Le nom qu'on porte
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Le nom qu'on porte
Il ne serait peut-être pas exagéré d'affirmer que le prénom que nous portons est notre autre moi, il naît avec nous, vit avec nous, et meurt avec nous ; il nous suit partout, partage nos joies et nos tristesses, et reste fidèlement à nos côtés dans notre prospérité comme dans notre infortune. |
La connaissance de notre prénom s'avère d'une importance capitale, au même titre que la connaissance de nous-mêmes, si nous voulons parvenir à maîtriser notre destin et à vivre une vie épanouie et heureuse. |
Qui croit à ça? et pourquoi |
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
Le symbolisme des noms :
Un nom est symbole quand il a un lien naturel avec autre chose en vertu
d'une correspondance analogique, le psychanalyste Charles Baudouin, relevant les grands
noms de la psychanalyse (Freud, Adler, Jung), a fait observer qu'il est
curieux qu'en allemand le nom de Freud signifie "joie", celui d'Adler
"aigle" et celui de Jung "jeune", alors que ces trois auteurs se sont
respectivement intéressés au plaisir, à la volonté de puissance et aux
prises de position métaphysiques qu'impose la deuxième moitié de la
vie. Évidemment, ce genre de raisonnement est très contestable, mais il
plaît aux poètes, aux ésotéristes, aux psychanalystes.
Un nom est symbole quand il a un lien naturel avec autre chose en vertu
d'une correspondance analogique, le psychanalyste Charles Baudouin, relevant les grands
noms de la psychanalyse (Freud, Adler, Jung), a fait observer qu'il est
curieux qu'en allemand le nom de Freud signifie "joie", celui d'Adler
"aigle" et celui de Jung "jeune", alors que ces trois auteurs se sont
respectivement intéressés au plaisir, à la volonté de puissance et aux
prises de position métaphysiques qu'impose la deuxième moitié de la
vie. Évidemment, ce genre de raisonnement est très contestable, mais il
plaît aux poètes, aux ésotéristes, aux psychanalystes.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
Pour les Anciens Égyptiens, donner un nom -ren- à un être ou à
une chose revient à lui donner la vie et à lui donner une forme. Ainsi,
ils lui attribuaient une puissance profonde et pensaient qu’en
possédant le nom d’une personne ou d’une divinité, ils pouvaient
profiter de son pouvoir et, dans le cas d'un être humain, avoir une
influence sur son Kâ, avant et après la mort. Un des pires châtiments
pour les Égyptiens -en dehors du démembrement de leur corps qui rendait
leur passage vers l’au-delà impossible- était la suppression de leur
nom, qui plongeait ainsi leur Kâ dans l’oubli car, effacer un nom,
c’est anéantir l’entité qu’il représente. A l’inverse, nommer un défunt
ou une divinité, lors d’offrandes quotidiennes, c'est conserver sa
mémoire. Le nom avait une telle importance et une telle puissance,
qu’il est arrivé que des Pharaons fassent effacer les stèles de leurs
prédécesseur, par peur de leur influence, même après la mort, sur les
affaires du royaume. Ce fut ce qui arriva à Akhenaton, et à Hatchepsout,
la seule femme qui fut Pharaon. Un des rites magiques les plus
puissants associé au nom à vu le jour dès l’Ancien Empire. On
inscrivait alors les noms des ennemis de Pharaon sur des vases -ou sur
des statuettes- qui étaient ensuite brisés ("tués") puis enterrés. La
puissance de l'image était aussi inextricablement liée à la puissance
du nom : toute représentation d’un être ou d’un objet participe de cet
être ou de cet objet. De là vient le pouvoir des amulettes qui étaient
portées par les vivants (ou placées sur une momie) et qui
représentaient des divinités ou des objets chargés de force magique.
Ainsi, celui qui portait cette amulette mettait sa puissance à son
propre service.
une chose revient à lui donner la vie et à lui donner une forme. Ainsi,
ils lui attribuaient une puissance profonde et pensaient qu’en
possédant le nom d’une personne ou d’une divinité, ils pouvaient
profiter de son pouvoir et, dans le cas d'un être humain, avoir une
influence sur son Kâ, avant et après la mort. Un des pires châtiments
pour les Égyptiens -en dehors du démembrement de leur corps qui rendait
leur passage vers l’au-delà impossible- était la suppression de leur
nom, qui plongeait ainsi leur Kâ dans l’oubli car, effacer un nom,
c’est anéantir l’entité qu’il représente. A l’inverse, nommer un défunt
ou une divinité, lors d’offrandes quotidiennes, c'est conserver sa
mémoire. Le nom avait une telle importance et une telle puissance,
qu’il est arrivé que des Pharaons fassent effacer les stèles de leurs
prédécesseur, par peur de leur influence, même après la mort, sur les
affaires du royaume. Ce fut ce qui arriva à Akhenaton, et à Hatchepsout,
la seule femme qui fut Pharaon. Un des rites magiques les plus
puissants associé au nom à vu le jour dès l’Ancien Empire. On
inscrivait alors les noms des ennemis de Pharaon sur des vases -ou sur
des statuettes- qui étaient ensuite brisés ("tués") puis enterrés. La
puissance de l'image était aussi inextricablement liée à la puissance
du nom : toute représentation d’un être ou d’un objet participe de cet
être ou de cet objet. De là vient le pouvoir des amulettes qui étaient
portées par les vivants (ou placées sur une momie) et qui
représentaient des divinités ou des objets chargés de force magique.
Ainsi, celui qui portait cette amulette mettait sa puissance à son
propre service.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Prénoms people, tout un symbole
Prénoms people, tout un symbole
La symbolique et la signification des prénoms ont une place importante dans le cœur des stars
Comment les people choisissent-ils le prénom de leurs enfants ? Chez
certaines stars, c’est la signification qui prédomine. Pour preuve, Jessica Alba
a prénommé sa fille Honor (honneur) Marie, car c’est un honneur pour
elle d’avoir mis au monde un enfant de son mari, Cash Warren, a-t-elle
expliqué.
La symbolique compte aussi beaucoup pour Angelina Jolie.
Son premier fils adoptif s'appelle Maddox Chivan, « vie enjouée » en
cambodgien. Le deuxième a été baptisé Pax Thien, « paix » en latin et «
ciel paisible » en vietnamien. Sa fille, adoptée en Ethiopie, se
prénomme Zahara, autrement dit « lumineux » en swahili. Quant à Shiloh
Nouvel, son prénom fait référence à la passion de son père Brad Pitt.
Fou de design, il se serait inspiré du nom de l’architecte français
Jean Nouvel. Shiloh signifierait « cadeau », « paisible » ou encore «
Le Messie » en hébreux. Mais c’est aussi le nom d’une des plus
sanglantes batailles de la guerre de sécession.
