ce matin à l'heure où tout s'éveille
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bibi
TITEFEE
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ce matin à l'heure où tout s'éveille
Ce matin, le ciel barré par une trouée de lumière
Trace une ligne d’or entre des nuées violacées.
Je demeure à guetter ces reflets imitant la mer,
Que prend le ciel mouvant à l’aube empourprée.
Alors, encore ensommeillée, je tente de prendre,
Dans l’arc de mon bras, la taille de mon bien-aimé.
Je laisse sa chaleur radiante doucement surprendre
Les places de mon corps, que le froid a enveloppé.
Il ouvre alors ses yeux et prend mon sein tendre,
Dans l’abri de la paume de ses mains et inspiré
Murmure « bonjour ma colombe » sans attendre
et me serre contre lui dans un je t’aime murmuré.
Ô quel moment magique qui me rend heureuse
Lorsque nous nous aimons en oubliant les années
Et qui se prolonge ainsi toutes les nuits en songe
Est-ce singulier d’être si candidement amoureuse
Et penser que la vie ignorera ce qu’est le mensonge
Et d’avouer sans cesse que c’est bon d’être aimée ?
Notre route ne s’achèvera qu’à la disparition de l’un
Mais nous aurons vécu la plus belle histoire d’amour.
Celui qui restera sentira de l’autre l’indicible parfum
Restant têtu, dans les fibre du moindre de ses atours
Trace une ligne d’or entre des nuées violacées.
Je demeure à guetter ces reflets imitant la mer,
Que prend le ciel mouvant à l’aube empourprée.
Alors, encore ensommeillée, je tente de prendre,
Dans l’arc de mon bras, la taille de mon bien-aimé.
Je laisse sa chaleur radiante doucement surprendre
Les places de mon corps, que le froid a enveloppé.
Il ouvre alors ses yeux et prend mon sein tendre,
Dans l’abri de la paume de ses mains et inspiré
Murmure « bonjour ma colombe » sans attendre
et me serre contre lui dans un je t’aime murmuré.
Ô quel moment magique qui me rend heureuse
Lorsque nous nous aimons en oubliant les années
Et qui se prolonge ainsi toutes les nuits en songe
Est-ce singulier d’être si candidement amoureuse
Et penser que la vie ignorera ce qu’est le mensonge
Et d’avouer sans cesse que c’est bon d’être aimée ?
Notre route ne s’achèvera qu’à la disparition de l’un
Mais nous aurons vécu la plus belle histoire d’amour.
Celui qui restera sentira de l’autre l’indicible parfum
Restant têtu, dans les fibre du moindre de ses atours
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TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
Une belle histoire d'amour écrite avec doigté et sensibilité.
Amitiés
bibi 2008
Amitiés
bibi 2008
bibi- Nombre de messages : 2351
Date d'inscription : 13/01/2008
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
Magnifique poème d'amour
c'est trés tendre
Bravo
L'épée
c'est trés tendre
Bravo
L'épée
L'épée d'Azoul- Nombre de messages : 32
Date d'inscription : 21/03/2008
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
"Notre route ne s’achèvera qu’à la disparition de l’un / Mais nous aurons vécu la plus belle histoire d’amour"
Fidélité, amour... Un songe, un rêve ...à jamais !
Fidélité, amour... Un songe, un rêve ...à jamais !
Beau poème
Momor
Momor- Nombre de messages : 413
loisirs : Fonctionnaire
Humeur : Bonne humeur
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
Au-delà de ce monde,univers que nous connaissons,
Nos coeurs,en l'inconnu,battront encore à l'unisson,
L'Amour des Âmes pures défient l'espace et le temps,
Pour aimer à corps perdu notre nouveau printemps.
Ecrit trés inspiré par la passion.Amitié.
Nos coeurs,en l'inconnu,battront encore à l'unisson,
L'Amour des Âmes pures défient l'espace et le temps,
Pour aimer à corps perdu notre nouveau printemps.
Ecrit trés inspiré par la passion.Amitié.
Invité- Invité
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
Celui qui restera sentira de l’autre l’indicible parfum
Restant têtu, dans les fibre du moindre de ses atours
***
Un murmure de douceur
Peint en hautes couleurs
L’image se met en bande Rolle
Pour nous rappeler que
La vie n’est qu’un coquelicot
Éphémère
Restant têtu, dans les fibre du moindre de ses atours
***
Un murmure de douceur
Peint en hautes couleurs
L’image se met en bande Rolle
Pour nous rappeler que
La vie n’est qu’un coquelicot
Éphémère
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
Est-ce singulier d’être si candidement amoureuse
Et penser que la vie ignorera ce qu’est le mensonge
Et d’avouer sans cesse que c’est bon d’être aimée ?
**
bonjour , titefee
je repasse te relire,
c'est un plaisir de retrouver les mots d'amour
bien déssinés par ta plume.
Et penser que la vie ignorera ce qu’est le mensonge
Et d’avouer sans cesse que c’est bon d’être aimée ?
**
bonjour , titefee
je repasse te relire,
c'est un plaisir de retrouver les mots d'amour
bien déssinés par ta plume.
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
Ode au jour...
Un halo de soleil l’orient ensanglante ;
Dans la rosée errant sa goutte persistante,
Timide, le grillon réanime son chant ;
La lune, qui fut reine en la voûte étoilée,
Lors de brume voilée,
S’en va vers l’autre nuit, où sera son couchant.
Dans la chambre aux murs blancs, naquit un enfant, frêle :
Au sein qui le défend un temps de la querelle,
Le bonheur du futur, en son présent il happe.
Ignorant les tourments, au matin de ses jours,
La joie et les amours,
L’homme entrevoit demain et le temps qui s’échappe...
Le soleil règne en maître au ciel, du jour vainqueur.
Sous l’azur, les grillons se répondent en chœur
De leurs chants emmêlés, aux rayons faisant fête ;
Le vent de sud confond, dans le midi flottant
Sa mélodie au temps.
La lune l’entend-elle, au dos de la planète ?
Et l’humain a atteint le zénith des printemps,
Où il sait qu’un autre être en son été l’attend,
Pour partager les jours en un même attelage…
À l’horizon, là-bas, l’automne il reconnaît.
Un petit enfant naît :
L’adulte, lentement, perd sa force de l’âge…
Un souffle s’est levé dans le septentrion,
Faisant taire, au jardin, le chant du noir grillon ;
À l’ouest, le soleil a préparé sa couche :
Il n’est plus qu’un quartier qu’avale l’horizon,
Prêt pour la lunaison…
Puis l’astre blanc sourit bientôt à pleine bouche.
Les lustres du séjour garde au fond de ses yeux,
L’homme devenu mûr, puis âgé, puis très vieux.
Mais des enfants il est myosotis du parterre :
Des enfants des enfants, grandis sous le soleil…
Il est pris de sommeil
Sous la lune blanchie. Il regarde par terre…
Si le quartier de lune ou le rai d’or de Râ
Sait se faire oublier, bien fou qui le fera :
Depuis la nuit des temps l’astre à l’astre succède ;
La lune et le soleil, des grillons de toujours
Ont fait couler les jours,
Sous la voûte bleutée. Et sa nuit nous obsède...
Un halo de soleil l’orient ensanglante ;
Dans la rosée errant sa goutte persistante,
Timide, le grillon réanime son chant ;
La lune, qui fut reine en la voûte étoilée,
Lors de brume voilée,
S’en va vers l’autre nuit, où sera son couchant.
Dans la chambre aux murs blancs, naquit un enfant, frêle :
Au sein qui le défend un temps de la querelle,
Le bonheur du futur, en son présent il happe.
Ignorant les tourments, au matin de ses jours,
La joie et les amours,
L’homme entrevoit demain et le temps qui s’échappe...
Le soleil règne en maître au ciel, du jour vainqueur.
Sous l’azur, les grillons se répondent en chœur
De leurs chants emmêlés, aux rayons faisant fête ;
Le vent de sud confond, dans le midi flottant
Sa mélodie au temps.
La lune l’entend-elle, au dos de la planète ?
Et l’humain a atteint le zénith des printemps,
Où il sait qu’un autre être en son été l’attend,
Pour partager les jours en un même attelage…
À l’horizon, là-bas, l’automne il reconnaît.
Un petit enfant naît :
L’adulte, lentement, perd sa force de l’âge…
Un souffle s’est levé dans le septentrion,
Faisant taire, au jardin, le chant du noir grillon ;
À l’ouest, le soleil a préparé sa couche :
Il n’est plus qu’un quartier qu’avale l’horizon,
Prêt pour la lunaison…
Puis l’astre blanc sourit bientôt à pleine bouche.
Les lustres du séjour garde au fond de ses yeux,
L’homme devenu mûr, puis âgé, puis très vieux.
Mais des enfants il est myosotis du parterre :
Des enfants des enfants, grandis sous le soleil…
Il est pris de sommeil
Sous la lune blanchie. Il regarde par terre…
Si le quartier de lune ou le rai d’or de Râ
Sait se faire oublier, bien fou qui le fera :
Depuis la nuit des temps l’astre à l’astre succède ;
La lune et le soleil, des grillons de toujours
Ont fait couler les jours,
Sous la voûte bleutée. Et sa nuit nous obsède...
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: ce matin à l'heure où tout s'éveille
""Je demeure à guetter ces reflets imitant la mer,
Que prend le ciel mouvant à l’aube empourprée.""
***
relire tes vers d'or est un plaisir clairedelune.
Que prend le ciel mouvant à l’aube empourprée.""
***
relire tes vers d'or est un plaisir clairedelune.
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