J’ai soumis tout le vent
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J’ai soumis tout le vent
J’ai soumis tout le vent
Mon amour tu seras pour unique partage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
Partager mes mots d’août à la table du vin
Pleines lunes d’été de l'éternel feuillage
En couche d’épautre cette toile tu peins
Mon amour tu seras pour unique partage
Les flots ornent la mer interpellent le sage
Ton reflet sur ma peau se nuance au matin
Le sable sous nos yeux devient notre rivage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
À écrire le vers tout au bas de la page
Initie la source de tout nos lendemains
Ciseler de ma voix harmonie et hommage
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Par si belle apparence aux yeux des anciens
Le jour crée cette danse et nos pas font l’adage
Entrons dans cet espace il nous est riverain
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
J’ai soumis tout le vent au douceur d’une main
Le silence pour nous déambule au village
Où le chêne en coteau nous revoit à l’entrain
L’étreinte en est courante… envolée au bocage
Mon amour tu seras..
atouthasard
Mon amour tu seras pour unique partage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
Partager mes mots d’août à la table du vin
Pleines lunes d’été de l'éternel feuillage
En couche d’épautre cette toile tu peins
Mon amour tu seras pour unique partage
Les flots ornent la mer interpellent le sage
Ton reflet sur ma peau se nuance au matin
Le sable sous nos yeux devient notre rivage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
À écrire le vers tout au bas de la page
Initie la source de tout nos lendemains
Ciseler de ma voix harmonie et hommage
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Par si belle apparence aux yeux des anciens
Le jour crée cette danse et nos pas font l’adage
Entrons dans cet espace il nous est riverain
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
J’ai soumis tout le vent au douceur d’une main
Le silence pour nous déambule au village
Où le chêne en coteau nous revoit à l’entrain
L’étreinte en est courante… envolée au bocage
Mon amour tu seras..
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: J’ai soumis tout le vent
atouthasard a écrit:J’ai soumis tout le vent
Mon amour tu seras pour unique partage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
Partager mes mots d’août à la table du vin
Pleines lunes d’été de l'éternel feuillage
En couche d’épautre cette toile tu peins
Mon amour tu seras pour unique partage
Les flots ornent la mer interpellent le sage
Ton reflet sur ma peau se nuance au matin
Le sable sous nos yeux devient notre rivage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
À écrire le vers tout au bas de la page
Initie la source de tout nos lendemains
Ciseler de ma voix harmonie et hommage
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Par si belle apparence aux yeux des anciens
Le jour crée cette danse et nos pas font l’adage
Entrons dans cet espace il nous est riverain
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
J’ai soumis tout le vent au douceur d’une main
Le silence pour nous déambule au village
Où le chêne en coteau nous revoit à l’entrain
L’étreinte en est courante… envolée au bocage
Mon amour tu seras..
atouthasard
C'est tellement magnifique que ça en devient magique, instant où le souffle de l'air vous en est témoin.(et non soumis)
Quel infini sentiment qu'à deux on peut être seuls au monde...
Superbe
Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: J’ai soumis tout le vent
réal bonne année 2010atouthasard a écrit:J’ai soumis tout le vent
Mon amour tu seras pour unique partage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
Partager mes mots d’août à la table du vin
Pleines lunes d’été de l'éternel feuillage
En couche d’épautre cette toile tu peins
Mon amour tu seras pour unique partage
Les flots ornent la mer interpellent le sage
Ton reflet sur ma peau se nuance au matin
Le sable sous nos yeux devient notre rivage
Te blottir à mon corps sous un châle de lin
À écrire le vers tout au bas de la page
Initie la source de tout nos lendemains
Ciseler de ma voix harmonie et hommage
Me nantir d’un trésor et d’un gîte en chemin
Par si belle apparence aux yeux des anciens
Le jour crée cette danse et nos pas font l’adage
Entrons dans cet espace il nous est riverain
Soit par mes bras tenus fragile coquillage
J’ai soumis tout le vent au douceur d’une main
Le silence pour nous déambule au village
Où le chêne en coteau nous revoit à l’entrain
L’étreinte en est courante… envolée au bocage
Mon amour tu seras..
atouthasard
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: J’ai soumis tout le vent
j'aime vos textes par ce qu'ils me donnent l'impression
de lire Rutebeuf (1230-1285) il est originale dont ces écrits.
je vous propose:
(Li Diz des Cordeliers)
pour plus de partage
Li Diz des Cordeliers
I
Seignor, or escoutez, que Diex vos soit amis,
S'orroiz des Cordeliers, commant chacuns a mis
Son cors a grant martire contre les anemis
Qui sont, plus de cent foiz le jor, a nos tramis.
II
Or escotez avant dont ces gens sont venu:
Fil a roi et a conte sont menor devenu,
C'au siegle estoient gros, or sont isi menu
Qu'il sont saint de la corde et s'ont tuit lor pié nu.
III
Il pert bien que lor Ordre Nostre Sires ama.
Quant saint François transi, Jehucrist reclama:
En cinq leuz, ce m'est vis, le sien cors entama.
A ce doit on savoir que Jhesucriz s'ame a.
IV
Au jor dou Jugement, devant la grant assise,
Que Jhesucriz penra de pecheors joustise,
Sainz François avra ceuz qui seront a sa guise,
Por ce sont Cordelier la gent que je miex prise.
V
En la corde s'encordent cordee a trois cordons;
A l'acorde s'acordent dont nos descordé sons;
La descordance acordent des max que recordons
En lor lit se detordent por ce que nos tortons.
VI
Chacuns de nos se tort de bien faire sanz faille,
Chacuns d'aux s'an detort et est en grant bataille.
Nos nos faisons grant tort
Quant chacuns de nos dort, chacuns d'aus se travaille.
VII
La corde senefie, la ou li neu sont fet,
Que li Mauffé desfient, et lui et tot son fet.
Cil qui en aux se fie, si mal et si mesfet
Seront, n'en doutez mie, depecié et desfet.
VIII
Menor sont apelé li frere de la corde.
M vient au premier, chacuns d'aux s'i acorde,
Que s'ame viaut sauver ainz que la mors l'amorde
Et l'ame de chacun qu'a lor acort s'acorde.
IX
E senefie plaint: par "E !" se doit on plaindre;
Par E fu ame en plaint, Eve fit ame fraindre.
Quant vint Filz d'M a point, ne sofri point le poindre:
M a ame desjoint dont Eve la fit joindre.
X
Anë en esté va et en yver par glace
Nus piez, por sa viande qu'elle quiert et porchace:
Isi font li Menor. Diex guart que nus ne glace,
Qu'il ne chiee en pechié, qu'i ne faille a sa grace!
et ce n'est pas fini!
de lire Rutebeuf (1230-1285) il est originale dont ces écrits.
je vous propose:
(Li Diz des Cordeliers)
pour plus de partage
Li Diz des Cordeliers
I
Seignor, or escoutez, que Diex vos soit amis,
S'orroiz des Cordeliers, commant chacuns a mis
Son cors a grant martire contre les anemis
Qui sont, plus de cent foiz le jor, a nos tramis.
II
Or escotez avant dont ces gens sont venu:
Fil a roi et a conte sont menor devenu,
C'au siegle estoient gros, or sont isi menu
Qu'il sont saint de la corde et s'ont tuit lor pié nu.
III
Il pert bien que lor Ordre Nostre Sires ama.
Quant saint François transi, Jehucrist reclama:
En cinq leuz, ce m'est vis, le sien cors entama.
A ce doit on savoir que Jhesucriz s'ame a.
IV
Au jor dou Jugement, devant la grant assise,
Que Jhesucriz penra de pecheors joustise,
Sainz François avra ceuz qui seront a sa guise,
Por ce sont Cordelier la gent que je miex prise.
V
En la corde s'encordent cordee a trois cordons;
A l'acorde s'acordent dont nos descordé sons;
La descordance acordent des max que recordons
En lor lit se detordent por ce que nos tortons.
VI
Chacuns de nos se tort de bien faire sanz faille,
Chacuns d'aux s'an detort et est en grant bataille.
Nos nos faisons grant tort
Quant chacuns de nos dort, chacuns d'aus se travaille.
VII
La corde senefie, la ou li neu sont fet,
Que li Mauffé desfient, et lui et tot son fet.
Cil qui en aux se fie, si mal et si mesfet
Seront, n'en doutez mie, depecié et desfet.
VIII
Menor sont apelé li frere de la corde.
M vient au premier, chacuns d'aux s'i acorde,
Que s'ame viaut sauver ainz que la mors l'amorde
Et l'ame de chacun qu'a lor acort s'acorde.
IX
E senefie plaint: par "E !" se doit on plaindre;
Par E fu ame en plaint, Eve fit ame fraindre.
Quant vint Filz d'M a point, ne sofri point le poindre:
M a ame desjoint dont Eve la fit joindre.
X
Anë en esté va et en yver par glace
Nus piez, por sa viande qu'elle quiert et porchace:
Isi font li Menor. Diex guart que nus ne glace,
Qu'il ne chiee en pechié, qu'i ne faille a sa grace!
et ce n'est pas fini!
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: J’ai soumis tout le vent
Lire le Réal et découvrir le Rutbeuf quoi de merveilleux de plus en ce matin
daniel- Nombre de messages : 1002
loisirs : lecture,chasse,pêche,course
Humeur : humour
Date d'inscription : 12/06/2008
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
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