La fête gâchée

par TITEFEE Ven 12 Fév - 10:12

Ce torride mois d’aout, joueurs de flûte à bec
Et puis danseurs niçois recherchent sous le saule
Un peu de sa fraîcheur et boivent haut et sec
Notre vin gouleyant se tenant par l’épaule

Ils esquissent des pas quand grêlant sur la tôle
Un orage soudain fait courir au hangar
Les chanteurs tout mouillés délaissant là leur rôle
Tandisque Magali, se barbouille de fard

Parmi les candidats exerçant le bel Art
Le choix s’était porté pour qu’enfin elle chante
Le grand air de Carmen et pourtant la plupart
Aurait aimé camper cette femme aguichante !

En fait l’épreuve était hautement excitante
Car le tout premier prix fournirait l’occasion
D’être ainsi engagé, l’affaire est alléchante,
Dans un programme acquis par la télévision

Hélas le temps faucha cette belle illusion !
Électriciens trempés rentrèrent fils et perche
Et puis les machinistes, sans une cohésion
Ôtèrentles décors, sans aucune recherche.

Sur la scène noyée, un oiseau noir se perche
Et pousse un cri aigu, avant de s’envoler
Comme les illusions de Magali qui cherche,
D’un larmoyant regard, qui peut la consoler !

par **sarah** Ven 12 Fév - 12:48

TITEFEE a écrit:
Ce torride mois d’aout, joueurs de flûte à bec
Et puis danseurs niçois recherchent sous le saule
Un peu de sa fraîcheur et boivent haut et sec
Notre vin gouleyant se tenant par l’épaule

Ils esquissent des pas quand grêlant sur la tôle
Un orage soudain fait courir au hangar
Les chanteurs tout mouillés délaissant là leur rôle
Tandisque Magali, se barbouille de fard

Parmi les candidats exerçant le bel Art
Le choix s’était porté pour qu’enfin elle chante
Le grand air de Carmen et pourtant la plupart
Aurait aimé camper cette femme aguichante !

En fait l’épreuve était hautement excitante
Car le tout premier prix fournirait l’occasion
D’être ainsi engagé, l’affaire est alléchante,
Dans un programme acquis par la télévision

Hélas le temps faucha cette belle illusion !
Électriciens trempés rentrèrent fils et perche
Et puis les machinistes, sans une cohésion
Ôtèrentles décors, sans aucune recherche.

Sur la scène noyée, un oiseau noir se perche
Et pousse un cri aigu, avant de s’envoler
Comme les illusions de Magali qui cherche,
D’un larmoyant regard, qui peut la consoler !

Lecture offerte par une fée, rien ne la gache! Au plaisir de replonger dans ton univers de vers. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]