De leur côté, Keith Urban et Nicole Kidman
ont opté pour Sunday (dimanche) Rose. Ils expliquent que ce jour est
pour eux le plus joyeux de la semaine, celui des retrouvailles en
famille.
Comme papy et mamie
Piocher un prénom dans le cercle familial, c’est aussi courant chez les célébrités. Vivienne,
l’une des filles d’Angelina Jolie, a pour deuxième prénom Marcheline,
comme sa grand-mère maternelle. Son frère jumeau, lui, porte le prénom
de son grand-père paternel, Knox. Son deuxième prénom, Léon, correspond à celui de l’arrière grand-père d’Angelina.
Chez les rappeurs, les mamies aussi sont à l'honneur. P.Diddy
a donné à ses jumelles les prénoms de sa grand-mère et de son épouse.
Du coup, les petites s’appellent Lila Star et Jessie Smalls.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
BÉAT (Saint), Beatus (heureux, en latin), confesseur à Vendôme au cinquième siècle,
FABRICE (Saint), Fabricianus, martyr en Espagne.
MICHEL ou MICHAEL (Saint), (qui est semblable à Dieu, en hébreu), archange et protecteur de la France
Saint Michel est le chef des bons anges qui forment la milice céleste :
c'est lui qui précipita les anges rebelles dans les abîmes de l'enfer.
MONIQUE (Sainte), Monica (seule, veuve, en grec), mère de saint Augustin,
Sainte Monique, née en 332, appartenait à des parents chrétiens qui
l'élevaient dans les principes de la foi. Elle fut particulièrement
confiée aux soins d'une vieille servante qui était depuis longtemps
attachée à la famille et en grande estime auprès de ses maîtres. C'est
aux conseils d'une humble servante, qui savait employer à propos la
douceur et la fermeté, que Monique dut de se corriger de ses défauts,
et entre autres de la funeste habitude qu'elle avait contractée de
boire du vin en secret. « Ma mère, ainsi qu'elle-même me l'a raconté,
dit saint Augustin, ne s'était pas bien garantie de passion à ce sujet.
Ses parents l'envoyaient, la croyant jeune fille de sobriété éprouvée,
faire à la cave la provision de vin pour chaque jour ; mais avant de
verser dans la bouteille le vin puisé à la cuve, elle en buvait un peu,
du bout de ses lèvres il est vrai, parce qu'une répugnance naturelle la
retenait. En effet, ce n'était pas l'amour déréglé du vin qui
l'entraînait là, mais l'ardeur pétulante de l'âge qui éclate en folles
saillies et qui a besoin d'être réprimée par l'autorité. Mais parce que
celui qui méprise les petites fautes, tombe peu à peu dans les grandes,
elle se laissa entraîner par cette mauvaise habitude, à vider un jour
une coupe entière. » La servante fit à ce sujet une réprimande si
sévère, que la jeune fille fut corrigée entièrement et pour toujours.
Quoique chrétienne, Monique fut mariée à un bourgeois de Tagaste, nommé
Patrice, qui était païen. C'était un homme d'un cœur naturellement bon
et généreux, mais d'un caractère irritable et parfois violent. Monique
eut beaucoup à souffrir des emportements de son époux ; elle n'y elle
n'y opposa jamais que la douceur et la patience, s'efforçant d'amollir
cette âme véhémente en la gagnant à Jésus-Christ. Longtemps ses efforts
furent vains ; mais enfin son vœu le plus cher fut exaucé. Vaincu par
l'admiration et le respect que lui inspiraient les vertus d'une sainte
épouse, Patrice, quelques années avant de mourir, embrassa la foi
chrétienne, et sa conversion fut sincère.
Monique restée veuve, jeune encore, avec trois enfants, deux fils,
Augustin et Navigius, et une fille dont on ignore le nom, se consacra
tout entière à leur éducation, leur donnant les soins les plus tendres
et les plus éclairés. Augustin surtout, alors âgé de dix-huit ans,
était l'objet de toute sa sollicitude. Séduit par les discours des
manichéens, Augustin partageait leurs erreurs, et les égarements de sa
jeunesse affligeaient sa pieuse mère lorsqu'il partit secrètement pour
l'Italie. Informée que ce fils, sur lequel reposaient de si hautes
espérances, était à Milan, sainte Monique partit pour l'y rejoindre,
malgré la longueur du voyage et les dangers de la navigation. En
arrivant à Milan, elle eut le bonheur d'apprendre qu'Augustin avait été
converti par saint Ambroise. A Milan comme à Tagaste, cette sainte
femme s'attira le respect de tous par ses éminentes vertus. « La piété
de ma mère, dit saint Augustin, son zèle pour le bien et son assiduité
à la prière, frappaient si vivement Ambroise qu'il ne pouvait
s'empêcher, en me rencontrant, de revenir sans cesse sur ses louanges,
et qu'il me félicitait d'avoir une telle mère. » Monique décida son
fils Augustin à retourner en Afrique ; mais à peine arrivée à Ostie, où
ils devaient s'embarquer, elle y tomba malade et mourut en 387, le
4 avril, jour ou l'Église l'honore comme le modèle et la patronne des
épouses et des mères chrétiennes. Le corps de sainte Monique fut
transporté à Rome, en 1430, sous le pontificat de Martin V.
JOËL (Saint), l'un des douze petits prophètes de la Bible, vécut au cinquième siècle avant J.-C...
FABRICE (Saint), Fabricianus, martyr en Espagne.
MICHEL ou MICHAEL (Saint), (qui est semblable à Dieu, en hébreu), archange et protecteur de la France
Saint Michel est le chef des bons anges qui forment la milice céleste :
c'est lui qui précipita les anges rebelles dans les abîmes de l'enfer.
MONIQUE (Sainte), Monica (seule, veuve, en grec), mère de saint Augustin,
Sainte Monique, née en 332, appartenait à des parents chrétiens qui
l'élevaient dans les principes de la foi. Elle fut particulièrement
confiée aux soins d'une vieille servante qui était depuis longtemps
attachée à la famille et en grande estime auprès de ses maîtres. C'est
aux conseils d'une humble servante, qui savait employer à propos la
douceur et la fermeté, que Monique dut de se corriger de ses défauts,
et entre autres de la funeste habitude qu'elle avait contractée de
boire du vin en secret. « Ma mère, ainsi qu'elle-même me l'a raconté,
dit saint Augustin, ne s'était pas bien garantie de passion à ce sujet.
Ses parents l'envoyaient, la croyant jeune fille de sobriété éprouvée,
faire à la cave la provision de vin pour chaque jour ; mais avant de
verser dans la bouteille le vin puisé à la cuve, elle en buvait un peu,
du bout de ses lèvres il est vrai, parce qu'une répugnance naturelle la
retenait. En effet, ce n'était pas l'amour déréglé du vin qui
l'entraînait là, mais l'ardeur pétulante de l'âge qui éclate en folles
saillies et qui a besoin d'être réprimée par l'autorité. Mais parce que
celui qui méprise les petites fautes, tombe peu à peu dans les grandes,
elle se laissa entraîner par cette mauvaise habitude, à vider un jour
une coupe entière. » La servante fit à ce sujet une réprimande si
sévère, que la jeune fille fut corrigée entièrement et pour toujours.
