Solitude...
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Solitude...
Ce soir, je voudrais vous parler de ma solitude
Ce n'est en fait que la certitude
Que mon corps se retrouve tout seul, unique
Sans autre compagnie que moi-même : mélancolique !
Mes yeux cherchent le regard complice et joueur
D'un visage doux, amoureux et blagueur ;
Mes mains cherchent la peau, le velours du toucher
Mais ne trouvent que le "vide" de l'air, même parfumé ;
Mes oreilles tentent d'entendre un petit mot doux,
Une gentillesse sans contrepartie, un projet un peu fou...
Et, au plus profond de mon cerveau, un Rien intersidéral
Un cri étouffé au milieu des étoiles...
C'est comme une petite poussière au centre de l'univers,
Une toute petite matière qui erre
Sans but, ni avenir, bref sans battement de coeur
Sans échange, sans plaisir, sans douleur...
Et voila en résumé le principe inverse du partage
Qui vient noircir l'arc-en-ciel de ma vie ;
Car il suffit parfois d'oser poser ses bagages
Dans le quotidien d'un être que l'on aime
Pour enfin faire disparaitre cette triste attitude
Et anéantir la transparence de la solitude
Pour enfin remettre de la couleur
Dans ses sentiments devenus inertes...
Car se retrouver seule au plus profond de son coeur
Avec pour un ique amie la peur
Qui se mêle à cette infinie douleur,
C'est comme vivre sans arrêt au bord des pleurs
Personne avec qui partager son malheur
Et c'est ainsi que défilent les heures...
Ce n'est en fait que la certitude
Que mon corps se retrouve tout seul, unique
Sans autre compagnie que moi-même : mélancolique !
Mes yeux cherchent le regard complice et joueur
D'un visage doux, amoureux et blagueur ;
Mes mains cherchent la peau, le velours du toucher
Mais ne trouvent que le "vide" de l'air, même parfumé ;
Mes oreilles tentent d'entendre un petit mot doux,
Une gentillesse sans contrepartie, un projet un peu fou...
Et, au plus profond de mon cerveau, un Rien intersidéral
Un cri étouffé au milieu des étoiles...
C'est comme une petite poussière au centre de l'univers,
Une toute petite matière qui erre
Sans but, ni avenir, bref sans battement de coeur
Sans échange, sans plaisir, sans douleur...
Et voila en résumé le principe inverse du partage
Qui vient noircir l'arc-en-ciel de ma vie ;
Car il suffit parfois d'oser poser ses bagages
Dans le quotidien d'un être que l'on aime
Pour enfin faire disparaitre cette triste attitude
Et anéantir la transparence de la solitude
Pour enfin remettre de la couleur
Dans ses sentiments devenus inertes...
Car se retrouver seule au plus profond de son coeur
Avec pour un ique amie la peur
Qui se mêle à cette infinie douleur,
C'est comme vivre sans arrêt au bord des pleurs
Personne avec qui partager son malheur
Et c'est ainsi que défilent les heures...
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Solitude...
Léo Ferré La Solitude
Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'un autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse.
Je ne suis plus de chez vous.
J'attends des mutants.
Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...
La Solitude...
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis.
Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n'avez pas dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour. Et...
La Solitude...
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau.
Et pourtant...
La Solitude...
Le désespoir est une forme supérieure de la critique.
Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur", les mots que vous employez n'étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience.
Mais...
La Solitude...
Le Code civil nous en parlerons plus tard.
Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable.
Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc.
Pour te sortir de ta solitude je ne trouve pas mieux que de te faire voir celle d'un autre
On a tous nos solitudes béa .
Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'un autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse.
Je ne suis plus de chez vous.
J'attends des mutants.
Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...
La Solitude...
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis.
Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n'avez pas dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour. Et...
La Solitude...
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau.
Et pourtant...
La Solitude...
Le désespoir est une forme supérieure de la critique.
Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur", les mots que vous employez n'étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience.
Mais...
La Solitude...
Le Code civil nous en parlerons plus tard.
Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable.
Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc.
Pour te sortir de ta solitude je ne trouve pas mieux que de te faire voir celle d'un autre
On a tous nos solitudes béa .
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Solitude...
c'est vrai et c'est à assumer ou à s'en accomoder
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Solitude...
cristopher-cris a écrit:Léo Ferré La Solitude
Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'un autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse.
Je ne suis plus de chez vous.
J'attends des mutants.
Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...
La Solitude...
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis.
Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n'avez pas dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour. Et...
La Solitude...
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau.
Et pourtant...
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Le désespoir est une forme supérieure de la critique.
Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur", les mots que vous employez n'étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience.
Mais...
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Le Code civil nous en parlerons plus tard.
Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable.
Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc.
Pour te sortir de ta solitude je ne trouve pas mieux que de te faire voir celle d'un autre
On a tous nos solitudes béa .
Surprenante et instructive que cette solitude...
Bizz, la mienne en fait a deux facettes : une qui exprime mon manque d'un amoureux, et une seconde que j'aime car elle m'apaise de ses confortables non-mauvaises-pensées...
Béa,
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Solitude...
Merci, et comme je l'expliquais à Chris, il y a en moi, deux solitudes : celle que j'ai écrite (qui me fait souffrir) et une autre que j'aime car elle m'empêche de me triturer l'esprit...
Merci pour ton doux commentaire, ma solitude à moi n'est pas un choix, quoique...quand j'y repense, elle m'évite bien d'autres tracas...
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Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
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Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Solitude...
firdaws a écrit:c'est vrai et c'est à assumer ou à s'en accomoder
Bonjour, très belle répartie dans ton court commentaire.
Bizz
Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
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Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Solitude...
cristopher-cris a écrit:
C'est magnifique .....
Quelques vers ont retenu toute ma solitude en mon esprit d'écoute :
"Seul, prisonnier parce qu'on est libre"
"Seul, comme des cris de peine, mais qui les entend"
"Seul, qu'on se croit en vie même quand on est mort"
Superbe [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
miss
miss Béa- Nombre de messages : 3641
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miss Béa- Nombre de messages : 3641
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miss Béa- Nombre de messages : 3641
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Date d'inscription : 18/11/2009
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