Le poète n'a point une âme de raciste

pasblanc a écrit:Le poète n’a point une âme de raciste
Il encense chaque jour les différences
Vouant au verbe tel un alchimiste
Toute sa recherche dans l’éloquence.


Il encense chaque jour les différences
Parlant de l’amour avec tant de grâce.
Toute sa recherche dans l’éloquence
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce


Parlant de l’amour avec tant de grâce
Tout en criant qu’il est contre la guerre
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce
En s’exilant bien trop loin de sa terre


Tout en criant qu’il est contre la guerre
Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
En s’exilant bien trop loin de sa terre
Nourrit son feu contre les assaillants


Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
Il paraphrase au non de l’injustice
Nourrit son feu contre les assaillants
Et prône pour tous les hommes, l’armistice.


Il paraphrase au non de l’injustice
Avec des mots qui se confondent en peine
Et prône pour tous les hommes, l’armistice,
Pour que la vie nous soit enfin sereine


Avec des mots qui se confondent en peine
Dépose à nos pieds une rose en fleur
Pour que la vie nous soit enfin sereine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs


Dépose à nos pieds une rose en fleur
Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs
Car tous les hommes ont du sang dans les veines


Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Les couleurs se ravivent au métissage
Car tous les hommes ont du sang dans les veines
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage


Les couleurs se ravivent au métissage
Comme la peinture sous les doigts d’un artiste
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage
Le poète n’a point une âme de raciste

Génial poème
Je me demande pourquoi tu n'écris pas tout le temps

J'aime beaucoup !
Comment s'appelle déjà ce genre de texte ???

afdm

pasblanc a écrit:Le poète n’a point une âme de raciste
Il encense chaque jour les différences
Vouant au verbe tel un alchimiste
Toute sa recherche dans l’éloquence.


Il encense chaque jour les différences
Parlant de l’amour avec tant de grâce.
Toute sa recherche dans l’éloquence
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce


Parlant de l’amour avec tant de grâce
Tout en criant qu’il est contre la guerre
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce
En s’exilant bien trop loin de sa terre


Tout en criant qu’il est contre la guerre
Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
En s’exilant bien trop loin de sa terre
Nourrit son feu contre les assaillants


Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
Il paraphrase au non de l’injustice
Nourrit son feu contre les assaillants
Et prône pour tous les hommes, l’armistice.


Il paraphrase au non de l’injustice
Avec des mots qui se confondent en peine
Et prône pour tous les hommes, l’armistice,
Pour que la vie nous soit enfin sereine


Avec des mots qui se confondent en peine
Dépose à nos pieds une rose en fleur
Pour que la vie nous soit enfin sereine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs


Dépose à nos pieds une rose en fleur
Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs
Car tous les hommes ont du sang dans les veines


Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Les couleurs se ravivent au métissage
Car tous les hommes ont du sang dans les veines
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage


Les couleurs se ravivent au métissage
Comme la peinture sous les doigts d’un artiste
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage
Le poète n’a point une âme de raciste

Le tout me plait, me touche c'est parafait

et la façon de dire les choses : un trés bel exercice qui mérite que l'on s'y arrête .. lu et relu .. et bien apprécié , alors : merci ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

J'aime bien bien bien ce poème [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

sarah a écrit:

pasblanc a écrit:Le poète n’a point une âme de raciste
Il encense chaque jour les différences
Vouant au verbe tel un alchimiste
Toute sa recherche dans l’éloquence.


Il encense chaque jour les différences
Parlant de l’amour avec tant de grâce.
Toute sa recherche dans l’éloquence
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce


Parlant de l’amour avec tant de grâce
Tout en criant qu’il est contre la guerre
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce
En s’exilant bien trop loin de sa terre


Tout en criant qu’il est contre la guerre
Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
En s’exilant bien trop loin de sa terre
Nourrit son feu contre les assaillants


Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
Il paraphrase au non de l’injustice
Nourrit son feu contre les assaillants
Et prône pour tous les hommes, l’armistice.


Il paraphrase au non de l’injustice
Avec des mots qui se confondent en peine
Et prône pour tous les hommes, l’armistice,
Pour que la vie nous soit enfin sereine


Avec des mots qui se confondent en peine
Dépose à nos pieds une rose en fleur
Pour que la vie nous soit enfin sereine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs


Dépose à nos pieds une rose en fleur
Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs
Car tous les hommes ont du sang dans les veines


Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Les couleurs se ravivent au métissage
Car tous les hommes ont du sang dans les veines
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage


Les couleurs se ravivent au métissage
Comme la peinture sous les doigts d’un artiste
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage
Le poète n’a point une âme de raciste

Génial poème
Je me demande pourquoi tu n'écris pas tout le temps

merci pour le compliment, j'essaie de le faire mais jen'ai pas toujours du temps à y consacrer

au fil des mots a écrit:J'aime beaucoup !
Comment s'appelle déjà ce genre de texte ???

afdm

merci afdm pour ton passage, c'est un poème écrit sous la forme d'un pantoum mais je ne pense pas qu'il soit parfait dans sa forme, respect des pieds

blancpas

davidof a écrit:

pasblanc a écrit:Le poète n’a point une âme de raciste
Il encense chaque jour les différences
Vouant au verbe tel un alchimiste
Toute sa recherche dans l’éloquence.


Il encense chaque jour les différences
Parlant de l’amour avec tant de grâce.
Toute sa recherche dans l’éloquence
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce


Parlant de l’amour avec tant de grâce
Tout en criant qu’il est contre la guerre
Vaut bien parfois de tomber en disgrâce
En s’exilant bien trop loin de sa terre


Tout en criant qu’il est contre la guerre
Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
En s’exilant bien trop loin de sa terre
Nourrit son feu contre les assaillants


Armé de sa plume et d’un cœur vaillant
Il paraphrase au non de l’injustice
Nourrit son feu contre les assaillants
Et prône pour tous les hommes, l’armistice.


Il paraphrase au non de l’injustice
Avec des mots qui se confondent en peine
Et prône pour tous les hommes, l’armistice,
Pour que la vie nous soit enfin sereine


Avec des mots qui se confondent en peine
Dépose à nos pieds une rose en fleur
Pour que la vie nous soit enfin sereine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs


Dépose à nos pieds une rose en fleur
Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Il clame Liberté tout en séchant nos pleurs
Car tous les hommes ont du sang dans les veines


Toute la clémence en son fort n’est pas vaine
Les couleurs se ravivent au métissage
Car tous les hommes ont du sang dans les veines
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage


Les couleurs se ravivent au métissage
Comme la peinture sous les doigts d’un artiste
Et sous nos cieux c’est un joyeux présage
Le poète n’a point une âme de raciste

Le tout me plait, me touche c'est parafait

merci davidof pour ton commentaire, heureux que ce poème t'ait plu

pasblanc

bibi a écrit:PANTOUM,



LITT. Poème à forme fixe, emprunté à la poésie malaise, composé d'une série de quatrains à rimes croisées, dans lesquels le deuxième et le quatrième vers d'une strophe sont repris par le premier et le troisième vers de la strophe suivante, le dernier vers du poème reprenant en principe le vers initial. La règle absolue et inévitable du Pantoum (...) veut que, du commencement à la fin du poëme, deux sens soient poursuivis parallèlement, c'est-à-dire un sens dans les deux premiers vers de chaque strophe, et un autre sens dans les deux derniers vers de chaque strophe (Banville, Pt traité poés. fr., 1881, p.245).



bravo pour ce beau Pantoum
qui a su faire notre grand bonheur



bibi 2010

merci bibi pour ton appréciation, il est écrit sous la forme d'un pantoum mais je pense qu'il y a quelques erreurs

pasblanc

Le pantoum est une forme
Qui permet d'écrire en vers
Tout ce qui sort de la norme
Tout en buvant son thé vert.

Qui permet d'écrire en vers
Sinon mon for intérieur ?
Tout en buvant son thé vert
Il exprime sa vigueur

Sinon mon for intérieur
Il sera bien malheureux
Il exprime sa vigueur
Car il veut le monde heureux

Il sera bien malheureux
De Quimper jusqu'à Khartoum
Car il veut le monde heureux :
"Le pantoum est une forme".

Beau poème dans sa forme...le fond emporte les suffrages...Le poète est seul devant sa page blanche, chaque strophe est une main tendue à la recherche d'absolu....

fond et forme
la poésie est lien sublime
mes amitiés

Eschyle a écrit:Le pantoum est une forme
Qui permet d'écrire en vers
Tout ce qui sort de la norme
Tout en buvant son thé vert.

Qui permet d'écrire en vers
Sinon mon for intérieur ?
Tout en buvant son thé vert
Il exprime sa vigueur

Sinon mon for intérieur
Il sera bien malheureux
Il exprime sa vigueur
Car il veut le monde heureux

Il sera bien malheureux
De Quimper jusqu'à Khartoum
Car il veut le monde heureux :
"Le pantoum est une forme".

"pantoumer" ne m'est pas facile !
alors bravo à vous pour ce ricochet
amitiés