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Message par marie la rebelle Mer 3 Fév - 8:40

J'ai l'impression de ressentir de la rage dans vos mots
que vos maux sont durs à supporter par votre coeur
mais le poème est bien inspiré.
marie la rebelle
marie la rebelle

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Message par daniel Lun 1 Fév - 8:14

Ff.C a écrit:

Cécil ou
l'amour aux enfers.

Le Poète :
Cécil, mon amour où es-tu, réponds, dis moi,
Je t'appelle dans la nuit & par dessus les toits,
Je t'implore & ma voix est un cri de détresse
Que je confie au vent qui ma fait cette promesse.
Le Vent :
J'irai pour toi ami, je porterai ton message
La saveur de tes larmes est ta plus belle image.
Je lui dirai comment tu fond dans ta prison
Tu vis de souvenir sans perdre la raison.
Pourquoi depuis le jour où tu vis le malheur
Tu oublies le passé pour penser à son cœur.
Adieu Ami je pars à l'orage qui s'amorce,
Je reviendrai bientôt te porter sa réponse.
Le Poète :
Vas fais toi ouragan, typhon ou raz de marrée.
Pour lui dire que je l'aime & que je l'attendrai.
Lui il prit tout son temps, moi mon mal en patience.
J'ai longtemps attendu à n'entendre que silence
Puis un jour vibrant sous un soleil de feu,
Il vint à la fenêtre me faire cet aveu.
Le Vent :
J'ai vu le paradis, j'ai visité l'enfer.
J'ai déchiffré les marbres gravés des cimetières
J'ai balayé les routes, les maisons & les rues ;
& embrasé d'un souffle des boulevards aux avenues.
Mais voir, dans tous ces lieux du domaine du possible.
Elle ne se montrait pas ou était invisible.
Pour toi, il n'est plus rien que je puisse faire encore,
Un conseil seulement : interroge la mort.
Le Poète :
Surmontant mon chagrin, je suivis conseil.
& de toutes justices, j'appelai la plus veille.
La Mort :
Tu me demandes ami, tu es bien imprudent,
Tu as tout ton jeune age, tes cheveux & tes dents.
J'allume une bougie & je ris de ta peur,
Tu vois cette petite flamme, si je souffle tu meurs.
Le Poète :
Oh ! Ce n'est point « Divine » pour parler de trépas.
Car je cherche ma chérie & ne la trouve pas.
La Mort :
Saches que si pour tes beaux yeux je te pardonne,
Je retire souvent, bien plus que je donne.
Je suis la mort ami, tu devrais me maudire,
Je suis douce & cruelle, & ris de faire souffrir.
J'ai éteins d'un doigt l'amour que tu as perdue,
& je peux d'un regard ce soir te voir perdu.
Mais n'ai crainte car je n'aime que ceux qui tiennent à la vie ;
Toi, je sais que de vivre tu en as plus envie.
& puis tiens, je te rends ton sourire en ta geôle
La personne que tu cherche n'est pas en mon royaume
Le Poète :
Oh ! Cécil où es tu, je t'en prie réponds-moi ?
J'ai du remord, je souffre, il faut que tu me crois.
J'ai vu la mort qui prend mais jamais ne redonne,
Je l'avais appelé pour que tu me pardonnes.
& si je te savais dans un enfer étrange,
Je rappellerai la mort pour retrouver mon ange.
J'irai au bout du monde & même si c'est au ciel.
De barreau, de lumière, je ferai un arc en ciel
& l'appuyant sur le balcon de Dieu
J'irai d'une enjambé faire justice en ces lieux.
Dieu :
Pourquoi Haire mon fils ? & pourquoi ce blasphème ?
Elle est en bas sur terre qui t'attend & qui t'aime.
Le Poète :
Dois-je te remercier de me montrer la route,
Si j'y perds mon chemin & retrouve mes doutes.
Pourquoi ne lierais tu pas mon destin au sien,
Quand certain fils ont tout & disent je n'ai rien ?
Dieu :
Je suis un Dieu, tu es un homme.
C'est à ce titre que je te somme,
Jette toi dans l'abime qui vit couler ses pleurs,
Remplis le de ton sang pour racheter son cœur.
Va, sauve l'âme de celle que tu fis tienne
Je ne puis plus t'aider, c'est ta femme non la mienne !
Le Poète :
Alors abandonné de toutes divinités,
J'ai retrouvé les mures où meurt la liberté.
& voyant ce cauchemar me poursuivre toujours,
Devant un doute soudain, j'ai appelé l'Amour.
« Oh ! Cruelle-lui ais-je dit ; Dis moi ce qui t'empêche
De mon cœur blessé d'en retirer la flèche. »
L'Amour :
Je ne puis te faire haire celle qui t'a plu,
Car les traits que je lance ne se retirent plus.
C'est toi infâme qui frottant ton cœur au sien,
A enfoncé la pointe qui leur servait de lien.
Hélas ! Si son amour ne dépend que de moi,
Je n'ai plus à ton non de flèche à mon carquois.
Adieu, je m'en vais que ceci te rassure
Pas de flèche en son cœur si ce n'est ta blessure.
Le Poète :
Ni la mort, ni l'amour, ni le ciel ne l'a prise,
& je puis l'adorer comme une terre promise.
& s'il faut par amour vaincre le temps & Dieu,
Dans deux milles ans d'ici je ne serai pas vieux.
Oh ! Lucil je jure sur mon trésor le plus cher
Sur les enfants, sortit de ta chair,
Si au seuil du néant je puis penser encore
Ton image me suivra aux portes de la mort.
Je laisserai sur terre L'héritage de ma foi.
« Que mon âme soit à toi & mon corps à l'enfer. »
Je pleure, je crie, t'aime, mais ma douleur qu'importe
Je viendrai te chercher quand s'ouvrira ma porte.


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Un cri fort et triste, mais qui dit l'amour tout puissant dans le coeur sous plume.
Vous avez belle-bonne muse. prenez soin d'elle [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
daniel
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Message par Ff.C Dim 31 Jan - 11:56

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Cécil ou
l'amour aux enfers.

Le Poète :
Cécil, mon amour où es-tu, réponds, dis moi,
Je t'appelle dans la nuit & par dessus les toits,
Je t'implore & ma voix est un cri de détresse
Que je confie au vent qui ma fait cette promesse.
Le Vent :
J'irai pour toi ami, je porterai ton message
La saveur de tes larmes est ta plus belle image.
Je lui dirai comment tu fond dans ta prison
Tu vis de souvenir sans perdre la raison.
Pourquoi depuis le jour où tu vis le malheur
Tu oublies le passé pour penser à son cœur.
Adieu Ami je pars à l'orage qui s'amorce,
Je reviendrai bientôt te porter sa réponse.
Le Poète :
Vas fais toi ouragan, typhon ou raz de marrée.
Pour lui dire que je l'aime & que je l'attendrai.
Lui il prit tout son temps, moi mon mal en patience.
J'ai longtemps attendu à n'entendre que silence
Puis un jour vibrant sous un soleil de feu,
Il vint à la fenêtre me faire cet aveu.
Le Vent :
J'ai vu le paradis, j'ai visité l'enfer.
J'ai déchiffré les marbres gravés des cimetières
J'ai balayé les routes, les maisons & les rues ;
& embrasé d'un souffle des boulevards aux avenues.
Mais voir, dans tous ces lieux du domaine du possible.
Elle ne se montrait pas ou était invisible.
Pour toi, il n'est plus rien que je puisse faire encore,
Un conseil seulement : interroge la mort.
Le Poète :
Surmontant mon chagrin, je suivis conseil.
& de toutes justices, j'appelai la plus veille.
La Mort :
Tu me demandes ami, tu es bien imprudent,
Tu as tout ton jeune age, tes cheveux & tes dents.
J'allume une bougie & je ris de ta peur,
Tu vois cette petite flamme, si je souffle tu meurs.
Le Poète :
Oh ! Ce n'est point « Divine » pour parler de trépas.
Car je cherche ma chérie & ne la trouve pas.
La Mort :
Saches que si pour tes beaux yeux je te pardonne,
Je retire souvent, bien plus que je donne.
Je suis la mort ami, tu devrais me maudire,
Je suis douce & cruelle, & ris de faire souffrir.
J'ai éteins d'un doigt l'amour que tu as perdue,
& je peux d'un regard ce soir te voir perdu.
Mais n'ai crainte car je n'aime que ceux qui tiennent à la vie ;
Toi, je sais que de vivre tu en as plus envie.
& puis tiens, je te rends ton sourire en ta geôle
La personne que tu cherche n'est pas en mon royaume
Le Poète :
Oh ! Cécil où es tu, je t'en prie réponds-moi ?
J'ai du remord, je souffre, il faut que tu me crois.
J'ai vu la mort qui prend mais jamais ne redonne,
Je l'avais appelé pour que tu me pardonnes.
& si je te savais dans un enfer étrange,
Je rappellerai la mort pour retrouver mon ange.
J'irai au bout du monde & même si c'est au ciel.
De barreau, de lumière, je ferai un arc en ciel
& l'appuyant sur le balcon de Dieu
J'irai d'une enjambé faire justice en ces lieux.
Dieu :
Pourquoi Haire mon fils ? & pourquoi ce blasphème ?
Elle est en bas sur terre qui t'attend & qui t'aime.
Le Poète :
Dois-je te remercier de me montrer la route,
Si j'y perds mon chemin & retrouve mes doutes.
Pourquoi ne lierais tu pas mon destin au sien,
Quand certain fils ont tout & disent je n'ai rien ?
Dieu :
Je suis un Dieu, tu es un homme.
C'est à ce titre que je te somme,
Jette toi dans l'abime qui vit couler ses pleurs,
Remplis le de ton sang pour racheter son cœur.
Va, sauve l'âme de celle que tu fis tienne
Je ne puis plus t'aider, c'est ta femme non la mienne !
Le Poète :
Alors abandonné de toutes divinités,
J'ai retrouvé les mures où meurt la liberté.
& voyant ce cauchemar me poursuivre toujours,
Devant un doute soudain, j'ai appelé l'Amour.
« Oh ! Cruelle-lui ais-je dit ; Dis moi ce qui t'empêche
De mon cœur blessé d'en retirer la flèche. »
L'Amour :
Je ne puis te faire haire celle qui t'a plu,
Car les traits que je lance ne se retirent plus.
C'est toi infâme qui frottant ton cœur au sien,
A enfoncé la pointe qui leur servait de lien.
Hélas ! Si son amour ne dépend que de moi,
Je n'ai plus à ton non de flèche à mon carquois.
Adieu, je m'en vais que ceci te rassure
Pas de flèche en son cœur si ce n'est ta blessure.
Le Poète :
Ni la mort, ni l'amour, ni le ciel ne l'a prise,
& je puis l'adorer comme une terre promise.
& s'il faut par amour vaincre le temps & Dieu,
Dans deux milles ans d'ici je ne serai pas vieux.
Oh ! Lucil je jure sur mon trésor le plus cher
Sur les enfants, sortit de ta chair,
Si au seuil du néant je puis penser encore
Ton image me suivra aux portes de la mort.
Je laisserai sur terre L'héritage de ma foi.
« Que mon âme soit à toi & mon corps à l'enfer. »
Je pleure, je crie, t'aime, mais ma douleur qu'importe
Je viendrai te chercher quand s'ouvrira ma porte.

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