Quoique chrétienne, Monique fut mariée à un bourgeois de Tagaste, nommé
Patrice, qui était païen. C'était un homme d'un cœur naturellement bon
et généreux, mais d'un caractère irritable et parfois violent. Monique
eut beaucoup à souffrir des emportements de son époux ; elle n'y elle
n'y opposa jamais que la douceur et la patience, s'efforçant d'amollir
cette âme véhémente en la gagnant à Jésus-Christ. Longtemps ses efforts
furent vains ; mais enfin son vœu le plus cher fut exaucé. Vaincu par
l'admiration et le respect que lui inspiraient les vertus d'une sainte
épouse, Patrice, quelques années avant de mourir, embrassa la foi
chrétienne, et sa conversion fut sincère.
Monique restée veuve, jeune encore, avec trois enfants, deux fils,
Augustin et Navigius, et une fille dont on ignore le nom, se consacra
tout entière à leur éducation, leur donnant les soins les plus tendres
et les plus éclairés. Augustin surtout, alors âgé de dix-huit ans,
était l'objet de toute sa sollicitude. Séduit par les discours des
manichéens, Augustin partageait leurs erreurs, et les égarements de sa
jeunesse affligeaient sa pieuse mère lorsqu'il partit secrètement pour
l'Italie. Informée que ce fils, sur lequel reposaient de si hautes
espérances, était à Milan, sainte Monique partit pour l'y rejoindre,
malgré la longueur du voyage et les dangers de la navigation. En
arrivant à Milan, elle eut le bonheur d'apprendre qu'Augustin avait été
converti par saint Ambroise. A Milan comme à Tagaste, cette sainte
femme s'attira le respect de tous par ses éminentes vertus. « La piété
de ma mère, dit saint Augustin, son zèle pour le bien et son assiduité
à la prière, frappaient si vivement Ambroise qu'il ne pouvait
s'empêcher, en me rencontrant, de revenir sans cesse sur ses louanges,
et qu'il me félicitait d'avoir une telle mère. » Monique décida son
fils Augustin à retourner en Afrique ; mais à peine arrivée à Ostie, où
ils devaient s'embarquer, elle y tomba malade et mourut en 387, le
4 avril, jour ou l'Église l'honore comme le modèle et la patronne des
épouses et des mères chrétiennes. Le corps de sainte Monique fut
transporté à Rome, en 1430, sous le pontificat de Martin V.
JOËL (Saint), l'un des douze petits prophètes de la Bible, vécut au cinquième siècle avant J.-C...
Dernière édition par sarah le Sam 13 Mar - 15:35, édité 1 fois
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
JULIEN (Saint), martyr à Brioude, chez les Arvernes, au quatrième siècle, pendant la persécution de Dioclétien
DAVID (Saint), David (bien aimé, en hébreu), archevêque au sixième siècle, patron du pays de Galles.
David était fils d'un prince du Cardigan, et reçut une éducation toute
chrétienne. Après avoir été ordonné prêtre, il se retira dans l'île de
Wight, où, sous la conduite du pieux Paulin, qui avait été disciple de
saint Germain d'Auxerre, il se prépara au ministère de l'apostolat.
Alors il alla prêcher la foi aux Bretons qui habitaient la partie
méridionale de la Grande-Bretagne. Il fonda aussi douze monastères,
dont le principal était situé près de la ville de Ménévia. Élu
archevêque de cette ville, qui prit ensuite le nom de Saint-David, il
édifia le clergé et le peuple par la pratique des plus saintes vertus.
Il mourut en 544. Au dixième siècle ses reliques furent transportées à
Glastembury.
DAVID (Saint), fils de Jessé, berger originaire de Bethléem,
choisi par Dieu pour être roi d'Israël. ce poète et musicien choisit
Jérusalem comme capitale. Il épouse Bethsabée, dont il a un fils,
Salomon, et meurt en 973 avant J.-C. .
Personnages remarquables qui ont porté le nom
de David, outre le roi prophète de l'Écriture sainte : Hume, célèbre
historien écossais (1711-1776) ; Téniers, peintre flamand (1610-1694) ;
Wilkie, peintre écossais (1785-1841).
YVES (Saint), Ivo, curé en Bretagne, au treizième siècle, patron des avocats.
Yves Hélori, né à Ker-Martin, près de Tréguier, dans la basse Bretagne,
étudia le droit à Paris et à Orléans, et, pendant son séjour dans ces
deux villes, il se fit remarquer par sa vie austère et sa charité.
Après avoir reçu les ordres sacrés, il remplit l'emploi d'official,
d'abord à Rennes, ensuite à Tréguier, et mérita le beau surnom d'avocat des pauvres,
parce qu'il employait surtout son talent à défendre les indigents et
les malheureux. Nommé recteur ou curé de Trédrez, puis de Lohannec, il
administra ces deux paroisses avec la plus grande sagesse et s'attira
l'amour et le respect de tous les fidèles par la sainteté de sa vie et
ses bonnes œuvres. Il a été canonisé en 1347 par Clément VI.
DAVID (Saint), David (bien aimé, en hébreu), archevêque au sixième siècle, patron du pays de Galles.
David était fils d'un prince du Cardigan, et reçut une éducation toute
chrétienne. Après avoir été ordonné prêtre, il se retira dans l'île de
Wight, où, sous la conduite du pieux Paulin, qui avait été disciple de
saint Germain d'Auxerre, il se prépara au ministère de l'apostolat.
Alors il alla prêcher la foi aux Bretons qui habitaient la partie
méridionale de la Grande-Bretagne. Il fonda aussi douze monastères,
dont le principal était situé près de la ville de Ménévia. Élu
archevêque de cette ville, qui prit ensuite le nom de Saint-David, il
édifia le clergé et le peuple par la pratique des plus saintes vertus.
Il mourut en 544. Au dixième siècle ses reliques furent transportées à
Glastembury.
DAVID (Saint), fils de Jessé, berger originaire de Bethléem,
choisi par Dieu pour être roi d'Israël. ce poète et musicien choisit
Jérusalem comme capitale. Il épouse Bethsabée, dont il a un fils,
Salomon, et meurt en 973 avant J.-C. .
Personnages remarquables qui ont porté le nom
de David, outre le roi prophète de l'Écriture sainte : Hume, célèbre
historien écossais (1711-1776) ; Téniers, peintre flamand (1610-1694) ;
Wilkie, peintre écossais (1785-1841).
YVES (Saint), Ivo, curé en Bretagne, au treizième siècle, patron des avocats.
