Pier de Lune-Corridas de langage
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Pier de Lune
Corridas du langage
L'antre du silence enlumine la solitude;
corridas du langage.
Cri du solitaire errant au devenir des mots
dont l'idéal trébuche sur des chimères.
Quand les guignols agitent sur ton passage
leurs flambeaux de rire pervers,
quand les crieurs narcissiques du langage corrompu
tournent en dérision le poème,
quand les narcomanes d'images obscènes
tuent la beauté,
toi, marcheur solitaire,
maudissant leur ignorance
tu fuis la laideur.
Aspiré par l'espace
tu t'enlises à l'ombre des nuits,
oriflammes d'amours mortes.
Quand l'aurore assassine la nuit trompeuse
et que dans l'ombre de l'aube
s'estompe en bruine
un charnier de souvenirs stagnants,
quand la lumière chasse les monstres géants
et que le soleil levant happe tes tourments,
un vague rêve alors t'invite.
Le rouge et le jaune à l'horizon s'éclatent,
les marais brûlants s'illuminent,
l'herbe folle, devant toi, s'agite.
Au paroxysme de sa splendeur, le ciel
auréole les corridas de ton existence.
(15 octobre 2003)
L'antre du silence enlumine la solitude;
corridas du langage.
Cri du solitaire errant au devenir des mots
dont l'idéal trébuche sur des chimères.
Quand les guignols agitent sur ton passage
leurs flambeaux de rire pervers,
quand les crieurs narcissiques du langage corrompu
tournent en dérision le poème,
quand les narcomanes d'images obscènes
tuent la beauté,
toi, marcheur solitaire,
maudissant leur ignorance
tu fuis la laideur.
Aspiré par l'espace
tu t'enlises à l'ombre des nuits,
oriflammes d'amours mortes.
Quand l'aurore assassine la nuit trompeuse
et que dans l'ombre de l'aube
s'estompe en bruine
un charnier de souvenirs stagnants,
quand la lumière chasse les monstres géants
et que le soleil levant happe tes tourments,
un vague rêve alors t'invite.
Le rouge et le jaune à l'horizon s'éclatent,
les marais brûlants s'illuminent,
l'herbe folle, devant toi, s'agite.
Au paroxysme de sa splendeur, le ciel
auréole les corridas de ton existence.
(15 octobre 2003)
Dernière édition par Najat le Dim 11 Avr - 22:38, édité 1 fois
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Le mage d’amour
citation: Plus humaine que tout, l’androgyne est au fond de nous. (Freud)W
Chaque soir, le ciel étreint la terre voluptueusement
chamarrant sur l'eau ses volutes blanchâtres.
Tandis que collines et arbres folâtrent en surface
un calme étrange envahit l'espace;
le temps s'arrête un bref instant...
C’est l’heure bénie des amants retrouvés,
l’infernale des sans-abri,
la muette de l’enfance craintive,
la blanche du vieillard assoupi.
Sortant de sa torpeur, le ciel brandit
son sceptre nocturne et ranime
les fantômes d'un marcheur solitaire:
Fils du soleil, fille de la terre,
androgyne cosmique, mutilé sphérique,
il avance à tâtons dans la nuit
trompeuse, à la recherche de son étoile.
Le regard tourné vers l’abysse lactée
il hurle en silence:
«Où es-tu,mon étoile vert-douceur,
ma fleur d’azur givrée, ma tessère,
mon unité sidérale, mon mage d’amour?
Ton soleil, fleur de chagrin, s'accroche aux nuages.
Ton eau claire et séductrice,
miroir terni de brumeuses réalités,
piège de vampires séraphiques
se trahit par leur vide nauséeux.
Ces nuits, ensevelies sous un tapis noir et glacial,
où tu chavirais emportée par le courant,
cultivent des images complaisantes au carrefour du
marcheur paumé". . .
Pier de Lune (18 octobre 2003)
Chaque soir, le ciel étreint la terre voluptueusement
chamarrant sur l'eau ses volutes blanchâtres.
Tandis que collines et arbres folâtrent en surface
un calme étrange envahit l'espace;
le temps s'arrête un bref instant...
C’est l’heure bénie des amants retrouvés,
l’infernale des sans-abri,
la muette de l’enfance craintive,
la blanche du vieillard assoupi.
