Quand trois heures sonnèrent
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Quand trois heures sonnèrent
J’y reviens chaque nuit à la part de moi-même
Qui recherche toujours un espace de paix
Et je repense alors à ces mots doux « je t’aime »
Bien que tacitement on s’y accommodait
autour de ton lit blanc, se rouvrit ma blessure
Quand tu les chuchotas, alors que mort rôdait
Je voulais prononcer la phrase qui rassure
Car je voyais la peur envahir ton regard
Mais contre la camarde n’existe pas d’armure.
Je t’ai pris en mes bras avec beaucoup d’égard,
Puis caressais tes mains sur ton ventre posées,
En couvrant de baiser ton visage blafard.
Ta peau épousant l’os, lèvres cyanosées
Tu prenais cette odeur que je reconnaissais
De l’abandon fatal des forces épuisées
-« Je t’aime ma Clairette ,aujourd’hui je m’en vais,
Pour le mal que j’ai fait, le pardon te demande
Dire des mots d’amour, je croyais ça mauvais !
J’ai attendu aussi que l’on me fasse don
d’un geste affectueux, un peu comme une offrande,
Mais ma maman était moins douce que chardon
Sur le mur de la chambre la pendule flamande
distilla les trois coups des heures du matin
la mort qui attendait, ta vie en fit demande
Tu lui fis signe alors d’écrire le mot fin,
Qui recherche toujours un espace de paix
Et je repense alors à ces mots doux « je t’aime »
Bien que tacitement on s’y accommodait
autour de ton lit blanc, se rouvrit ma blessure
Quand tu les chuchotas, alors que mort rôdait
Je voulais prononcer la phrase qui rassure
Car je voyais la peur envahir ton regard
Mais contre la camarde n’existe pas d’armure.
Je t’ai pris en mes bras avec beaucoup d’égard,
Puis caressais tes mains sur ton ventre posées,
En couvrant de baiser ton visage blafard.
Ta peau épousant l’os, lèvres cyanosées
Tu prenais cette odeur que je reconnaissais
De l’abandon fatal des forces épuisées
-« Je t’aime ma Clairette ,aujourd’hui je m’en vais,
Pour le mal que j’ai fait, le pardon te demande
Dire des mots d’amour, je croyais ça mauvais !
J’ai attendu aussi que l’on me fasse don
d’un geste affectueux, un peu comme une offrande,
Mais ma maman était moins douce que chardon
Sur le mur de la chambre la pendule flamande
distilla les trois coups des heures du matin
la mort qui attendait, ta vie en fit demande
Tu lui fis signe alors d’écrire le mot fin,
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Quand trois heures sonnèrent
Bonjour TITEFEE
Toujours de la belle poésie, là où vous publier je vous suivrai pour lire vos jolis poèmes pleins de sagesse
Bonne journée
Amicalement
Allaoua
Toujours de la belle poésie, là où vous publier je vous suivrai pour lire vos jolis poèmes pleins de sagesse
Bonne journée
Amicalement
Allaoua
Dad Allaoua- Nombre de messages : 3370
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Quand trois heures sonnèrent
Poignant ! ces bras et ce coeur qui ne s'ouvrent qu'en dérnière éxtrémité...
Toute une vie d'incompréhension, de non-dits, de tendresse refoulée, d'attente, peut-être...
Toute une vie d'incompréhension, de non-dits, de tendresse refoulée, d'attente, peut-être...
senelbi- Nombre de messages : 89
loisirs : lecture, randonnée
Humeur : égale ?
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Quand trois heures sonnèrent
Douleur et peine dans ce coeur qui s'ouvre dans un moment traguique! un coeur fort qui poétise la mort et en fait une image subtile de la mort!TITEFEE a écrit:J’y reviens chaque nuit à la part de moi-même
Qui recherche toujours un espace de paix
Et je repense alors à ces mots doux « je t’aime »
Bien que tacitement on s’y accommodait
autour de ton lit blanc, se rouvrit ma blessure
Quand tu les chuchotas, alors que mort rôdait
Je voulais prononcer la phrase qui rassure
Car je voyais la peur envahir ton regard
Mais contre la camarde n’existe pas d’armure.
Je t’ai pris en mes bras avec beaucoup d’égard,
Puis caressais tes mains sur ton ventre posées,
En couvrant de baiser ton visage blafard.
Ta peau épousant l’os, lèvres cyanosées
Tu prenais cette odeur que je reconnaissais
De l’abandon fatal des forces épuisées
-« Je t’aime ma Clairette ,aujourd’hui je m’en vais,
Pour le mal que j’ai fait, le pardon te demande
Dire des mots d’amour, je croyais ça mauvais !
J’ai attendu aussi que l’on me fasse don
d’un geste affectueux, un peu comme une offrande,
Mais ma maman était moins douce que chardon
Sur le mur de la chambre la pendule flamande
distilla les trois coups des heures du matin
la mort qui attendait, ta vie en fit demande
Tu lui fis signe alors d’écrire le mot fin,
BRAVO Titefée
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
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