Yves Hélori, né à Ker-Martin, près de Tréguier, dans la basse Bretagne,
étudia le droit à Paris et à Orléans, et, pendant son séjour dans ces
deux villes, il se fit remarquer par sa vie austère et sa charité.
Après avoir reçu les ordres sacrés, il remplit l'emploi d'official,
d'abord à Rennes, ensuite à Tréguier, et mérita le beau surnom d'avocat des pauvres,
parce qu'il employait surtout son talent à défendre les indigents et
les malheureux. Nommé recteur ou curé de Trédrez, puis de Lohannec, il
administra ces deux paroisses avec la plus grande sagesse et s'attira
l'amour et le respect de tous les fidèles par la sainteté de sa vie et
ses bonnes œuvres. Il a été canonisé en 1347 par Clément VI.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
DANIEL (Saint), Daniel (jugement de Dieu, en hébreu), martyr à Césarée en Palestine, au quatrième siècle.
Daniel, martyr à particulièrement Padoue.
L'Écriture sainte célèbre les vertus de Daniel, l'un des quatre grands
prophètes, qui, amené captif à Babylone, après la prise de Jérusalem,
fut, à cause de sa piété, favorisé de révélations divines et reçut du
Seigneur le don d'une intelligence et d'une sagesse merveilleuses.
Parmi les personnages remarquables qui ont porté le nom
de Daniel, on peut citer Defoe, écrivain anglais, auteur de Robinson
Crusoé ; O'Connel, célèbre orateur irlandais, défenseur des catholiques
de son pays.
ROBERT (Saint), Robertus, abbé de Molesme, fondateur de l'ordre de Citeaux, au onzième siècle,
Robert dit, Robert de Champagne,
parce qu'il était né dans cette province, embrassa dès l'âge de quinze
ans la règle de Saint-Benoît, et dans les diverses fonctions dont il
fut d'abord chargé, il montra des vertus éminentes, édifiant ses frères
par sa vie toute de pénitence et de mortification. En 1075, il fonda
l'abbaye de Molesme, près de Langres, et en 1098, l'ordre de Cîteaux,
en Bourgogne. Saint Robert fut le premier abbé de ces deux communautés
dans lesquelles il établit une règle sévère, continuant, dans un âge
avancé, à donner l'exemple de toutes les austérités. Il mourut en 1110
et fut canonisé par le pape Honorius III.
ROBERT (Bienheureux) d'Arbrissel, fondateur de l'ordre de Fontevrault, au douzième siècle, .
Robert naquit au bourg d'Arbrissel, dépendant du diocèse de Rennes,
d'une humble famille qui l'éleva chrétiennement et s'imposa les plus
dures privations pour procurer les bienfaits d'une éducation libérale à
cet enfant, objet de grandes espérances. Après avoir été reçu docteur
en théologie, Robert, à qui son évêque avait conféré la dignité
d'archiprêtre, préluda à ses travaux apostoliques, en s'occupant avec
zèle de la réforme des moeurs et de la discipline. Bientôt en butte à
la jalousie, il s'éloigna de son pays natal et se retira dans la forêt
de Craon, près d'Angers, où il fonda l'abbaye de « Notre-Dame de la
Roë », pour les religieux qui, attirés par la sainteté de sa vie,
étaient venus se mettre sous sa conduite. Malgré les soins qu'exigeait
le gouvernement de cette communauté, Robert ne continuait pas moins ses
prédications, cherchant partout à gagner des âmes à Jésus-Christ. Ce
fut dans ces circonstances que le pape Urbain II, étant venu à Angers,
fut si émerveillé de la touchante éloquence de Robert qui avait prêché
devant lui, qu'il lui conféra le titre de prédicateur apostolique, avec plein pouvoir de prêcher en tous lieux.
Dès ce moment, Robert se consacra tout entier à sa sainte mission. Il
allait prêchant partout la parole de Dieu, et partout entraînant après
lui une foule d'auditeurs de tout âge, de tout rang et de tout sexe,
que son éloquence attirait autour de lui. Son zèle admirable
s'adressait à tous, mais, comme un bon pasteur, il s'attachait de
préférence aux brebis égarées. Ce fut pour réunir tous ceux, hommes et
femmes, qui voulaient, sous sa conduite, apprendre à mener une vie
pénitente qu'il fonda, vers l'an 1100, non loin de Saumur, le monastère
de Fontevrault, dans la forêt de ce nom. Ce monastère, qui prit de
rapides accroissements et qui devint très célèbre comprenait, outre
l'église qui était commune, plusieurs édifices séparés, les uns
uniquement destinés aux religieuses, et les autres aux religieux.
Robert imposa une règle sévère à ce nouvel institut qui fut approuvé
par le pape Pacal II et qui compta bientôt de nombreux établissements
dans les diverses provinces de la France, entre autres, la Madeleine
d'Orléans et le monastère de Haute-Bruyère, au diocèse de Chartres,
fondés par Robert lui-mêrne. Ce saint homme mourut, en 1117, au prieuré
d'Orsan, dans le diocèse de Bourges.
Plusieurs souverains ou princes ont porté le nom de Robert. Parmi eux on distingue Robert, dit le Fort,
comte de Paris, tige des rois capétiens, au neuvième siècle ; - Robert
Guiscard, duc de Pouille et de Calabre, en 1059 ; - Robert Bruce, roi
d'Écosse (1306-1329).
Personnages remarquables qui ont encore porté le nom
de Robert : De Sorbon, savant docteur du treizième siècle ; - Nanteuil,
célèbre, graveur de portraits (1630-1678) ; - Walpole, homme d'État en
Angleterre (1676-1745) ; - Peel, homme d'État en Angleterre (1788-1850).
Daniel, martyr à particulièrement Padoue.
L'Écriture sainte célèbre les vertus de Daniel, l'un des quatre grands
prophètes, qui, amené captif à Babylone, après la prise de Jérusalem,
fut, à cause de sa piété, favorisé de révélations divines et reçut du
Seigneur le don d'une intelligence et d'une sagesse merveilleuses.
Parmi les personnages remarquables qui ont porté le nom
de Daniel, on peut citer Defoe, écrivain anglais, auteur de Robinson
Crusoé ; O'Connel, célèbre orateur irlandais, défenseur des catholiques
de son pays.
ROBERT (Saint), Robertus, abbé de Molesme, fondateur de l'ordre de Citeaux, au onzième siècle,
Robert dit, Robert de Champagne,
parce qu'il était né dans cette province, embrassa dès l'âge de quinze
ans la règle de Saint-Benoît, et dans les diverses fonctions dont il
fut d'abord chargé, il montra des vertus éminentes, édifiant ses frères
par sa vie toute de pénitence et de mortification. En 1075, il fonda
l'abbaye de Molesme, près de Langres, et en 1098, l'ordre de Cîteaux,
en Bourgogne. Saint Robert fut le premier abbé de ces deux communautés
dans lesquelles il établit une règle sévère, continuant, dans un âge
avancé, à donner l'exemple de toutes les austérités. Il mourut en 1110
et fut canonisé par le pape Honorius III.