Sortant de sa torpeur, le ciel brandit
son sceptre nocturne et ranime
les fantômes d'un marcheur solitaire:
Fils du soleil, fille de la terre,
androgyne cosmique, mutilé sphérique,
il avance à tâtons dans la nuit
trompeuse, à la recherche de son étoile.
Le regard tourné vers l’abysse lactée
il hurle en silence:
«Où es-tu,mon étoile vert-douceur,
ma fleur d’azur givrée, ma tessère,
mon unité sidérale, mon mage d’amour?
Ton soleil, fleur de chagrin, s'accroche aux nuages.
Ton eau claire et séductrice,
miroir terni de brumeuses réalités,
piège de vampires séraphiques
se trahit par leur vide nauséeux.
Ces nuits, ensevelies sous un tapis noir et glacial,
où tu chavirais emportée par le courant,
cultivent des images complaisantes au carrefour du
marcheur paumé". . .
Pier de Lune (18 octobre 2003)
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Pier de Lune : la danse
La danse des Étoiles Regarde là-haut mon amour dans le ciel vois ces deux brillantes étoiles elles dansent leur valse de nuit entends leur chant d'amour elles chantent leur tendresse à l'univers regarde là-haut mon amour dans le ciel vois encore ces deux étoiles elles se touchent s'enlacent se joignent s'embrassent mon amour cesse tes pleurs sèche tes larmes même loin je suis près de toi regarde une dernière fois là-haut dans le ciel vois cette seule et unique grande étoile projetant ses mille éclats à l'infini c'est toi c'est moi fusionnés pour l'éternité Pier de Lune *** | The Dancing Stars Look up at the sky my love Do you see those two bright stars? They're dancing their nightly waltz Can you hear their love song? They're singing tenderly to the universe Look up at the heavens my love Can you still see those two stars? They're touching, embracing, Joining and catching fire Don't cry my love Dry your tears Though I may be far away I'm here beside you Look up once more at the firmament Do you now see a single giant star Casting its bright splinters into eternity? That star is you, and me, Forever joined. |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Les Ailes de l'Imaginaire: Pier de Lune
"La vie est un sommeil, L'amour en est le rêve Et vous aurez vécu si vous avez aimé." (Alfred de Musset) Avec le temps... J'ai encore les souvenances des départs précipités des mots noués ceux qu'on n'ose prononcer des yeux baissés à la dérobée de larmes j'ai noir dans ma tête des amertumes des querelles passées des mots qui blessent ceux qui font pleurer à la nuit tombée reviennent me hanter de cauchemars renouvelés avec le temps va tout s'en va restent les souvenances de nuits d'amour de tendresse intenses moments de délire yeux moqueurs rieurs des heures durant bien souvent des redites les mots de tous les amants puis reste le temps seul compagnon long cortège de jours de nuits misérables d'heures interminables rêves, insomnies retiennent la dernière souvenance Pier de Lune (novembre 1999) |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Les nuits du poète
Ton indifférence blesse
tes fureurs, ta cruauté hantent
de cauchemars renouvelés
les nuits du poète
tant d'amour tant de tendresse
tant de caresses il a su te donner
comme une rose dans ton coeur
il voulait s'installer, s'en emparer et régner
monde le poète ne sait plus rêver
la porte sur lui s'est refermée
son appel sans réponse est demeuré
sans partage, son coeur se révolte
la terre sous ses pieds se dérobe
solitaire il quitte cette vallée
comme étoile il s'installe
chaque nuit dans la galaxie
criant sa désespérance, son désarroi
aux planètes, aux dieux
si un jour il t'arrive de le croiser
détourne ton regard tu pourrais regretter
de l'avoir si cruellement blessé
si parfois tu le vois tomber, ramasse ses éclats
prends soin à ne pas les effeuiller
pour qu'un jour il puisse à nouveau briller
pour qu'un jour il puisse à nouveau raconter
Pier de Lune
tes fureurs, ta cruauté hantent
de cauchemars renouvelés
les nuits du poète
tant d'amour tant de tendresse
tant de caresses il a su te donner
comme une rose dans ton coeur
il voulait s'installer, s'en emparer et régner
monde le poète ne sait plus rêver
la porte sur lui s'est refermée
son appel sans réponse est demeuré
sans partage, son coeur se révolte
la terre sous ses pieds se dérobe
solitaire il quitte cette vallée
comme étoile il s'installe
chaque nuit dans la galaxie
criant sa désespérance, son désarroi
aux planètes, aux dieux
si un jour il t'arrive de le croiser
détourne ton regard tu pourrais regretter
de l'avoir si cruellement blessé
si parfois tu le vois tomber, ramasse ses éclats
prends soin à ne pas les effeuiller
pour qu'un jour il puisse à nouveau briller
pour qu'un jour il puisse à nouveau raconter
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
L'adieu de l'Amour
Lorsque l'aimé te fuit
tu bascules petit à petit
dans les abysses de l'enfer
même l'amitié te quitte
pour faire place à l'indifférence
pour les autres le soleil luit
toi tu préfères la nuit
les coins sombres pour cacher ta peine
ne pouvant plus murmurer le mot "je t'aime"
les roses autour de toi
s'alanguissent se dessèchent
te restent des souvenirs
enfouis dans des oubliettes
ton coeur a froid puis te tourmente
lorsque l'aimé absente
et fait place au silence
même les mots te manquent
pour exprimer ta désespérance
tu sens la vie te fuir
exhales un dernier soupir
tu sais l'adieu de l'Amour
Pier de Lune
tu bascules petit à petit
dans les abysses de l'enfer
même l'amitié te quitte
pour faire place à l'indifférence
pour les autres le soleil luit
toi tu préfères la nuit
les coins sombres pour cacher ta peine
ne pouvant plus murmurer le mot "je t'aime"
les roses autour de toi
s'alanguissent se dessèchent
te restent des souvenirs
enfouis dans des oubliettes
ton coeur a froid puis te tourmente
lorsque l'aimé absente
et fait place au silence
même les mots te manquent
pour exprimer ta désespérance
tu sens la vie te fuir
exhales un dernier soupir
tu sais l'adieu de l'Amour
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Mon âme
Qui es-tu pour oser projeter ton ombre
sur mes jours et mes nuits
m'investir de ta personne
embrouiller ma vue mes pensées
qui es-tu toi que j'ai sublimisé
porté aux nues idéalisé
qui es-tu pour oser t'emparer de moi
me ballotter au gré de tes caprices
m'engloutir dans la mer de tes désirs
comme une épave je dérive
dans un tourbillon de plaisirs
cherchant en vain
une bouée pour m'agripper
j'étouffe je sombre
je me délecte la gorge nouée
je crie je pleure
une absence qui se prolonge
un amour rejeté aux décombres
qui es-tu pour ainsi
me laisser périr sans mot férir
qui es-tu pour oser
te carguer autour de moi
m'engouffrer dans ton abîme
m'enchaîner à ta volonté
qui es-tu à mon regard si lointain
aux mille effluves inconnus
toi dont la voix a le charme orphéen
qui es-tu toi l'inconnu
le jamais su le jamais vu
Toi mon âme
Pier de Lune
sur mes jours et mes nuits
m'investir de ta personne
embrouiller ma vue mes pensées
qui es-tu toi que j'ai sublimisé
porté aux nues idéalisé
qui es-tu pour oser t'emparer de moi
me ballotter au gré de tes caprices
m'engloutir dans la mer de tes désirs
comme une épave je dérive
dans un tourbillon de plaisirs
cherchant en vain
une bouée pour m'agripper
j'étouffe je sombre
je me délecte la gorge nouée
je crie je pleure
une absence qui se prolonge
un amour rejeté aux décombres
qui es-tu pour ainsi
me laisser périr sans mot férir
qui es-tu pour oser
te carguer autour de moi
m'engouffrer dans ton abîme
m'enchaîner à ta volonté
qui es-tu à mon regard si lointain
aux mille effluves inconnus
toi dont la voix a le charme orphéen
qui es-tu toi l'inconnu
le jamais su le jamais vu
Toi mon âme
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
J'aurais tant voulu ...
