UN PLONGEON DANS LA VIE…
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UN PLONGEON DANS LA VIE…
UN PLONGEON DANS LA VIE…
A : Said DAMI
…Voyager s’est surmonter la pesanteur
Se lever, valise en main, vouloir s’engager
Attendre le premier train en partance
Marcher la tête haute comme le souffle
Du vent sur la face de l’eau en stagnation
Relever un pied, le charger par l’autre
Et les pas deviennent des foulées
Quand la ville se perd derrière son miroir
Et que l’horizon s’ouvre devant nous…
Toute résistance a un côté de faiblesse
Et tout équilibre tient à l’appui de l’esprit
Quand la voix intérieure franchit le cap
Et que le verbe sort de ses tourbillons
L’ornement n’est qu’un passage illusoire
Puisque chacun y voit ses propres couleurs
Ni le bleu du ciel ou d’un vase de cristal
Ne peuvent influencer les vagues d’un chant…
Je me vois seul sur un autre quai sans bateaux
Sans valise ni un simple carnet de bord
Sur une plage déserte commence mon voyage
Je ne jette point de bouteille à la mer
N’envoie aucun message dans le ventre des vagues
Comment vivre sans frémir à la beauté des choses
Quand tout s’exhibe dans les saveurs du jour
Que la mer fait l’éloge des corps en extase
Que tout pousse dans la suite de l’écume
Les vagues de retour ne peuvent tout reprendre
J’ai mes envies qu’aucun ne peut soustraire
J’ai mes sourires que je peux livrer
En face d’une vitre transparente
Ou regarder son reflet en réponse à un enfant
J’ai mes rêves que je peux changer
J’ai des visions oniriques qu’on ne peut attacher…
Je sens vibrer en moi le feu des interdits
Je veux détruire tous les tabous ancrés en moi
Le ciel est clément pour mes dérapages
Puisqu’il m’arrive d’adorer les chants du soleil
Ou la danse verbale de la pleine lune
De suivre l’ondulation fluorescente d’une sirène
De contacter l’éclat des yeux d’une idole
De me photographier aux pieds d’une belle statue
De croiser dans mes visions des corps nus…
Je sais que tout pardon d’un homme
N’est qu’effacement qui n’est pas durable
Il se peut que ce ne soit que le fait du hasard
Je serre furtivement la main d’une étoile
Je crois toucher la félicité terrestre
Une étoile qui brille sur tous les plateaux
Fait embraser les cœurs des hommes endurcis
Et moi dans la chaleur d’une main effleurée
Je semble culminer le reste de la foule
Or l’autre que je convoite reste dans le firmament
Et toutes mes prières ne peuvent la déloger
Elle me dit lors d’une escapade :
« Ne cherche pas le feu qui me fait danser
Je ne peux qu’exercer mon seul pouvoir
C’est de te voir et de te faire signe
Je ne suis pas à toi, ni aux autres…
Mon point d’orbite est source de lumière
Vois comme je signe toujours ma présence
Et si jamais je vis en dehors de ta découverte
C’est que je suis dans un autre espace
Où mon chant gagne le chant des cœurs…
Cesse de te lamenter, tu ne fais que traverser
L’axe de cette vie où on ne fait que passer
C’est la force de cette nature des hommes
Ils sont là, un pied sur terre
Et l’autre n’attend que son tour
Pour finir sous les gerbes de fleurs
Ou sous les amas des mille péchés… »
Silence, esprit de mes longues errances… !