ROBERT (Bienheureux) d'Arbrissel, fondateur de l'ordre de Fontevrault, au douzième siècle, .
Robert naquit au bourg d'Arbrissel, dépendant du diocèse de Rennes,
d'une humble famille qui l'éleva chrétiennement et s'imposa les plus
dures privations pour procurer les bienfaits d'une éducation libérale à
cet enfant, objet de grandes espérances. Après avoir été reçu docteur
en théologie, Robert, à qui son évêque avait conféré la dignité
d'archiprêtre, préluda à ses travaux apostoliques, en s'occupant avec
zèle de la réforme des moeurs et de la discipline. Bientôt en butte à
la jalousie, il s'éloigna de son pays natal et se retira dans la forêt
de Craon, près d'Angers, où il fonda l'abbaye de « Notre-Dame de la
Roë », pour les religieux qui, attirés par la sainteté de sa vie,
étaient venus se mettre sous sa conduite. Malgré les soins qu'exigeait
le gouvernement de cette communauté, Robert ne continuait pas moins ses
prédications, cherchant partout à gagner des âmes à Jésus-Christ. Ce
fut dans ces circonstances que le pape Urbain II, étant venu à Angers,
fut si émerveillé de la touchante éloquence de Robert qui avait prêché
devant lui, qu'il lui conféra le titre de prédicateur apostolique, avec plein pouvoir de prêcher en tous lieux.
Dès ce moment, Robert se consacra tout entier à sa sainte mission. Il
allait prêchant partout la parole de Dieu, et partout entraînant après
lui une foule d'auditeurs de tout âge, de tout rang et de tout sexe,
que son éloquence attirait autour de lui. Son zèle admirable
s'adressait à tous, mais, comme un bon pasteur, il s'attachait de
préférence aux brebis égarées. Ce fut pour réunir tous ceux, hommes et
femmes, qui voulaient, sous sa conduite, apprendre à mener une vie
pénitente qu'il fonda, vers l'an 1100, non loin de Saumur, le monastère
de Fontevrault, dans la forêt de ce nom. Ce monastère, qui prit de
rapides accroissements et qui devint très célèbre comprenait, outre
l'église qui était commune, plusieurs édifices séparés, les uns
uniquement destinés aux religieuses, et les autres aux religieux.
Robert imposa une règle sévère à ce nouvel institut qui fut approuvé
par le pape Pacal II et qui compta bientôt de nombreux établissements
dans les diverses provinces de la France, entre autres, la Madeleine
d'Orléans et le monastère de Haute-Bruyère, au diocèse de Chartres,
fondés par Robert lui-mêrne. Ce saint homme mourut, en 1117, au prieuré
d'Orsan, dans le diocèse de Bourges.
Plusieurs souverains ou princes ont porté le nom de Robert. Parmi eux on distingue Robert, dit le Fort,
comte de Paris, tige des rois capétiens, au neuvième siècle ; - Robert
Guiscard, duc de Pouille et de Calabre, en 1059 ; - Robert Bruce, roi
d'Écosse (1306-1329).
Personnages remarquables qui ont encore porté le nom
de Robert : De Sorbon, savant docteur du treizième siècle ; - Nanteuil,
célèbre, graveur de portraits (1630-1678) ; - Walpole, homme d'État en
Angleterre (1676-1745) ; - Peel, homme d'État en Angleterre (1788-1850).
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
CHRISTOPHE (Saint), Christophorus (qui porte le Christ, en grec), martyr.
Le nom et le culte de saint Christophe ont toujours eu une très grande
célébrité, mais on ne sait presque rien de sa vie. Selon l'opinion la
plus communément admise, il était né en Syrie ou en Palestine ; et
après avoir été baptisé par saint Babylas, évêque d'Anticoche, il
souffrit le martyre dans l'Asie mineure, vers le milieu du troisième
siècle, sous l'empereur Dèce. Ses reliques, transportées d'abord à
Tholède, furent ensuite transférés, du moins en partie, à l'abbaye de
Saint-Denis en France. Un grand nombre d'églises sont placées sous son
invocation, tant en France, qu'en Espagne et en Italie. Les Orientaux,
qui ont toujours eu une vénération particulière pour saint Christophe
célèbrent sa fête le 9 mai.
Personnages remarquables qui ont porté le nom
de Christophe : Colomb, navigateur génois qui découvrit l'Amérique en
1492 ; Gluck, célèbre compositeur allemand (1712-1787) ; de Beaumont,
archevêque de Paris, qui fit bénir son épiscopat par son inépuisable
charité (1703-1781) ; Oberkampf, créateur de la manufacture de toiles
peintes de Jouy (1738-1815) ; Kellermann, duc de Valmy, maréchal de
France (1735-1820) ; De Dombasle, savant agronome (1777-1843) ;
Schiller, illustre poète allemand (1759-1805)
Le nom et le culte de saint Christophe ont toujours eu une très grande
célébrité, mais on ne sait presque rien de sa vie. Selon l'opinion la
plus communément admise, il était né en Syrie ou en Palestine ; et
après avoir été baptisé par saint Babylas, évêque d'Anticoche, il
souffrit le martyre dans l'Asie mineure, vers le milieu du troisième
siècle, sous l'empereur Dèce. Ses reliques, transportées d'abord à
Tholède, furent ensuite transférés, du moins en partie, à l'abbaye de
Saint-Denis en France. Un grand nombre d'églises sont placées sous son
invocation, tant en France, qu'en Espagne et en Italie. Les Orientaux,
qui ont toujours eu une vénération particulière pour saint Christophe
célèbrent sa fête le 9 mai.
Personnages remarquables qui ont porté le nom
de Christophe : Colomb, navigateur génois qui découvrit l'Amérique en
1492 ; Gluck, célèbre compositeur allemand (1712-1787) ; de Beaumont,
archevêque de Paris, qui fit bénir son épiscopat par son inépuisable
charité (1703-1781) ; Oberkampf, créateur de la manufacture de toiles
peintes de Jouy (1738-1815) ; Kellermann, duc de Valmy, maréchal de
France (1735-1820) ; De Dombasle, savant agronome (1777-1843) ;
Schiller, illustre poète allemand (1759-1805)
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
SAMUEL (donné de Dieu ou proposé de Dieu,
en hébreu), martyr à Césarée en Palestine, au quatrième siècle, Samuel prophète en Judée.
RIK ou ÉRIC
(Saint), Ericus (issu de ehre signifiant honneur
et de rik signifiant roi), roi de Suède, ou douzième
siècle
Eric Jedvarsson, roi de Suède en 1150, christianisa la Suède et la
Finlande. Il fut massacré en 1160 à la sortie d'une messe à Uppsala par
le Danois Magnus Henriksson qui voulait s'emparer de la couronne.