J'aurais voulu être Étoile pour toi seul briller au firmament j'aurais voulu être Lune veiller sur ton sommeil te caresser de mon regard j'aurais voulu être Source celle que tu bois pour m'infiltrer dans tes veines j'aurais voulu être Mer parfois calme parfois fougueuse pour jouer avec ton corps l'emporter au-delà des rivages j'aurais voulu être Arbre pour t'abriter du soleil trop chaud de mes feuilles te caresser le visage j'aurais voulu être Oiseau pour te faire entendre mon doux chant j'aurais voulu être Vent pour jouer dans tes cheveux te murmurer des mots tendres j'aurais voulu être Biche aux grands yeux languissants quêtant une caresse en passant j'aurais voulu être Fleur celle que tu humes celle que tu admires tant j'aurais voulu être Soleil te réchauffer en tout temps te réconforter j'aurais tant voulu être tout pour toi et plus encore comme j'aurais voulu que tu le sois pour moi autant mais tu ne m'as pas reconnue depuis ce temps la source s'est tarie la mer se lamente le soleil ne luit plus la lune pleure l'oiseau s'est tu l'arbre dépérit la fleur s'étiole elle se meurt reste là-haut une étoile sans reflet qui demain va s'éteindre à tout jamais Pier de Lune *** | I would have... I would have liked to be a Star for you only to shine in the sky I would have liked to be the Moon to guard your sleep to caress you with a glance I would have liked to be a Spring the one that you drink from to infiltrate into your veins I would have liked to be the Sea sometimes calms, sometimes impetuous to play with your body to carry you beyond the shores I would have liked to be a Tree to shelter you from the hot sun to caress your face with my leaves I would have liked to be a Bird to make you hear my soft song I would have liked to be the Wind Playing in your hair murmuring soft words I would have liked to be a Doe The one with languid eyes passing by questing for a caress I would have liked to be a Flower the one you smell and admire so I would have liked to be the Sun to heat you, comfort you any time you need I would have liked so much to be all for you and still more as I would have liked you to be all that for me But, you did not recognize me And since that time the spring dried the sea is moaning the sun does not shine any more the moon is crying the bird keeps silent the tree is withering the flower is wilting and dying Stay up there a brightless star that soon will vanish forever Pier de Lune *** |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Amour sans visage
L'amour craint le doute,
cependant il grandit par le doute
et périt souvent de la certitude.
Le Bon (Gustave),
Amour sans visage
Les démesures de l'amour envahissent mes jours
et mes nuits jusqu'à perte d'haleine
il se cargue autour de moi
s'empare de mon être
envahit mon existence
je vis et respire à sa cadence
comme à l'aurore tardive
des nuits hivernales
le soleil levant réchauffe de ses rayons
les racines de mon coeur
le secret de mes désirs m'étouffe
je veux les partager au monde entier
les crier les hurler
leur raconter un Prince
Amour plusieurs visages je t'ai donnés
des couronnes de roses je t'ai tressées
t'ai ouvert les bras à maintes reprises
t'ai supplié d'être d'être enfin
pourquoi te détourner
parcourir tant de chemins
sans issue et sans fin
pourquoi me faire trébucher
me blesser sur les épines
croire qu'à chaque détour
tu es là tu m'attends
mon coeur se perd en jardin de larmes
Amour je ne suis qu'une muse
je crois en toi je veux t'aimer
tu m'appelles puis soudain
ta flamme s'éteint
Amour mon coeur se dessèche
solitaire il s'est perdu
il crache les roses du poète
Amour montre-moi ton visage
avant l'automne avant l'hiver
montre-moi ton visage
avant la fin
Pier de Lune
cependant il grandit par le doute
et périt souvent de la certitude.
