la nuit bleu-cobalt

Nuit blafarde, implacable bête,
Tu plantes tes ongles en tête
Et soudain je peux percevoir
La douleur, mais ne peux que mordre
Ce mouchoir, et de peur me tordre
Tant le mal est diamant noir.

Je songe durant la nuit blanche
Que demain ce sera dimanche,
Mais il fait un vrai temps de chien !
Je suis là, debout, et je veille,
Ecoutant l’invisible oreille
Qui retient le tout et le rien.

Mais déjà la souffrance aride
Retire ses griffes et je vide
Le verre d’eau, puis le cou tendu
Je reste la bouche amère,
Retardant l’hideuse chimère
Au regard de cobalt fondu.

Et Pourtant la nuit est si belle,
Candide comme une pucelle.
Laiteuse, léchant mes genoux,
Son faisceau baisant ma bouche
La lune sur le lit se couche
Et s’endort là tout contre nous.

Et nos chairs ne sont pas impures
Car l’amour baignant nos figures
Demeure au matin bleu encor
Il occupe enfin tout l’espace
De ce jour qui montre sa face
En tissant nos beaux songes d’or.

Quelle hargne, quelle souffrance au sein de tes nuits blanches, ça m'a fait mal de te lire...
Je t'en souhaite de plus douces et agréables, mais surtout, du sommeil plus réparateur et décontractant...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bisou

Béa

TITEFEE a écrit:Nuit blafarde, implacable bête,
Tu plantes tes ongles en tête
Et soudain je peux percevoir
La douleur, mais ne peux que mordre
Ce mouchoir, et de peur me tordre
Tant le mal est diamant noir.

Je songe durant la nuit blanche
Que demain ce sera dimanche,
Mais il fait un vrai temps de chien !
Je suis là, debout, et je veille,
Ecoutant l’invisible oreille
Qui retient le tout et le rien.

Mais déjà la souffrance aride
Retire ses griffes et je vide
Le verre d’eau, puis le cou tendu
Je reste la bouche amère,
Retardant l’hideuse chimère
Au regard de cobalt fondu.

Et Pourtant la nuit est si belle,
Candide comme une pucelle.
Laiteuse, léchant mes genoux,
Son faisceau baisant ma bouche
La lune sur le lit se couche
Et s’endort là tout contre nous.

Et nos chairs ne sont pas impures
Car l’amour baignant nos figures
Demeure au matin bleu encor
Il occupe enfin tout l’espace
De ce jour qui montre sa face
En tissant nos beaux songes d’or.

ouuh je viens justement de vivre ça ya quelques jours
mais je ne peux écrire cette intensité comme toi. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

miss Béa a écrit:Quelle hargne, quelle souffrance au sein de tes nuits blanches, ça m'a fait mal de te lire...
Je t'en souhaite de plus douces et agréables, mais surtout, du sommeil plus réparateur et décontractant...

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Béa

Tous ceux et celles qui traversent des nuits où seule la douleur est compagne comprendront ce poème... Mais aussi il est fait pour donner l'espoir car souffrir n'est pas une fatalité et la guérison repose aussi sur le moral...

TITEFEE a écrit:
...

Béa

Tous ceux et celles qui traversent des nuits où seule la douleur est compagne comprendront ce poème... Mais aussi il est fait pour donner l'espoir car souffrir n'est pas une fatalité et la guérison repose aussi sur le moral...[/quote]
je te comprends petite fée des vers, on a tous des moments comme ça.
au plaisir de tenir tes mots en nous belle fée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] pour te souhaiter bonne nuit