[b]Mieux vaut jamais que tard (poème bâtard)[/b]
+2
roby
Abdeslam
6 participants
Page 1 sur 1
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: [b]Mieux vaut jamais que tard (poème bâtard)[/b]
Ce n'est jamais tard pour lire de beaux texts
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: [b]Mieux vaut jamais que tard (poème bâtard)[/b]
poème bâtard! pourquoi, il est superbe et joliment écrit.
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
Re: [b]Mieux vaut jamais que tard (poème bâtard)[/b]
J'adore ce texte Abdeslam,
A mon avis ton meilleur loufoque, même si les rimes sont identiques à la fin, ce que j'aime pas trop la plupart du temps, ici c'est tellement bien amené dans cette histoire qui nous emmène à cette rencontre des plus comique du rapport homme femme.
J'aime quand je me crois dans un film, et là franchement j'y suis.
EXCELLENT !!!
J'attends la suite de celle-ci dans la même veine !!!!
Continue à nous régaler de ta gouaille mon ami, elle fait du bien.
BIZ
LA LOUVE
A mon avis ton meilleur loufoque, même si les rimes sont identiques à la fin, ce que j'aime pas trop la plupart du temps, ici c'est tellement bien amené dans cette histoire qui nous emmène à cette rencontre des plus comique du rapport homme femme.
J'aime quand je me crois dans un film, et là franchement j'y suis.
EXCELLENT !!!
J'attends la suite de celle-ci dans la même veine !!!!
Continue à nous régaler de ta gouaille mon ami, elle fait du bien.
BIZ
LA LOUVE
Invité- Invité
Abdeslam- Nombre de messages : 89
loisirs : Musique-Poésie
Humeur : Beaucoup d'humour, amour du prochain, haine de l'intolérance et de la marginalisation
Date d'inscription : 04/11/2009
Re: [b]Mieux vaut jamais que tard (poème bâtard)[/b]
roby a écrit:
C'est fort comme humour, ça donne le réconfort des cris qu'on fait pour se soulager
Exactement. Jolie formule.
Il s'agit (je parle de mon personnage) des déboires d'un macho qui se fait éconduire par la belle qu'il entendait draguer à la manière d'antan.
Je me défends d'être ce personnage infréquentable!
Abdeslam- Nombre de messages : 89
loisirs : Musique-Poésie
Humeur : Beaucoup d'humour, amour du prochain, haine de l'intolérance et de la marginalisation
Date d'inscription : 04/11/2009
karim safriwi- Nombre de messages : 615
Date d'inscription : 03/07/2008
Re: [b]Mieux vaut jamais que tard (poème bâtard)[/b]
C'est fort comme humour, ça donne le réconfort des cris qu'on fait pour se soulagerAbdeslam a écrit:Mieux vaut jamais que tard
(poème bâtard)
Le jour de l’Aïd machin, flânant dans les rues au hasard
Je promenais joyeusement mon spleen et mon air hagard
Comme on promène nonchalamment son fidèle clébard
Je l’aperçus soudain, au corps dégageant un érotisme rare
Une robe collée à sa peau comme un appel au viol notoire
Apte à débaucher un taliban ou un ayatollah revanchard
Trottinant gracieusement au milieu de la foule des fêtards
Nullement effrayée par la cohue ou les habituels pétards.
Je l’abordai alors, dans la louable perspective du plumard,
Lui susurrai des mots doux qu’elle ouït en dépit de la foire
Sa réplique se fit immédiate, faite dans les règles de l’art :
Écoute, mec, pour la drague, t’es aussi doué qu’un calamar
Des âneries pareilles, j’en entends souvent et j’en ai marre
Si t’as quelque chose de plus copieux et de moins ringard
On peut entamer les pourparlers, faute de quoi, tu te barres.
Décontenancé, confondu, confondant le cochon et le lard,
J’arrivai toutefois à me reprendre et à lui river mon regard :
Donnez-moi seulement votre doux prénom, ensuite je pars.
M’apostrophant du haut de sa superbe, elle réplique, hilare :
Si c’est pour l’Etat civil, je porte le prénom-phare de Manar,
Si c’est pour la bagatelle, je te préviens, je hais les avares ;
Montre ton fric d’abord, et on envisagera un avenir peinard,
Autrement, ôte-toi de mon soleil et de ma vie, mon canard,
Et va plutôt vanter tes prouesses amoureuses aux soûlards,
Aux grands amateurs de mauvais vin qui squattent les bars,
Les belles de nuit feront de méritoires efforts pour te croire.
Saisissant la balle au bond, je plonge ma main dare-dare
Dans ma poche et sors une liasse de beaux billets malabars
Les lui flanque au visage, confiant en leur magie au départ.
Elle planta alors ses yeux perçant dans les miens et déclare :
Si t’as que ça, amigo, t’as échoué à ton examen probatoire ;
Des mecs m’ont proposé des richesses et de l’or en barres,
En plus d’une montagne ahurissante d’euros et de dollars,
La perspective de dîners aux chandelles avec force caviar
Des soirées brûlantes ornées de langoustes et de homards
Moult banquets, des monologues avec de riches bavards
De belles parties de golf et des scores en dessous du par
Tout cela dans le simple espoir d’avoir un petit rancard !
Alors toi, avec tes pauvres biftons, t’as tout d’un tocard.
Non mais est-ce que tu t’es déjà regardé dans un miroir ?
J’escomptais une proposition alléchante, juste pour savoir
Malheureusement pour ta pomme, tu l’as mise au placard
Fais-toi une raison, tu joues dans la cour des grands, ignare
Casse-toi pauvre type, rien que ta vue me fout le cafard !
Ravalant mes billets et ma rage, je me mis à broyer du noir
La queue entre les jambes, je vis s’envoler mon fol espoir
De me régaler des rondeurs exquises d’une femelle à part
Avant de la plaquer aussi sec, mais beaucoup plus tard !
Avec celle-là, je suis tombé sur un bec, et connu l’avatar
J’aurais mieux fait de rester au lit comme tout flemmard.
Décidément, avec la Moudawwana, ce pavé dans la mare
Le mâle ne maîtrise plus la femme, il est devenu faiblard
Il ne gère plus rien, même avec un diplôme de Harvard !
Les droits de l’homme, qu’ils disent, on demande à voir,
C’est surtout le droit de la femme à faire notre désespoir.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
[b]Mieux vaut jamais que tard (poème bâtard)[/b]
Mieux vaut jamais que tard
(poème bâtard)
Le jour de l’Aïd machin, flânant dans les rues au hasard
Je promenais joyeusement mon spleen et mon air hagard
Comme on promène nonchalamment son fidèle clébard
Je l’aperçus soudain, au corps dégageant un érotisme rare
Une robe collée à sa peau comme un appel au viol notoire
Apte à débaucher un taliban ou un ayatollah revanchard
Trottinant gracieusement au milieu de la foule des fêtards
Nullement effrayée par la cohue ou les habituels pétards.
Je l’abordai alors, dans la louable perspective du plumard,
Lui susurrai des mots doux qu’elle ouït en dépit de la foire
Sa réplique se fit immédiate, faite dans les règles de l’art :
Écoute, mec, pour la drague, t’es aussi doué qu’un calamar
Des âneries pareilles, j’en entends souvent et j’en ai marre
Si t’as quelque chose de plus copieux et de moins ringard
On peut entamer les pourparlers, faute de quoi, tu te barres.
Décontenancé, confondu, confondant le cochon et le lard,
J’arrivai toutefois à me reprendre et à lui river mon regard :
Donnez-moi seulement votre doux prénom, ensuite je pars.
M’apostrophant du haut de sa superbe, elle réplique, hilare :
Si c’est pour l’Etat civil, je porte le prénom-phare de Manar,
Si c’est pour la bagatelle, je te préviens, je hais les avares ;
Montre ton fric d’abord, et on envisagera un avenir peinard,
Autrement, ôte-toi de mon soleil et de ma vie, mon canard,
Et va plutôt vanter tes prouesses amoureuses aux soûlards,
Aux grands amateurs de mauvais vin qui squattent les bars,
Les belles de nuit feront de méritoires efforts pour te croire.
Saisissant la balle au bond, je plonge ma main dare-dare
Dans ma poche et sors une liasse de beaux billets malabars
Les lui flanque au visage, confiant en leur magie au départ.
Elle planta alors ses yeux perçant dans les miens et déclare :
Si t’as que ça, amigo, t’as échoué à ton examen probatoire ;
Des mecs m’ont proposé des richesses et de l’or en barres,
En plus d’une montagne ahurissante d’euros et de dollars,
La perspective de dîners aux chandelles avec force caviar
Des soirées brûlantes ornées de langoustes et de homards
Moult banquets, des monologues avec de riches bavards
De belles parties de golf et des scores en dessous du par
Tout cela dans le simple espoir d’avoir un petit rancard !
Alors toi, avec tes pauvres biftons, t’as tout d’un tocard.
Non mais est-ce que tu t’es déjà regardé dans un miroir ?
J’escomptais une proposition alléchante, juste pour savoir
Malheureusement pour ta pomme, tu l’as mise au placard
Fais-toi une raison, tu joues dans la cour des grands, ignare
Casse-toi pauvre type, rien que ta vue me fout le cafard !
Ravalant mes billets et ma rage, je me mis à broyer du noir
La queue entre les jambes, je vis s’envoler mon fol espoir
De me régaler des rondeurs exquises d’une femelle à part
Avant de la plaquer aussi sec, mais beaucoup plus tard !
Avec celle-là, je suis tombé sur un bec, et connu l’avatar
J’aurais mieux fait de rester au lit comme tout flemmard.
Décidément, avec la Moudawwana, ce pavé dans la mare
Le mâle ne maîtrise plus la femme, il est devenu faiblard
Il ne gère plus rien, même avec un diplôme de Harvard !
Les droits de l’homme, qu’ils disent, on demande à voir,
C’est surtout le droit de la femme à faire notre désespoir.
(poème bâtard)
Le jour de l’Aïd machin, flânant dans les rues au hasard
Je promenais joyeusement mon spleen et mon air hagard
Comme on promène nonchalamment son fidèle clébard
Je l’aperçus soudain, au corps dégageant un érotisme rare
Une robe collée à sa peau comme un appel au viol notoire
Apte à débaucher un taliban ou un ayatollah revanchard
Trottinant gracieusement au milieu de la foule des fêtards
Nullement effrayée par la cohue ou les habituels pétards.
Je l’abordai alors, dans la louable perspective du plumard,
Lui susurrai des mots doux qu’elle ouït en dépit de la foire
Sa réplique se fit immédiate, faite dans les règles de l’art :
Écoute, mec, pour la drague, t’es aussi doué qu’un calamar
Des âneries pareilles, j’en entends souvent et j’en ai marre
Si t’as quelque chose de plus copieux et de moins ringard
On peut entamer les pourparlers, faute de quoi, tu te barres.
Décontenancé, confondu, confondant le cochon et le lard,
J’arrivai toutefois à me reprendre et à lui river mon regard :
Donnez-moi seulement votre doux prénom, ensuite je pars.
M’apostrophant du haut de sa superbe, elle réplique, hilare :
Si c’est pour l’Etat civil, je porte le prénom-phare de Manar,
Si c’est pour la bagatelle, je te préviens, je hais les avares ;
Montre ton fric d’abord, et on envisagera un avenir peinard,
Autrement, ôte-toi de mon soleil et de ma vie, mon canard,
Et va plutôt vanter tes prouesses amoureuses aux soûlards,
Aux grands amateurs de mauvais vin qui squattent les bars,
Les belles de nuit feront de méritoires efforts pour te croire.
Saisissant la balle au bond, je plonge ma main dare-dare
Dans ma poche et sors une liasse de beaux billets malabars
Les lui flanque au visage, confiant en leur magie au départ.
Elle planta alors ses yeux perçant dans les miens et déclare :
Si t’as que ça, amigo, t’as échoué à ton examen probatoire ;
Des mecs m’ont proposé des richesses et de l’or en barres,
En plus d’une montagne ahurissante d’euros et de dollars,
La perspective de dîners aux chandelles avec force caviar
Des soirées brûlantes ornées de langoustes et de homards
Moult banquets, des monologues avec de riches bavards
De belles parties de golf et des scores en dessous du par
Tout cela dans le simple espoir d’avoir un petit rancard !
Alors toi, avec tes pauvres biftons, t’as tout d’un tocard.
Non mais est-ce que tu t’es déjà regardé dans un miroir ?
J’escomptais une proposition alléchante, juste pour savoir
Malheureusement pour ta pomme, tu l’as mise au placard
Fais-toi une raison, tu joues dans la cour des grands, ignare
Casse-toi pauvre type, rien que ta vue me fout le cafard !
Ravalant mes billets et ma rage, je me mis à broyer du noir
La queue entre les jambes, je vis s’envoler mon fol espoir
De me régaler des rondeurs exquises d’une femelle à part
Avant de la plaquer aussi sec, mais beaucoup plus tard !
Avec celle-là, je suis tombé sur un bec, et connu l’avatar
J’aurais mieux fait de rester au lit comme tout flemmard.
Décidément, avec la Moudawwana, ce pavé dans la mare
Le mâle ne maîtrise plus la femme, il est devenu faiblard
Il ne gère plus rien, même avec un diplôme de Harvard !
Les droits de l’homme, qu’ils disent, on demande à voir,
C’est surtout le droit de la femme à faire notre désespoir.
Abdeslam- Nombre de messages : 89
loisirs : Musique-Poésie
Humeur : Beaucoup d'humour, amour du prochain, haine de l'intolérance et de la marginalisation
Date d'inscription : 04/11/2009
Sujets similaires
» Mieux manger pour mieux dormir
» Jésus le Bâtard
» Le jeu vaut-il la chandelle ?
» Rien ne vaut l’acte de pitié
» qui dit mieux ?
» Jésus le Bâtard
» Le jeu vaut-il la chandelle ?
» Rien ne vaut l’acte de pitié
» qui dit mieux ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum