Le bal allait finir...
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marie la rebelle
TITEFEE
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Le bal allait finir...
Le bal allait finir...
Venise s’enivrait sous le velours des masques
Les rues s’enflammaient de tourbillons fantasques,
Rondes et défilé animaient sous le fard
Des visages flétris, au teint souvent blafard.
Par le loup de dentelle, au regard qui affleure.
L’éclair de diamant noir, bien plus puissant qu’un leurre
Décochait une œillade à l’éclat indiscret
Et à l’ardent désir, gardant mal le secret
De ces amours d’un jour car, frissonnant de joie,
Féminin ou viril, le plaisir y flamboie.
Sous le pont des soupirs montait un air malsain
d’égouts et de dégoût mêlés encore au sien
Quand elle distingua le chant d’une voix rauque
Poussant le bel canto, mais qui rit et se moque
Des amours de hasard, et elle reconnait
Cet arlequin railleur qui se tient en retrait.
Renait alors la nuit où jouant l’ingénue
Les doigts affriolants caressaient sa peau nue.
Froissant le taffetas de son large jupon,
L’homme masqué défit son corset à pompon,
Libérant ses deux seins, qu’avec sa gaucherie
Elle tentait de cacher avec coquetterie.
Il embrassait sa chair tout en entreprenant
De défaire les liens du corset contraignant.
Quand il y arriva, il enserra sa taille
La serrant contre lui, dans la tendre bataille.
Ses jambes l’ouvrirent sans besoin d’un débat,
Et sa pudeur à elle, en perdit le combat..
Que du temps est passé depuis cette aventure !
Elle avait consenti malgré la flétrissure,
A dire un oui, hélas à un très vieux barbon
Qui lui fit des enfants et lui donna son nom,
Mais courait la gueuse dédaignant sa demeure
Pour séduire putain, adulte ou bien mineure.
Il mourut un beau soir, affalé sur le corps
D’une sombre catin et le lit pour décor.
Toutes ces images soudain s’estompèrent
Quand les mains d’Arlequin enfin la détrompèrent.
Il était devant elle, et avait reconnu
L’accoutrement vieilli mais pas si inconnu.
Il l’avait tant cherché sous les rutilants costumes,
Dans le froid février, qui recouvrait de brumes
La place Saint Marc où ils s’étaient aperçus
Mais depuis sans espoir, il revenait déçu.
Est-ce vous sous ce masque, oh dites moi madame,
Est-ce vous ? Mon cœur bat, mon sang est en flamme. !
N’enlevons pas nos loups, aimons-nous simplement
Comme hier au grand jour, sans cet accoutrement.
Dernière édition par TITEFEE le Lun 1 Fév - 18:42, édité 1 fois
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Le bal allait finir...
En lisant j'ai ta voix en moi, pourquoi ce poème n'est pas en son comme autre-fois?TITEFEE a écrit:Le bal allait finir...
Venise s’enivrait sous le velours des masques
Les rues s’enflammaient de tourbillons fantasques,
Rondes et défilé animaient sous le fard
Des visages flétris, au teint souvent blafard.
Par le loup de dentelle, au regard qui affleure.
L’éclair de diamant noir, bien plus puissant qu’un leurre
Décochait une œillade à l’éclat indiscret
Et à l’ardent désir, gardant mal le secret
De ces amours d’un jour car, frissonnant de joie,
Féminin ou viril, le plaisir y flamboie.
Sous le pont des soupirs montait un air malsain
d’égouts et de dégoût mêlés encore au sien
Quand elle distingua le chant d’une voix rauque
Poussant le bel canto, mais qui rit et se moque
Des amours de hasard, et elle reconnait
Cet arlequin railleur qui se tient en retrait.
Renait alors la nuit où jouant l’ingénue
Les doigts affriolants caressaient sa peau nue.
Froissant le taffetas de son large jupon,
L’homme masqué défit son corset à pompon,
Libérant ses deux seins, qu’avec sa gaucherie
Elle tentait de cacher avec coquetterie.
Il embrassait sa chair tout en entreprenant
De défaire les liens du corset contraignant.
Quand il y arriva, il enserra sa taille
La serrant contre lui, dans la tendre bataille.
Ses jambes l’ouvrirent sans besoin d’un débat,
Et sa pudeur à elle, en perdit le combat..
Que du temps est passé depuis cette aventure !
Elle avait consenti malgré la flétrissure,
A dire un oui, hélas à un très vieux barbon
Qui lui fit des enfants et lui donna son nom,
Mais courait la gueuse dédaignant sa demeure
Pour séduire putain, adulte ou bien mineure.
Il mourut un beau soir, affalé sur le corps
D’une sombre catin et le lit pour décor.
Toutes ces images soudain s’estompèrent
Quand les mains d’Arlequin enfin la détrompèrent.
Il était devant elle, et avait reconnu
L’accoutrement vieilli mais pas si inconnu.
Il l’avait tant cherché sous les rutilants costumes,
Dans le froid février, qui recouvrait de brumes
La place Saint Marc où ils s’étaient aperçus
Mais depuis sans espoir, il revenait déçu.
Est-ce vous sous ce masque, oh dites moi madame,
Est-ce vous ? Mon cœur bat, mon sang est en flamme. !
N’enlevons pas nos loups, aimons-nous simplement
Comme hier au grand jour, sans cet accoutrement.
j'aime te lire en t'écoutant, fée des mots.
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
Re: Le bal allait finir...
MERCI MA poussinette
Simplement parceque ce poème a été écrit d'un souffle et qu'il est bien imparfait.. je vais le corriger pour l'enregistrer, lorsqu'il sera enfin OK.
Simplement parceque ce poème a été écrit d'un souffle et qu'il est bien imparfait.. je vais le corriger pour l'enregistrer, lorsqu'il sera enfin OK.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Le bal allait finir...
TITEFEE a écrit:Le bal allait finir...
Venise s’enivrait sous le velours des masques
Les rues s’enflammaient de tourbillons fantasques,
Rondes et défilé animaient sous le fard
Des visages flétris, au teint souvent blafard.
Par le loup de dentelle, au regard qui affleure.
L’éclair de diamant noir, bien plus puissant qu’un leurre
Décochait une œillade à l’éclat indiscret
Et à l’ardent désir, gardant mal le secret
De ces amours d’un jour car, frissonnant de joie,
Féminin ou viril, le plaisir y flamboie.
Sous le pont des soupirs montait un air malsain
d’égouts et de dégoût mêlés encore au sien
Quand elle distingua le chant d’une voix rauque
Poussant le bel canto, mais qui rit et se moque
Des amours de hasard, et elle reconnait
Cet arlequin railleur qui se tient en retrait.
Renait alors la nuit où jouant l’ingénue
Les doigts affriolants caressaient sa peau nue.
Froissant le taffetas de son large jupon,
L’homme masqué défit son corset à pompon,
Libérant ses deux seins, qu’avec sa gaucherie
Elle tentait de cacher avec coquetterie.
Il embrassait sa chair tout en entreprenant
De défaire les liens du corset contraignant.
Quand il y arriva, il enserra sa taille
La serrant contre lui, dans la tendre bataille.
Ses jambes l’ouvrirent sans besoin d’un débat,
Et sa pudeur à elle, en perdit le combat..
Que du temps est passé depuis cette aventure !
Elle avait consenti malgré la flétrissure,
A dire un oui, hélas à un très vieux barbon
Qui lui fit des enfants et lui donna son nom,
Mais courait la gueuse dédaignant sa demeure
Pour séduire putain, adulte ou bien mineure.
Il mourut un beau soir, affalé sur le corps
D’une sombre catin et le lit pour décor.
Toutes ces images soudain s’estompèrent
Quand les mains d’Arlequin enfin la détrompèrent.
Il était devant elle, et avait reconnu
L’accoutrement vieilli mais pas si inconnu.
Il l’avait tant cherché sous les rutilants costumes,
Dans le froid février, qui recouvrait de brumes
La place Saint Marc où ils s’étaient aperçus
Mais depuis sans espoir, il revenait déçu.
Est-ce vous sous ce masque, oh dites moi madame,
Est-ce vous ? Mon cœur bat, mon sang est en flamme. !
N’enlevons pas nos loups, aimons-nous simplement
Comme hier au grand jour, sans cet accoutrement.
BONJOUR TIFFTTTT
Comme toujours de la belle poésie que j'aime beaucoup lire
Bonne journée
ALLAOUA
Dad Allaoua- Nombre de messages : 3370
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Le bal allait finir...
Merci à vous tous
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
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