Le Bon (Gustave),
Amour sans visage
Les démesures de l'amour envahissent mes jours
et mes nuits jusqu'à perte d'haleine
il se cargue autour de moi
s'empare de mon être
envahit mon existence
je vis et respire à sa cadence
comme à l'aurore tardive
des nuits hivernales
le soleil levant réchauffe de ses rayons
les racines de mon coeur
le secret de mes désirs m'étouffe
je veux les partager au monde entier
les crier les hurler
leur raconter un Prince
Amour plusieurs visages je t'ai donnés
des couronnes de roses je t'ai tressées
t'ai ouvert les bras à maintes reprises
t'ai supplié d'être d'être enfin
pourquoi te détourner
parcourir tant de chemins
sans issue et sans fin
pourquoi me faire trébucher
me blesser sur les épines
croire qu'à chaque détour
tu es là tu m'attends
mon coeur se perd en jardin de larmes
Amour je ne suis qu'une muse
je crois en toi je veux t'aimer
tu m'appelles puis soudain
ta flamme s'éteint
Amour mon coeur se dessèche
solitaire il s'est perdu
il crache les roses du poète
Amour montre-moi ton visage
avant l'automne avant l'hiver
montre-moi ton visage
avant la fin
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
L'oiseau de proie
Dans les sombres couloirs de la réalité
un oiseau de proie se pointe à l'horizon
il déploie ses ailes et projette sur l'Amour
son ombre malfaisante et haineuse
arrive sur un cheval blanc
un prince inventé croit-on
des contes Mille et une nuits
de sa baguette magique il le foudroie
se dessinent dans le ciel
deux silhouettes tendrement enlacées
chevauchant un cheval blanc
ils retournent dans l'Olympe
le Prince ramène au bercail
sa Princesse qu'on voulait lui ravir
bien des combats se sont engagés
sous cette voûte céleste
chaque fois il est un Prince
vainqueur toujours il demeure
l'oiseau de malheur souvent revient
faut fermer la porte derrière soi
se retourner s'assurer
qu'il ne s'est pas faufilé
afin que l'amour ne soit pas souillé
par les flétrissures d'un oiseau de proie
Pier de Lune
un oiseau de proie se pointe à l'horizon
il déploie ses ailes et projette sur l'Amour
son ombre malfaisante et haineuse
arrive sur un cheval blanc
un prince inventé croit-on
des contes Mille et une nuits
de sa baguette magique il le foudroie
se dessinent dans le ciel
deux silhouettes tendrement enlacées
chevauchant un cheval blanc
ils retournent dans l'Olympe
le Prince ramène au bercail
sa Princesse qu'on voulait lui ravir
bien des combats se sont engagés
sous cette voûte céleste
chaque fois il est un Prince
vainqueur toujours il demeure
l'oiseau de malheur souvent revient
faut fermer la porte derrière soi
se retourner s'assurer
qu'il ne s'est pas faufilé
afin que l'amour ne soit pas souillé
par les flétrissures d'un oiseau de proie
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Avec toi je partirai
Le temps est venu de dire Adieu Quand je suis seule Je rêve d'un horizon Les paroles me manquent Tu sais, il fait nuit Dans une chambre sans soleil La mienne est sombre quand tu n'y es pas De chaque fenêtre On peut voir mon coeur Ce coeur que tu as embrasé Au dedans de moi tu as enfermé La lumière rencontrée sur le chemin Le temps est venu de dire adieu Aux pays jamais vus Ni connus avec toi Maintenant je vivrai sur les navires, sur les mers dont je sais qu'elles n'existent plus Le temps est venu de dire Adieu (Lui) Quand tu es loin de moi Je rêve d'un horizon Les paroles me manquent Et je sais que tu es avec moi, avec moi toi ma lune tu es avec moi toi mon soleil tu es avec moi avec moi, avec moi, avec moi Le temps est venu de dire adieu Aux pays jamais vus ni connus avec toi Maintenant je vivrai sur les navires, sur les mers dont je sais qu'elles n'existent plus avec toi je les ferai renaître Avec toi je partirai Sur les navires, sur les mers Dont je sais Qu'elles n'existent plus Avec toi je les ferai renaître Avec toi je partirai Toi et moi Version italienne par F.Santori Traduit par Pier de Lune avec la participation de Faust | Con te partiro Quando sono sola sogno all'orizzonte e mancan le parole si lo sa che non c'e luce in una stanza quand manca il sole se non ci sei tu con me, con me Su le finestre mostra a tutti il mio cuore che hai acceso chiudi dentro me la luce che hai incontrato per strada Time To say Goodbye paesi che non ho mai veduto e vissuto con te adesso si li vivro su navi per mari che io lo so no no non esistono piu It's Time To Say Goodbye (Lui) Quando sei lontana sogno all'orizzonte e mancan le parole e io si lo so che sei con me, con me tu mia luna tu sei qui con me mio sole tu sei qui con me con me, con me, con me Time To say Goodbye paesi che non ho mai veduto e vissuto con te adesso si li vivro su navi per mari che io lo so no no non esistono piu con te ioi li rivivro Con te partiro su navi per mari che io lo so no no non esistono piu con te io li rivivro con te partiro Io con te Version originale par F.Santori |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Impossible Rêve