Voilà je change le moule de mes visions
Que de fois je ne fais que serrer
Et un cœur qui change de position
Et une âme avide de son éternité
Sur une terre où je consume les pages…
kacem loubay
Samedi 4 Février 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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A : Said DAMI
…Voyager s’est surmonter la pesanteur
Se lever, valise en main, vouloir s’engager
Attendre le premier train en partance
Marcher la tête haute comme le souffle
Du vent sur la face de l’eau en stagnation
Relever un pied, le charger par l’autre
Et les pas deviennent des foulées
Quand la ville se perd derrière son miroir
Et que l’horizon s’ouvre devant nous…
Toute résistance a un côté de faiblesse
Et tout équilibre tient à l’appui de l’esprit
Quand la voix intérieure franchit le cap
Et que le verbe sort de ses tourbillons
L’ornement n’est qu’un passage illusoire
Puisque chacun y voit ses propres couleurs
Ni le bleu du ciel ou d’un vase de cristal
Ne peuvent influencer les vagues d’un chant…
Je me vois seul sur un autre quai sans bateaux
Sans valise ni un simple carnet de bord
Sur une plage déserte commence mon voyage
Je ne jette point de bouteille à la mer
N’envoie aucun message dans le ventre des vagues
Comment vivre sans frémir à la beauté des choses
Quand tout s’exhibe dans les saveurs du jour
Que la mer fait l’éloge des corps en extase
Que tout pousse dans la suite de l’écume
Les vagues de retour ne peuvent tout reprendre
J’ai mes envies qu’aucun ne peut soustraire
J’ai mes sourires que je peux livrer
En face d’une vitre transparente
Ou regarder son reflet en réponse à un enfant
J’ai mes rêves que je peux changer
J’ai des visions oniriques qu’on ne peut attacher…
Je sens vibrer en moi le feu des interdits
Je veux détruire tous les tabous ancrés en moi
Le ciel est clément pour mes dérapages
Puisqu’il m’arrive d’adorer les chants du soleil
Ou la danse verbale de la pleine lune
De suivre l’ondulation fluorescente d’une sirène
De contacter l’éclat des yeux d’une idole
De me photographier aux pieds d’une belle statue
De croiser dans mes visions des corps nus…
Je sais que tout pardon d’un homme
N’est qu’effacement qui n’est pas durable
Il se peut que ce ne soit que le fait du hasard
Je serre furtivement la main d’une étoile
Je crois toucher la félicité terrestre
Une étoile qui brille sur tous les plateaux
Fait embraser les cœurs des hommes endurcis
Et moi dans la chaleur d’une main effleurée
Je semble culminer le reste de la foule
Or l’autre que je convoite reste dans le firmament
Et toutes mes prières ne peuvent la déloger
Elle me dit lors d’une escapade :
« Ne cherche pas le feu qui me fait danser
Je ne peux qu’exercer mon seul pouvoir
C’est de te voir et de te faire signe
Je ne suis pas à toi, ni aux autres…
Mon point d’orbite est source de lumière
Vois comme je signe toujours ma présence
Et si jamais je vis en dehors de ta découverte
C’est que je suis dans un autre espace
Où mon chant gagne le chant des cœurs…
Cesse de te lamenter, tu ne fais que traverser
L’axe de cette vie où on ne fait que passer
C’est la force de cette nature des hommes
Ils sont là, un pied sur terre
Et l’autre n’attend que son tour
Pour finir sous les gerbes de fleurs
Ou sous les amas des mille péchés… »
Silence, esprit de mes longues errances… !
Voilà je change le moule de mes visions
Que de fois je ne fais que serrer
Et un cœur qui change de position
Et une âme avide de son éternité
Sur une terre où je consume les pages…
kacem loubay
Samedi 4 Février 2006
Khénifra – Maroc
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Dernière édition par kacem_loubay le Mer 20 Jan - 7:34, édité 1 fois
Re: UN PLONGEON DANS LA VIE…
C'est superbe !!! J'adooooooooooooooooooore te lire!
J'ai aimé 4 vers particulièrement :
"Toute résistance a un côté de faiblesse Et tout équilibre tient à l'appui de l'esprit"
"Je ne jette point de bouteille à la mer N'envoie aucun message dans le ventre des vagues"
Voyage en toute introspection de son esprit est bénéfique pour aimer le vrai monde...