Considéré comme un saint martyr, quoique non canonisé, il fut inhumé à
Uppsala, où son tombeau reçut annuellement les hommages de la dévotion.
La Suède honorait saint Eric comme son principal patron avant qu'elle
eût embrassé le luthéranisme.
en hébreu), martyr à Césarée en Palestine, au quatrième siècle, Samuel prophète en Judée.
RIK ou ÉRIC
(Saint), Ericus (issu de ehre signifiant honneur
et de rik signifiant roi), roi de Suède, ou douzième
siècle
Eric Jedvarsson, roi de Suède en 1150, christianisa la Suède et la
Finlande. Il fut massacré en 1160 à la sortie d'une messe à Uppsala par
le Danois Magnus Henriksson qui voulait s'emparer de la couronne.
Considéré comme un saint martyr, quoique non canonisé, il fut inhumé à
Uppsala, où son tombeau reçut annuellement les hommages de la dévotion.
La Suède honorait saint Eric comme son principal patron avant qu'elle
eût embrassé le luthéranisme.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
PHILIPPE
(Saint), Philippus (qui aime les chevaux, en grec), l'un
des douze apôtres.
Philippe, originaire de Bethsaïde, bourg de Galilée, fut appelé un des
premiers par le Sauveur qu'il ne quitta plus jusqu'au moment de la
passion. Après la descente du Saint-Esprit, il alla prêcher l'Évangile
dans la Phrygie, et il mourut dans un âge avancé..
Personnages remarquables qui ont aussi porté le
nom de Philippe :
-Commines, historien et homme d'État
(1445-1511) ;
- Villiers de l'Isle-Adam, grand maître de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem (1464-1534) ; - Champagne, peintre français
(1602-1674) ;
- Quinault, poète lyrique français (1635-1688) ;
- Pinel,
médecin français (1745-1826) ;
- De Girard, inventeur de la machine à
filer le lin (1775-1845).
(Saint), Philippus (qui aime les chevaux, en grec), l'un
des douze apôtres.
Philippe, originaire de Bethsaïde, bourg de Galilée, fut appelé un des
premiers par le Sauveur qu'il ne quitta plus jusqu'au moment de la
passion. Après la descente du Saint-Esprit, il alla prêcher l'Évangile
dans la Phrygie, et il mourut dans un âge avancé..
Personnages remarquables qui ont aussi porté le
nom de Philippe :
-Commines, historien et homme d'État
(1445-1511) ;
- Villiers de l'Isle-Adam, grand maître de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem (1464-1534) ; - Champagne, peintre français
(1602-1674) ;
- Quinault, poète lyrique français (1635-1688) ;
- Pinel,
médecin français (1745-1826) ;
- De Girard, inventeur de la machine à
filer le lin (1775-1845).
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
[JEAN]
JEAN-BAPTISTE Joannes Baptista (Jean, qui est rempli de grâce,
en hébreu ; baptiste, qui baptise, en grec), précurseur de
Jésus-Christ
Il était fils de Zacharie, de la famille d'Aaron, et d'Élisabeth, de la
race de David, et parente de la sainte Vierge. Tous deux étaient justes
et saints devant Dieu ; ils n'avaient point d'enfant, quoiqu'ils fussent
devant Dieu ; ils n'avaient point d'enfant, quoiqu'ils fussent déjà
avancés en âge. Un jour que Zacharie remplissait dans le temple ses
fonctions sacerdotales, un ange lui apparut et lui annonça qu'il aurait
un fils qui serait grand devant le Seigneur et précéderait le messie
attendu par les nations. Élisabeth, durant sa grossesse, reçut la visite
de la sainte Vierge, et elle sentit son enfant tressaillir dans son
sein. Le fils qu'elle mit au monde reçut le nom de Jean, qui
signifie plein de grâce, et il fut consacré à Dieu dès sa naissance.
Jean, appelé à remplir une mission divine, se retira bientôt dans le
désert, n'ayant pour tout vêtement qu'une tunique de poil de chameau et
pour nourriture que quelques grossiers aliments. Il avait près de trente
ans quand il commença à prêcher, en disant : « Faites pénitence, car le
royaume de Dieu est proche. » Les habitants de Jérusalem , de la Judée
et des pays qu'arrose le Jourdain, accouraient en foule pour l'entendre,
et il les baptisait dans l'eau du fleuve. « Pour moi, disait-il, je
vous baptise dans l'eau, mais il en viendra un autre plus puissant que
moi, et je ne suis pas digne de dénouer les cordons de sa chaussure ;
c'est lui qui vous baptisera dans le Saint-Esprit. » Jésus-Christ vint
lui-même du fond de la Galilée pour recevoir le baptême des mains de
jean qui s'y refusait en disant : « C'est moi qui devrais être baptisé
par vous, et c'est vous qui venez à moi. » Mais Jésus insista, et jean
se soumit docilement.
Saint Jean-Baptiste passa ensuite à Béthanie, et delà, à Ennon, dans la
Judée, prêchant partout la pénitence, reprenant avec une généreuse
liberté l'hypocrisie des pharisiens, les profanations des sadducéens,
les extorsions des publicains. Il osa reprocher à Hérode Antipas les
désordres de sa vie privée, irrité, le fit jeter dans une prison. Hérode
ayant donné un grand festin le jour de sa fête, la fille d'Hérodiade,
sa belle-sœur, vint y danser en présence de l'assemblée ; charmé de la
grâce de cette jeune fille, il promit de lui accorder sur le champ tout
ce qu'elle demanderait. Celle-ci, inspirée par la haine que sa mère
portait à Jean-Baptiste, demanda la tête de ce saint homme. Il fut
décapité par un garde dans sa prison, et sa tête fut apportée dans un
bassin à la cruelle Hérodiade. Les disciples de Jean virent prendre son
corps et l'ensevelirent honorablement.
Les reliques du saint furent dans sa suite transportées en divers lieux,
et sa tête est conservée dans la cathédrale d'Amiens. L'Église célèbre
la fête de la nativité de saint Jean, le 24 juin et celle de sa
décollation, le 29 août. Saint Jean-Baptiste est le patron des
couteliers et des oiseleurs.
Personnages remarquables qui ont porté le nom
de Jean-Baptiste :
Colbert, ministre et secrétaire d'État, contrôleur
général des finances sous Louis XIV (1619(1683) ; - Molière, poète
comique (1622-1693) ;
- Lulli, célèbre musicien du siècle de Louis XIV
(1633-1687) ;
- Massillon, orateur catholique -1663-1742) ;
- Rousseau,
poète lyrique (1671-1741) ;
- Creuze, peintre français (1725-1805) ;
- Kléber, général français (1754-1800) ;
- Jourdan, maréchal de France
(1762-1833) ;
- Bernadotte, maréchal de France, roi de Suède
(1764-1844).