Amour invisible tu passes mes désirs s'envolent solitude est mon refuge qu'on me dise des mots fussent-ils de rivière d'argent que l'on me promette les portes de l'univers de me porter aux nues sur des îles d'amour l'Hellicon, l'Olympe séjour immortel des dieux sans toi je ne franchirai ces terres enchanteresses d'un ailleurs où que tu sois croire encore m'importe voir mes rêves éclore dans les couloirs de l'espérance Pier de Lune | Lost of my dreams (acronym) L loneliness is my only refuge O ô, my so faraway beloved S since the first moment, I knew T that too late were my desires O one shall give me the F fairest promises, the fairest words M mainly the Hellas, its love's islands, Y yet would it be the Hellicon, the Olympus D dream lands of the gods, I shall R reject them all as without you beside me E every enchanting lands are sad and sombre A abroad, anywhere you are, let me believe once more M maybe one day, my dreams become realities. S so, will it be, the impossible amour. Pier de Lune |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Impossible Rêve
Amour invisible tu passes mes désirs s'envolent solitude est mon refuge qu'on me dise des mots fussent-ils de rivière d'argent que l'on me promette les portes de l'univers de me porter aux nues sur des îles d'amour l'Hellicon, l'Olympe séjour immortel des dieux sans toi je ne franchirai ces terres enchanteresses d'un ailleurs où que tu sois croire encore m'importe voir mes rêves éclore dans les couloirs de l'espérance Pier de Lune | Lost of my dreams (acronym) L loneliness is my only refuge O ô, my so faraway beloved S since the first moment, I knew T that too late were my desires O one shall give me the F fairest promises, the fairest words M mainly the Hellas, its love's islands, Y yet would it be the Hellicon, the Olympus D dream lands of the gods, I shall R reject them all as without you beside me E every enchanting lands are sad and sombre A abroad, anywhere you are, let me believe once more M maybe one day, my dreams become realities. S so, will it be, the impossible amour. Pier de Lune |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Toi... mon Soleil
Toi, dont le visage est mon chemin d'étoiles la première fois j'ai vu dans tes yeux le soleil se lever tu as su faire éclore la rose endormie sous la neige ce jour-là tu me fis présent de la lune d'une averse d'étoiles qui depuis éclairent mes nuits, mes cieux vides au premier baiser j'ai senti la terre palpiter dans ma main comme le coeur d'un oiseau captif quand de ton corps contre le mien tu fis naître en moi des frénésies sauvages j'ai vu luire ton beau regard jusqu'à ton coeur battant de tourbillons en tourbillons j'ai cru que notre joie remplirait la terre jusqu'à la fin du temps mon aimé, l'amour est un fleuve où se noie le tendre roseau il purge l'âme de ses laideurs il est soif, faim, un mal sans fin l'amour est une fleur dont tu es l'unique graine il est aussi un rêve effrayé du réveil celui qui ne saisit pas la chance d'aimer ne saura ni la vie ni rien donner son âme craindra la mort il n'aura jamais vécu le bonheur coeur tourmenté n'apprend jamais à valser si la nuit te semble trop vide ta route longue et abrupte si tu crois un seul instant que l' amour est absent rappelle-toi qu'au printemps dort sous les neiges amères une graine qui demande à fleurir par l'amour d'un Soleil Pier de Lune | You... my Sun You, whose face is my star's road the first time I saw you the sun was rising in your eyes you knew how to burst rose that sleeps under snow that day you gave me as presents the moon a star downpour which since then lighted my empty nights, my skies