Par contre, si je peux me permettre, ne mets plus de police d'écriture en noir, c'est choquant à lire, c'est trop dur pour des vers au contenu en tout partage de pensée.
Bizzzz
Béa
J'ai aimé 4 vers particulièrement :
"Toute résistance a un côté de faiblesse Et tout équilibre tient à l'appui de l'esprit"
"Je ne jette point de bouteille à la mer N'envoie aucun message dans le ventre des vagues"
Voyage en toute introspection de son esprit est bénéfique pour aimer le vrai monde...
Par contre, si je peux me permettre, ne mets plus de police d'écriture en noir, c'est choquant à lire, c'est trop dur pour des vers au contenu en tout partage de pensée.
Bizzzz
Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: UN PLONGEON DANS LA VIE…
Plongeon profond qui séduit la lecture. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'adore ces vagues de vers.kacem_loubay a écrit:UN PLONGEON DANS LA VIE…
A : Said DAMI
…Voyager s’est surmonter la pesanteur
Se lever, valise en main, vouloir s’engager
Attendre le premier train en partance
Marcher la tête haute comme le souffle
Du vent sur la face de l’eau en stagnation
Relever un pied, le charger par l’autre
Et les pas deviennent des foulées
Quand la ville se perd derrière son miroir
Et que l’horizon s’ouvre devant nous…
Toute résistance a un côté de faiblesse
Et tout équilibre tient à l’appui de l’esprit
Quand la voix intérieure franchit le cap
Et que le verbe sort de ses tourbillons
L’ornement n’est qu’un passage illusoire
Puisque chacun y voit ses propres couleurs
Ni le bleu du ciel ou d’un vase de cristal
Ne peuvent influencer les vagues d’un chant…
Je me vois seul sur un autre quai sans bateaux
Sans valise ni un simple carnet de bord
Sur une plage déserte commence mon voyage
Je ne jette point de bouteille à la mer
N’envoie aucun message dans le ventre des vagues
Comment vivre sans frémir à la beauté des choses
Quand tout s’exhibe dans les saveurs du jour
Que la mer fait l’éloge des corps en extase
Que tout pousse dans la suite de l’écume
Les vagues de retour ne peuvent tout reprendre
J’ai mes envies qu’aucun ne peut soustraire
J’ai mes sourires que je peux livrer
En face d’une vitre transparente
Ou regarder son reflet en réponse à un enfant
J’ai mes rêves que je peux changer
J’ai des visions oniriques qu’on ne peut attacher…
Je sens vibrer en moi le feu des interdits
Je veux détruire tous les tabous ancrés en moi
Le ciel est clément pour mes dérapages
Puisqu’il m’arrive d’adorer les chants du soleil
Ou la danse verbale de la pleine lune
De suivre l’ondulation fluorescente d’une sirène
De contacter l’éclat des yeux d’une idole
De me photographier aux pieds d’une belle statue
De croiser dans mes visions des corps nus…
Je sais que tout pardon d’un homme
N’est qu’effacement qui n’est pas durable
Il se peut que ce ne soit que le fait du hasard
Je serre furtivement la main d’une étoile
Je crois toucher la félicité terrestre
Une étoile qui brille sur tous les plateaux
Fait embraser les cœurs des hommes endurcis
Et moi dans la chaleur d’une main effleurée
Je semble culminer le reste de la foule
Or l’autre que je convoite reste dans le firmament
Et toutes mes prières ne peuvent la déloger
Elle me dit lors d’une escapade :
« Ne cherche pas le feu qui me fait danser
Je ne peux qu’exercer mon seul pouvoir
C’est de te voir et de te faire signe
Je ne suis pas à toi, ni aux autres…
Mon point d’orbite est source de lumière
Vois comme je signe toujours ma présence
Et si jamais je vis en dehors de ta découverte
C’est que je suis dans un autre espace
Où mon chant gagne le chant des cœurs…
Cesse de te lamenter, tu ne fais que traverser
L’axe de cette vie où on ne fait que passer
C’est la force de cette nature des hommes
Ils sont là, un pied sur terre
Et l’autre n’attend que son tour
Pour finir sous les gerbes de fleurs
Ou sous les amas des mille péchés… »
Silence, esprit de mes longues errances… !