JEAN-BAPTISTE Joannes Baptista (Jean, qui est rempli de grâce,
en hébreu ; baptiste, qui baptise, en grec), précurseur de
Jésus-Christ
Il était fils de Zacharie, de la famille d'Aaron, et d'Élisabeth, de la
race de David, et parente de la sainte Vierge. Tous deux étaient justes
et saints devant Dieu ; ils n'avaient point d'enfant, quoiqu'ils fussent
devant Dieu ; ils n'avaient point d'enfant, quoiqu'ils fussent déjà
avancés en âge. Un jour que Zacharie remplissait dans le temple ses
fonctions sacerdotales, un ange lui apparut et lui annonça qu'il aurait
un fils qui serait grand devant le Seigneur et précéderait le messie
attendu par les nations. Élisabeth, durant sa grossesse, reçut la visite
de la sainte Vierge, et elle sentit son enfant tressaillir dans son
sein. Le fils qu'elle mit au monde reçut le nom de Jean, qui
signifie plein de grâce, et il fut consacré à Dieu dès sa naissance.
Jean, appelé à remplir une mission divine, se retira bientôt dans le
désert, n'ayant pour tout vêtement qu'une tunique de poil de chameau et
pour nourriture que quelques grossiers aliments. Il avait près de trente
ans quand il commença à prêcher, en disant : « Faites pénitence, car le
royaume de Dieu est proche. » Les habitants de Jérusalem , de la Judée
et des pays qu'arrose le Jourdain, accouraient en foule pour l'entendre,
et il les baptisait dans l'eau du fleuve. « Pour moi, disait-il, je
vous baptise dans l'eau, mais il en viendra un autre plus puissant que
moi, et je ne suis pas digne de dénouer les cordons de sa chaussure ;
c'est lui qui vous baptisera dans le Saint-Esprit. » Jésus-Christ vint
lui-même du fond de la Galilée pour recevoir le baptême des mains de
jean qui s'y refusait en disant : « C'est moi qui devrais être baptisé
par vous, et c'est vous qui venez à moi. » Mais Jésus insista, et jean
se soumit docilement.
Saint Jean-Baptiste passa ensuite à Béthanie, et delà, à Ennon, dans la
Judée, prêchant partout la pénitence, reprenant avec une généreuse
liberté l'hypocrisie des pharisiens, les profanations des sadducéens,
les extorsions des publicains. Il osa reprocher à Hérode Antipas les
désordres de sa vie privée, irrité, le fit jeter dans une prison. Hérode
ayant donné un grand festin le jour de sa fête, la fille d'Hérodiade,
sa belle-sœur, vint y danser en présence de l'assemblée ; charmé de la
grâce de cette jeune fille, il promit de lui accorder sur le champ tout
ce qu'elle demanderait. Celle-ci, inspirée par la haine que sa mère
portait à Jean-Baptiste, demanda la tête de ce saint homme. Il fut
décapité par un garde dans sa prison, et sa tête fut apportée dans un
bassin à la cruelle Hérodiade. Les disciples de Jean virent prendre son
corps et l'ensevelirent honorablement.
Les reliques du saint furent dans sa suite transportées en divers lieux,
et sa tête est conservée dans la cathédrale d'Amiens. L'Église célèbre
la fête de la nativité de saint Jean, le 24 juin et celle de sa
décollation, le 29 août. Saint Jean-Baptiste est le patron des
couteliers et des oiseleurs.
Personnages remarquables qui ont porté le nom
de Jean-Baptiste :
Colbert, ministre et secrétaire d'État, contrôleur
général des finances sous Louis XIV (1619(1683) ; - Molière, poète
comique (1622-1693) ;
- Lulli, célèbre musicien du siècle de Louis XIV
(1633-1687) ;
- Massillon, orateur catholique -1663-1742) ;
- Rousseau,
poète lyrique (1671-1741) ;
- Creuze, peintre français (1725-1805) ;
- Kléber, général français (1754-1800) ;
- Jourdan, maréchal de France
(1762-1833) ;
- Bernadotte, maréchal de France, roi de Suède
(1764-1844).
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Le nom qu'on porte
Et Réal chevalier de la toblerone
hi messieur voeux tu savoir moi
c'est royal que j'ai lu
un travail de moine tu fais
et je ne suis Freud du lieu où Nietzsche, ben y fumait du chocolat
hi messieur voeux tu savoir moi
c'est royal que j'ai lu
un travail de moine tu fais
et je ne suis Freud du lieu où Nietzsche, ben y fumait du chocolat
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Le nom qu'on porte
tu ne dis rien sur "sarah" ? POURQUOI?sarah a écrit:JULIEN (Saint), martyr à Brioude, chez les Arvernes, au quatrième siècle, pendant la persécution de Dioclétien
DAVID (Saint), David (bien aimé, en hébreu), archevêque au sixième siècle, patron du pays de Galles.
David était fils d'un prince du Cardigan, et reçut une éducation toute
chrétienne. Après avoir été ordonné prêtre, il se retira dans l'île de
Wight, où, sous la conduite du pieux Paulin, qui avait été disciple de
saint Germain d'Auxerre, il se prépara au ministère de l'apostolat.
Alors il alla prêcher la foi aux Bretons qui habitaient la partie
méridionale de la Grande-Bretagne. Il fonda aussi douze monastères,
dont le principal était situé près de la ville de Ménévia. Élu
archevêque de cette ville, qui prit ensuite le nom de Saint-David, il
édifia le clergé et le peuple par la pratique des plus saintes vertus.
Il mourut en 544. Au dixième siècle ses reliques furent transportées à
Glastembury.
DAVID (Saint), fils de Jessé, berger originaire de Bethléem,
choisi par Dieu pour être roi d'Israël. ce poète et musicien choisit
Jérusalem comme capitale. Il épouse Bethsabée, dont il a un fils,
Salomon, et meurt en 973 avant J.-C. .
Personnages remarquables qui ont porté le nom
de David, outre le roi prophète de l'Écriture sainte : Hume, célèbre
historien écossais (1711-1776) ; Téniers, peintre flamand (1610-1694) ;
Wilkie, peintre écossais (1785-1841).
YVES (Saint), Ivo, curé en Bretagne, au treizième siècle, patron des avocats.
Yves Hélori, né à Ker-Martin, près de Tréguier, dans la basse Bretagne,
étudia le droit à Paris et à Orléans, et, pendant son séjour dans ces
deux villes, il se fit remarquer par sa vie austère et sa charité.
Après avoir reçu les ordres sacrés, il remplit l'emploi d'official,
d'abord à Rennes, ensuite à Tréguier, et mérita le beau surnom d'avocat des pauvres,
parce qu'il employait surtout son talent à défendre les indigents et
les malheureux. Nommé recteur ou curé de Trédrez, puis de Lohannec, il
administra ces deux paroisses avec la plus grande sagesse et s'attira
l'amour et le respect de tous les fidèles par la sainteté de sa vie et
ses bonnes œuvres. Il a été canonisé en 1347 par Clément VI.