at the first kiss I felt the ground palpitate into my hand like the heart of the captive bird when your body encountered mine you gave me wild frenzies capturing my eyes I saw your beautiful glance shone till your beating heart swirls to swirls I believed that our joy would fill the ground until the end of time my beloved. the love is a river where the tender reed drowns it purges the heart of its ugliness it is thirst, hunger, an evil without end the love is a flower of that you are the only seed it is also a frightened dream afraid of wakening one who does not grasp the chance to love will never know the life nor nothing to give its heart fears death it never lived happiness tormented heart will never waltz when the night seems too empty and the road too long and abrupt if you believe only one moment that love is absent remember on Spring sleeps under bitter snows a seed which requires the love of a Sun to flourish Pier de Lune |
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Poussières de rêves
Ô dieux d'Amour de paix et d'espérance
jusqu'ici sans votre aide
mes démarches sont vaines
m'auriez-vous seulement tendu la main
m'auriez-vous une seule fois reconnue
me serais-je perdue
une muse dans les ténèbres
forge des pensées sombres
désespérant où trouver
les poètes de l'Amour
elle porte le deuil d'amours éphémères
son coeur se cristallise
ô Léthé qu'attends-tu pour effacer
sur ces fenêtres givrées
les souvenances d'amours amères
d'amours mensongères
Dieux de l'Olympe déversez
dans le coeur des hommes votre baume
soufflez les désespérances
les rêves infidèles
faites-leur enfin connaître
le pouvoir de conjuguer le verbe aimer
donnez-leur la chance de léguer
aux enfants de la terre
les plus beaux présents de l'univers
ceux-là mêmes qui devront perdurer
PAIX AMOUR SÉRÉNITÉ
Pier de Lune
jusqu'ici sans votre aide
mes démarches sont vaines
m'auriez-vous seulement tendu la main
m'auriez-vous une seule fois reconnue
me serais-je perdue
une muse dans les ténèbres
forge des pensées sombres
désespérant où trouver
les poètes de l'Amour
elle porte le deuil d'amours éphémères
son coeur se cristallise
ô Léthé qu'attends-tu pour effacer
sur ces fenêtres givrées
les souvenances d'amours amères
d'amours mensongères
Dieux de l'Olympe déversez
dans le coeur des hommes votre baume
soufflez les désespérances
les rêves infidèles
faites-leur enfin connaître
le pouvoir de conjuguer le verbe aimer
donnez-leur la chance de léguer
aux enfants de la terre
les plus beaux présents de l'univers
ceux-là mêmes qui devront perdurer
PAIX AMOUR SÉRÉNITÉ
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Ils n'entendent qu'eux
Ils ne connaissent point le chant des fleurs
ni de celle qui à l'aube
tend la main pour les caresser
et les cueille pour leur offrir
ils sont de ceux qui conjuguent à tout hasard
le verbe "Aimer"...sans réfléchir
ils ne connaissent point le poète
qui tresse des guirlandes de roses
avec des mots pour leur dire
ils n'entendent ni le chant des oiseaux
ni le murmure du vent
ni le bruit des vagues qui
viennent doucement s'éteindre sur la grève
ils n'entendent rien
ils n' entendent que leur voix
dominent leur entourage
étouffent les élans des passionnés
des rêveurs des vrais amants
ils n'entendent qu'eux
Pier de Lune
ni de celle qui à l'aube
tend la main pour les caresser
et les cueille pour leur offrir
ils sont de ceux qui conjuguent à tout hasard
le verbe "Aimer"...sans réfléchir
ils ne connaissent point le poète
qui tresse des guirlandes de roses
avec des mots pour leur dire
ils n'entendent ni le chant des oiseaux
ni le murmure du vent
ni le bruit des vagues qui
viennent doucement s'éteindre sur la grève
ils n'entendent rien
ils n' entendent que leur voix
dominent leur entourage
étouffent les élans des passionnés
des rêveurs des vrais amants
ils n'entendent qu'eux
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Novembre
Le jour se perd à l'horizon
Un bleu qui s'éteint
ténèbres envahissantes
ni lune, ni étoiles
n'osent s'y aventurer
de peur d'y mourir en novembre
le ciel se déchaîne
les cieux se rencontrent
la terre mugit à grande voix
dans un incoercible fracas
la nature se venge
les dieux répondent
leurs ailes mortelles nous frôlent
ils vomissent nos déchets
ils s'abreuvent de sang frais
pour se renouveler.