Voilà je change le moule de mes visions
Que de fois je ne fais que serrer
Et un cœur qui change de position
Et une âme avide de son éternité
Sur une terre où je consume les pages…
kacem loubay
Samedi 4 Février 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: UN PLONGEON DANS LA VIE…
Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...Voilà comme voulu, j'ai changé les caractères en un bleu
d'azur. Plonger dans l'eau salée ou dans l'eau d'un lac est
différent selon les caractéristiques de cette eau, de ces
mouvement de vagues et d'écumes, de cette suite éternelle
où les lames de la mer peuvent continuer le jeu sans avoir
toujours la même capacité. L'ordre des choses et de cette
avancée qui creuse methodiquement les falaises. L'eau d'un
lac a son autre pouvoir de conserver sa nature, on plonge,
on nage et tout redevient comme avant.
Le texte n'est qu'un ruminement intérieur, une sorte de
petites analyses, un certain lyrisme où le moi traduit mon
propre cheminement dans cette espèce et espace de vie.
Mes amitiés poétiques de l'autre rive
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...Voilà comme voulu, j'ai changé les caractères en un bleu
d'azur. Plonger dans l'eau salée ou dans l'eau d'un lac est
différent selon les caractéristiques de cette eau, de ces
mouvement de vagues et d'écumes, de cette suite éternelle
où les lames de la mer peuvent continuer le jeu sans avoir
toujours la même capacité. L'ordre des choses et de cette
avancée qui creuse methodiquement les falaises. L'eau d'un
lac a son autre pouvoir de conserver sa nature, on plonge,
on nage et tout redevient comme avant.
Le texte n'est qu'un ruminement intérieur, une sorte de
petites analyses, un certain lyrisme où le moi traduit mon
propre cheminement dans cette espèce et espace de vie.
Mes amitiés poétiques de l'autre rive
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Re: UN PLONGEON DANS LA VIE…
Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...Ton nom ne peut que lire et interpréter cet écrit. Eden, Edénique:
ton nom est à découvrir. Tellement il nous lance dans l'au-delà, dans
l'incommensrable espace inconnu. Un autre plongeon, un autre sujet
où j'essaie de " narrer... " en solitaire les mille interrogations. Qui suis-je
dans cette arène de la vie...? Ma vie n'est qu'un tremplin sur le vide,
quoique entouré de mes propches, je vis à la dérive, je ne fais que
communiquer avec la virginité des pages, quêter au bout de chaque
heure un semblant de quiétude. Mes maux/mots chargés de tout un
monde complexe, d'éloignement, de solitude... J'écris et puis j'attends
le prochain convoi des lettres... à découvrir, explorer, exploiter et à
lancer à plein bras vers l'océan de l'écriture.
Mes amitiés de l'autre rive
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...Ton nom ne peut que lire et interpréter cet écrit. Eden, Edénique:
ton nom est à découvrir. Tellement il nous lance dans l'au-delà, dans
l'incommensrable espace inconnu. Un autre plongeon, un autre sujet
où j'essaie de " narrer... " en solitaire les mille interrogations. Qui suis-je
dans cette arène de la vie...? Ma vie n'est qu'un tremplin sur le vide,
quoique entouré de mes propches, je vis à la dérive, je ne fais que
communiquer avec la virginité des pages, quêter au bout de chaque
heure un semblant de quiétude. Mes maux/mots chargés de tout un
monde complexe, d'éloignement, de solitude... J'écris et puis j'attends
le prochain convoi des lettres... à découvrir, explorer, exploiter et à
lancer à plein bras vers l'océan de l'écriture.
Mes amitiés de l'autre rive
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