Raphael Patino :Ballade du Comte Cortanucas
Page 1 sur 1
Raphael Patino :Ballade du Comte Cortanucas
Ballade du Comte Cortanucas
Raphael Patino
Revenant de la belle plaine de l’extase
Une paire de sorcières jouant du
luth
Acharnées à creuser un peu plus
La main incendiée de l’exil
Elles
parlent du comte Cortanucas
Murmurent, grognent, lancent des cendres au
vent
Précieux instant pour que cette pie
Enroule son écharpe de
trèfle
Et presque de biais… t’aime
Raphael Patino
Revenant de la belle plaine de l’extase
Une paire de sorcières jouant du
luth
Acharnées à creuser un peu plus
La main incendiée de l’exil
Elles
parlent du comte Cortanucas
Murmurent, grognent, lancent des cendres au
vent
Précieux instant pour que cette pie
Enroule son écharpe de
trèfle
Et presque de biais… t’aime
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Ballade de Jean Arthur de Galle
Ballade de Jean Arthur de Galle
Désertique l’œil se plaint de la nuit
Et un chien assyrien renifle dans la
gorge
Quoique avant on me croyait fou
Mon habitude vespérale de jade
humant
Le loyolesque rire de Verlaine, ses amis idiots
Irritaient mes
nuits de glandes et de pierreries
C’est qu’ils ne comprenaient pas que j’étais en eux tous
L’olympique désir
d’inconstance
Désertique l’œil se plaint de la nuit
Et un chien assyrien renifle dans la
gorge
Quoique avant on me croyait fou
Mon habitude vespérale de jade
humant
Le loyolesque rire de Verlaine, ses amis idiots
Irritaient mes
nuits de glandes et de pierreries
C’est qu’ils ne comprenaient pas que j’étais en eux tous
L’olympique désir
d’inconstance
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Ballade de lisière de lune
Ballade de lisière de lune
Ton prénom était Té, agape d’étoiles
Un musicien absent jouait à ta
fenêtre
Silencieuses démences fleuries
Tu t’appelais lisière de lune
Les renardes laissèrent une trace
rouge
Entre les baisers
Les cercueils de l’amour
Un arbre à l’écorce
fragile
Servirent d’espions à la nuit
Tu t’appelais lisière de lune,
Si je t’ai touché, aujourd’hui ton prénom
est de silence
Ton prénom était Té, agape d’étoiles
Un musicien absent jouait à ta
fenêtre
Silencieuses démences fleuries
Tu t’appelais lisière de lune
Les renardes laissèrent une trace
rouge
Entre les baisers
Les cercueils de l’amour
Un arbre à l’écorce
fragile
Servirent d’espions à la nuit
Tu t’appelais lisière de lune,
Si je t’ai touché, aujourd’hui ton prénom
est de silence
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Ballade de la féroce continuité
Ballade de la féroce continuité
Quand se vide le vide de ma fugue
Je vivrai trois siècles successifs
Je
pâturerai des rêves comme scintillent des étoiles
Au rivage de l’après midi
J’entends des cris
Sur une couche de
lactescence
Se sont des forêts craintives de l’homme
Forêts où je fus
moins qu’une fourmi
Champignon à la saveur argentée
Raccourcis qui
esquivent la raison
Portes, air, liberté
Quand se vide le vide de ma fugue
Je vivrai trois siècles successifs
Je
pâturerai des rêves comme scintillent des étoiles
Au rivage de l’après midi
J’entends des cris
Sur une couche de
lactescence
Se sont des forêts craintives de l’homme
Forêts où je fus
moins qu’une fourmi
Champignon à la saveur argentée
Raccourcis qui
esquivent la raison
Portes, air, liberté
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Ballade du Jaloux
Ballade du Jaloux
Si un troupeau de vols commande abubilla
Le jaloux fronce les sourcils et
étire son délire ;
Si son amour nage dans la quiétude d’un albâtre
Le
jaloux tourne sa roue d’os
Qu’est-ce qui me perdra…- se demanda-t-il-
Peut-être le clignotement du
jeune caucasien
Qui m’habite entre souffles violents
Le mastiff qui aboie dans la carrière de l’être
Qu’est-ce qu’il annonce si
ce n’est la tête pourfendue de l’amante
Lui qui presse son nocturne
Et égoutte le regard sur le reflet du
jour
Il n’a pas foi de la jalousie ni du sommeil ni du repos
Dix jeunes
nagent nus
Dans l’obscure lagune de tes yeux
Alors le jaloux se complait à
sucer son propre sang
Pendant que les fantômes copulent
Entre la lave
obscure de ta chance
Si un troupeau de vols commande abubilla
Le jaloux fronce les sourcils et
étire son délire ;
Si son amour nage dans la quiétude d’un albâtre
Le
jaloux tourne sa roue d’os
Qu’est-ce qui me perdra…- se demanda-t-il-
Peut-être le clignotement du
jeune caucasien
Qui m’habite entre souffles violents
Le mastiff qui aboie dans la carrière de l’être
Qu’est-ce qu’il annonce si
ce n’est la tête pourfendue de l’amante
Lui qui presse son nocturne
Et égoutte le regard sur le reflet du
jour
Il n’a pas foi de la jalousie ni du sommeil ni du repos
Dix jeunes
nagent nus