à tout prendre et rien laisser
les hommes n'ont jamais rien gagné
Pier de Lune
Un bleu qui s'éteint
ténèbres envahissantes
ni lune, ni étoiles
n'osent s'y aventurer
de peur d'y mourir en novembre
le ciel se déchaîne
les cieux se rencontrent
la terre mugit à grande voix
dans un incoercible fracas
la nature se venge
les dieux répondent
leurs ailes mortelles nous frôlent
ils vomissent nos déchets
ils s'abreuvent de sang frais
pour se renouveler.
à tout prendre et rien laisser
les hommes n'ont jamais rien gagné
Pier de Lune
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
L'attente...
Blanc.. désert de blancheur
morne silence noire solitude
au loin un vieil arbre s'effondre
vaincu par le poids de la neige
craquement sinistre
odeur de mort qui rôde
un froid me pénètre
consume mon intérieur
en mon coeur écartelé
s'installe le mal d'aimer
faut-il être aveugle pour voir
faut-il devenir sourd pour entendre
dites-moi... que faut-il pour accepter
non... ne dites mot
laissez-moi me pleurer
me déverser en larmes amères
me dessécher, une dernière fois me déchirer
lambeaux d'espoirs
rêves disparus
laissez-moi vouloir me réveiller
un jour viendra je sais
à mon tour je joindrai
le long cortège des éplorées
les mal aimées, les esseulées
je ne suis qu'une étoile
dans un ciel ombragé
pâle reflet, amour oublié
je ne suis que l'ombre
d'une ombre dérisoire
vite dissipée
j'ai marché sur un fil de verre déjà fêlé
la nuit se prolonge à l'infini
dans l'attente j'écoute les étoiles chanter
en dessinant son corps
dans l'attente d'un mot, un signe
un je ne sais quoi
Pier de Lune (mars 2000)
morne silence noire solitude
au loin un vieil arbre s'effondre
vaincu par le poids de la neige
craquement sinistre
odeur de mort qui rôde
un froid me pénètre
consume mon intérieur
en mon coeur écartelé
s'installe le mal d'aimer
faut-il être aveugle pour voir
faut-il devenir sourd pour entendre
dites-moi... que faut-il pour accepter
non... ne dites mot
laissez-moi me pleurer
me déverser en larmes amères
me dessécher, une dernière fois me déchirer
lambeaux d'espoirs
rêves disparus
laissez-moi vouloir me réveiller
un jour viendra je sais
à mon tour je joindrai
le long cortège des éplorées
les mal aimées, les esseulées
je ne suis qu'une étoile
dans un ciel ombragé
pâle reflet, amour oublié
je ne suis que l'ombre
d'une ombre dérisoire
vite dissipée
j'ai marché sur un fil de verre déjà fêlé
la nuit se prolonge à l'infini
dans l'attente j'écoute les étoiles chanter
en dessinant son corps
dans l'attente d'un mot, un signe
un je ne sais quoi
Pier de Lune (mars 2000)
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
La danse des Étoiles
La danse des étoiles-poème de Pier de Lune
Je vous aimerai toujours parce que vous serez toujours digne d'amour. Nous devons aimer ce qu'il y a de plus élevé quand nous le voyons. (Oscar Wilde) |
La danse des Étoiles Regarde là-haut mon amour dans le ciel vois ces deux brillantes étoiles elles dansent leur valse de nuit entends leur chant d'amour elles chantent leur tendresse à l'univers regarde là-haut mon amour dans le ciel vois encore ces deux étoiles elles se touchent s'enlacent se joignent s'embrassent mon amour cesse tes pleurs sèche tes larmes même loin je suis près de toi regarde une dernière fois là-haut dans le ciel vois cette seule et unique grande étoile projetant ses mille éclats à l'infini c'est toi c'est moi fusionnés pour l'éternité Pier de Lune *** | The Dancing Stars Look up at the sky my love Do you see those two bright stars? They're dancing their nightly waltz Can you hear their love song? They're singing tenderly to the universe Look up at the heavens my love Can you still see those two stars? They're touching, embracing, Joining and catching fire Don't cry my love Dry your tears Though I may be far away I'm here beside you Look up once more at the firmament Do you now see a single giant star Casting its bright splinters into eternity? That star is you, and me, Forever joined. Pier de Lune |
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
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