos efforts pour que la vie reste florissante
Ensemble nous pouvons pourtant construire un monde meilleur.
Recherche dans l’univers serait tellement plus enrichissante !
Richesse est votre intelligence, employée pour aller chérissante.
Enfin arrêtons pour de bon toute cette destructrice ardeur !
Super peut-être l’Homme devant des choses ravissantes.
Eglantinl. 14/01/2007
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
(Poème pour la paix): Bach
Bach
Si le monde ajoutait
une corde (de paix)
à son violon (de vie)
la Chaconne de Bach
plus jamais ne résonnerait
aussi cruellement
inhumainement
qu'à Auschwitz
Si les fils d'Israël
ajoutaient une corde
de paix à leurs violons de guerre
plus jamais la vie ne serait
aussi cruelle
inhumaine
pour les Palestiniennes
Bach serait enfin immortel
- Bernadette Bodson-Mary -
Bach. For peace
If the world would
add a string (of peace)
to its violon (of life)
Bach's Chaconne
would never echo again
the cruel inhuman
sound it had
in Auschwitz
If the sons of Israel
would add a string of peace
to their violon of war
life would never
be the cruel inhuman
fact it is for
Palestinian women
Bach at last would be immortal
Si le monde ajoutait
une corde (de paix)
à son violon (de vie)
la Chaconne de Bach
plus jamais ne résonnerait
aussi cruellement
inhumainement
qu'à Auschwitz
Si les fils d'Israël
ajoutaient une corde
de paix à leurs violons de guerre
plus jamais la vie ne serait
aussi cruelle
inhumaine
pour les Palestiniennes
Bach serait enfin immortel
- Bernadette Bodson-Mary -
Bach. For peace
If the world would
add a string (of peace)
to its violon (of life)
Bach's Chaconne
would never echo again
the cruel inhuman
sound it had
in Auschwitz
If the sons of Israel
would add a string of peace
to their violon of war
life would never
be the cruel inhuman
fact it is for
Palestinian women
Bach at last would be immortal
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Poème pour la paix : Élaine Audet
Le temps du refus
Dans nos salons un soir de janvier il y a douze ans nous avons vu
En pleine nuit un ciel pâle percé d’une multitude d’éclats
Une chute d’étoiles brûlantes traverser portes et fenêtres
Dans un ballet où plus rien d’humain ne subsistait
On a voulu nous faire croire que l’équivalent d’Hiroshima
De plusieurs fois toutes les bombes de la Deuxième Guerre Mondiale
Ne toucherait que des bâtiments vides laissant la vie intacte
De père en fils la manipulation continue
Bagdad attend interminablement et sait ce qui l’attend
Des femmes des hommes des enfants semblables à nous
Veillent sans fermer l’œil enveloppés dans leurs amours
Imaginent une pluie de fer et d’acier encore plus meurtrière
Des dizaines de milliers de morts dès les premières heures
Le hurlement des mères l’enfant arraché du sein en un éclair
Génocide cyniquement planifié par les intégristes du profit
De père en fils la manipulation continue
Des soldats entreront dans la ville enfonçant des éclisses
Dans le ventre des femmes et la mémoire des poètes
Broyant l’espoir et le turquoise antique des minarets
Ils calcineront l’avenir sur les murs pour qu’on se souvienne
Laissant une débâcle d’oiseaux et de cris dans le ciel en feu
Des ruines sans fin dans les rues les champs et les yeux
De père en fils la manipulation continue
La nuque raidie par l’ignorance et la soumission aveugles
Les guerriers du capital entreront dans un désert de sang et de cendres
En rangs serrés comme les bombes tombées du ciel
Ils se chargeront d’exécutions sommaires comme de simples transactions
Avec l’objectivité servile avide de pions repus rompus aux ordres
De père en fils la manipulation continue
Resterons-nous encore immobiles devant nos téléviseurs
Quand une poignée de vautours ivres de pouvoir
Sèmeront la mort en notre nom aux quatre coins de la terre
Comme si la vie n’était plus qu’une marchandise à leur solde ?
Aujourd’hui NON rime avec liberté
En pleine nuit un ciel pâle percé d’une multitude d’éclats
Une chute d’étoiles brûlantes traverser portes et fenêtres
Dans un ballet où plus rien d’humain ne subsistait
On a voulu nous faire croire que l’équivalent d’Hiroshima
De plusieurs fois toutes les bombes de la Deuxième Guerre Mondiale
Ne toucherait que des bâtiments vides laissant la vie intacte
De père en fils la manipulation continue
Bagdad attend interminablement et sait ce qui l’attend
Des femmes des hommes des enfants semblables à nous
Veillent sans fermer l’œil enveloppés dans leurs amours
Imaginent une pluie de fer et d’acier encore plus meurtrière
Des dizaines de milliers de morts dès les premières heures
Le hurlement des mères l’enfant arraché du sein en un éclair
Génocide cyniquement planifié par les intégristes du profit
De père en fils la manipulation continue
Des soldats entreront dans la ville enfonçant des éclisses
Dans le ventre des femmes et la mémoire des poètes
Broyant l’espoir et le turquoise antique des minarets
Ils calcineront l’avenir sur les murs pour qu’on se souvienne
Laissant une débâcle d’oiseaux et de cris dans le ciel en feu
Des ruines sans fin dans les rues les champs et les yeux
De père en fils la manipulation continue
La nuque raidie par l’ignorance et la soumission aveugles
Les guerriers du capital entreront dans un désert de sang et de cendres
En rangs serrés comme les bombes tombées du ciel
Ils se chargeront d’exécutions sommaires comme de simples transactions
Avec l’objectivité servile avide de pions repus rompus aux ordres
De père en fils la manipulation continue
Resterons-nous encore immobiles devant nos téléviseurs
Quand une poignée de vautours ivres de pouvoir
Sèmeront la mort en notre nom aux quatre coins de la terre
Comme si la vie n’était plus qu’une marchandise à leur solde ?
Aujourd’hui NON rime avec liberté
Mis en ligne le 22 février 2003.
© Sisyphe 2002-2010
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Haïti au cœur
Haïti au cœur
par Élaine Audet |
L’ancien ministre libéral Serge Marcil, conjoint de la présidente du Conseil du statut de la femme du Québec, Christiane Pelchat, est décédé lors du séisme en Haïti.
Pour Christiane Pelchat
Un homme qui n’a pas peur d’aimer une femme
Intelligente forte audacieuse indépendante
Est un homme libre
Un humain nouveau porteur d’avenir
Dont nous nous souviendrons par-delà la mort
Intelligente forte audacieuse indépendante
Est un homme libre
Un humain nouveau porteur d’avenir
Dont nous nous souviendrons par-delà la mort
Une femme rompue de douleur
Sous le choc d’une perte si cruelle
Qui n’a pas peur de pointer du doigt
Les fauteurs de catastrophes
Les véritables pilleurs de vies
Sous le choc d’une perte si cruelle
Qui n’a pas peur de pointer du doigt
Les fauteurs de catastrophes
Les véritables pilleurs de vies
Une femme qui du fond de sa peine
Fait sien le destin du peuple haïtien
Est une femme de parole
Une accoucheuse d’humanité nouvelle
Égale et unie dans la vie comme dans la mort
Fait sien le destin du peuple haïtien
Est une femme de parole
Une accoucheuse d’humanité nouvelle
Égale et unie dans la vie comme dans la mort
Mis en ligne sur Sisyphe, le 23 janvier 2010
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
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