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
Re: Le nom qu'on porte
"Un prénom peut renfermer des secrets de famille"
Pourquoi avoir rapproché la symbolique des prénoms et la psychogénéalogie ? Je me suis aperçue que certains prénoms avaient la même histoire. Par exemple, les personnes portant le prénom "Philippe", étymologiquement "celui qui aime le cheval", ont dans leur ascendance des histoires de transport, d'accident de voiture en particulier. De même, les parents qui choisissent le prénom "Claude" pour leur enfant transmettent inconsciemment la mémoire d'un membre de la généalogie qui "claudiquait". Ou encore le prénom "Thomas" ("le jumeau") qui est souvent donné en écho à la perte d'un frère ou d'une soeur jumelle plus haut dans l'ascendance. C'est comme si le prénom conservait, renfermait des informations, parfois des secrets de famille, d'une génération à une autre. Mais dans mon "décryptage des prénoms", j'ai aussi pris en compte l'étymologie du mot, les légendes qui y sont associées et leur homophonie. A quoi sert cette recherche de corrélation entre le prénom et l'histoire personnelle ? En tant que thérapeute, cela m'éclaire sur la personnalité de mes patients. C'est un fil de plus que je tire, une entrée vers le travail psychanalytique. L'évènement à l'origine du choix du prénom peut n'avoir aucune importance directe sur l'existence de la personne qui le porte, mais sa réaction face à cette découverte apporte, elle, d'autres réponses. Cette approche permet aussi au patient lui-même de mieux se comprendre. Son prénom, et donc, son identité sont le résultat d'un choix inconsciemment guidée par une histoire particulière. Connaître cette histoire permet de désamorcer des conflits intérieurs mais aussi de lever le voile sur des non-dits. L'important étant d'éviter au patient de "répéter" involontairement un traumatisme intergénérationnelle via le prénom qui peut parfois peser lourd sur les destins de chacun. Changer de prénom permettrait alors de changer le cours d'une vie ? Quasiment ! Certaines personnes décident de changer de prénom car celui-ci les renvoie à une anecdote désagréable, un récit tragique ou encore une personnalité mal aimée, malade, morte jeune etc. Dans ces cas-là, le nouveau prénom peut provoquer une forme de renaissance dans le sens où il permet de s'approprier une identité plus neutre, de se soustraire du poids que pesait l'ancien mais aussi de modifier les trajectoires. Moi par exemple, en féminisant "Paul" pour me faire appeler "Paula", j'ai rencontré beaucoup d'Italiens qui réagissaient à cette intonation. Mais d'autres patients après avoir pris conscience de la charge symbolique de leur prénom ne ressentent pas ce besoin. Le recul qu'ils ont pris suffit à les soulager. Pour certains, cette quête n'a même pas de vertus thérapeutiques, elle ne vient pas soigner un mal mais engendrer un mieux, une connaissance de soi plus poussée. Les parents doivent-ils prendre en compte leur généalogie pour faire le bon choix de prénom pour leur bébé ? Oui, je le leur conseille. Déjà pour ne pas "répéter des erreurs" en perpétuant des traumatismes familiaux. Ensuite, pour faire un choix qui reflète un désir particulier. C'est ainsi que certains choisissent un prénom mixte ou composé d'un prénom masculin et féminin quand ils espèrent une fille et ont un garçon ou l'inverse... Enfin, pour trouver un prénom qui évoque d'un point de vue universel des valeurs positives. Certains prénoms sont pour moi porteurs d'ondes négatives. Par exemple, Sylvie, littéralement "si il vit" évoque la possibilité du deuil, Renée des problèmes autour de la naissance, Violaine porte la violence. La mode n'influence-t-elle pas aussi nos choix ? C'est un critère aussi mais je pense qu'il cache d'autres raisons plus profondes, moins conscientes. Par exemple, la vague de prénoms anglo-saxons est considérée comme une tendance alors qu'à mon avis elle provient de l'Histoire. Les guerres ont amené des soldats américains et anglais sur le sol français. Des femmes se sont liées à eux, beaucoup d'histoires d'amour impossibles ont eu lieu. Les prénoms de ces libérateurs résonnent peut-être encore dans le coeur des Françaises, même de la nouvelle génération marquée par le vécu de ses aînées. Pourquoi donner tant d'importance aux prénoms ? Les familles n'habitent plus toutes dans le même patelin. Les gens bougent, se mélangent, bref ils manquent peut-être de repères. Le prénom serait alors un marqueur de leur identité, une passerelle vers leurs racines. La preuve, une des premières choses qu'apprend un enfant c'est son prénom. Il l'aide à se situer par rapport à son entourage, à se construire, bref à trouver sa place. |
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Le nom qu'on porte
((....Il ne serait peut-être pas exagéré d'affirmer que le prénom que nous portons est notre autre moi. En effet, il naît avec nous, vit avec nous, et meurt avec nous ; il nous suit partout, partage nos joies et nos tristesses, et reste fidèlement à nos côtés dans notre prospérité comme dans notre infortune. |
En conséquence, la connaissance de notre prénom s'avère d'une importance capitale, au même titre que la connaissance de nous-mêmes, si nous voulons parvenir à maîtriser notre destin et à vivre une vie épanouie et heureuse. |
c'est pour ça qu'il y a des astrologues qui se propose d'étudier le prénom sous tous les angles. Il examinera son étymologie, ses origines, son histoire, ses caractéristiques intrinsèques, ses influences sur la personnalité en termes astrologiques, numérologiques et autres...)) |
KAMEL- Nombre de messages : 605
loisirs : lecture-guitare-(mots croisés)
Humeur : d'arc-en-ciel
Date d'inscription : 05/03/2010
Re: Le nom qu'on porte
Le nom qu'on porte n'est pas un choix !!!
Il est imposé et, supporté-accepté ou pas il colle au pas jusqu'au dernier souffle..
Il est imposé et, supporté-accepté ou pas il colle au pas jusqu'au dernier souffle..
Re: Le nom qu'on porte
C'est dingue comme ils se ressemblent..le nom et l'âme: invisibles, intouchables, vivent en nous jours et nuits comme une gargouille visqueuse et il disparaissent avec nous..le comble!!!
Azzeddine.I- Nombre de messages : 23
Date d'inscription : 14/06/2010
Re: Le nom qu'on porte
atouthasard a écrit:Et Réal chevalier de la toblerone
hi messieur voeux tu savoir moi
c'est royal que j'ai lu
un travail de moine tu fais
et je ne suis Freud du lieu où Nietzsche, ben y fumait du chocolat
toi t'es fin prêt pour visiter mon beau pays
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