Uzeyir Cayci : L'un deux
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Uzeyir Cayci : L'un deux
Uzeyir Cayci:L'un deux
'un d'eux Essayait de dormir En se couchant Sur une vérité toute nue Avec les douleurs d’un troisième jour… L'un d'eux Se laissait aller à son instinct Comme s'il détruisait Un morceau abject de mon être… Alors qu'en réalité Dans le vide d’une nuit glacée Pleine de cheminées sans fumée Avec ses mains ouvertes L'un d'eux éteignait Ses regards corrompus Et cherchait là son propre ego… Traduit par : Yakup YURT |
Dernière édition par firdaws le Mer 17 Fév - 18:49, édité 1 fois
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
La vallée des coupables
ans la vallée des coupables Sois patient Reste planté sur tes jambes Pour être frappé Par les arrivants et les partants… Ne regarde jamais derrière toi Que chacun voie La coiffure de ta nuque. Dans la vallée des coupables Pendant que les insultes fusent Ne dis rien surtout Fais comme le rossignol qui a mangé une mûre Alors que l'humain se déprécie La chereté du bout de ton nez Ne doit pas avoir d'impact sur ton esprit. Sache que c'est ta langue qui brûlé si tu manges piquant Et c'est ton cœur qui brûle si tu parles amèrement. Avant tout Oublie ta mère…et ton père. Pas nécessaire de t'inquiéter de leur sort Qu'ils soient affaiblis physiquement Ou qu'ils traînent par terre Ne dis rien Laisse tomber… Laisse tes efforts s'effondrer Laisse le mât se renverser… Continue ton chemin mine de rien Si tu vois un ami tombé… Surtout pas de sentiment Pas de pitié Et si tu as envie donne-lui un autre coup de pied… Sais-tu que personne ne pense à toi en ce moment ? Si tu croises un gros dindon sur ton chemin Egorge-le sans rien dire à personne et mange-le ! Pas de panique, reste tranquille Reste assis là où tu es bien caché ! De toute façon Tu es dans la vallée des coupables. Tu seras mal vu si tu travailles beaucoup Tu seras chassé si tu dis la vérité Tu seras écrasé Si tu pars sur les chemins de l'amour Tu seras battu de diverses manières Si tu résistes à la tyrannie Tu sais Que ce ne sont pas là des choses à négliger… De toute façon Tu es dans la vallée des coupables Sois impitoyable ! Tu sais qu'on parle de l'intégration à sens unique Qu'au moins ta carte d'identité soit comme la leur. On te le demande avec insistance. Si malgré tout tu n'aimes pas Tout ce que je viens de dire Fais ce que tu veux, agis selon tes envies Tant par la force que par faits accomplis Sait-on jamais Peut-être seras-tu accepté ! Paris, le 04.11.2004 Traduit du turc par Yakup YURT |
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Le soleil n'a cessé de naître pointu!
Les alentours de l'amitié
N'ont pas encore été éclairés…
Le soleil n'a cessé de naître pointu
Sur les erreurs.
Les écrits n'ont pas changé
La dureté
De l'insensibilité...
Les provocations ont été primées,
On a été les spectateurs des faits
Comme d'un torrero...
Les chansons de paix
N'ont pas été entendues
Un pas plus loin.
Les douleurs
Etaient d'une profondeur
Insaisissable...
L'époque a été imprimée
Sur des pages tout noires
Et dans des cellules ensanglantées...
Des zizanies ont été semées
Parmi les pauvres
Comme méthodes innocentes...
Les imbécillités
Avaient de gros pieds...
Les souffrances étaient à endurer
A cause de la famine humaine.
Les peintures,
Les discours
Et les formes
N'étaient pas pour être compris...
Malgré les douleurs
Et les cris
Débordant des pancartes...
Magnanville, le 19.03.2001
Traduit par : Yakup YURT
N'ont pas encore été éclairés…
Le soleil n'a cessé de naître pointu
Sur les erreurs.
Les écrits n'ont pas changé
La dureté
De l'insensibilité...
Les provocations ont été primées,
On a été les spectateurs des faits
Comme d'un torrero...
Les chansons de paix
N'ont pas été entendues
Un pas plus loin.
Les douleurs
Etaient d'une profondeur
Insaisissable...
L'époque a été imprimée
Sur des pages tout noires
Et dans des cellules ensanglantées...
Des zizanies ont été semées
Parmi les pauvres
Comme méthodes innocentes...
Les imbécillités
Avaient de gros pieds...
Les souffrances étaient à endurer
A cause de la famine humaine.
Les peintures,
Les discours
Et les formes
N'étaient pas pour être compris...
Malgré les douleurs
Et les cris
Débordant des pancartes...
Magnanville, le 19.03.2001
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