le printemps des poétes:André Laugier
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le printemps des poétes:André Laugier
LE PRINTEMPS DU POETE
Les garrigues, en mai, épandent leurs essences,
Mêlées de miel léger au velours des couleurs ;
Les oiseaux, au maquis, trillent douces romances
Aux soupirs éthérés des brins d’air sur les fleurs.
Dans les jardins fleuris les couronnes de roses,
Blanches, jaunes, carmin à côté des lilas,
Dressent en majesté hampes d’apothéoses,
Offrant l’orgueil naissant tout près des pergolas.
La nature s’habille au baiser du printemps ;
Les gazons reposés, près des sources sereines,
Dessinent des tapis au soyeux éclatant,
Où les beaux papillons en ont fait leurs domaines.
Le poète envoûté, dans le silence chaud,
Peut ouvrir son carnet aux rayons de lumière,
Et, d’un sourire en fleur, assis sous l’arbrisseau,
Ecrire en vers feutrés pour la rose trémière.
Les garrigues, en mai, épandent leurs essences,
Mêlées de miel léger au velours des couleurs ;
Les oiseaux, au maquis, trillent douces romances
Aux soupirs éthérés des brins d’air sur les fleurs.
Dans les jardins fleuris les couronnes de roses,
Blanches, jaunes, carmin à côté des lilas,
Dressent en majesté hampes d’apothéoses,
Offrant l’orgueil naissant tout près des pergolas.
La nature s’habille au baiser du printemps ;
Les gazons reposés, près des sources sereines,
Dessinent des tapis au soyeux éclatant,
Où les beaux papillons en ont fait leurs domaines.
Le poète envoûté, dans le silence chaud,
Peut ouvrir son carnet aux rayons de lumière,
Et, d’un sourire en fleur, assis sous l’arbrisseau,
Ecrire en vers feutrés pour la rose trémière.
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
la ponctuation
LA PONCTUATION
L’apostrophe est label de fine élision,
Et le trait d’union met l’accent dans la phrase,
Dans ces mots qui, longtemps, avec précision,
Proposent l’apostrophe en élément de base.
L’astérisque est l’étoile indiquant un renvoi :
La ponctuation qui sert aussi de marque,
Évite de citer, quand cela le prévoit,
L’initiale d’un nom : trois étoiles à la marque…
L’usage des crochets s’apparente aux tirets ;
Ils présentent l’aspect comme les parenthèses,
Mais leurs extrémités en festons bien concrets
Indiquent un sous-titre, expriment dans les thèses,
Certain texte en réserve, ou bien encore un vers
Qui ne tiendrait, tout seul, en une seule ligne.
Venons-en aux deux points : leur usage est divers ;
Leur formulation, loin d’être bénigne,
Exprime la synthèse au propos précédent,
Sens d’explication ou encore d’une cause.
Point d’exclamation souligne, transcendant,
Un effet de surprise et la joie qu’il impose,
Car il précise aussi les interjections,
Phrases exclamatives : à valeur d’apostrophe
Quand à l’impératif donne les fonctions.
Au milieu d’une phrase, ou au sein d’une strophe,
Aucune majuscule, en ce cas, n’intervient.
Quant aux chers guillemets, en leur paramétrage,
Dans la citation leur exercice advient,
Français ou bien anglais : clarifient le lettrage.
N’oublions pas ce point d’interrogation :
Savoir coordonner l’utilité directe,
Indirecte, bien la compréhension
Créerait une rupture en la phrase incorrecte.
S’il termine, à vrai dire, une citation,
Ne pas le faire suivre, en commettant la faute,
Par ces glorieux trois points de suspension…
Souvent la chose, hélas, chez certains à la côte.
Points de suspensions : marque pause au sujet ;
Une interruption dans l’acte de graphie.
Même au milieu d’un mot, s’il en fonde l’objet,
Les nuances sont riches d’idéographie.
La virgule à un sens, comme le point final.
Elle est comme un soupir, marque une courte pause ;
Placée au vocatif son emploi est signal
Qu’il y a relative, et que cela suppose
De ne pas l’oublier par inattention.
Enfin, pour terminer, le tiret et l’espace,
D’ordinaire au Théâtre ayant vocation,
Constituent l’unité lexicale et la grâce.
Pour le trait d’union je dirai seulement
Qu’il crée un substantif en la grammaticale,
Distingue homonymes, mots préfixes, aisément,
Donnant une noblesse au texte en l’intervalle.
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
dans le briançonnais
DANS LE BRIANÇONNAIS
L’Eychauda, le Pelvoux, Notre Dame des Neiges,
Cité de Vauban, ses fortifications ;
Vallée de la Clarée et le mont de la Meije,
Magie floristique, écrin des émotions.
Briançon, ville d’Art au décor de l’histoire ;
Porte de Pignerol, église aux Cordeliers ;
Mais aussi ses remparts d’un passé méritoire
Riche et haut en couleurs aux parfums singuliers.
Sur les vétustes murs, depuis trois centenaires,
Venons nous imprégner du parement du temps,
Du savoir gnomonique en ces cadrans solaires
Dont les fresques encor sont léchées de printemps.
Que j’aime ce plan d’eau dans le parc de la Schappe !
Ces grands espaces verts, musicaux et boisés !
Fontaine des Soupirs et la Maison du Pape !
Ses monuments classés, au temps : poétisés !
Beau portique d’Embrun, de Méane et Dauphine,
Et rue du Pont d’Asfeld dans la vieille Cité ;
Autant d’illustres noms dont l’histoire fascine
L’esprit du visiteur souvent sollicité.
Mais le Briançonnais est l’étrange aventure
Des hommes d’aujourd’hui et d’un très vieux pays,
Où voisinent lichens, airelles et parure
Des mélèzes et des baies sous nos yeux ébahis.
L’Eychauda, le Pelvoux, Notre Dame des Neiges,
Cité de Vauban, ses fortifications ;
Vallée de la Clarée et le mont de la Meije,
Magie floristique, écrin des émotions.
Briançon, ville d’Art au décor de l’histoire ;
Porte de Pignerol, église aux Cordeliers ;
Mais aussi ses remparts d’un passé méritoire
Riche et haut en couleurs aux parfums singuliers.
Sur les vétustes murs, depuis trois centenaires,
Venons nous imprégner du parement du temps,
Du savoir gnomonique en ces cadrans solaires
Dont les fresques encor sont léchées de printemps.
Que j’aime ce plan d’eau dans le parc de la Schappe !
Ces grands espaces verts, musicaux et boisés !
Fontaine des Soupirs et la Maison du Pape !
Ses monuments classés, au temps : poétisés !
Beau portique d’Embrun, de Méane et Dauphine,
Et rue du Pont d’Asfeld dans la vieille Cité ;
Autant d’illustres noms dont l’histoire fascine
L’esprit du visiteur souvent sollicité.
Mais le Briançonnais est l’étrange aventure
Des hommes d’aujourd’hui et d’un très vieux pays,
Où voisinent lichens, airelles et parure
Des mélèzes et des baies sous nos yeux ébahis.
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