Dans l’obscure lagune de tes yeux
Alors le jaloux se complait à
sucer son propre sang
Pendant que les fantômes copulent
Entre la lave
obscure de ta chance
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Ballade dans l’escalier
Ballade dans l’escalier
Ça suffit, glaïeuls
L’après midi d’aconit me pousse
Vers le rire
inexpressif
Moi-même accomplie mon mépris
Je sèche mon verbe ou je me
traîne nuit dehors
Immobile ici avec mon sépale d’amour
La nuit de la cellule imprime des
ouvriers
Dans les fenêtres vides de mes yeux
Ta surprise est ma hâte
Qui souffle de l’autre côté
Rien ne se dit cet après midi
Seul ton sommeil dans mon
escalier
Seulement notre amour
Qui de chambre en chambre vague
Ça suffit, glaïeuls
L’après midi d’aconit me pousse
Vers le rire
inexpressif
Moi-même accomplie mon mépris
Je sèche mon verbe ou je me
traîne nuit dehors
Immobile ici avec mon sépale d’amour
La nuit de la cellule imprime des
ouvriers
Dans les fenêtres vides de mes yeux
Ta surprise est ma hâte
Qui souffle de l’autre côté
Rien ne se dit cet après midi
Seul ton sommeil dans mon
escalier
Seulement notre amour
Qui de chambre en chambre vague
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Danse des masques
Danse des masques
Chaque fois qu’il regarde à nouveau
Il te trouve plus belle
Si ce
n’était pas à cause du silence
Le masque tombé
Renoncerait à son identité
absente
Avec quel visage me présenterai-je à l’aurore ?
Avec les présents d’être
cet être absent de soi ?
Nausées, rictus calcinations
Qui n’arrivent pas à atteindre notre hâte
immobile…
Nous continuons nageant dans des lacs d’étain
Assortis avec
la nuit
Lacérés par cette brise de l’être
Nous serons des arômes végétaux
L’obscurité nous boira avec sa bouche
Chaque fois qu’il regarde à nouveau
Il te trouve plus belle
Si ce
n’était pas à cause du silence
Le masque tombé
Renoncerait à son identité
absente
Avec quel visage me présenterai-je à l’aurore ?
Avec les présents d’être
cet être absent de soi ?
Nausées, rictus calcinations
Qui n’arrivent pas à atteindre notre hâte
immobile…
Nous continuons nageant dans des lacs d’étain
Assortis avec
la nuit
Lacérés par cette brise de l’être
Nous serons des arômes végétaux
L’obscurité nous boira avec sa bouche
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Danse pour compter les os de l’oubli
Danse pour compter les os de l’oubli
Il y a un trou au milieu du temps
C’est la figure de l’hasard
J’abîme l’habitude d’aimer
L’amour indolore et fuyant
Qui vient
derrière le sillage du murmure
Serais-ce sapience ou folie
Ce reptile de
sang entre l’idée ?
Pendant que la mer fouette son dos
Je me dédie à compter les os de
l’oubli
Il y a un trou au milieu du temps
C’est la figure de l’hasard
J’abîme l’habitude d’aimer
L’amour indolore et fuyant
Qui vient
derrière le sillage du murmure
Serais-ce sapience ou folie
Ce reptile de
sang entre l’idée ?
Pendant que la mer fouette son dos
Je me dédie à compter les os de
l’oubli
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Matinée dans ta marée
Matinée dans ta marée
Pour ma Vénus
Je vis dans la matinée de ta marée
Tricotant des échos avec le pouls en
marées hautes
J’enfonce mon rêve dans ton hébergement
Où mon Juglar
chante son air
Emmitouflé entre un rubis de la nuit
De la musique est
entre la peau
Le toucher délire dans une mer tacite
Vent ou la voix
projette ta silhouette
A la poupe le pul se redresse
A la proue la tête
annonce ton plaisir
Pour ma Vénus
Je vis dans la matinée de ta marée
Tricotant des échos avec le pouls en
marées hautes
J’enfonce mon rêve dans ton hébergement
Où mon Juglar
chante son air
Emmitouflé entre un rubis de la nuit
De la musique est
entre la peau
Le toucher délire dans une mer tacite
Vent ou la voix
projette ta silhouette
A la poupe le pul se redresse
A la proue la tête
annonce ton plaisir
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Amanezcar
Amanezcar
Dire neuf
Comme qui dit neuf
Et très campé
Sifflant entre le nord,
D’une veste usée
Et un sud d’eau
Dans la chaussure
Don Soleil
Très bonnes !
Dire neuf
Comme qui dit neuf
Et très campé
Sifflant entre le nord,
D’une veste usée
Et un sud d’eau
Dans la chaussure
Don Soleil
Très bonnes !
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Moquerie de la faucheuse
| |
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Sujets similaires
» Eustorg de BEAULIEU
» Poèmes sur la lune
» Le voyage. le comte de Ségur.
» Comte de la Plaine St Denis
» Isidore Ducasse comte de Lautréamont
» Poèmes sur la lune
» Le voyage. le comte de Ségur.
» Comte de la Plaine St Denis
» Isidore Ducasse comte de Lautréamont
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum